Turquie, Chine, drones iraniens et jardin d’Eden

Erdogan jungle
Recep Tayyip Erdogan a été réélu au grand déplaisir de l'Occident. D. R.

Une contribution d’Ali Akika – Turquie, Chine, Iran feraient partie de cette jungle, selon le «poète» Joseph Borrell dans une déclaration reproduite dans les médias que voici : l’Occident est un jardin d’Eden entouré d’une jungle. Il n’est pas besoin de présenter ce personnage connu du côté d’Alger. Il avait demandé à l’Algérie de mettre fin à l’arrêt de la livraison de gaz à l’Espagne pour faire plaisir à son camarade Premier ministre Lopez Sanchez et au monarque du Makhzen. Intéressons-nous plutôt aux acteurs de la scène internationale qui ont occupé l’espace médiatique ces dernières semaines.

En Turquie, Erdogan a été réélu pour le plus grand déplaisir de l’Occident. Comme d’habitude, la quasi-totalité de la presse a réagi en pavlovien chaussés de lunettes embuées, la focale de leur appareil fixée sur leurs petits intérêts et l’angoisse de l’Occident. Les vrais enjeux politiques et l’histoire de la Turquie étaient oubliés au profit des bavardages de café de commerce (1). Les dynamiques de l’histoire et les intérêts géopolitiques qui expliquent les bouleversements de ce pays et de la région sont voilées par la «haute pensée» politique des détenteurs de la «vérité». Laissons cette presse à sa grandeur perdue et à sa misère actuelle pour cerner les facteurs du glissement de ce pays membre de l’OTAN vers des ailleurs plus cléments pour ses intérêts.

Disons tout de go que la grande majorité des Turcs n’a pas oublié que l’Europe lui a fermé la porte de l’Union européenne. Et il ne faut pas être un grand mokh (cerveau) pour deviner ce que cache le refus de l’Europe d’ouvrir son jardin d’Eden à ce genre de pays. Et donc ne pas s’étonner que la Turquie ait choisi de se tourner vers d’autres horizons pour ambitionner de devenir une puissance économique. Ce pays a utilisé sa position géostratégique enviable. Situé à un carrefour de la géographie physique qui le relie à l’Europe, l’Asie et l’Afrique. A sa géographie, il faut ajouter l’histoire. Héritière de l’empire ottoman qui l’a mis en contact avec le monde arabe qu’elle a dominé, et avec la Russie qui lui a ravi la Crimée au XVIIIe siècle. Aujourd’hui, la Turquie abrite une gigantesque base américaine, donc de l’OTAN qui suscite les craintes de la Russie. Voilà toutes les données qu’Erdogan a su manier dans la géopolitique de la région, Asie et Moyen-Orient qui seront probablement au XXIe siècle pilier et boussole d’une vie internationale multipolaire qui émerge petit à petit.

Ainsi, la Turquie avec ou sans Erdogan n’a eu aucun regret à dire adieu et au revoir à l’Europe prisonnière de sa propre histoire et les préjugés qui vont avec. En revanche, ce pays n’a eu aucune gêne à dire bonjour au monde arabe avec lequel il partage l’islam mais aussi l’opportunité de trouver des capitaux pour son développement et des marchés pour écouler sa production. Bonjour aussi à la Russie pour des raisons de sécurité mais aussi des échanges économiques en tout genre, facilités par la proximité géographique et géostratégique (partage de la mer Noire et contrôle par la Turquie du passage qui donne accès à la Méditerranée). Ces facteurs de géostratégie jouent un rôle décisif dans la sécurité des deux pays.

La Russie a intérêt à ce que la Turquie membre de l’OTAN prenne ses distances avec cette organisation atlantiste. Mais la Turquie a aussi besoin de la Russie en Syrie pour l’aider à neutraliser les Kurdes syriens pour qu’ils ne fassent pas jonction ou alliance avec les Kurdes turcs, cauchemar de tout gouvernement turc. Ce rapprochement entre la Turquie et la Russie n’est pas un accident de parcours. Il s’inscrit dans une logique produite par des mouvements de l’histoire. Des Etats voisins, Russie et Turquie, possèdent un héritage historique couplé à leur puissance économique, font d’eux des actrices majeures sur la scène internationale. Dans l’époque actuelle de remise en cause des rapports de force, ces deux Etats ne peuvent que «s’entraider» face à des adversaires qui défendent le statu quo international. Un exemple illustre cette entraide, c’est celle du coup d’Etat qui a menacé Erdogan en juillet 2016. Coup d’Etat qui a échoué, fomenté par l’armée turque très liée aux Etats-Unis. Grâce à la Russie dont les services secrets ont averti Erdogan en vacances. Ce dernier utilisa Internet pour s’adresser au pays et des manifestations populaires ont fait échouer le putsch. Tous ces facteurs cités méritent de longs développements.

Terminons ce chapitre turc sur des fautes que l’Occident ne cesse de répéter de l’Irak à la Libye, en passant par la Palestine où le droit tant chéri est enterré sous l’arbre emblématique de la paix, l’olivier. La fermeture de la porte de l’UE fut une faute à l’encontre de la Turquie comme le fut la faute géostratégique à l’encontre de la Russie quand l’OTAN installa ses missiles aux frontières de ce pays. On en voit aujourd’hui avec la guerre en Ukraine et les mensonges des Accords de Minsk. Ceux-ci étaient censés rapporter la paix par l’application d’un plan respectant les intérêts des deux parties. Plus personne ne peut croire dorénavant en ce genre d’accord à cause des mensonges de l’Ukraine avec l’appui de l’Allemagne et de la France. Ce manque de confiance ou plutôt l’inexistence de confiance, ouvre en général, hélas, la voie à la guerre totale.

