Feu Yacef Saâdi dénonçait «l’excitation généralisée» et «l’imposture»

Saâdi Y
Le défunt Yacef Saâdi avec ses compagnons de la Zone autonome d'Alger. D. R.

Suite au décès de l’ancien chef de la Zone autonome d’Alger Yacef Saâdi, nous rediffusons un texte que le défunt a confié à Algeriepatriotique en février 2016, intitulé L’histoire ne sera jamais complaisante, pour, écrivait-il, «rétablir les faits et permettre à l’histoire de s’écrire sous le sceau de la droiture et la noblesse de la vérité».

«La Révolution de Novembre nous a enseigné, entre autres vertus, à faire preuve de conscience et de constance dans notre militantisme pour que la flamme ne soit jamais éteinte afin de permettre au pays de poursuive sa marche vers plus de réalisation et de progrès. Cette voie tracée, après tant de sacrifices, devait nous conduire vers plus d’entente, plus d’unité et, on le souhaitait vivement, vers plus de sérénité. Partant de ces nobles aspirations, nous pensions, tous les fiers nationalistes et les authentiques combattants, nous qui étions impliqués totalement et avions mené, inébranlablement, notre lutte contre l’occupant, que juillet 1962 était la fin d’un cauchemar qui marquerait l’étape postindépendance par un contrat de confiance devant nous conduire vers un combat, autrement plus dur, celui du développement national.

Car ceux qui, comme nous, ont vécu les affres d’une période de triste mémoire seraient les propagandistes de cet autre combat, celui du progrès, de l’évolution du pays et son émancipation, en encadrant avec dévouement la jeunesse, ce valeureux patrimoine qui est un potentiel de production dans un champ fertile. Cela demandait l’implication de tous, notamment de celles et de ceux qui ont le pays au cœur et l’esprit orienté vers la formation et l’avenir des générations montantes auxquelles nous devions préparer les conditions objectives pouvant leur permettre d’escalader les parois abruptes et difficiles du succès.

Nous pensions avoir rédigé une page glorieuse de notre histoire où la fraternité tenait une bonne place dans ce pacte transcrit en lettres indélébiles. Et nous étions fiers d’être arrivés à un stade de maturité, après maintes expériences éprouvées sur le terrain des vicissitudes. Ainsi, comment n’allions-nous pas, dans cette ambiance des jours heureux, commémorer la symbiose entre le peuple et ses combattants de la libération nationale, ceux-là mêmes qui ont mené une lutte héroïque pour le recouvrement de la souveraineté, longtemps spoliée, et qui ont adopté des positions courageuses en faisant face aux plus grands défis de cette période.

Mais l’avons-nous exaltée cette symbiose issue de nos constantes et initiatives militantes qui ont rythmé le cours de notre histoire dont le goût de l’indépendance, de l’unité et la soif de justice sociale ? Pas spécialement. Il faut être honnête avec soi-même pour dire les «choses» telles qu’elles se sont déroulées, dès les premiers jours de notre indépendance. Je ne vais pas intenter un procès à mes sœurs et frères de combat, mais quand l’histoire se trouve altérée, enserrée dans un carcan de fausseté et de subornation, je me dois de dire le mot juste, sincèrement et courageusement, pour rétablir les faits et permettre à celle-ci de s’écrire sous le sceau de la droiture et la noblesse de la vérité.

Etre en conformité avec ma conscience

En effet, l’histoire et la nôtre – avec grand et petit «h» – ont été bel et bien abusées, victimes de conclusions hâtives et de propos diffamatoires, quand elles n’ont pas été falsifiées, corrompues, et leurs dirigeants assombris par des campagnes indignes et on ne peut plus infamantes. C’est pour cela, qu’à mon humble avis, je suis certain que l’histoire, la grande, est inflexible, puisqu’elle a bonne mémoire, comme disait quelqu’un. «Elle ne peut être complaisante au point de ne pas réagir devant cette incompréhensible prescription extinctive des humains…», continuait-il. Oui, elle ne sera jamais complaisante, car la loi de la nature, devant laquelle nous sommes très faibles, ne laisse personne réussir à lui échapper. Aucun empereur, aucun dictateur, personne ! Ainsi, nous savons que dans la mémoire collective, tout est enregistré pour que «le peuple retrouve estime de soi-même et confiance en soi».

