M’sila : exportation d’ailettes pour turbines à gaz et à vapeur vers les Pays-Bas

turbines à gaz
Usine de fabrication de turbines à gaz en Algérie. D. R.

Une deuxième commande d’ailettes pour turbines à gaz et à vapeur, fabriquées par la Société algérienne des industries électriques et gazières (SAIEG), Unité de maintenance et de fabrication de la pièce de rechange de M’sila, a été exportée mercredi vers la Société General Electric aux Pays-Bas, rapporte l’APS.

A ce titre, le directeur central de l’Unité, Hocine Hadj Arroussi, a fait savoir qu’il s’agit de la deuxième commande sur 18 que la Société s’est engagée à fournir au groupe néerlandais, faisant état de la préparation en cours de 12 autres commandes de ce type de pièces de rechange.

L’intervenant a précisé que l’Unité, filiale de la SAIEG, «veille à honorer ses engagements envers la société néerlandaise, et ce conformément à l’accord conclu entre les deux sociétés le 20 avril 2017, à travers la mobilisation des capacités matérielles et humaines nécessaires à la fabrication de ce type de produits».

L’Unité de M’sila, ajoute-t-il, œuvre à élargir son champ d’exportation vers les pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, au vu de l’expérience acquise dans le domaine de la fabrication des turbines et de leurs pièces de rechange depuis les années 1990.

A l’occasion du départ de la deuxième cargaison de pièces de rechange vers l’aéroport international Houari-Boumediene (Alger) pour leur acheminement vers l’aéroport d’Amsterdam (Pays-Bas), le représentant du PDG du groupe Sonelgaz, Yacine Réda Redouane, a précisé que ce marché «s’inscrit dans le cadre de la politique du groupe visant à contribuer à l’intégration industrielle nationale, à la réduction des importations et à la diversification des sources de devises».

Le groupe Sonelgaz, par le truchement de ses sociétés de production, «reste attaché à l’élargissement de la sphère des exportations vers un certain nombre de pays en 2022 et 2023», a-t-il affirmé.

«Fabriquées selon une technologie de pointe», les pièces de rechange produites dans l’unité de M’sila sont «conformes aux normes internationales de fabrication», a-t-il souligné.

De son côté, le wali de M’sila a mis en avant le soutien apporté par les collectivités locales aux entreprises publiques et privées afin de leur permettre de se développer, de diversifier leurs produits et d’accéder au marché international, rappelant que l’unité de M’sila avait réalisé plusieurs opérations d’exportation dont celle d’aujourd’hui.

R. E.

Comment (10)

    Abd_CaptainFlamme
    31 août 2022 - 22 h 06 min

    Cela n’est pas suffisant ! il faut aller vers la robotisation et la miniaturisation.
    Je préconise d’urgence de mettre sur place une commission pour la fabrication en Algérie de semi-conducteurs à l’aide de la partie chinoise. La fenêtre de tir est réduite. Il faut dépoussiérer l’administration algérienne. S’il n’y pas de volonté politique au plus haut niveau de l’Etat, l’impulsion doit alors venir de l’ANP car les forces vives risquent à nouveau de se ramollir et d’être emportés par la torpeur des ministres, wali et responsables régionaux actuels qui ne recherchent pas la perfection et placent les membres de leur famille à des postes de responsabilité (népotisme, corruption). Sans ouverture de l’économie et des postes à de responsabilité à la diaspora, l’Algérie ne pourra pas prétendre être une grande Nation car le retard acquis est beaucoup trop important. Naturellement je suis disposé à occuper un poste dans l’administration algérienne où j’utiliserais l’anglais comme langue principale de communication. Il faut sélectionner par l’anglais pour refonder l’administration algérienne et offrir les postes aux diplômés des universités étrangères, occidentales particulièrement qui démontrent une très bonne maitrise de l’anglais à l’oral et à l’écrit… à suivre…

    https://www.usinenouvelle.com/article/sept-choses-a-savoir-sur-le-taiwanais-tsmc-leader-incontestable-des-semi-conducteurs.N2032002

      Anonyme
      1 septembre 2022 - 10 h 14 min

      Vous dites : »Je préconise d’urgence de mettre sur place une commission pour la fabrication en Algérie de semi-conducteurs à l’aide de la partie chinoise ».

