Les dessous de la croisade contre les instances et livres islamiques en France

Mosquée ouvrages
L’islamisme n’est pas né dans la littérature confessionnelle islamique. D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – Régulièrement, en particulier au lendemain d’un attentat terroriste commis par un djihadiste, en vertu de la laïcité, instrument de stigmatisation de la religion musulmane, revient sur la scène médiatique française le débat relatif à la dissolution des organisations islamiques et surtout à l’interdiction des ouvrages jugés islamistes. Le sordide assassinat de Samuel Paty n’avait pas dérogé à cette coutume laïcarde de l’intelligentsia française, notoirement renommée pour sa défense à géométrie variable de la liberté d’expression.

Aussi, sous couvert de lutter contre l’islamisme (en vrai l’islam), de nombreux «intellectuels gaulois» cocardiers, abonnés des plateaux des chaînes de propagande d’information en continu, endossent-ils la toge de l’inquisition pour se livrer à la chasse aux instances cultuelles islamiques, mais également aux ouvrages sur l’islam, jugés trop favorables aux thèses islamistes. Parmi les ouvrages visés par l’autodafé démocratique laïcarde sont ciblés les livres prônant le djihad, l’application de la charia, la pratique rigoriste de l’islam. En fait, des préceptes contenus globalement dans le Coran. Ce qu’aucun authentique musulman ne peut nier.

Force est de constater que, dans ce pays gaulois économiquement et politiquement en plein ensauvagement, dans cette sénile nation de la liberté de conscience et d’expression à géométrie variable, faute de pouvoir légalement interdire la religion musulmane, au nom de sa démocratie laïque avariée tout signe religieux islamique, à plus forte raison tout ouvrage islamique devient suspicieux, délictueux, séditieux.

Encore une fois, ce n’est pas l’esprit qui guide le monde. Ce n’est pas la conscience qui détermine l’être, mais l’être social qui détermine la conscience.

Les livres islamistes ont toujours existé. Ils sont depuis longtemps édités et publiés. Depuis des décennies, ils trônent librement sur les étalages des librairies. Or, longtemps personne ne s’offusquait de leur publication. Personne ne leur prêtait quelque pouvoir maléfique d’endoctrinement au service du djihad, d’embrigadement au profit du terrorisme. L’ironie de l’histoire, c’est que longtemps personne ne songeait à les lire. Et pourquoi ? Parce qu’autrefois le contexte historique, à l’époque de la confrontation Est-Ouest, jusqu’à l’effondrement du bloc soviétique en 1989, était distinct. Les occupations littéraires et préoccupations politiques, différentes. La situation internationale, marquée par l’affrontement Est-Ouest, était confrontée à des tensions et conflits dissemblables sur fond de systèmes idéologiques antagoniques. En Algérie comme en France, on dévorait plutôt les livres de Marx, la collection complète des œuvres de Lénine, Le Petit Livre rouge de Mao.

Historiquement, jusqu’à la fin des années 1980, on n’entendait nullement parler des musulmans. Ils ne constituaient aucune menace pour l’Occident. Ignorés de l’Histoire qui se déroulait sans eux, ils évoluaient dans des sociétés paisibles et pacifiques encore archaïques, dans un climat social et politique marqué par l’insouciance et l’innocence. On ne prêtait également guère attention à leurs observances religieuses, accomplies par ailleurs dans un esprit de tolérance. Notamment en Algérie et en France.

Si changement de situation sociopolitique il y a eu au cours de ces trois dernières décennies dans les pays de confession musulmane, c’est à la faveur des convulsions géopolitiques internationales et des bouleversements géostratégiques planétaires. Propulsés sur la scène internationale malgré eux (et surtout contre eux), en raison des interventions impérialistes dans les pays arabes pour le contrôle du pétrole et d’autres mobiles géostratégiques, les musulmans sont, depuis lors, devenus l’enjeu d’un marchandage des multiples puissances rivales. Par leur stratégie du chaos, ces puissances ont détruit plusieurs pays musulmans, provoquant corrélativement un délitement total du tissu social et un effondrement complet de leur économie déjà sous-développée. Cette déstructuration systématique a jeté dans la détresse et le chômage des millions de prolétaires. Sans aucune perspective d’insertion sociale, ni professionnelle, livrés aux potentats tyranniques féodaux locaux, ces millions de prolétaires marginalisés sont devenus la proie des islamistes et des groupes terroristes, eux-mêmes fabriqués et manipulés par les puissances impérialistes.