Quant à la lutte de Libération nationale, elle doit être révisée, par nous-mêmes, dans sa globalité, dans l’intérêt des générations futures qui doivent s’en imprégner pour être parfaitement stimulées dans leur marche, en suivant les bons usages que nous leur aurions normalement légués. Elle doit être racontée comme une épopée glorieuse, malgré certaines séquences douloureuses, qui se produisent dans toutes les révolutions, parce que le combat mené depuis novembre 1954 a été un tournant décisif pour nous affranchir et nous libérer. Et de cela, nous ne pouvons en aucun cas nous flageller par ce jeu machiavélique qui tend à dire demain, devant l’histoire, que ce combat, homérique à plus d’un titre, a été funeste et nuisible, c’est-à-dire préjudiciable à la marche révolutionnaire que le peuple s’était imposée.

Car réfléchir de cette manière, c’est méconnaître tous les sacrifices consentis, l’immense espoir suscité par la Révolution et toutes les potentialités qui lui ont été réservées. Cela dit, nous pensions que les autres aspects, dont quelques mésententes, qui ont véritablement existé et étaient même frappés d’une certaine suspicion, ne devaient pas être ressuscités, après l’indépendance, pour devenir le comble de nos dissensions et porter préjudice à cette vaillante entreprise qu’était la lutte de libération contre l’une des puissances mondiales. Car ces aspects qui nous gênaient souvent dans nos relations, en nous chargeant d’abjections, étaient bien là, sans occulter, fort heureusement, le climat d’engagement qui nous mobilisait vers un seul idéal, celui de reconquérir notre souveraineté nationale.

Mais, aujourd’hui, en présence d’un climat d’excitation généralisée, où l’imposture, l’esbroufe et la forfanterie tiennent le haut du pavé, pour cacher des défauts et des défaillances de quelques compagnons d’armes qui veulent s’absoudre et, par là même, se glorifier pour s’assurer d’une certaine prééminence politique devant l’histoire, ces mésententes s’amplifient et refont surface pour devenir des motifs d’accusation, pour l’intérêt de qui, je vous le demande ? Ainsi, en répondant à moi-même, je dis de ceux-là qui se saisissent du rôle de l’idole à qui l’honneur devait se rendre et que la gloire en est due, pour paraphraser Jean de La Fontaine dans L’Ane portant des reliques, «d’un magistrat ignorant, c’est la robe qu’on salue».

Néanmoins, et pour ne pas détourner mon regard de la vie politique, économique, sociale et culturelle de mon pays, ni même renoncer à m’impliquer dans des débats, du reste passionnants et bénéfiques, il est de mon devoir, en tant qu’ancien chef de l’historique et non moins glorieuse Zone autonome d’Alger, de réagir naturellement, honnêtement et sans parti pris, pour dissiper les nuages et nettoyer notre espace où se bousculent les équivoques, les imputations et les anathèmes. Et parce que conscient que la Révolution, qui a donné le maximum, par ses hommes et ses femmes, courageux et courageuses, contre l’effroyable et monstrueuse machine de tuerie engagée contre notre peuple, a immortalisé la guerre d’Algérie dans les tablettes de l’histoire contemporaine, en la sacrant «Révolution centenaire d’un peuple héroïque».

