Tiaret : reprise de l’activité de l’unité de montage de véhicules Hyundai

Hyundai Accent Alg
La nouvelle Accent produite à Tiaret. D. R.

Le complexe de montage de véhicules Hyundai de la société TMC de Zaaroura (wilaya de Tiaret) a repris, jeudi, son activité, avec la mise en service de deux lignes de production, rapporte l’APS.

La reprise de l’activité est intervenue lors d’une cérémonie présidée par le wali de Tiaret, Ali Bougara, et le directeur général de l’unité de Tiaret, Khaled Djaballah, qui a indiqué à la presse que la mise en service des deux lignes de production permettra le montage d’un véhicule touristique de type New Accent dont une gamme fonctionnant à l’essence et l’autre au diesel.

Le même responsable a fait savoir qu’en fin d’année courante, 2 344 voitures seront montées et que la deuxième phase sera lancée début 2023, en exploitant deux autres lignes de production sur les sept que compte l’unité, dont une ligne de production de camionnettes, qui peut produire 70 000 unités lorsqu’elle atteindra sa capacité maximale de production.

Selon le même responsable, l’entreprise dispose également d’une autre unité de production de véhicules à Frenda, dans la même wilaya, avec une capacité de production de 30 000 véhicules/an.

Au sujet des prix des véhicules et de la date de commercialisation, le directeur des stratégies de la société TMC Algérie, Bedjaoui Abderrahmane, a fait savoir que le véhicule New Accent sera bientôt disponible sur le marché et que le prix est actuellement à l’étude au niveau de la société de commercialisation.

Il a indiqué que la société possède une unité de production des accessoires plastiques à Khemisti (Tissemsilt) et une autre de production de plaquettes de freins à Rouiba (Alger) d’une capacité de production de 1 million d’unités par an.

Une autre unité sera ouverte à l’usine de Tiaret pour la production des sièges et du réseau électrique et de radio, en plus de la sous-traitance avec les petite et moyenne entreprises qui seront chargées de fournir à la société des accessoires et autres, a-t-on annoncé, soulignant que des contacts sont en cours avec le partenaire coréen pour transférer pleinement son expérience à la partie algérienne.

Les deux lignes de production emploient actuellement 158 travailleurs sur 740 recrutés par l’usine avant sa fermeture il y a trois ans.

R. E.

Comment (17)

    Brahms
    31 octobre 2022 - 8 h 01 min

    LA POLLUTION TUE énormément de citoyens notamment en Afrique en raison de l’importation de voitures vétuste, l’Afrique poubelle de l’Europe, voilà ce que cela donne pour les africains :

    La pollution de l’air dans les villes africaines est encore plus mortelle qu’on ne le redoutait. C’est la conclusion d’une étude de l’ONG britannique « Clean Air Fund » sur la pollution de l’air sur le continent. L’étude, qui s’est concentrée sur 4 cas, Accra, Lagos, Johannesburg et Le Caire, assure que des solutions écologiques pourraient sauver des milliers de vie.

    C’est un « tueur silencieux ». Dans les grandes métropoles du continent, respirer l’air est deux fois plus mortel que dans le reste du monde. En cause, selon l’étude de l’ONG britannique Clean Air Fund, le manque d’alternative à la voiture, la présence d’industries minières et pétrolières à proximité des villes et la combustion en plein air de déchets.

    « Le statu quo ne peut pas être la seule solution », prévient l’ONG. Au Caire, à Accra, Lagos et Johannesburg notamment, les autorités auraient tout intérêt à s’emparer du problème. L’étude préconise d’investir dans les transports publics, de surveiller la qualité de l’air, et concernant les ménages, d’introduire des cuisinières plus propres. D’autant que l’exode rural s’accélère : la population africaine, majoritairement rurale, n’a connu que récemment l’exode vers des centres urbains. Selon les experts, plus de 65% de la population du continent devrait vivre dans des zones urbaines d’ici 2060. D’ici la fin du siècle, l’Afrique accueillera 5 des 10 plus grandes mégapoles du monde.

    La pollution tue plus que le sida et nos dirigeants doivent faire attention, c’est l’environnement et la santé des citoyens qui doit primer et non l’argent ou la rentabilité.

    Anonyme
    30 octobre 2022 - 12 h 52 min

    Il ne faut pas systématiquement copier ce que font les autres pays importateurs de pétrole, eux ils ont un intérêt à changer rapidement de modèle économique compte tenu de la fin du pétrole bon marché mais pas nous.

    En Algérie, on continuera à consommer l’essence, le diesel et le gaz tant qu’il ne nous coûteront pas cher. Le pétrole et le gaz ont encore de beaux jours devant eux.

    En revanche rien ne nous empêche de nous adapter et produire l’hydrogène vert et des modèles de véhicules mixtes destinés d’abord à l’export afin de préparer l’avenir.

    En plus des véhicules de transport, l’hydrogène servira aussi à alimenter de futures centrales électriques et des groupes électrogènes à pile à combustion qui remplaceront à terme nos centrales à gaz et groupes électrogènes diesel.