En Occident, en particulier en France, c’est la crise économique et l’effondrement du mouvement ouvrier qui ont engendré le repliement identitaire, favorisé l’émergence de l’islamisme, avatar du stalinisme. En effet, la dissolution culturelle et symbolique de la classe ouvrière, diluée dans les communautarismes rétrogrades, a ouvert la boîte de Pandore à la résurgence de la réaction religieuse et identitaire. En réalité, contrairement à la thèse communément répandue selon laquelle l’islamisme serait l’héritier du fascisme, il est plutôt l’avorton du stalinisme. Longtemps, parce qu’il prétendait lutter contre le grand Capital, proposait un «monde communiste idéal» (alors que les pays staliniens étaient en vrai des dictatures fondées sur un socialisme de caserne et de la pénurie, où les meurtres des opposants étaient la règle), le stalinisme avait constitué l’idéologie idoine des exploités et des «humiliés». L’islamisme, religion des opprimés et des humiliés selon ses idéologues patentés, joue le même rôle qu’autrefois incarné par le stalinisme : il prétend offrir les mêmes perspectives de libération, un monde meilleur, mais dans l’Au-delà, au Paradis peuplé de Houris. Les islamistes ne se battent pas pour conquérir ici-bas la Houria, symbole de l’émancipation collective, mais pour acquérir dans l’Au-Delà les Houris, objets spiritualisés de leurs convoitises libidineuses individuelles.

C’est dans ce contexte de déstabilisation totale de ces pays «musulmans» et de décadence du capitalisme mondial qu’il faut replacer les fondements de l’éclosion et l’expansion de l’islamisme et du terrorisme. Non dans quelques ouvrages à caractère religieux, quand bien même radicalement islamistes. Ce n’est pas la conscience qui détermine l’être mais l’être social qui détermine la conscience. Ce n’est pas l’esprit qui guide le monde, mais le monde qui téléguide l’esprit. Ce sont les conditions matérielles sociales et politiques qui ont favorisé l’émergence de l’islamisme. Non la littérature confessionnelle islamique.

Une chose est sûre : ce n’est pas l’interdiction des livres salafistes ou la fermeture des sites internet islamistes qui freineront le phénomène du «djihadisme», le surgissement du terrorisme. Particulièrement en Occident. Notamment en France, où les jeunes continueront à être tentés par l’embrigadement dans les mouvements islamistes tant que les puissances impérialistes occidentales, singulièrement la France, persisteront à semer partout la terreur, à propager la guerre, à massacrer des innocents, à détruire des pays souverains («à bombarder leurs pays et déchirer leurs familles», dixit Michel Onfray), à reléguer les populations immigrées dans des cités-dortoirs, villes socialement mouroirs, à obstruer toute possibilité d’intégration économique de ces générations sacrifiées, victimes expiatoires de l’ensauvagement de l’économie capitaliste française.

De surcroît, aujourd’hui, ces «démocrates» français, thuriféraires des entreprises impérialistes de leur Etat va-t-en-guerre hystérique, réclament l’interdiction des livres islamistes. Demain, ils exigeront la proscription du Coran. Après-demain, la prohibition de tous les livres de critique radicale contre le capitalisme, voire de tout simple ouvrage considéré par trop subversif, comme au temps de l’époque du régime de Vichy de sinistre mémoire, où la France fanatisée par l’idéologie hitlérienne, en supplétive volontaire du régime nazi, terrorisait les hommes et femmes épris de liberté (les résistants), pourchassait et déportait les juifs pour être exterminés dans les camps de concentration (ce qu’aucun pays musulman, dans l’histoire, n’a jamais pratiqué)

En réalité, la lutte contre l’islamisme terroriste passe par le combat contre l’impérialisme terroriste et son géniteur, le capitalisme terroriste actuellement en œuvre en Ukraine. L’islamisme n’est que l’enfant adultérin de ce système devenu stérile, incapable de féconder une société humaine. Les puissances impérialistes occidentales ont enfanté l’islamisme avec la complicité des dirigeants féodaux despotiques des pays arabes, pour perpétuer l’aliénation religieuse, circonscrire et étouffer les révoltes sociales des masses populaires de confession musulmane, mais aussi pour les terroriser par les bandes armées islamistes soutenus et financés par des officines opaques occidentales et wahhabites.

