La France : pays de haute culture de la violence et de la haine

police Hirak
La police «démocratique» française corrige un «complotiste» à Paris. D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – Selon une opinion élitiste et idéaliste communément répandue, la France serait le pays par excellence de la Culture. Mais, en réalité, à ce vocable culture, déclamé comme un compliment, doit être adjoint son terrible complément. En effet, pour rétablir la vérité sociologique, à ce nom culture manque un complément de nom, qui vient jeter une lumière crue sur cette sombre France cruellement belliqueuse : violence. Aussi serait-il plus conforme à la réalité de définir la France comme un pays de culture… de la violence. La mentalité française est imprégnée par la Culture de la violence.

Toute l’histoire de la France est fondée par et pour la violence. Cette violence émerge avec le fondateur de la France, Clovis, premier souverain chrétien des Francs. L’histoire des fondateurs de la France, le clan Clovis, fut une saga familiale au cœur de la violence et au corps porté pour la violence. Au fondement de cette France émergente s’établit le royaume de la violence. C’est par la violence que se bâtira le royaume de France. Dans ce royaume franc, la violence nourrit la violence. De siècle en siècle. De dynastie en dynastie. De République en République. Jacqueries, frondes, guerres civiles, guerres de religion, terreur de la Révolution française, campagnes napoléoniennes meurtrières, expéditions coloniales génocidaires, boucheries guerrières en 1914-18 et 1940-45, tels sont les hauts faits culturels de la société française belligène. «Contrairement à la vertu, la violence survit longtemps à ceux qui l’ont manifestée», écrit Brian Aldiss. Tel est le substrat culturel de la France : la violence.

Dès sa mort, en 511 de notre ère, ces héritiers, avec leur vieille coutume du fratricide, mettent le royaume à feu et à sang. Ce royaume est déchiré par une permanente guerre civile. Rivalités, hostilités, haines, meurtres et, surtout, guerres, tels sont les fondements psychologiques, sociologiques et politiques de la culture institutionnelle et populaire française. La France s’est bâtie dans la haine et par la guerre.

Pour preuve. Historiquement, la France doit sa grandeur essentiellement à son armée, autrement dit à sa politique guerrière. Qui dit politique guerrière dit politique haineuse. La haine nourrit la guerre et la guerre nourrit la haine. La France ne doit pas sa puissance à son industrie. La France s’est bâtie par la force de ses baïonnettes et de ses navires de guerre. Non à la force du poignet industrieux de ses entreprises. Elle n’a jamais brillé par sa haute technologie industrielle. Mais par ses hauts faits de guerre de conquêtes, de spoliation, d’expropriation. La violence est l’une des grandes industries françaises qu’elle ne manque jamais d’exporter. Le peuple algérien pacifique peut témoigner de cette culture de la violence importée sur son territoire par la France coloniale. Durant 132 ans, soumis à une occupation sanguinaire, le peuple algérien a enduré la sauvagerie génocidaire des colons français. Ne pas perdre de vue que c’est la France coloniale qui a introduit, pour la première fois de l’Histoire, la technique de gazage, les sinistres enfumades employées contre les résistantes populations algériennes réfugiées dans des grottes. En tout cas, le colonialisme français a commis pendant 132 ans des crimes d’une violence inouïe, matérialisée par les exterminations de masse, les déportations et les tortures, sur fond de haine et du racisme institutionnalisés, symbolisés par le Code de l’indigénat.

Le capitalisme français s’est revêtu, outre des oripeaux de la finance, surtout des apparats militaires. La France s’est toujours distinguée par le surdéveloppement de son industrie militaire (aujourd’hui septième puissance mondiale, cependant classée troisième exportatrice d’armes).

Il est utile de rappeler que l’actuelle classe dominante, la bourgeoisie française, a imposé son pouvoir par la violence révolutionnaire, autrement dit par l’élimination de l’aristocratie, symbolisée par la décapitation du roi Louis XVI en janvier 1793. Tout au long du XIXe siècle, le peuple français, tout comme les classes régnantes françaises, respectivement pour manifester sa colère et pour imposer leur tyrannique gouvernance, ne durent s’exprimer politiquement que sur les barricades et par les bastonnades (1830, 1848, 1871). Avec la Commune de Paris, la France officielle d’en haut dévoila sa figure hideuse, en se livrant à un massacre génocidaire contre la France rebelle d’en bas. Le bilan macabre de la Semaine sanglante (du 21 au 28 mai 1871) est effroyable : 40 000 morts, des milliers de Communards ou Fédérés proscrits ou déportés vers les bagnes de la colonie la plus éloignée de la métropole, la Nouvelle-Calédonie.