      Puis vous nous renvoyez sur le site— de langue française— https://www.usinenouvelle.com/article/sept-choses-a-savoir-sur-le-taiwanais-tsmc-leader-incontestable-des-semi-conducteurs.N2032002

      Pensez-vous que nous puissions collaborer avec Taïwan comme vont le faire les amerloques, sachant que nous sommes alignés sur la Chine? Et que cette nation est notre alliée?
      Quant à la langue anglaise, « maîtrisée à l’oral comme à l’écrit » dans l’administration algérienne alors que le peuple
      s »exprime avec en arabe algérien …

      Ouverture de l’économie et des postes à de responsabilité à la diaspora qui est francophone dans l’écrasante majorité … alors que vous préconisez l’introduction de l’anglais, chercher l’erreur!

      Chacun est libre de proposer des solutions, seulement il serait nécessaire de les proposer à partir des réalités que nous vivons.

      La robotique, les semi conducteurs, la miniaturisation, une bonne administration… passent par une Ecole et des Universités performantes et cela quelque soit la langue car c’est dans le tête que se trouve l’intelligence, l’imagination. La langue est l’outil qui les exprime et rien de plus.

      Dans la diaspora à laquelle vous faites allusion, dans les universités françaises, belges, suisses, canadiennes, américaines, nombre de jeunes algériens réussissent brillamment leur doctorant en utilisant la langue française. Et sont recrutés aussi bien en France qu’à l’étranger.

      D’autant que l’outil de la langue anglaise quand il s’agit de semi conducteur n’a rien à voir avec langue de Shakespeare, ni avec le « pidgin » que tout le monde baragouine. Il s’agit d’un anglais technique qui n’a rien à voir avec ce que vous voulez nous faire croire.

      Les jeunes doctorants que j’ai eu dans mes équipes venaient de tous les pays du monde et s’exprimaient dans leur langue maternel ou en anglais. Nous avions d’excellents traducteurs en cas de besoin.

        Kadour El Vingtquatre
        1 septembre 2022 - 12 h 32 min

        Je me permets de vous corriger car je pense que vous vous trompez sur le propos Abd_captainflamme sur la maîtrise de l’anglais. Loin de moi d’apporter une caution au fond de son propos, mais Abd_captainflamme rappelle une évidence dans le management international. Tous les CEO des entreprises ayant des visés internationales doivent maîtriser l’anglais ou s’entourer de communicants et de juristes maîtrisant cette langue. Aujourd’hui trouver un ceo qui ne maîtrise pas l’anglais est devenu une aberration. D’ailleurs, les japonais souffrent “grave” de cette lacune et sont hyper frustrés de voir les chinois, plus entreprenant et moins inhibé à parler un anglais cassé, gagner des marchés avec des produits de bas de gamme. Pour combler cela, les nouveaux ceo japonais maîtrisent mieux l’anglais, et les vieux s’entourent d’étrangers anglophones. Le mal de l’Algérie c’est son isolement et son enfermement qui l’a éloigné de la réalité banale du monde. Quant la langue arabe, la seule offre qu’elle a pour l’Algérie est le precipice de l’histoire n’en déplaise aux arabo-baathistes.

        Abd_CaptainFlamme
        2 septembre 2022 - 5 h 28 min

        Je viens de remarquer que cet article auquel j’avais accédé depuis une recherche google n’est plus accessible gratuitement.
        Voici le passage qui avait retenu mon attention :

        Sa création est le fruit d’une volonté politique
        L’émergence d’un tel géant des semi-conducteurs à Taiwan n’a rien d’un hasard, ni d’un cas isolé. Dès les années 1970, le gouvernement a considérablement investi pour bâtir cette filière, alors inexistante. De cette stratégie est né l’Institut de recherche en technologie industrielle de Taïwan (Itri), un centre de R&D financé à 70% par des fonds publics, qui a essaimé plus de 240 entreprises depuis sa création, en 1973.
        « Le gouvernement a fait le pari de développer le secteur des semi-conducteurs, notamment parce que notre territoire était trop petit pour des industries plus lourdes, raconte Chih-I Wu, le directeur général des laboratoires d’électronique et d’optoélectronique de l’Itri, dans le grand reportage de L’Usine Nouvelle sur le sujet. Une dizaine d’ingénieurs taïwanais sont revenus des États-Unis pour rejoindre l’Itri et ont participé à cet essor. »
        Parmi eux, Morris Chang, 25 ans d’expérience chez Texas Instruments, propose la création d’un sous-traitant capable déprendre en charge la coûteuse fonderie des puces et créée la Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) en1987. Dont Taïwan reste encore le premier actionnaire avec plus de 6% des parts.