Ces deux dernières années, l’épouvantail islamiste passé de mode, le capitalisme occidental décadent, en voie de radicalisation militariste et de fascisation institutionnelle, a fabriqué deux nouvelles «bêtes immondes» : d’une part, le Covid-19, cette arlésienne virale instrumentalisée par les gouvernants à des fins politiques contre-insurrectionnelles ; d’autre part, depuis le 24 février, la Russie poutinienne, devenue la bête noire à combattre et abattre. Ces deux spectres sont actuellement agités pour dévoyer les luttes sociales sur des préoccupations sécuritaires requérant à nouveau le renforcement de l’appareil répressif de l’Etat, et pour fourvoyer l’opinion publique dans l’idéologie militariste hystérique, avec leurs corollaires sécuritaires exceptionnels : le quadrillage policier, le déploiement de l’armée, le contrôle des réseaux sociaux, l’interdiction des manifestations, l’instauration de l’état d’urgence, l’état de siège, le confinement. Autrement dit, la militarisation de la société et la caporalisation des esprits.

Tout cela pour le grand profit du capital, de plus en plus contraint de recourir à la force : signe de sa faiblesse, de sa détresse. Le déploiement de la force de l’Etat n’est que l’expression de l’état de sa faiblesse.

La classe capitaliste aura beau interdire tous les ouvrages subversifs pour se maintenir dans l’histoire, l’ouvrage subversif de la lutte de classe ne s’interdira jamais de maintenir son mouvement pour abolir la classe capitaliste de l’Histoire.

K. M.

Comment (21)

    anonyme
    30 juin 2022 - 10 h 37 min

    M. Mesloub, en quoi le repli identitaire est-il un avatar du stalinisme ? Le repli identitaire est surtout une réaction d’immigré, lorsqu’il se rend compte qu’il est un étranger et qu’il le restera nonobstant ses efforts d’intégration ! C’est mon cas d’émigré de France.
    Le stalinisme est cette idéologie qui a envoyé le premier homme dans l’espace et qui a créé une entité économique, politique et culturelle que nul ne pourra recréer.
    Si les pays émergents avaient chacun un Staline, ils auraient émergé depuis longtemps. La propagande capitaliste contre Staline démontre à quel point il fut un contre-exemple et un contre-pouvoir incommensurables.

    emigre de France
    30 juin 2022 - 10 h 31 min

    Je suis né musulman et je mourrai musulman, mais il faut appeler un chat un chat : je pratique ma foi chez moi. La France est plus tolérante et moins raciste que nous, les pseudo-musulmans. Sous le prétexte sectaire que nous sommes les seuls enfants de Dieu et les seuls à accéder au Paradis, nous avons renié la parole d’Allah et le fameux « A toi ta religion, à moi la mienne ». Plus grave, nous nous sommes substitués à Dieu, comme le font à outrance les djihadistes égorgeurs. Quel pays musulman tolèrerait des églises chrétiennes sur son sol ? Aucun. Nous sommes devenus, avec l’islam wahabbite, aussi « élus » que les Juifs. Donc aussi intolérants et aussi racialistes. Les pays chrétiens nous tolèrent et nous aident même à construire nos mosquées; les Chrétiens y sont chez eux. Respectons leur foi et pratiquons la nôtre en silence ! Ne suivons pas la voie des Juifs … ces cousins et ascendants des wahhabites !

    Tin-Hinane
    29 juin 2022 - 21 h 22 min

    PS.
    Il y a tellement à dire sur ce sujet mais les espaces sont réduits.
    Avec cette histoire d’islamisme ils nous ont bien claqué la gueule, nous qui étions là Mecque des révolutionnaires, le pays par excellence de la Révolution, nous qui étions un modèle et une référence ils nous ont réduits à être le pays du salafisme, le pays de la bigoterie par excellence. De glorieux révolutionnaires nous voilà devenus des médiocres petits bigots. Comme l’a très bien dit Vladimir Poutine « bien joué »!
    Et ils nous ont mis sous le commandement des saoud pour bien enfoncer le clou. Ces saoudiens qui n’ont jamais contribué d’une manière ou d’une autre à la grandeur de la civilisation arabo-musulmane, pendant que tous les pays arabo-muslmans produisaient et créaient, eux les saoudiens regardaient pisser leurs chameaux. Ce sont ces moins que rien qui sont devenus du jour au lendemain les signeurs des guerriers du djurdjura et ben bravo! Qui les a installés sur ce trône sinon les occidentaux bien-sur et les pays arabes n’ont absolument rien dit, ils l’ont accepté comme un fait accompli, notre beau pays en premier. Ils ont vendu l’islam avec la complicité d’autres musulmans. Il faut sortir notre pays de cette nasse, il faut que notre peuple s’affranchisse de cette stupide bigoterie car la foi est une chose, la spiritualité aussi mais la bigoterie c’est de la stupidité. Recommençons à lire Marx oui et tous les autres philosophes, à nous imprégner de culture et de poésie pour nous éclairer. Enseignons à nos enfants Omar Khayam, un grand poète, un grand philosophe et astronome qui s’est battu contre l’ignorance et le fanatisme, un grand croyant qui n’a pourtant pas hésité à écrire le quatrain suivant: « vendons le turban, vendons le coran pour acheter du vin ». Vive l’intelligence.