La culture de la violence et de la haine est profondément ancrée dans la société française. La mentalité belliciste gouverne ce pays. Les deux principaux bâtisseurs de la France impérialiste moderne ne furent-ils pas des militaires ? Le général Napoléon Bonaparte (connu pour ses campagnes militaires génocidaires menées dans toute l’Europe) et le général Charles de Gaulle (président criminel : ne pas oublier que c’est lui qui a supervisé les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata du 8 Mai 1945. A l’époque président de la France, il a couvert par son autorité toutes les opérations génocidaires en Algérie. Bilan : 45 000 martyrs. Pourtant, ce criminel de guerre est auréolé de toutes les gloires). Sans oublier le maréchal Pétain, promoteur de la nazification de la France entre 1940 et 1945, qui a expédié dans les camps de concentration et d’extermination nazis plusieurs milliers de juifs.

«Il coule dans le sang de mes veines, la violence de mon père, sa rudesse, sa volonté féroce, une certaine cruauté même», a écrit la romancière française Katherine Pancol. Tel est résumé le tempérament du Français. Aussi n’est-il pas surprenant que cette haute culture de la violence française s’exprime également lors des manifestations et matchs de football, émaillés systématiquement par des affrontements, des destructions, des pillages.

Le déchaînement récurrent de violence lors des manifestations et matchs de football s’inscrit dans cette tradition française marquée par la bellicosité. En France, la violence est un rite social canonique, un mode d’expression normatif. Une composante comportementale institutionnelle (instinctuelle). C’est la marque de fabrique de la France. Le représentant intellectuel de la France, Pierre Corneille, soulignait déjà à son époque : «La violence est juste où la douceur est vaine.» Comme la douceur fut toujours considérée comme vaine en France, la violence est devenue la juste et légitime attitude des Français. Un autre représentant culturel français, Léo Ferré, a su résumer en deux strophe musicales la philosophie de la société française : «O ma sœur la Violence, nous sommes tes enfants», «Il faut faire l’amour comme on commet un crime». Autrement dit, les Français, enfants de la violence, confondent amour et crime. Pour eux, haïr, violenter ou/et tuer, c’est aimer. La preuve : ils n’ont jamais reconnu les massacres commis en Algérie. Pour eux, ce fut une œuvre d’amour civilisationnelle apportée au peuple algérien. Le viol et le vol de l’Algérie furent un acte d’amour, non un crime.

Quelle que soit la manifestation (politique, syndicale, associative, estudiantine), les défilés revendicatifs dégénèrent régulièrement en affrontements avec les forces de l’ordre et les cortèges en émeutes. Peu importe la taille de la ville, fréquemment une manifestation se transforme en heurts violents, en batailles rangées. Les magasins sont saccagés et pillés, les bâtiments officiels vandalisés, les mobiliers publics endommagés, les voitures brûlées. Les charges policières se caractérisent par leur barbarie, les interpellations par leur opération policière musclée et brutale. Les manifestants sont gravement blessés par des tirs de LBD (arme sublétale fréquemment utilisée par les forces de l’ordre).

L’ensauvagement des jeunes «immigrés»

C’est dans ce climat délétère imprégné par la culture de la violence et de la haine, accentuée par la décomposition de la société française, qu’évoluent les enfants. Notamment les jeunes issus de l’immigration. Cette violence est exacerbée par l’apprentissage obligatoire dans les écoles de l’hymne national le plus belliqueux du monde, chanté à chaque commémoration.

Chant guerrier hérité d’une époque sanguinaire, cet hymne est jugé trop agressif, trop violent par nombre de Français humanistes contemporains. «Les paroles sont épouvantables, sanguinaires, d’un autre temps, racistes et xénophobes. Il y a pas mal de paroles qui passent et certaines qui sont inécoutables», s’insurgeait l’acteur Lambert Wislon contre La Marseillaise. En effet, il suffit de rapporter ces quelques paroles sanglantes pour se convaincre de la violence de cet hymne belliciste : «Aux armes, citoyens, formez vos bataillons. Marchons, marchons ! Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! (…) Tout est soldat pour vous combattre. S’ils tombent, nos jeunes héros. La terre en produit de nouveau. Contre vous tout prêts à se battre !»

C’est dans cet environnement culturel imprégné par la violence institutionnalisée que sont élevés les enfants français. Notamment les jeunes issus de l’immigration. «Quand on a rencontré la violence pendant l’enfance, c’est comme une langue maternelle qu’on vous a apprise», note l’historien contemporain Ivan Jablonka. La violence est le langage éternel de la France, la seule pédagogie dispensée au sein de la société. Les enfants de la République française s’en nourrissent abondamment. Notamment les jeunes issus de l’immigration.

Parqués dans des cités de relégation, dans des quartiers dont les habitants sont captifs, en proie à de multiples discriminations et à l’exclusion sociale, les enfants d’immigrés sont victimes d’une opération doctrinaire d’ensauvagement de leur esprit, opérée par la funeste société française.

Dès leur prime enfance, les jeunes issus de l’immigration sont exposés à la violence d’un système fondé sur le racisme institutionnel, la répression policière, la sélection élitaire scolaire, la ségrégation résidentielle, l’ostracisme professionnel, la stigmatisation de l’islam, l’arrogance culturelle, le suprémacisme civilisationnel. Les jeunes issus de l’immigration sont victimes d’ensauvagement opéré par la France ripoubellecaine et démoncratique.

