Le président Tebboune met fin aux fonctions du gouverneur de la Banque d’Algérie

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin, lundi, aux fonctions du gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Rostom Fadhli, et nommé Salah-Eddine Taleb en remplacement de ce dernier, indique un communiqué de la présidence de la République. »

«En vertu des dispositions des articles 91 alinéa 7 et 92 alinéa 7 de la Constitution, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin, lundi, aux fonctions du gouverneur de la Banque d’Algérie, Rostom Fadhli, et nommé Salah-Eddine Taleb nouveau gouverneur de la Banque d’Algérie, en remplacement de Fadhli», lit-on dans le communiqué.

R. N.

Comment (7)

    Anonyme
    24 mai 2022 - 21 h 34 min

    L’idéal démocratique, consiste à avoir un état pauvre, et une population riche, et non pas l’inverse.

    Le pire de tous.
    [Exemple la France]
    [10 millions de pauvres]
    et
    [6 millions de chômeurs]

    Son contraire
    [Allemagne. Suisse. Autriche]
    [C’est pays génèrent des centaines de milliers d’emplois aux pays frontaliers. C’est-à-dire la France]
    [Cela depuis plusieurs décennies]

    Le modèle français doit être impérativement rejeté, il est trop pris en considération en Algérie.

    C’est une grave erreur économique, compte tenu des conséquences qu’elles engendrent .

    La liberté de commerce doit être inscrite dans la Constitution.

    L’État, ne produit aucune richesse, il coûte.

    L’omniprésence de l’état, engendre la corruption.
    Elle génère une masse considérable de fonctionnaires indélicats et corrompus.

    La création de richesse, repose essentiellement sur l’initiative, de l’individu, du collectif, de la population.
    La plénitude de l’exercice du droit d’entreprise citoyenne. Doit être mise en valeur.

      Banu_Hilal
      25 mai 2022 - 23 h 22 min

      Il faudrait nous citer un exemple d’état pauvre avec une population riche.
      Je tiens à te donner comme exemple d’états riches non corrompus (Suède, Suisse) très actifs avec une liberté de commerce BIEN STRUCTUREE et bien cadrée par des lois.
      Ces états investissent dans les infrastructures assurant l’emploi et la marche des entreprises, assurent le SERVICE PUBLIC (transport, santé, éducation etc…)

    Brahms
    24 mai 2022 - 3 h 09 min

    Bâtir une finance forte,

    Supprimer le marché parallèle de la devise,
    Emettre des billets neufs et craquants,
    Bancariser le plus de citoyens possible,
    Prôner les placements financiers pour les citoyens via des publicités en expliquant les enjeux,
    Placer les espèces des citoyens sur des livrets bancaires pour financer le logement social,
    Coter les entreprises algériennes sur un marché boursier pour qu’elles se financent et se développent,
    Introduire le marché numismatique (pièce d’or) en Algérie avec des comptoirs d’achat et de vente.

      Zimo
      24 mai 2022 - 12 h 01 min

      @Brahms Le marché parallèle de la devise est le vrai marché…. Les taux fixés par la banque d’Algérie sont une supercherie au point qu’ils sont obligés d’exercer un contrôle strict des changes. Laissons la monnaie flotter ne serait-ce que quelques semaines et vous verrez lequel des deux est le vrai taux… Le problème de l’Algérie c’est le dirigisme à tout va. Modernisez le système bancaire qui est le « système sanguin » de l’économie, foutez la paix aux entrepreneurs et le changement sera visible pour tous. Pas besoin de ministère de la Startup ou de je ne sais quel nom barbare. L’état est un mauvais entrepreneur, il doit se limiter aux fonctions régaliennes et de poser une vision à long terme.

        Brahms
        24 mai 2022 - 15 h 56 min

        @Zimo,

        En réponse, vous avez tout faux à la question. Le marché parallèle de la devise c’est un leurre qui vous fait croire à un mieux vivre. En effet, l’économie ou la finance sont réservés aux gens sérieux et sur la table, il faut du concret, des chiffres, de la monnaie.