Ainsi, compte tenu de tout ce qui précède et après moult réflexions, je me suis résigné à parler, non pas à dénigrer et accuser, comme le font certains de mes frères moudjahidine et militants nationalistes – pour qui je voue un respect inconditionnel –, mais de manière à être en conformité avec ma conscience, qui est un ensemble de réactions à mes propres actes que j’oppose à l’opinion publique. En effet, cette conscience qui, pour moi, est un trait d’union entre ce qui a été et ce qui sera est un pont jeté entre le passé et l’avenir, comme le précisait un philosophe du siècle précédent. Et c’est là où je me dois de dire qu’il est des moments dans la vie d’un homme, principalement celle d’un responsable, de faire une halte pour questionner sa conscience et décider d’aller dans l’honnêteté du propos, avec le sentiment d’apporter des éclairages qui ne seront que bénéfiques pour ceux qui, demain, écriront l’histoire de notre Révolution.

Cela ne veut pas dire, et ce n’est pas mon intention – tant s’en faut – d’aller dans le déballage médiatique pour faire sensation, comme d’aucuns se complaisent, mais je ferai ce qui est en mon âme et conscience pour rectifier des incompréhensions et clarifier le débat autour de certaines «diatribes» entretenues délibérément, quelquefois sournoisement, depuis l’indépendance, par des gens qui s’affublent aujourd’hui de force d’âme et d’abnégation héroïque. Ainsi, avant d’en arriver là, c’est-à-dire avant de deviser sur ce qu’ont été certains de nos compagnons d’armes, dans leurs comportements d’hier, pour comprendre ce qu’ils étaient ou ce qu’ils peuvent être aujourd’hui, faisons la rétrospective de cette âpre lutte que nous avons menée ensemble, différemment peut-être, mais chacun avec les moyens dont il disposait et les sentiments qu’il ressentait.»

Y. S.

Comment (16)

    BENELHADJ PRÉSIDENT
    16 septembre 2021 - 16 h 58 min

    Il a été Remercié.
    Alors MOI je le REMERCIE
    MERCI Monsieur!
    Tahya ElDjazair
    Allh Yerham El Chouhada oua El Mounadhlines

    Anonyme
    14 septembre 2021 - 12 h 21 min

    L’ONM vient de réagir très très timidement aux propos fêlons de Lakhdar Brahimi, en mettant ses traîtres mots sur le compte d’une présumée « sénilité ».
    Brahimi n’est pas sénile et il a dit tout haut ce qu’il a toujours pensé tout bas. Tout autre Algérien lambda qui aurait proféré de tels propos dans une simple discussion de café aurait subi toutes les foudres de la part des « gardiens du temple ».
    Mais comme de bien entendu Brahimi n’est pas un algérien lambda, il faut donc sauver le soldat Brahimi, n’est ce pas ?

    Brahms
    12 septembre 2021 - 10 h 00 min

    La France a perdu le bon gâteau Algérie grâce à ce bonhomme.

    Dans le regard, dans ses yeux, on voit un véritable soldat du F.L.N se battant pour la bonne cause et qui se voit naturellement comme les carats d’un diamant. Il avait des yeux qui étaient vifs, comme ceux de Mr Houari Boumédiène sachant à l’avance ce que l’ennemi voulait faire à notre État ou à nos citoyens (femmes, enfants, hommes).

    Il était doté d’une intelligence comme l’intuition, le 6ème sens lui permettant de déceler ce qui se tramait chez l’occupant venu nous dépouiller avec Charles X afin de nous remplacer par des italiens, juifs, espagnols, français, corses, turcs.

    Si ce soldat du F.L.N n’était pas là, on serait peut être même pas né, on serait mort né, liquider par l’occupant, nos mères seraient violées et tuées par la légion étrangère.

    L’histoire ne s’oublie jamais (7 millions d’algériens et algériennes liquidées) et non 1 million et demi.

    Enfin, la culture du Remplacement que prône « Mr Eric Zemmour en 2021 » s’appliquait déjà en Algérie en 1830 par l’occupant français donc je doute fortement que ce juif séfarade puisse être élu « Président de la République française » étant rappelé que ceux qui étaient en Algérie de 1830 à 1962 se retrouvent maintenant à débattre des mêmes thématiques de 1980 à 2021 mais cette fois en France avec les mêmes populations immigrées ou leurs descendances c’est à dire des (juifs séfarades, ashkénazes, turcs, italiens, espagnoles,
    corses).