    Tin-Hinane
    29 juin 2022 - 20 h 07 min

    Il ne s’agit pas de pétrole ni d’aucune matière première, c’est l’islam qui était ciblé depuis le début, ils voulaient détruire l’islam comme ils ont détruit le communisme par les brigades rouges, action directe, la bande a Bader, Carlos etc … c’est leur façon de faire et il faut le dire: ça marche!
    Les islamistes ils les ont créés, ils les ont fait sortir de leurs couveuses pour les utiliser et ils les utilisent bien.
    Les islamistes sont d’abjects mercenaires et ils savent très bien qui sont leurs maîtres, ils savent pour qui ils égorgent d’autres musulmans et pour qui ils posent des bombes. Les occidentaux ont bénéficié de la complicité et de la connivence pleine et entière du clan des Saoud, tout ce fric dont dispose ce clan de malheur ce n’est pas l’argent du pétrole, ils ont vendu l’islam et personne ne dit rien, mieux on continue à leur envoyer des pèlerins pour leur rajouter de l’argent. Tout le monde sait et personne ne dit rien, c’est devant les instances internationales qu’il faut dénoncer ce simulacre, cette mascarade, cette horreur, les pays musulmans qui se respectent doivent le faire et tant qu’ils l’auront pas fait il n’y pas de raison pour que ça s’arrête,c’est trop bien pour eux ils ont un ennemi et c’est le musulman pour continuer à mettre le chaos dans nos pays.
    C’est désespérant.

    Sprinkler
    29 juin 2022 - 19 h 59 min

    Je ne voudrais par m’immiscer dans ce débat d’initiés mais le progrès que le capitalisme chevauche à bride abattue est entrain de conduire l’Humanité à sa perte ! Cette course effrénée à l’accaparement des ressources et à l’accumulation des richesses par une « caste élitiste » dépositaire exclusif du savoir et de sa production – ressorts du « progrès » – lui sera fatal ! Cet « islamisme » présenté comme un frein à  » l’émancipation  » de l’Homme n’est qu’un épouvantail parmi d’autres pour nourrir les bûchers ardents de cette civilisation Occidentale – génocidaire par essence – qui a « érigé » la « pornographie » (au sens large…) comme le « phare » de son « rayonnement », l’aboutissement de son évolution et la victoire contre…l’obscurantisme ! Par « pornographie » j’entends abolition des garde-fous de la « morale » et des valeurs héritée des millénaires d’humanité, un démantèlement qui a ouvert la voie à la débauche consumériste universelle dans laquelle on baigne et qui régit désormais nos vies sur tous les fuseaux horaires…Le train du progrès est passé ? Attendons celui de la raison et de la tempérance.

    Anonyme
    29 juin 2022 - 18 h 18 min

    Oui mais, il n’y a qu’une minorité qui lit pour le reste, ils sont tous à la Hadj-Google, c’est pour cela que la pensée DZ (et elle existe, il lui suffit de lui donner l’ossature) doit émerger le Net.

    JOURNALISTES ALGÉRIENS SOYEZ NOS ÉTENDARDS
    29 juin 2022 - 15 h 58 min

    Bravo à vous Monsieur KHIDER MESLOUB pour cette vérité combien de fois volontairement étouffer et négligées par des ténors de la plume.
    Nos vertueux journalistes algériens, ont délaissés ce sujet tellement important, pourtant pour plus de 2 milliards de musulmans à travers la planète.
    Vous journalistes algériens vous maîtrisez la langue de moliére mieux que les journaleux gaulois qui n’ont que le diplôme et rien d’autres.
    Et aucune riposte aux accusations blasphématoire, mensongères, insultants des racistes venant du pouvoir du oays de la gaule où plutôt de la grande gueule.
    ALLAH vous a donné la clairvoyance, le discernement, la lucidité et surtout la faculté d’exercer votre métier de journaliste.
    Alors au nom du peuple Algérien soyez nôtre étendard, nos voix, et la force de riposte d’ALLAH même si ALLAH n’a pas besoin de nous pour régler ces comptes avec qui que ce soit.