Ils ne sont français que de papier, quoi qu’ils fassent. Comme on le leur rappelle avec cynisme. De par leurs origines extra-européennes, leur religion «extra-terrestre» (à écouter les politiciens français, l’islam serait totalement incompatible avec les valeurs de l’humanité, du fait probablement de sa genèse céleste), leur patronyme islamique, leur pigmentation orientale, ils sont inassimilables à la culture française. Comme le proclament ouvertement les dirigeants politiques.

Faute de perspective d’intégration sociale, ces jeunes, en conformité avec la culture de la violence inhérente à la France où ils grandissent, expriment leurs frustrations et leurs détresse sociale par l’unique mécanisme traditionnel de protestation en vigueur dans l’Hexagone : la violence. Cette violence gauloise millénaire.

Or, à écouter les politiciens et les soi-disant experts, si les jeunes issus de l’immigration cultivent une propension à la violence, comme n’ont pas manqué de le marteler de nombreux médias à la suite du match France-Maroc, ce serait en raison de leurs prédispositions comportementales dérivées de leurs origines ethniques et religieuses. Ce ne serait pas la société française anomique et discriminatoire, fondée sur une culture atavique de la violence, comme on l’a analysé plus haut, qui fabrique des jeunes violents, mais une entité ethnique (maghrébine ou subsaharienne) ou religieuse (islamique), par ailleurs totalement marginalisée, dépourvue de tout pouvoir institutionnel. Il s’agit là d’un déni de réalité, ce mécanisme de défense idéologique consistant à nier cette sinistre vérité anthropologique trop difficile à supporter pour ces pitoyables politiciens et journalistes français. Au lieu d’incriminer la société française génératrice de violences multiformes, ces propagandistes imputent la responsabilité de ces violences aux jeunes issus de l’immigration. Mettre le focus exclusivement sur les violences de ces jeunes permet aux oligarques et élites tricolores d’éluder le débat sur la violence institutionnelle systémique officiellement organisée par leur société belliqueuse, par leur système capitaliste ensauvagé. Ce n’est pas la conscience (une lointaine idéologie religieuse musulmane ou réminiscences culturelles ethniques) qui détermine l’être social du jeune issu de l’immigration, mais l’être social (en l’espèce la France institutionnelle concrète, fondée sur des rapports d’exploitation et d’oppression, la relégation spatiale et la discrimination professionnelle) qui détermine sa conscience (ses schèmes de pensée et réflexes comportementaux). «On dit d’un fleuve emportant tout sur son passage qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent», notait Bertolt Brecht. Les élites françaises dissertent sur la violence des jeunes issus de l’immigration, mais observent un silence éloquent sur la violence institutionnelle de leur Etat. Leur société.

En réalité, c’est conformément à leur culture politique française que les jeunes issus de l’immigration manifestent leurs protestations sur le mode de la violence. Qu’ils manifestent leur mal-être, leur désarroi. Et non à leurs fantasmagoriques attributs ethniques ou/et religieux. Ces jeunes, nés sur le sol français, formés par l’école ripoubellecaine française, formatés par l’idéologie démoncratique française, sont français. Produits d’une société française en pleine dégénérescence civilisationnelle, ils possèdent les caractéristiques sociologiques et politiques dégénératives de leur pays de naissance et de résidence. Il est plus commode, dans une posture de dénégation, d’attribuer la défaillance éducative de ces jeunes Français issus de l’immigration à leur ascendance ethnique, leur obédience religieuse musulmane. Or, en réalité, le ver corruptif et destructif est tapi dans la société française fondée sur une culture de la violence (Mai 68 demeure célèbre pour ses pavés lancés sur les policiers par des étudiants français de souche, le Parlement breton de Rennes pour son incendie commis par des marins pêcheurs français venus manifester de manière incendiaire leur colère le 4 février 1994, les Champs Elysées pour le saccage de l’Arc de Triomphe, vandalisé par les Gilets jaunes, le Sade de France est désormais réputé, non pas pour les exploits footballistiques des joueurs mais le hooliganisme de ses supporters français).

Pour preuve. Prenons l’exemple des Maghrébins. En Algérie, en Tunisie et au Maroc, les jeunes sont éduqués et disciplinés. Respectueux des normes, ils ne font quasiment jamais preuve de violence. Que ce soit lors des rencontres de matchs de football ou des manifestations. En Algérie, lors du Hirak, baptisé à juste titre «Révolution joyeuse» et «Révolution du sourire», en dépit de sa durée exceptionnellement longue (2019-2021) et de l’ampleur phénoménale des participants (des millions de manifestants défilaient pacifiquement chaque vendredi), il n’y a jamais eu de violences, de débordements, des affrontements, des heurts, des vandalismes, des destructions. Comment expliquer cette différence de tempérament sociologique et politique entre la France et l’Algérie, sinon par l’éducation, la civilité et la sociabilité inhérentes au peuple algérien ?