    Il est donc inutile que le juif séfarade rêve.

    Brahms
    12 septembre 2021 - 2 h 58 min

    Paix à son âme,

    Le vrai agent du F.L.N reste toujours dans son pays à défendre l’intérêt du pays, le faux ou la pâle copie comme Bouchouareb, Saadani, Khelil plient toujours bagage et se sauvent toujours avec le magot du peuple à l’étranger.

    Le gros défaut en Algérie c’est que l’État n’arrive pas à repérer les faux ou les pâles copies avant qu’ils ne passent à l’acte en partance pour l’étranger. Combien de millions évaporés, de quoi sauver pas mal de vies ?

    Ali la Pointe,
    11 septembre 2021 - 18 h 14 min

    Allah yerahmouu un grand monsieur qui a protéger le pays contre les massacreur colonisateur
    français et à qui nous devons faire honneur même si on doit mentir sur notre glorieuse
    histoire et de nos valeureux Martyr 1,5 millions qui ont donner leur vie
    pour l’Algérie nouvelle qui sera toujours la meilleur de l’Afrique dans tous les domaine et surtout
    dans nos liberté et nos droits car nous avons beaucoup d’ennemies de tous les cotés de nos frontières
    avec un Maréchal aftar et un mimi 6 et plein de sionistes qui veulent s’accaparer l’Algérie pour leur besoin énergétique et qui nous détestent sans aucune pitié car nous aidons le peuple de la RASD a obtenir
    leur indépendance et aussi pour le peuple Palestiniens et tous les autres peuples
    qui se font massacrés par leur frères d’armes et les corrompus comme les Bouteflika et autre Saidani !

      Oulhadj
      11 septembre 2021 - 21 h 06 min

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      Feu Yacef Saâdi dénonçait «l’excitation généralisée» et «l’imposture»
      septembre 11, 2021 – 1:08 Rédaction 9 Commentaires
      Saâdi Y
      Le défunt Yacef Saâdi avec ses compagnons de la Zone autonome d’Alger. D. R.

      Suite au décès de l’ancien chef de la Zone autonome d’Alger Yacef Saâdi, nous rediffusons un texte que le défunt a confié à Algeriepatriotique en février 2016, intitulé L’histoire ne sera jamais complaisante, pour, écrivait-il, «rétablir les faits et permettre à l’histoire de s’écrire sous le sceau de la droiture et la noblesse de la vérité».
      «La Révolution de Novembre nous a enseigné, entre autres vertus, à faire preuve de conscience et de constance dans notre militantisme pour que la flamme ne soit jamais éteinte afin de permettre au pays de poursuive…Q’une CASTE de neocolons s »accapare toute les richesse des Algériens et de monnayer AU MIEUX DISANT les richesse des Algeriens et de pérenniser une dictature ABRUTIE sans FOI ni LOI…Paix à son ÂME j’ai nommé le COMMANDANT LAKHDAR BOURAG3A!!!

    Anonyme3
    11 septembre 2021 - 18 h 12 min

    Rabi yerhmou ou yarhem ouchahadas qui nous ont libérer dès misérables pieds noir et lès barbares qui lès protégés.

      Elephant Man
      11 septembre 2021 - 22 h 42 min

      @Anonyme 3
      Exactement, Allah Yarhmou.