    Précision
    29 juin 2022 - 15 h 18 min

    Il y a même des personnes d’origines algériennes qui attaquent l’islam et encenser les sionistes comme Lydia Guirous qui se revendique sioniste et apporte sous soutien a l’armée israélienne.

      Elephant Man
      29 juin 2022 - 19 h 13 min

      @Précision
      Les harkis et indigènes de service…faut bien qu’ils bouffent les Boualem Sansal (invité d’honneur chez l’entité sioniste) Kamel Daoud…
      Pour reprendre @Anonyme 12/12/18 : Quand BHL et Finkielkraut soutiennent un arabe, il faut qu’il soit pro-israélien donc anti-Palestinien, anti-musulman, anti-Algérien et renégat. C’est la surenchère dans l’infamie qui consolidera sa réputation. KD l’a bien compris. Quand ils n’auront plus besoin de lui il deviendra un « magma » (le mot est de De Gaulle) infréquentable.. ».
      Par contre vous noterez qu’ils n’attaquent et ne s’attaquent JAMAIS à la « Kommandantur » des croyants et sa narco-terroriste-pédophile-monarchie →→→ »ÉTONNANT NON ? » pour reprendre le cultissime Desproges.

        Réponse
        29 juin 2022 - 21 h 16 min

        Hélas même le centre culturel algérien n’invite que les femmes et hommes qui répondent aux standards français comme Salima Amari qui a écrit  » Lesbiennes de l’immigration: construction de soi et relations familiales » qui était invitée pour animer une conférence consacrée au sociologue Abdelmalek Sayad ce jeudi 23 juin 2022 en compagnie d’un Français spécialisé dans les études du genre..

          Elephant Man
          30 juin 2022 - 14 h 11 min

          @Réponse
          Voilà pourquoi je ne cesse de dire cessez de financer l’IMA et pour le reste mosquée de Paris consulats de France etc etc je renvoie aux excellents commentaires de @Selecto.

    Abou Stroff
    29 juin 2022 - 14 h 55 min

    « Les dessous de la croisade contre les instances et livres islamiques en France » titre K. M.
    Contrairement à l’auteur, je ne crois pas qu’il y ait une quelconque croisade contre les musulmans, en général. Je penche plutôt vers une tentative d’islamisation de la société française par des groupuscules manipulés qui croient fermement que l’islam est la solution (comme l’étaient les énergumènes qui voulaient islamiser, à l’insu de leur plein gré, les algériens).
    En effet, n’importe quel quidam peut remarquer qu’une minorité de musulmans occupe le terrain, d’une manière générale et essaie d’imposer sa propre lecture des textes sacrés, y compris aux non-musulmans.
    Et cette propre lecture des textes sacrés exhibe, dans son essence, un rejet (présent dans les textes sacrés musulmans) de toutes les valeurs sur lesquelles s’est bâti le « vivre-ensemble » dans les sociétés où le capitalisme, en tant que système, a atteint sa plénitude.
    En termes simples, contrairement à ce que suggère l’auteur, la société française est plutôt sur la défensive et ce sont les islamistes qui essaient d’imposer leur point de vue, y compris par la violence (sous différentes formes).
    Ceci dit, permettez moi d’avancer un certain nombre de remarques :
    – pourquoi ne devrait on pas lutter contre la propagation des livres prônant le djihad, l’application de la charia, la pratique rigoriste de l’islam ? les idées que ces livres avancent, ne sont elles pas aux antipodes des valeurs prônées par la république ?
    – parlant de la déstructuration des sociétés dites musulmanes comme conséquence des interventions impérialistes, l’auteur soutient que « Cette déstructuration systématique a jeté dans la détresse et le chômage des millions de prolétaires. ». désolé, mais ce bouleversement n’a jeté dans la détresse et le chômage aucun prolétaire puisque ces sociétés archaïques étaient loin d’être dominées par le système capitaliste (je pense qu’il aurait été plus judicieux de parler de lumpenprolétariat manipulable à souhait).
    – En outre, mettre sur le même plan l’épouvantail islamiste, la covid 19 et l’attaque préventive russe me parait hasardeux et tout à fait stérile quant à la compréhension de la réalité.