    Anonyme
    30 octobre 2022 - 10 h 20 min

    Transferer le montage des vehicules diesel et essence dans des contrees ou ils peuvent encore etre utilises,en Asie ,en Europe et aux USA dans la prochaine decennies ,seuls les voitures electriques,au GPL et a hydrogene continueront a etre produites a grande echelle…le carburant fossile finira par disparaitre des stations services..les voitures electriques a hydrogene se recharge en moins de 5 minutes ,zéro gaz à effet de serre, zéro particule et zéro bruit.l’hydrogène est une énergie d’avenir.Pour remplacer le diesel,l ‘éthanol, ce carburant vert peut être utilisé par les poids lourds, les cars et les bus…si la conversion durera dans le temps..

    Anonyme
    28 octobre 2022 - 19 h 35 min

    En 2035,les voitures electriques ou a hydrogene vert seront les seuls qui rouleront sur les plus grandes routes en Europe..donc en Algerie on doit y penser et projeter la construction d une voiture familiale populaire 100% Algerienne….Les Chinois sont en mesure de s associer avec nous pour la realiser…

      dz
      30 octobre 2022 - 20 h 32 min

      aucun pays ne transferera sa technologie arretez d etre naif surtout pas les chinois ni les francais

    Anonym3
    28 octobre 2022 - 17 h 19 min

    j’espère que nos gouvernants pensent aussi au pièces de rechange qui non seulement vont créer dès emplois c’est surtout pour la sécurité dès automobilistes.les contres façon font ravages dans nôtre pays.pas uniquement la pièce détachées,comme disent lès trabendistes marka Taiwan qui veut dire pas original.

    PME PMI
    28 octobre 2022 - 17 h 09 min

    Hyundai Algérie peut produire 70 000 véhicules par an.
    Fermée depuis 2020, suite à l’arrestation, puis la condamnation de son représentant algérien, en l’occurrence l’homme d’affaires, Tahkout Mahieddine qui purge une lourde peine d’emprisonnement pour des affaires « de corruption », elle a rouvert ses portes, ce jeudi à Tiaret (200 km à l’ouest d’Alger).

    Dans un premier temps, cette usine se contentera de l’assemblage de kits SKD/CKD, avec l’intention d’arriver, dans un délai de 3 ans, à un taux d’intégration de 40% en mettant en place des unités de production de certaines pièces localement.

    (…)

      dz
      30 octobre 2022 - 14 h 01 min

      pourquoi dans trois ans pourquoi pas maintenant? ca sent encore l entourloupe cela va etre que de l assemblage comme d habitude la formation c est maintenant le transfert de technologie c est maintenant sinon walou l algerie n a qua former ces propres ingenieurs comme la fait la chine et surtout ne compter pas trop sur la chine non plus ont est mieux servis que par soit meme arretez de rever

    Ayweel
    28 octobre 2022 - 15 h 59 min

    C’est une bonne initiative. Il suffit juste lui choisir des gestionnaires professionnels et de formation avec un background irréprochable quitte à les recruter dans la diaspora algérienne qui vivent sous d’autres cieux . Et il faut penser à la production du châssis et de la carrosserie, puisque si je ne me trompe pas les techniciens des entreprises de rouiba et des fonderies d’elhadjar ont une certaine expérience, donc il faut leur faire appel et sans oublier que la matière première est disponible sur le sol algérien. Donc il suffit juste de réunir les compétences algeriennes et les rappeler s’ils sont partis en retraite. C’est le savoir et la volonté qui font avancer un pays.

    Amin99
    28 octobre 2022 - 14 h 45 min

    Il est souhaitable que certaines pièces d’usures adaptées à divers marques soient produites en Algérie comme les plaquettes et disques de freins, filtres divers, pneumatiques, batteries, pare-brises, essuie-glaces, amortisseurs… Cela nous fera des économies.

    Amin99
    28 octobre 2022 - 9 h 05 min

    Voilà une bonne nouvelle qui ouvre la voie vers l’industrialisation du pays.
    Savoir travailler sur plusieurs axes et activer plusieurs leviers, c’est aussi le secret de la politique gagnante du gouvernement.
    Cela passe par le développement industriel et agricole, l’augmentation de la productivité, la maitrise budgétaire, le contrôle des flux financiers, la dynamisation du commmerce extérieur (notamment l’export hors hydrocarbures), la formation professionnelle, la modernisation et la digitalisation de l’administration publique, la lutte contre la bureaucratie.
    Toutes ces réformes sont nécessaires pour hisser le pays parmis les puissances émergentes.
    A bon entendeur