Les politiciens français l’admettent eux-mêmes indirectement quand ils fustigent le comportement violent des jeunes issus du Maghreb, autrement dit leurs concitoyens, en reconnaissant que ces jeunes ne se livreraient jamais à de tels déchaînements de violences dans leur pays d’origine (sous-entendu Algérie, Tunisie ou Maroc). En effet, jamais. Car dans ces trois pays maghrébins, notamment l’Algérie, les jeunes sont éduqués et disciplinés. Ils ne baignent pas dans une culture de la violence et de la haine. Au vrai, les jeunes issus de l’immigration se comportent conformément à leurs concitoyens français lors des rencontres footballistiques ou manifestations politiques : par la violence. (La communauté franco-kurde, ordinairement pacifique, par son immersion dans la culture politique du pays, a fini par être contaminée par le virus de la violence. Résultat : lors de leur récente manifestation en hommage aux trois kurdes assassinés par un Français raciste en plein cœur de Paris, certains protestataires se sont livrés à un déchaînement de violences inhabituel. La manifestation a tourné en affrontements avec les forces de l’ordre. Bilan de ces violentes échauffourées déconcertantes, marquées notamment par des lancements de projectiles sur la police et la dégradation de plusieurs véhicules : 32 policiers blessés, 11 Kurdes interpellés.)

Aussi, en tant qu’Algériens, nous avons envie d’interpeller la France. Qu’avez-vous fait des enfants de nos frères et sœurs algériens établis depuis plusieurs générations dans l’Hexagone, devenus jeunes citoyens français ? Nous connaissons, hélas, la réponse. Avec votre ancestrale culture de la violence, vous les avez ensauvagés, endiablés, pervertis. Ces diablotins sont votre œuvre, fabriqués par votre système sociétal luciférien, votre République démoncratique. Vous pouvez toujours, pour exonérer votre pays de sa responsabilité politique et morale, par une forme de bouc-émissairisation conjuratoire, stigmatiser leur ascendance algérienne, incriminer leur obédience musulmane, mais ce sont vos enfants. Des enfants de la République française. Ce sont des Français conditionnés par votre culture de la violence, de la haine.

Ces jeunes n’ont aucun lien avec l’Algérie, sinon patronymique. A l’instar de cet énergumène originaire d’Algérie, au patronyme berbère, le dénommé Zemmour, raciste et sioniste, fabriqué par la France. Est-il Français ou Algérien ? Bien sûr Français. La preuve : d’aucuns ont souhaité le hisser à la plus haute magistrature car il incarne les authentiques valeurs nauséabondes de la France, fondée sur la culture de la violence, l’idéologie pétainiste en voie de résurrection.

Aussi, et ces jeunes Français d’origine maghrébine, et Eric Zemmour, d’origine algérienne, réputés pour leurs mœurs de voyous et leur immoralité démocratisée, insufflés par le système éducatif et médiatique cocardier, appartiennent à la France, ce pays ensauvagé depuis Clovis.

Ainsi va la France de Clovis : le vice est cloué dans ce pays de haute culture de la violence, désormais infecté par la pestilence des pestilences, la bellicosité et la belligérance, ces deux mamelles qui nourrissent les Français massivement en voie de paupérisation et de réfrigération, provoquées par les violentes mesures antisociales édictées par le gouvernement Macron à l’instigation du grand capital occidental et instances étatiques atlantistes, elles-mêmes en voie de fascisation.

K. M.

Comment (22)

    Nostalgic Redemption
    13 janvier 2023 - 20 h 03 min

    Cher M. Khider Mesloub

    J’ai lu votre longue démonstration bourrées d’approximations historiques et pleine de sophismes avec attention.
    Vous parlez de la violence systémique de ma nation, pire vous soutenez que la violence fait partie de notre ADN.

    Très bien, laissez moi vous partager un épisode, non pas de violence mais de cruauté.

    Nous sommes le 20 août 1955 peu avant midi dans le village d’El Halia.
    Ainsi, dans le petit village minier d’El Halia, 71 Européens furent massacrés de la façon la plus ignoble que l’on puisse imaginer.
    Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l’éventration des femmes – méthode habituelle -, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu’elles étaient vivantes. Ainsi que des empalements.

    Là vivent 130 Européens et 2000 musulmans. Les hommes travaillent à la mine de pyrite, les musulmans sont payés au même taux que les Européens, ils jouissent des mêmes avantages sociaux. Ils poussent la bonne intelligence jusqu’à assurer leurs camarades Degand, Palou, Gonzalès et Hundsbilcher qu’ils n’ont rien à craindre, que si des rebelles attaquaient El-Halia, « on se défendrait » au coude à coude.