        A voir l’illustration de cet article – un homme aux côtés d’une énorme pièce détachée de l’ère Newtonienne, en lieu et place d’un robot fabriquant un semi-conducteur de l’ère post-Einsteinienne- je ne pouvais m’empêcher de penser au retard qu’elle trahissait de l’industrie algérienne.
        Certes cela est très bonne chose de suivre une approche historique c’est-à-dire linéaire pour notre redressement économique – du plus simple au plus compliqué -après le développement de l’agriculture et de l’extraction des ressources naturelles qui relève de l’ère Néolithique – mais cela ne doit nullement être annoncé triomphalement, bien au contraire continuer à se faire silencieusement en soubassement de l’édification de l’Algérie Nouvelle, sans en tirer aucun motif de fierté mais des raisons supplémentaires de travailler davantage.
        Il s’agit de prendre toute la mesure du chemin qui reste à parcourir pour rattraper notre retard, ce qui ne pourra se faire en employant uniquement une approche linéaire de développement. Il faut un plan de développement coordonné, intégré, pluri-dimensionnalisé, quantifié et qui sache opérer par sauts quantiques. Ce saut quantique indispensable passe par l’utilisation des talents de la diaspora déjà formés dans les Universités occidentales, y compris françaises où l’enseignement scientifique de 3ème cycle est désormais en langue anglaise. La maîtrise de la langue anglaise -toujours perfectible, langue de communication scientifique à l’échelle internationale est aujourd’hui par la force des choses aussi la langue de l’élite scientifique de la diaspora algérienne. Ce qui ne signifie pas -loin de là – que sa maîtrise ne soit le seul critère de sélection à retenir pour choisir les cadres de la future administration algérienne et les meilleurs éléments algériens qui n’en pas un niveau de maîtrise suffisant ont encore tout le temps pour combler leur retard en la matière.
        La maîtrise d’une langue civilisationnelle nouvelle va bien au-delà de la simple maîtrise d’un outil de communication ou de l’accès à des informations inédites, elle permet aussi de découvrir des paradigmes nouveaux potentiellement révolutionnaires, et surtout elle permet de réaliser de nouvelles synthèses – si chère au grand penseur algérien Malek Bennabi -du sol, du temps et de l’homme, qui constituent le ferment historique des Renaissances dans l’Histoire de l’Humanité. L’Algérie doit donc donc faire sa mue linguistique loin de la langue française, que j’utilise précisément ici pour convaincre les élites algériennes francophiles qui sont les plus réticentes à ce dépassement – à cette synthèse hégélienne nouvelle – qu’ils doivent y participer activement pour favoriser l’émergence de l’Algérie Nouvelle. A suivre…