      ANTAR IBNOU CHADAD
      28 octobre 2022 - 16 h 02 min

      C’est au contraire une TRISTE et MAUVAISE NOUVELLE car ce dont nous voulons c’est des USINES DE CONSTRUCTION DE VÉHICULES DE VOITURES et non des usines de gonflage de pneus…..
      Nous avons déjà fait la mauvaise expérience avec les mêmes usines et les mêmes sociétés étrangères et ça n’a pas marché : ce fut un FIASCO TOTAL…..
      Donc, ce sera bis repetita avec le programme suivant :
      – Les entreprises étrangères vont nous pomper tout l’argent de la rente pétrolière.
      – Pendants que nos décideurs qui leur ont permis cela vont SE GAVER EN SE REMPLISSANT LES POCHES ET LEURS COMPTES BANCAIRES A L’ETRANGER…..
      – Transfert de technologie : ZERO pointe.
      – Et quand l’argent de la rente se tarira, ces entreprises étrangères nous feront un GRAND BRAS D’HONNEUR….
      – Il y a des COMPLICITÉS au sein du système Algérien qui leur facilite la tâche. C’est une très grande TRAHISON YAL KHAWA !!!

        dz
        30 octobre 2022 - 20 h 28 min

        bien dit d accord avec vous mefiance mefiance les profiteurs sont toujours la

    Brahms
    28 octobre 2022 - 7 h 50 min

    Beaucoup d’annonces mais on a encore rien vu ?

    ELON MUSK qui a démarré de zéro vient d’acheter TWITTER pour 44 milliards d’euros.

    Avis à nos dirigeants qui croient nous leurrer avec leur usine HYUNDAÏ qui font en réalité, la fortune des constructeurs étrangers.

      Lechaoui
      28 octobre 2022 - 11 h 20 min

      ELON MUSK n’est pas parti de rien. IL est l’enfant d’un famille très riche sud-africaine.

        Anonyme
        28 octobre 2022 - 20 h 16 min

        Tres loin d’etre assez riche pour le mettre sur le chariot des dieux. Son pere etait un homme aise et c’est tout. Son fils Elan a tout fait seul.

        Brahms
        30 octobre 2022 - 7 h 04 min

        @Lechaoui,

        En réponse, c’est faux ce que vous dîtes. L’argent de vos parents n’appartient pas à leurs enfants. C’est à vous de faire votre propre argent, c’est cela que vous confondez.

        Vous pensiez qu’Elon Musk avait grandi dans une villa à Miami ? Eh bien très peu (mais il n’était pas pauvre pour autant). Petit Elon a grandi en Afrique du Sud avec son père, un ingénieur sud-africain et sa mère, nutritionniste et mannequin canadienne. A douze ans, il commençait déjà à développer des jeux vidéo solo dans sa chambre et gagne 500 balles en le vendant, le début de la richesse. Il quitte son pays à 17 ans pour faire ses études au Canada, pays d’origine de sa mère. Quand il refuse de rentrer faire son service militaire à Pretoria et préfère émigrer aux Etats-Unis, son père lui coupe complètement les vivres pour lui signifier son désaccord. Elon Musk travaille alors à temps partiel pour financer ses études et trouve un job d’été dans l’informatique. Quelques années plus tard, il décroche une bourse pour aller à Stanford mais change d’avis et décide de quitter l’école (comme la Sexion d’Assaut) pour monter sa société. Il avait du flair le petit.

        Autre rappel :

        2. Jack Ma (fortune de 47 milliards d’euros).
        Le petit Jack Ma est né dans une famille pauvre de Hangzhou, à 2h de Shangaï. Enfant, il traine souvent près des hôtels de luxe pour pratiquer l’anglais avec des touristes étrangers et c’est ainsi qu’il rencontre la famille Morley, des Australiens qui le prennent en affection et iront même jusqu’à lui payer ses études. À 24 ans, Jack Ma sort de la fac avec une licence d’anglais mais ne sait pas trop quoi faire ensuite. Il est recalé d’Harvard, de l’école de police chinoise et même de chez KFC où il postulait pour être serveur. Il devient ensuite professeur d’anglais et interprète et c’est lors d’un voyage aux Etats-Unis en tant que traducteur qu’il découvre internet en 1995. Après avoir observé le fonctionnement de la Silicon Valley, il rentre en Chine où il crée China Pages (l’un des premiers sites internet chinois) puis Alibaba 4 ans plus tard.

        Jack Ma et Ken Morley, le père de famille australien avec qui il est resté ami.

        3. Jeff Bezos (fortune de 157 milliards de dollars)
        À sa naissance en 1964, les parents de Jeffrey sont encore lycéens : sa mère a 16 ans et son père tout juste 18 ans. Ce dernier abandonne sa copine et le nouveau-né et la mère de Jeff rencontre Miguel Bezos, un étudiant cubain qu’elle va épouser quelques années plus tard. Jeff grandit donc avec des parents étudiants qui ont du mal à joindre les deux bouts mais se révèle être très intelligent. Alors qu’il n’est qu’au lycée, il transforme le garage de la maison en laboratoire pour ses inventions et crée sa première entreprise. La suite, vous la connaissez tous.

        En résumé, si vos enfants attendent l’argent ou la fortune de leurs parents, ils dilapideront tout et resteront sous les ponts.

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