    A 11 h 30, le village est attaqué à ses deux extrémités par quatre bandes d’émeutiers, parfaitement encadrés, et qui opèrent avec un synchronisme remarquable. Ce sont, en majorité, des ouvriers ou d’anciens ouvriers de la mine et, la veille encore, certains sympathisaient avec leurs camarades européens… Devant cette foule hurlante, qui brandit des armes de fortune, selon le témoignage de certains rescapés, les Français ont le sentiment qu’ils ne pourront échapper au carnage. Ceux qui les attaquent connaissent chaque maison, chaque famille, depuis des années et, sous chaque toit, le nombre d’habitants. A cette heure-là, ils le savent, les femmes sont chez elles à préparer le repas, les enfants dans leur chambre, car, dehors, c’est la fournaise et les hommes vont rentrer de leur travail.

    Lors de l’enterrement des victimes, les personnes présentes, menées par le maire, piétineront les gerbes et couronnes offertes par les autorités préfectorales et militaires et feront une conduite de Grenoble au sous préfet.

    Soustelle écrira : « Les cadavres jonchaient encore les rues. Des terroristes arrêtés, hébétés, demeuraient accroupis sous la garde des soldats….Alignés sur les lits, dans des appartements dévastés, les morts, égorgés et mutilés (dont une fillette de quatre jours) offraient le spectacle de leurs plaies affreuses. Le sang avait giclé partout, maculant ces humbles intérieurs, les photos pendues aux murs, les meubles provinciaux, toutes les pauvres richesses de ces colons sans fortune. A l’hôpital de Constantine des femmes, des garçonnets, des fillettes de quelques années gémissaient dans leur fièvre et leur cauchemars, des doigts sectionnés, la gorge à moitié tranchée. Et la gaieté claire du soleil d’août planant avec indifférence sur toutes ces horreurs les rendait encore plus cruelles «

    Le 20 août 1955, « une date terrible, une date inoubliable » dira Yves Courrière dans son Histoire de la guerre d’Algérie » (ed. Taillandier).

    Cette histoire illustre bien deux choses : cruauté et duplicité.

    Ammar
    6 janvier 2023 - 7 h 21 min

    Il faut être logique avec soi-même : quand je vis dans un pays qui devient intenable pour moi, je le quitte tout simplement. C’est ce qu’a fait mon neveu qui a quitté définitivement la France pour aller vivre ailleurs, parce que, ingénieur, on lui a préféré un Français de souche dans un emploi dans un aéroport . Ce serait encore mieux si tous les Franco-Algériens revenaient vivre en Algérie, faire profiter le pays de leurs compétences au lieu de servir un pays qui leur montre chaque jour son ingratitude, mais je doute fort qu’il y ait des volontaires pour franchir ce pas, et c’est plutôt l’inverse qui se produit, avec notamment ces milliers de médecins qui quittent l’Algérie pour la France. On aime l’Algérie, mais de loin, très loin…

      Anonyme
      6 janvier 2023 - 13 h 38 min

      exactement, les franco-algériens devraient venir en Algérie s’installer pour aider la Nation et participer à nos buts collectifs. Ils vivront mieux et n’auront plus à se battre contre le mépris.
      Ce sera dur au début comme tout changement, mais ils trouveront de quoi faire, l’Algérie est un chantier de projets à ciel ouvert.
      Et leur dynamisme connu en France pourra enfin s’exprimer au grand bénéfice de la Nation algérienne

    Anonyme
    5 janvier 2023 - 8 h 45 min

    « Pour preuve. Prenons l’exemple des Maghrébins. En Algérie, en Tunisie et au Maroc, les jeunes sont éduqués et disciplinés. Respectueux des normes, ils ne font quasiment jamais preuve de violence. Que ce soit lors des rencontres de matchs de football ou des manifestations. En Algérie, lors du Hirak, baptisé à juste titre «Révolution joyeuse» et «Révolution du sourire», en dépit de sa durée exceptionnellement longue (2019-2021) et de l’ampleur phénoménale des participants (des millions de manifestants défilaient pacifiquement chaque vendredi), il n’y a jamais eu de violences, de débordements, des affrontements, des heurts, des vandalismes, des destructions. Comment expliquer cette différence de tempérament sociologique et politique entre la France et l’Algérie, sinon par l’éducation, la civilité et la sociabilité inhérentes au peuple algérien ? »

    Exactement, en France. le système éducatif, policier et « social » (placements des enfants dans des familles suite à des signalements abusifs) sont violents, donc leurs « proies » deviennent violentes. C’est un problème franco-francais et c’est du au mépris dans les « rapports » humains

    Chaoui
    4 janvier 2023 - 20 h 46 min

    « Cachez-moi cette France qu’on ne saurait voir »…
    Bravo y’a Rouhia Khider Mesloub pour ces traits qui mettent savamment en lumière le VRAI visage de la France, d’hier et d’aujourd’hui comme de celui qui demeurera infailliblement le sien…demain. Et sans doute même en pire.