        Les devises du pays partent en Turquie, Dubaï, France et viennent faire concurrence au marché local par des produits d’importations où le prétendu chef d’entreprise algérien va prendre un vol pour Istanbul avec 80 000 € qu’il ira remettre à un commerçant Turc qui se frottera les mains et en échange, l’algérien reviendra avec de la camelote de Turquie qu’il ira vendre sur les marchés algérien pour récupérer son capital + ses bénéfices via de la vente sans facture. Voilà, la réalité.

        Or, comme vous le savez, ce n’est ni de l’économie ni de la finance et ensuite, vous avez un sport national qui s’installe et tout le monde veut copier l’autre pour aller en France, Turquie et Dubaï afin de s’enrichir via l’import / export pour in fine surcharger les ports et aéroports ne créant que de l’économie de bazar, de l’encombrement sur les routes, ports et aéroports générant au final des prix de billets à des tarifs exorbitants.

    Anonyme
    23 mai 2022 - 23 h 12 min

    Et pourquoi a été mis fin à ses fonctions?

      Zimo
      25 mai 2022 - 7 h 20 min

      Je pense pas avoir commencé mon argumentation par « vous avez tout faux »… De plus vous n’avez répondu à aucun point que j’ai souligné si ce n’est l’image d’Epinal que vous vous faite de l’entreprenariat. C’est typiquement Algérien et n’apporte rien au débat. Je vous répète que le marché informel de la devise est créé par l’Etat et son contrôle stricte des changes. L’allocation touristique on en parle ? J’étais exportateur de services (développement logiciels pour opérateurs télécoms & fintech) de l’Algérie vers les pays de l’OCDE et je facturais en €/$ ces devises étaient systématiquement convertie en DZD et lorsque j’avais besoin de devises ( ex: exposition dans un salon étranger ) les banques m’envoyaient balader. Pas d’autre choix pour moi que de m’alimenter sur le marché parallèle et je vous épargne les menaces de la banque d’Algérie pour ce qu’ils appellent rapatriement tardif de devise en faisant mine d’oublier que dans les pays de l’OCDE il est d’usage d’être payé à terme. J’ai fini par comprendre que je n’avais aucun intérêt à domicilier mes activités en Algérie. Aujourd’hui je vis dans un pays qui consacre la liberté d’entreprendre et je me prote bien mieux et je doute être le seul dans cette situation. Voilà l’ampleur notre système étatique dirigiste qui ne sait rien faire que de fliquer ses forces vives… Aussi je vous répète que le jour où la banque d’Algérie décide de faire flotter la monnaie ce qui est le principe même du marché. Il n’y aura plus de gap entre les 2 différents taux, la demande en devise sera telle que le taux officiel rejoindra rapidement le taux parallèle. Lequel des deux est un leurre ? Enfin pour répondre à votre image d’Epinal de l’entrepreneur qui transporte plus dizaines de milliers d’€ dans leur bagages sachez que ceux là s’ils existent sont des rigolos… Il y a des systèmes de compensations dans les pays que vous avez cité. Le gros de la devise ne circule plus de cette manière. Quant aux importateurs de camelote ils ne sont que la résultante du dirigisme. Si les dirigistes laissent tranquille les vrais entrepreneurs ces marchés n’ont plus lieu d’exister. Et pour conclure que pensez-vous de la pertinence de créer un ministère de la startup dans un pays où le système bancaire est digne d’avant guerre ?
      Pourquoi n’y a-t-il pas de système de paiement international type Visa/Mastercard comme il en existe partout dans le monde ? Et bien tout simplement parce qu’il mettrait à nu la supercherie du taux officiel. Tout le monde se ruerai vers la devise et la monnaie dévisserai vers le taux parallèle voir plus…

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