Banque d’Algérie : les réserves de change dépassent les 60 milliards de dollars

Banque d’Algérie 60 milliards de dollars
Siège de la Banque d'Algérie. Archives/PPAgency

La valeur des réserves de change algériennes a dépassé les 60 milliards de dollars, a fait savoir, lundi à Alger, le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Salah Eddine Taleb, rapporte l’APS.

Dans une allocution à l’ouverture des travaux de la Conférence sur les défis futurs des banques centrales, organisée à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de la BA, Taleb a précisé que «les réserves de change dépassent actuellement 60 milliards de dollars américains, soit près d’un an et demi d’importations de biens et de services».

Le gouverneur de la BA a affirmé que le système bancaire algérien a montré une «grande flexibilité» en dépit d’une conjoncture internationale difficile, marquée particulièrement par la pandémie Covid-19 et la crise pétrolière de 2014.

L’année 2022 a constitué un «nouveau défi» en matière de maîtrise de l’inflation en tant que phénomène mondial, la Banque centrale s’étant concentrée sur l’adoption d’une politique monétaire «pragmatique», notamment le taux de change, comme mécanisme pour atténuer l’inflation importée et préserver le pouvoir d’achat du citoyen à la lumière du premier excédent de la balance des paiements depuis 2014.

R. E.

Comment (10)

    Anonyme
    28 décembre 2022 - 17 h 35 min

    Excellent.

    Chark
    27 décembre 2022 - 11 h 31 min

    Je conseille fortement aux stratèges financiers Algeriens de transformer rapidement une partie de ses réserves de changes en or physique ( vu le désordre financier mondial actuel ) , et en infrastructures lourdes ( barrages hydrauliques , santé , agriculture , élevages , et poursuivre le maillages autoroutier dans le sud Algérien ce qui créera de la richesse immédiate .

    iclaG
    27 décembre 2022 - 11 h 05 min

    60 milliards ce n’est que dalle de nos jour pour un pays producteur comme l Algérie ,,, a commencer par 3 chiffres pour avoir de la considération

    Brahms
    27 décembre 2022 - 0 h 39 min

    Petit rappel, notre argent du pétrole et du gaz reste en Suisse et va à Bruxelles (Belgique).

    Il n’y a donc pas 1 dollar ou 1 euro en Banque d’Algérie à Alger.

    Ensuite, quand l’européen voit que le cash monte et monte, il envoie ses troupes en Algérie pour nous imposer des accords économiques afin de récupérer une partie de ce cash sous couvert d’achat de voitures, de matériels, de machines, de poudre de lait, de blé puis tout doucement, l’européen nous fait redescendre à 20 ou 40 milliards d’euros.

    Il faut donc démultiplier ses sources de revenus en devises et mettre un matelas de sécurité à Alger en lingot d’or, lingot de platine, lingot de palladium et de cash dans les coffres-forts de la Banque d’Algérie afin de relever la valeur du dinar algérien qui me semble trop faible par rapport à d’autres monnaies mondiales.

    Amin99
    26 décembre 2022 - 22 h 55 min

    Malgré l’augmentation des réserves de changes qui restent appréciables, le niveau de résilience de notre économie en cas d’une chute brutale du prix du pétrole reste fragile.

    Face à une crise majeure, couvrir 1 an et demi d’importations de biens et de services n’est pas suffisant, en général les crises durent plus longtemps (ex. Crise sanitaire Covid19).

    L’objectif principal consite à batir un système résiliant aux crises, capable de résister quelque soit la nature de la crise.

    Ce rôle sort du cadre de la Banque centrale mais revient notamment aux instituts en stratégie de réfléchir à différents scénarii (pandémie, guerre, famine, ..) et émettre des recommandations afin de concevoir un tel système et le réussir.
    A bon entendeur

    Brahms
    26 décembre 2022 - 18 h 36 min

    Arrêtez s’il vous plait de parler du cash, nous sommes très loin de la réalité,

    L’Algérie a un déficit colossal en infrastructures, nous sommes très en retard et il faudra des milliards et des milliards d’euros pu en dollars pour mettre le pays sur les rails du développement.