          Kadour El Vingtquatre
          3 septembre 2022 - 12 h 55 min

          Francophiles dites-vous? Pourquoi francophiles et pas francophones? Est-ce que pour vous, Benmhedi, Abane, Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Mohamed Dib, Assia Djebar et j’en passe sont francophiles? Pourquoi ce glissement sémantique « sa-hyou-nisant » et dont le seul but est de faire la chasse à des patriotes algériens, dont certains ont donné leur vie pour libérer l’Algérie? Je me considère comme patriote jusqu’au bout des ongles, et je dois cet amour inconditionnel pour la nation algérienne au courage et la lucidité de Benmhedi et co. La sensibilité à mon algérianité a éclos et était nourrie à la lecture d’extraits de textes de Mohamed Dib, Mouloud Feraoun, et plus tard, à ceux de Kateb Yacine. Qu’est ce que vous faites de moi et de tant d’algériens comme moi? Vous allez m’appliquer la falaqua culpabilisante des arabo-islamo-baathistes. Et bien, je vous dis que moi, le francophile suivant votre prisme, je porte le patriotisme le plus authentique, le plus sain et le plus inébranlable. Celui qui te sensibilise sur le bon ordre des choses: c’est le patriote qui appartient à sa nation, et pas la nation qui appartient à ses éléments. Je suis de ceux qui sont solidaires avec l’histoire de leur nation depuis les royaumes massyles et Massaessyles jusqu’à 62. Je ne rejette rien. J’accepte le verdict et la force de l’histoire qui ont fait de la langue française comme de la langue arabe une composante de l’identité complexe de l’algérien et de sa nation multimillénaire. Un patriote sain doit voir l’adoption d’une langue exogène (comme l’arabe ou le français) et sa continuité sous l’angle de l’intérêt de la nation loin de tout ressentiment, source d’avilissement de personnalité.
          Vous êtes mal tombé si vous pensez convaincre les « francophiles » avec des arguments aussi approximatifs, et pis encore, qui masquent très mal la toxine arabo-baathiste bien eculée. Je trouve dommage de saboter le sujet de l’anglais et la nécessité de l’introduire en Algérie en le réduisant au conflit entre francisants et arabisants qui fait tant de malheur en Algérie.
          So that no one could get me wrong, I am not defending French against English, or I am against the use of English in Algeria for personal interest. I use English at my work on a daily basis. My point is about making an end to the toxic problem between Arabic language and French language. I find it out outrageous that there are still voices calling for the threat of « francophiles » whilst the school is fully arabised. I find it striking that none of these voices dare to question the catastrophic state the school is in. I guess no one can underestimate the power of resentment and laziness.
          PS: dommage de cette tournure dans le débat, j’aurais aimé discuter sur les options pédagogiques les plus adéquates et efficaces pour introduire l’anglais en Algérie.

          Abd_CaptainFlamme
          4 septembre 2022 - 16 h 32 min

          Merci pour votre réponse. Je suis d’accord avec vous, je n’attaque pas la langue française en tant que telle car en effet il s’agit d’une belle langue à laquelle on peut demeurer attaché et qui a produit des chefs d’œuvre littéraires. Je préconise pour ma part le trilinguisme (je dois encore apprendre l’Arabe), je pense que vous devez êtes trilingue.
          j’utilisais francophile dans le sens de ceux qui soutiennent « la politique française » selon la définition du Grand Robert. Bien à vous.

          francophile adj.
          ÉTYM. 1591, repris 1834; de franco-, et -phile.
          v
          ¨ Qui aime la France et les Français, soutient la politique française. N. | Un, une francophile.
          v
          CONTR. Francophobe.

    Raïna
    31 août 2022 - 22 h 03 min

    Bravo!
    Produire,fabriquer en Algérie et exporter c’est ça que nous devons faire

      Kadour El Vingtquatre
      4 septembre 2022 - 21 h 38 min

      Vous m’envoyez ravi et soulagé par votre clarification. Hélas vous avez utilisé un terme à forte connotation toxique. Il est souvent charrié par les tenants de l’arabo-baathisme pour casser les patriotes qui ose critiquer la « la révolution culturelle ». C’est dans ce contexte que j’ai lu votre « francophile ». Sans rancune et salutations patriotiques.

    Anonyme
    31 août 2022 - 21 h 34 min

    il n’y a que la technologie américaine qui nous sauve et on crache sur les USA pour faire le tapis rouge à la france. qui non seulement n’a rien donné à l’algérie, mais sabote notetr économie avec elmaroc d’uenmanière non stop et ils continuent. c’est pour ça que les honneurs que tebboune a fait macron est mal perçu par tout lemonde et surtout le HIRAK qui a REJETÉ massivement LE HIZB FRENNSSA.
    REGARDEZ TOUTCE QUI MARCHE BIENE N ALGERIE ET QUI NOSU RAPPORTE DE L’ARGENT VIENT DES USA, SONATRACH, AGRICULTURE A OUED SOUF, TURBINES ELECTRIQUES, ETC.

    Abdelkrim
    31 août 2022 - 21 h 04 min

    ???? ????????

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