    Rime
    4 janvier 2023 - 20 h 08 min

    On ne comprend pas ce que cherche M. Masloub dans sa série d’articles contre la France. On ne va pas refaire la guerre d’Algérie en France ?

      Anonyme
      5 janvier 2023 - 6 h 38 min

      Il est algérien. Il a le droit de s’exprimer dans un journal algérien pour parler de ce qui concerne les algériens. Il ne manquerait plus qu’on nous empêche de parler de ce qui nous concerne entre nous comme souhaitent le faire depuis quelques jours les journaux Le Monde, Libération, Breizh Info, Marianne.

      Ce débat nous concerne et nous n’avons besoin de l’autorisation de personne.

      Et vous vous semblez ne pas comprendre l’enjeu par paresse intellectuelle ou par inaptitude intellectuelle ?

      Il a entièrement raison de dire son opinion, il a le droit de faire « sa série » comme vous dites (votre appréciation est un argument rhétorique pour empêcher le débat).

      Il s’agit de mettre les pendules à l’air et de ne pas laisser les algériens, dont vous faites partie, à n’entendre qu’un seul son de cloche : celui de ceux qui veulent minimiser ce qui s’est passé en Algérie.

      Au lieu de pratiquer votre rhétorique, réalisez que vous ne semblez rien ne savoir sur la colonisation française en Algérie.

      Il y a eu GÉNOCIDE en Algérie (cf. livre plus jamais publié de Michel Habart, Histoire d’un parjure, éd. de Minuit, 1961 que vous retrouvez sur Internet en PDF gratuitement).

      Les propos des articles sur la colonisation ont pour but de ne pas oublier ces morts sur une période de 130 ans et de leur rendre justice.

      La France doit regarder dans son « caca ». Sinon elle continuera sans fin à agir de la sorte dans le monde entier (la Libye et la Syrie vous disent quelque chose ? chacun plus de 300 000 morts).

      Le paradigme français en terme des affaires étrangères est un paradigme destructeur pour la paix dans le monde. D’autres pays aussi. Mais ce pays, nous le connaissons car il l’a fait dans notre pays, contre notre peuple.

      La France doit regarder ses destructions et ne plus fuir ses responsabilités au prétexte qu’elle aurait quelque chose de spécial ou de supérieur au reste du monde.

      Il ne s’agit pas de guerre, mais de vérité historique.

      Vous êtes intellectuellement et historiquement « paresseux », ce n’est pas grave en soi, mais ne rendez pas votre paresse intellectuelle comme étant une valeur positive et partagée par le reste des algériens.

        Belveder
        5 janvier 2023 - 12 h 05 min

        Oui mais par déontologie on aimerait avoir son avis sur d autre régimes d autres pays
        Meme sur L Algerie
        Le vécu des citoyens
        Les libertés individuelles
        La presse

          Anti Belveder
          5 janvier 2023 - 15 h 25 min

          Bonjour @Belveder,
          Il l’a déjà fait et peut être bien que d’autres sont plus spécialisés dans ces domaines.
          Vous faites toujours tout ce qu’il faut pour que l’on vous répondent comme quelqu’un qui s’ennuie.
          Bonne après midi quand même.

      Anonyme
      5 janvier 2023 - 6 h 59 min

      C’est ce pays qui fait la guerre larvée de mémoire pour nous pousser à nous taire sur les faits historiques. Ce pays est incapable d’introspection et pire, il veut que vous écrivions NOTRE histoire avec SA plume et SA vision. C’est ce pays qui a crée les Harkis, pour son pouvoir : diviser pour régner…

      https://www.saphirnews.com/Un-Conservatoire-national-des-Harkis-un-projet-de-grande-envergure-mis-sur-orbite_a29314.html

      EXTRAITS :

      Le projet d’un conservatoire des Harkis a été officiellement rendu public samedi 3 décembre lors d’une cérémonie à Peyrolles-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône. Une initiative de l’association Mémoire du Camps du Logis d’Anne, porteur du projet.

      Pour Kamel Sadji, président de l’association Mémoire du Logis d’Anne, « le Conservatoire national sera une institution nationale pour l’ensemble des Harkis. Car les Harkis, nos parents, sont de moins en moins nombreux. Les petites-filles et les petits-fils sont, par contre, nombreux. Ma génération a vécu dans des camps. Nous avons donc un travail mémoriel à faire. Personne ne peut le faire à notre place. C’est ainsi qu’on pourra transmettre une mémoire apaisée aux générations à venir ».

      D’une part, Mémoire du Logis d’Anne affiche le soutien de 80 associations de Harkis de toutes les régions de France. D’autre part, l’association a mené une concertation et recueille près de 600 signatures de soutien des anciens habitants du camp.

