5e CIHN : le partenariat algéro-français consolidé par des réformes et l’annulation de la règle 49-51%
Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé, dimanche soir à Alger, que la tenue du 5e Comité intergouvernemental algéro-français de haut niveau (CIHN) se voulait une opportunité pour donner une forte impulsion aux relations entre les deux pays, à la faveur de l’approfondissement et la réévaluation des partenariats, notamment au volet économique, rapporte l’APS.
Dans son allocution d’ouverture des travaux de la 5e session du Comité intergouvernemental algéro-français de haut niveau au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif-Rehal, le Premier ministre s’est dit «totalement convaincu que les deux pays disposent de potentialités exceptionnelles de partenariat dans plusieurs domaines dont certains demeurent sous-exploités à ce jour et d’autres non encore explorés».
Une avancée significative a été enregistrée dans le développement et le renforcement du partenariat économique bilatéral à la faveur de la création de la Commission économique mixte algéro-française dont la 6e session s’est tenue en mars 2020 à Alger, a rassuré Benabderrahmane, qui s’est dit satisfait des résultats issus de ce mécanisme ayant permis de «concrétiser plusieurs projets et créer des joint-ventures dans les secteurs de l’industrie, des transports, des mines, de l’industrie agroalimentaire, ainsi que des programmes de formation dans ces domaines importants».
«Il importe de préserver, développer et généraliser ce partenariat au service de la nouvelle dynamique des relations bilatérales, concrétisée sous la direction des Présidents des deux pays», a-t-il insisté.
«Il est important pour nos entreprises d’opter pour la valorisation des aspects relatifs au transfert de l’expertise, des connaissances et de la formation», a-t-il souligné, ajoutant que le «commerce, à lui seul, ne peut servir de base pour une relation économique à long terme».
Dans ce sens, Benabderrahmane a évoqué les efforts consentis par l’Algérie pour réunir toutes les conditions propices à la création d’une base productive et industrielle compétitive et moderne à travers «l’amélioration du climat d’affaires et d’investissement outre la promotion de la production nationale», ajoutant qu’il a été procédé dans le cadre de cette vision à l’adoption de la nouvelle loi sur l’investissement en Algérie ainsi que ses textes d’application, selon «une optique assurant plusieurs opportunités et avantages en sus d’un traitement équitable entre tous les investisseurs nationaux et étrangers». Il a également saisi cette occasion pour appeler et encourager les sociétés françaises à exploiter cette opportunité, assurée par ce nouveau cadre juridique, tout en adhérant à de «nouveaux projets économiques destinés beaucoup plus vers l’investissement au lieu de se contenter de l’aspect commercial».
Benabderrahmane n’a pas manqué de rappeler que «l’Algérie nouvelle a franchi de grands pas ces derniers mois sur la voie de la réforme socio-économique en vue de permettre l’instauration d’un climat propice à l’investissement sur les plans national et étranger», soulignant que le partenariat algéro-français «sera consolidé par ces réformes qui s’ajoutent à l’annulation de la règle 49-51 dans plusieurs domaines».
«L’Algérie demeure consciente du défi portant poursuite des procédures de réformes en réduisant la dépendance aux hydrocarbures, une voie que nous empruntons avec détermination pour la diversification de notre économie», a-t-il soutenu.
R. N.
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