    Enfin, lorsque l’auteur conclut son pamphlet par « La classe capitaliste aura beau interdire tous les ouvrages subversifs pour se maintenir dans l’histoire, l’ouvrage subversif de la lutte de classe ne s’interdira jamais de maintenir son mouvement pour abolir la classe capitaliste de l’Histoire. », il ne fait qu’avancer un vœux pieux puisque, jusqu’à preuve du contraire, le mode de production capitaliste continue à développer les forces de la production et « qu’une formation sociale ne disparait jamais avant que soient développées toutes les forces productives qu’elle est assez large pour contenir. » (K. Marx)

    Anonyme
    29 juin 2022 - 14 h 55 min

    J aurais aimé aussi que mon pays l Algérie (que je ne reconnais plus) fasse tout pour faire reculer ces nouvelles tendances islamistes qui ont changé complètement la mentalité des Algériens (se deresponsabilisant de leur vie sur terre) et défiguré mon pays par leurs accoutrements d un autre âge venus d ailleurs.

      Trinita
      30 juin 2022 - 7 h 32 min

      Bonjour,
      Je me permets de prolonger votre post mais si cela n’a pas forcément de lien. Mais c’est un des rares qui me parait raisonnable et honete. Parce que la plus part des commentaires, c’est du délire. Après les années horribles que l’Algérie a traversé, certains, beaucoup osent nier qu’il existe des gens, des livres et des sites qui poussent, qui endoctrinent vers la violence. C’est du délire que d’oublier ce malheur des années 90. Toute proportion gardée, cela me rappelle aussi le Lycée Avéroes de Lille (privé musulman) ou figurez vous, dans la bibliothèque et dans le programme scolaire, il n’y a (avait) pas un seul livre d’Avéroes. On pourrait dire qu’il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir mais à ce niveau cela ressemble à une arnaque intellectuelle.

    Rachid Tazoulti
    29 juin 2022 - 12 h 38 min

    Trop réductif cet artcile qui réduit la cause des attaques contre l’Islam à la laicardicité de quelques groupes extrémistes français.

    La France de nos jours est encerclé de l’intérieur comme de l’extérieur : De l’intérieur les groupes islamistes des banlieues laissés à leur cause pour discipliner les musulmans qui deviennent malgré eux islamistes et de l’extérieur par l’avancée des frèes musulmans de Recip Erdgoan qui avancent en rangs serrés.

    À cela s’ajoute la politique frileuse et dispersée des gouvernements successifs qui sous la présidence de Jupiter a perdu la confiance de toute la population.

    dz
    29 juin 2022 - 11 h 54 min

    je crois que les nostalgiques de l algerie francaise depuis l independance de notre pays en france non pas lacche prise et vous une haine et rancune contre les algeriens ils entrainent avec eux la population francaisecontrenous a travers le rejet de l islam ces les algeriens quils visent mais a mon avis ils devraient ce faire une raison et accepter la realitee l algerie malgre ces problemes est un pays souverain alors tourner la page

      Belveder
      29 juin 2022 - 19 h 56 min

      Pourquoi tu parles d Algeriens
      L auteur parle DE musulmans

    Luca
    29 juin 2022 - 10 h 52 min

    La France ce n’est pas fait pour les algériens et les musulmans, les hommes de vérité . Occupez vous de l’Algérie, un pays sans mensonge sans magouille et sans haine

    Belveder
    29 juin 2022 - 10 h 37 min

    Monsieur
    le GAULOIS BEAUF de service limité intélectuellement est justement la cible des plateaux télés
    il voit autour de lui le comportement de certains musulmans (souvent des neos convertis) qui font de la surenchére dans tout Habillement education vis social
    le gaulois a été chassé des cités
    et il voit meme des personne de confessions musulmanes arrivé dans les regions les camapgnes meme reculé
    c est NOUS musulmans par notre comportement parfois qui donnons l occasion aux ZEMMOURIENS aux LE PENISTES de preggérsse
    ce n est pas une question de religion mais d Education…

      Réponse
      29 juin 2022 - 20 h 54 min

      Vous avez raison mais vous volontairement vous avez passer sous silence que ces musulmans et musulmanes sont très souvent des Marocains et Marocaines.

        Belveder
        30 juin 2022 - 9 h 57 min

        NON tu te trompes le Marocain est sournois Lache se cache et fais des courbettes aux gaulois
        il a peur des RG francais comme du Makhzen de chez lui
        c est les Algeriens qui se font remarqué et attrapé depuis les années 90
        et maintenant c est plus des syrien de tchéchens des afghans qui sont des loups solitaires et commettent des attentats

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