      Pour porter la réflexion, l’équipe du conservatoire s’est dotée d’un comité scientifique co-présidé par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik et l’historien BENJAMIN STORA. « Boris Cyrulnik nous a séduits par le discours qu’on lui connaît sur la résilience (la capacité à surmonter un traumatisme, ndlr). Nous l’avons sollicité et il n’a pas hésité. Il nous a rejoints. Nous lui avons confié le comité scientifique », explique Kamel Sadji.

      Dans son discours d’accueil, son président Kamel Sadji a ainsi déclaré avoir été « sensible au regard que porte Benjamin Stora sur la question mémorielle. « Il est historien et sociologue, mais la place qu’il donne à la mémoire nous a vraiment séduits. Nous l’avons sollicité aussi et, le mois dernier, il a accepté de co-présider le comité scientifique », a-t-il ajouté.

      Benjamin Stora a résumé la situation actuelle du conservatoire dans son rapport en janvier 2021 : « Entre le musée mémorial et le centre de réflexion, ce projet reçoit le soutien de nombreux acteurs publics, dont les maires de Marseille, d’Aix en Provence, de Jouques, de la Région PACA, et de l’État par le Préfet de Région. Au-delà d’un encouragement moral, aucun concours financier n’est encore assuré. »

      https://www.saphirnews.com/Hommage-des-harkis-a-l-emir-Abdelkader-heros-des-deux-rives-de-la-Mediterranee_a25401.html

      https://www.saphirnews.com/Guerre-d-Algerie-une-loi-de-reparation-en-faveur-des-Harkis-annoncee-par-Macron_a28330.html

      https://www.saphirnews.com/L-allocation-versee-aux-familles-des-Harkis-doublee-avant-le-passage-de-la-loi-de-reparation-au-Senat_a28538.html

      https://www.saphirnews.com/Guerre-d-Algerie-une-loi-de-reparation-en-faveur-des-Harkis-annoncee-par-Macron_a28330.html

    informations ℹ️ d'ailleurs
    4 janvier 2023 - 19 h 27 min

    ????????????????????✈️????????Les États-Unis exigent désormais que les étrangers entrant LÉGALEMENT sur leur territoire soient « vaccinés  » contre le C19

    Le Chat Botté
    4 janvier 2023 - 19 h 26 min

    Ne dit-on pas chasser le naturel il revient au galop.
    La France revient à l’ére des croisades de l’âge de l’exploitation de l’être humain par la force ce qui a motivé la classe prolétaire et ouvrière à se réveiller.
    L’application des Maximes d’Ibn Khaldoun a eu son effet sur la population des plus démunis.
    À l’époque des croisades, il y avait l’église en premiere instance et le reste suivait..
    Il y avait:
    1er. L’église
    2eme. L’état ou gouvernement.
    3eme. L’armée.
    4eme. La Bourgeoisie.
    5eme. La classe prolétaire.
    6eme. La classe ouvrière ou paysans.
    Le 1er tirait son profit du second, le 2eme tirait son profit du 3eme et ainsi de de suite jusqu’au dernier, classe ouvrière ou paysans, qui tirait son profit de l’église.
    Actuellement on a relégué l’église en 5eme position et chamboulé toute la hiérarchie établie.
    Ibn Khaldoun l’explique très clairement cette phase de déstabilisation de la société en tant que telle.
    Comme je l’ai dit plus haut; Chasser le naturel il revient au galop.

    Anonyme
    4 janvier 2023 - 19 h 22 min
    Ouinna ! !
    4 janvier 2023 - 17 h 51 min

    Article très instructif ! Quand on voit le résultat la de la France ! Luigi di maio {« Si la France n’avait pas les colonies africaines, parce que c’est ainsi qu’il faut les appeler, elle serait la 15e puissance économique mondiale alors qu’elle est parmi les premières } citation kabyle (pas une personne qui est monté sur un cheval qui n’est pas redescendue ! Tout a une fin ! …. de grenouille qui a fait le bœuf !

    Mohamed El Maadi
    4 janvier 2023 - 17 h 34 min

    Je regrette je suis né en France et hamdoullahi mon père Allahyarhamou m’a éduqué.
    Oui on devient violent quand tout à coup les controles de polices vous ramène à votre Algerianité.
    J’avais tout juste 18 ans et un soir en sortant une patrouille de police m’a interpellé et m’a signifié de rentré chez moi .J ‘ai voulu protester dire qu’ont n’est sans in pays libre le flic m’a textuellement dit  » Feme ta gueule ou on t’embarquer et rentre chez toi  » j’ai fait semblant de rentrer et je suis ressortie .
    Malheur à moi ils m’ont retrouvé et j’ai pris des claques dans la figure pourquoi ????
    C’est eux qui avec leur police raciste qui tabasse des jeunes immigrés algériens dans des conditions louches  » En forêt ils te frappent et de vole ton argent  » ou Aors il t’accuse de outrage à agent .
    Donc la violence c’est eux qui l’exerce contre nous et bien ils sont violent moi aussi.
    Il faut savoir de quoi on parle ! Être né en France c’est pas un cadeau ???? non Monsieur .