    Djurdjura
    11 septembre 2021 - 17 h 29 min

    La plupart des commentaires que j’avais lu sur les réseaux sociaux suite à son décès sont insultants diffamatoires envers sa mémoires….(harki, traitre, celui qui a balancé Ali la Pointe aux paras français, etc) leurs auteurs pour la plupart connaissent rien sur le parcours de ce révolutionnaire de première heure et figure emblématique de la bataille d’Alger, sans lui, cette bataille n’aurait pas lieu…

    Pour rappel,….
    …..quand les membres du CCE ( Comité de Coordination et d’Exécution) : Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi, Krim Belkacem, Saad Dahlab et Benyoucef Benkhedda, véritables dirigeants de la révolution, avaient décidé de siéger dans la Casbah d’Alger où ils pensaient avoir une plus grande emprise sur les militants du FLN, c’est Yacef Saadi qui les a hébergé dans la maison de ses parents, au 3, rue Caton, dans la basse Casbah (j’ai visité cet endroit en 2012), il était responsable de leur sécurité qu’il soit dans leurs déplacements ou leur clandestinité. Et c’est lui aussi qui a accueilli Ali la Pointe au sein de la Casbah quand il est sorti de prison en 1955, qui l’a ensuite recruté dans son organigramme et qu’il a initié à la guérilla urbaine et au combat révolutionnaire en général.
    Quand les 10 milles parachutistes (10e Division Parachutiste du général Massu) ont envahi la capitale en janvier 1957, la Casbah est fortement éprouvée par les assauts répétés de ces paras, Ben M’Hidi fut arrêté en février 1957, ensuite les autre membres du CCE (Abane Ramdane, Krim Belkacem, Saad Dahlab et Benyoucef Benkhedda) ont quitté Alger précipitamment pour échapper à la répression qui s’est abattue sur la capitale, (fin de la première phase de la bataille d’Alger), le CCE s’est réfugié à l’étranger (Maroc et Tunisie) , par contre Yacef Saadi est resté seul dans la Casbah avec son lieutenant Ali la Pointe pour affronter la 10e DP du général Massu, (Yacef il en voulait au membres du CEE pour très longtemps, même après l’indépendance, de l’avoir laissé seul dans la Casbah) cette situation incombera à Yacef Saâdi de reprendre en main les rênes d’une organisation presque démantelée, il tente de remettre sur pied, avec les moyens du bord, une organisation plus légère et aussi plus efficace. On y trouve Zohra Drif, sa compagne, Djamila Bouhired, responsable de son secrétariat, Ali la Pointe, qui fait équipe avec Hassiba Ben Bouali, Petit Omar, c’est la seconde phase de la bataille d’Alger : ils mettront Alger à feu et à sang durant l’été et l’automne 1957 sous le commandement de Yacef Saadi qui donnait des ordres à partir de sa cache située au 3, rue Caton dans la basse Casbah….Il faut avoir du courage et du moral d’un surhumain de diriger de telles opérations à partir d’un endroit alors que les milliers de paras comme un essaim de criquets ont déjà occupé la Casbah depuis l’hiver, avant de passer au peigne fin toutes les ruelles et les maisons. Il n’y avait pas un mètre carré épargné par les fouilles et malgré tout Yacef a donné du fil a retordre à ces paras avant de l’arrêter en automne 1957 (24 septembre)…
    Ceux qu’ils l’accusent qu’il a donné à l’ennemi le repère de Ali la Pointe, ils savent pas que les révolutionnaires ont adopté un règle non négociable : quand un militant est arrêté par l’ennemi il doit garder le silence pendant 24h même s’il subira les pires atrocités afin de protéger ses frères d’armes dont le temps de 24h ça leur permet de changer de caches et mettre les documents de l’organisation dans un autre lieu sûr…et après 24h il peut parler….
    Conclusion : Yacef fut arrêté le 24 septembre 1957, et la cache d’Ali la Pointe est localisée le 8 octobre 1957, donc deux semaines séparent l’arrestation de Yacef Saadi et la localisation de la cache, Ali (qui connait déjà cette règle qu’un prisonnier doit garder le silence pendant 24h) il avait un temps assez larges de 15 jours pour changer de planque et Yacef il est impossible pour lui de savoir de sa prison où il se cache Ali la Pointe qui aura tout le loisir de changer de planque à plusieurs fois…

    Quoi qu’on dise de Yacef Saadi, cet homme il reste et il restera un des grandes figures emblématiques de la guerre révolution contre l’occupant français