    Pour rappel, ELON MUSK vient d’acheter TWITTER à lui tout seul, pour 44 milliards de dollars sans une goutte de pétrole et de gaz montrant le très grand fossé qui nous sépare.

    Fennecdz
    26 décembre 2022 - 17 h 22 min

    Pour un pays aussi riche que l Algerie c’est quoi 60 milliards de $ mais ou est passé l argent du pays ?

    Anonyme
    26 décembre 2022 - 16 h 46 min

    C est pas clair, on parlait d une réserve atteignant 100 ou 120 milliards avt cov et crise énergétiques c est à dire qd le baril était à 38 dollars et on nous disait qu il nous restait deux ou trois ans pour sauver les meubles avec cette tirelire. Je fais pas confiance ni à ce Monsieur et ni à sa banque d Algérie qui nous ont menti pdt 20 ans avec Bouteflika. . Qui peut nous dire si ce monsieur a raison ou a tord ou pire nous ment ?

    AGIR ou se TAIRE il faut choisir !
    26 décembre 2022 - 16 h 01 min

    Ce chiffre, BI IDN ILLAH, il faut en 5 ans le multiplier par 10 et en 10 ans par 20 INCHALLAH.
    Faire de l’Algérie un eldorado du développement en Afrique.
    L’Algérie doit-être la locomotive de l’Afrique.
    Les premiers wagons à accrochés à elle doivent être.
    La RASD, Le Mali, la Tunisie, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Burkina, le Tchad, La Côte d’Ivoire, le Sénégal.
    Quant aux autres pays ils doivent d’abord savoir ce qu’ils veulent vraiment, le prouver clairement, sans ambiguïté, et ombragés, de manières à dissipés toutes les contradictions.
    L’Algérie ne doit pas laisser la Russie, ni la Chine lui prendre le rôle du leadership en matières économiques, politiques, diplomatique et sécuritaires en Afrique.
    C’est L’Algérie en tant que pays africains a qui lui revient ce rôle, ou bien à un autre pays africains.
    Le terrain libre doit-être doit-être en faveur à l’Algérie avant d’autres pays d’un autre continent.
    L’Algérie peut s’associer à d’autres pays africains pour y arriver, aussi à d’autres pays étrangers amis.
    Mais en aucun cas l’Algérie ne doit jouer un rôle de facilitateur pour des pays non africains qui ne veulent que l’exploitation, la dominations, de l’Afrique et des pays qui la compose.
    Si l’Algérie ne saisie pas ce rôle, d’autres pays non africains ne se génèront pas pour le faire, et sans s’il vous plaît.
    La non intervention de l’Algérie pour empêcher les pays occidentaux de renverser Mouammar Kadhafi, par l’indifférence de Abdelaziz Bouteflika a lui proposer l’hospitalité, l’asile, ce qui lui aurait permis de reprendre les commandes de son pays, avec l’aide de l’Algérie.
    Si ça avait été le président ABDELMADJID TEBBOUNE il lui aurait tendu la main en envoyant des commandos spéciaux le ramener sous leurs protections en Algérie et affronter les groupes paramilitaires occidentaux sous d’autres uniformes.
    Comme savent si bien le faire les occidentaux sous l’appellation Daech, GIA, Boko Haram, Al-Qaïda, AQMI, l’EI, FDS, PKK, et bien d’autres proviennent de leurs laboratoires.
    Aujourd’hui nous ne serions pas voisins d’un pays instables, infestées de pays hostiles à l’Algérie.
    Dans la vie il faut savoir prendre des décisions fortes à risques.
    Faute de quoi il nous faut assumer nôtre passivité sans se plaindre.
    À quoi bon être une puissance militaire et laisser des perturbateurs s’agiter aux seuils de nos frontières !!!!!

      Anonyme
      27 décembre 2022 - 11 h 20 min

      Complètement de votre avis.
      L´Algérie doit etre à la hauteur de ses ambitions.
      J´espère que l´Algérie aura son mot à dire et, s´il le faut plus que les mots, pour empecher la destabilisation de pays de son environnement géographique.
      Ne plus etre passif comme par le passé.
      Les Occidentaux n´ont rien à faire chez nos pays voisins, qui sont notre profondeur stratégique.

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