    Belveder
    4 janvier 2023 - 16 h 57 min

    De L Anti français primaire
    On a l habitude
    La police a Macron
    Des slogans d’ultra gauche casseurs du déjà vu
    Allez manifester en Chine en Russie en Coree du Nord Afrique en Inde
    Vous verrez vraiment ce que sont vraiment les violences
    Assez de démagogie

      Anonyme
      5 janvier 2023 - 6 h 47 min

      Absolument pas, il est trop courageux pour une personne comme vous.

      Votre francophilie exagérée est votre un filtre qui vous empêche de réaliser la réalité que vous ne voulez pas voir. De nombreux pays sont circonspects quant à l’auto-publicité française.

      La violence est partout, y compris dans vos propos qui nient le droit à une personne de verbaliser une réalité connue de tous sauf vous.

      Par contre je conseille à Khider Mesloub de prendre une pause pour laisser tomber le soufflé et garder son énergie.

      Car à répondre à tout en un temps rapide, cela brise la clairvoyance, Or la clairvoyance est d’un pouvoir réel quand on souhaite vous empêcher de vous exprimer.
      Faire un pas de coté et observer.

      Il a dit une fait historique simple, si largement documenté : les harkis ont trahi leur pays et leur peuple. S’ils refusent de le voir, c’est donc un délire, c’est-à-dire la création d’une réalité artificiel, d’un narratif personnel pour ne pas assumer la réalité dont ils ont été les acteurs.

    Luca
    4 janvier 2023 - 15 h 04 min

    La France est un pays de méchanceté, de racisme, de misérabilisme général. La culture n’existe pas dans ce pays , elle ne peut s’y développer , y pousser , car elle est tout de suite considéré comme de la mauvaise herbe et ignorer mise à l’écart. Leur culture cest leur médias télévisuel subventionné c’est tout

    La violence engendre la violence
    4 janvier 2023 - 13 h 39 min

    Je me suis installé en France il y à peu, et je ne me reconnais pas chez les jeunes garçons Français comme moi Algérien né ailleur qu’en France . La plupart ne savent ni lire ni écrire. Mais surtout ce qui est vraiment désolant se situerait à mon humble avis au niveau de la pratique oral du français? ou il n’existe aucunes règles de courtoisie. Tous le monde utilise le tu sans même connaître la personne.D’ou je viens le tu est accepté à partir du moment ou la personne dérangé l’autorise et il est tres malpoli d’aborder quelqu’un de par le tu . Inconsciemment ces jeunes livrés qu’a leurs desiderata, ne possèdent ni point de repères et s’acquittent volontiers à vivrent selon leurs propres règles et visions hyper -limités dans la société. Je ne sais pas si cette catastrophe social à été planifié ou si le parcours social est défectueux ?.
    À dire vrai je m’en tape mais
    Il en résulte une violence inouïe pour laquelle il est difficile de se déplacer tranquillement mais il faut faire avec.
    Bonne journée.

      Lahouaria
      5 janvier 2023 - 3 h 42 min

      La plupart des enfants grandissent dans les foyers de la Dass ou les familles d’accueils; parfois chez des vieux couples retraité sans culture ou illettrés pourvu qu’ils élèvent des gosses. J’avoue que c’est les enseignants sociopathes dépressifs, ne supportent pas les enfants hyperactifs, font des signalement et les enfants sont vite retirés à leurs parents, et placés à des milliers de km, où ils ne connaissent ni chaleur humaine ni celle du foyer, ils grandissent malheureux et revanchards, certains ont le niveau scolaire CPPN, soit, Classe pré-professionnelle de niveau, ils ne font pas le parcours scolaire algérien pour des études intellectuels qui amènent au bac scientifique, littéraires ou matheux, mais un Bac niveau CAP, vente, caissiers, commercial, travailleur social ou jardinier.
      Les filles maghrébines qui buchent bien, sont toujours orientées vers vendeuses de modes ou Podologues, sans débouchés elles finissent comme aides ménagères chez les personnes âgées.
      En connaissance de cause.

        La violence engendre la violence
        5 janvier 2023 - 15 h 30 min

        Bonjour @Lahouaria et vous remercie pour votre réponse.
        Bien à vous.

    Anonyme
    4 janvier 2023 - 11 h 32 min

    En effet. Sans la violence de la France durant la colonisation en Algérie, les Harkis n’auraient jamais pensé devenir Harkis. C’est bien le clivage crée par la France au sein du peuple algérien, entre Algériens persécutés dans leur terre ancestrale, Algériens réfractaires à la colonisation, Algériens exilés, Algériens épuisés et Indigènes indicateurs. Les indigènes indicateurs sont les supplétifs « algériens » contre les autres algériens non vendus à la violence coloniale et colonialiste, appelés Harkis.

    C’est la bien la violence de la France qui a crée cette situation par la terreur. Le terrorisme dont on ne parle jamais est celui de la colonisation française.

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