    Allah irahmak Si Yacef, l’enfant de la Casbah

    Belveder
    11 septembre 2021 - 15 h 41 min

    Allah yerahmouu
    Un grand Monsieur
    Ce texte Date de 2016.
    Il est un des derniers survivants et Temoin de La Bataille d Alger
    Beaucoup de choses ont été dites sur cette doulereuse période parfois à tort parfois à raison

      hp
      12 septembre 2021 - 15 h 10 min

      Allah yarahmou, un grand revolutionnaire

    Slim Bensali
    11 septembre 2021 - 15 h 16 min

    Il part avec la certitude du devoir accompli. Son nom restera gravé dans nos mémoires et l’Histoire retiendra ses sacrifices devant lesquels, je m’incline. Paix a son âme.

    Chaoui
    11 septembre 2021 - 14 h 45 min

    Si Yacef Saâdi : Toi vaillant enfant de l’Algérie : repose en paix !
    Tu ne nous as pas quitté. Dans nos cœurs et dans nos âmes, tu es et demeureras.
    Enfant, je te vénérais. Adulte, je n’ai pas changé.
    Le flamboyant flambeau que tu as hautement porté est passé en de bonnes mains, celles des dignes fils de l’Algérie LIBRE qui ne laisseront ô grand jamais nôtre flamme s’éteindre.
    Signé : un Khencheli.

    Anonyme
    11 septembre 2021 - 14 h 17 min

    Il vient de mourir. Dire que personne n’a songé enregistrer le témoignage de certains derniers témoins de cette période… du coup les Brahimi, Bengana ont la voie libre pour dire des mensonges qui peuvent devenir des propagandes massives. Dieu ait ton âme Yacef Saadi. Amin

    ce que les algérois pensent de lui,
    11 septembre 2021 - 14 h 16 min

    en tant qu’algérois et fils de parents moudjahides et chahides qui étaient très très proches de lui et de tous les acteurs de la bataille d’alger, yacef est certes un moudjahid, mais il était loin d’avoir la stature et le gabarit de larbi benmhidi ou de abane ramdane etc. qui sont plus intellectuels et véritable organisateurs de « la bataille d’alger ». mais son patriotisme était incontestable et intact. d’ailleurs, de la formule « bataille d’alger », on peut dire sans hésitation que yacef saadi en était le concepteur malgré lui, et c’est lui qui l’a rendue mondialement célèbre à travers son film. les autres cerveaux de la révolutions, membres du FLN et ALN, étaient dans la logique de la guerre d’Algérie.
    yacef saadi avait une qualité que les chefs historiques recherchaient chez un militant: vivacité, du punch mais surtout une connaissance parfaite de la casbah et de ses habitants. son charisme et son dynamisme ont permis de mobiliser très rapidement les algérois pour notre indépendance.
    grace à ses liens avec de grandes familles algéroises, dont le QG était à la rue Caton (N°3), que le travail de recrutement des moudjahidates a commencé. ces grandes familles algéroises étaient tellement bien intégrées au mode de vie occidental et très appréciées par les français eux mêmes, allaient fournir donc des moudjahidates mais aussi des moudjahidines que les français ne pouvaient jamais soupçonner d’être des militantes du FLN.
    maintenant je vais parler de ce que pensent de lui les algérois, les vrais pas les nouveaux débarqués genre « ouache ya khou ».
    les vrais algérois n’aiment pas yacef sasdi car après l’indépendance, yacef était devenu égoïste et a lâché les algérois qui espéraient qu’il deviendrait leur porte parole pour l’amélioration de leur condition de vie!
    quant à la rumeur d’avoir été derrière la dénonciation de ali la pointe, je réponds par ça: que ceux qui ont vu le film « il était une fois… la révolution » de sergio leone, yacef saadi me fait penser à Dr. Villega dans le film.

    anonyme
    11 septembre 2021 - 14 h 01 min

    La vie est éphémère
    Tous les corrompus doivent y méditer

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