La Chine : de ce pays proviennent aussi des nouvelles qui ne sont pas rassurantes. La Chine a envoyé son représentant, Li Hui à Kiev, à Varsovie, Berlin, Paris et Moscou pour exposer la vision de la Chine pour une paix en Ukraine. Apparemment, cette tournée diplomatique, peu médiatisée, n’a pas eu l’air de satisfaire les amis de l’Ukraine. La Chine s’est engagée à respecter le droit international mais non l’interprétation de ce droit par le droit divin camouflé sous une cuirasse d’acier. Ce droit actuel est né à la fin de la Seconde Guerre mondiale et n’a cessé d’être interprété au profit du même monde, depuis les Accords de Yalta, en passant par la disparition de l’URSS et du Pacte de Varsovie. Ce dernier a disparu en revanche l’OTAN est toujours là et des va-t-en-guerre veulent l’étendre à l’Asie. Et, comme par hasard, en Asie, il y a la Chine ; et, comme par hasard, ce pays est considéré comme une menace contre l’hégémonie des Etats-Unis.

A la rivalité économique, l’Oncle Sam ajoute un droit de regard sur Taïwan, territoire chinois reconnu par le droit international et en premier lieu, les Etats-Unis. La Chine a pourtant exprimé son droit d’intégrer Taïwan pacifiquement au sein de son territoire national. En exprimant aussi sa bonne volonté de se joindre à des pays pour résoudre la situation de guerre en Ukraine. Rien n’y fait, les critiques et les attaques contre la Chine deviennent régulières et de plus en plus violentes. Lors de sa tournée en Europe, Li Hui exposa le point de vue de son pays. A son retour, il a fait certainement un rapport au président Xi Jinping. Est-ce un hasard si le président chinois a fait ensuite une déclaration demandant à son armée d’être jour et nuit prête à faire face à la guerre ?

A l’évidence, la Chine a compris que les Occidentaux veulent non seulement l’éloigner de la Russie, mais de la pousser à jouer contre la Russie. Attitude cavalière à l’encontre d’un pays sur le pas de devenir la première puissance économique. Dessein stupide car les dirigeants chinois savent qu’après la Russie c’est leur pays qui sera la prochaine cible. Quelle ignorance et quelle légèreté ! Outre les liens historiques entre la Chine et la Russie, la Chine sait que son avenir est plus assuré par les liens économiques avec les BRICS et l’organisation de Shanghai où elle côtoie des pays où habite la moitié de la planète et ayant un produit intérieur brut plus élevé que celui de l’Occident. D’autres pays non négligeables sont intéressés de rejoindre les BRICS comme la Turquie, l’Iran, Venezuela, Algérie, pressés de ne plus subir les yoyos du dollar qui alimentent l’inflation chez eux, tout en subissant les oukases du FMI et la Banque mondiale.

En vérité, la Chine veut la fin de la guerre en Ukraine pour continuer à se développer et commercer avec le monde entier par le biais de ses routes de la soie, donc sans passer par la case de la domination politique, comme l’a fait l’Occident. Il y a une raison qui pousse la Chine à intervenir dans le processus de paix entre la Russie et l’Ukraine. Elle veut éviter tout dérapage qui mène à une guerre mondiale avec l’utilisation de l’arme atomique. Elle sait certainement que la Russie n’a pas besoin d’avoir recours à l’arme nucléaire pour gagner la guerre. Le développement de la guerre sur le terrain en témoigne, surtout après l’arlésienne de la contre-offensive ukrainienne qui se transforme, selon un général «stratège», en guerre hybride avec utilisation de drones et des mercenaires étrangers qualifiés de résistants. Pour toutes ces raisons, la Chine a proposé quelques repères politiques et diplomatiques pour créer une atmosphère apte à lancer une vraie négociation.

Les Occidentaux semblaient être intéressés et réclament des négociations en soutenant le plan de Zelensky, lequel ajoute un préalable : ne pas négocier avec Poutine qui doit être traduit devant un tribunal international. Ce genre de conditions pour un pays qui a déjà perdu 20% de son territoire et a été vidé de 10 à 12 millions d’habitants, une armée élue, par les pirates de la désinformation, l’une des grandes armées de l’Europe qui dépend de cette même Europe, une armée qui promet une contre-offensive chaque jour plus imminente que la veille, comment le président Poutine peut-il prendre au sérieux les exigences du président ukrainien ? La Russie ayant déjà fait les frais des mensonges de l’Allemande Merkel et du Français Hollande sur les Accords de Minsk. Chat échaudé craint l’eau froide, comme dit un proverbe populaire.

Après l’Ukraine et Taïwan, il y a problème de l’arme nucléaire au Moyen-Orient qui risque de mettre le feu aux poudres. Le monde qui se prend pour la «justice et le droit» incarnés regarde l’Iran mais ferme les yeux sur le seul Etat qui possède l’arme nucléaire dans la région. La guerre en Ukraine, la tension à Taïwan, les élections américaines dans un an font oublier les négociations sur le nucléaire iranien. Cette situation donne de la fièvre à Israël qui déclare ouvertement et publiquement qu’il ne permettra jamais à l’Iran d’acquérir l’arme atomique. Le monde peut se demander alors si Netanyahou, embourbé dans une crise permanente qui paralyse le pays, ne va pas déclencher une guerre de désespéré. Car ce n’est pas la question de son gouvernement d’extrême droite qui lui pose problème mais la potentielle guerre civile qui plane au-dessus de sa tête.

J’ai rappelé que la notion de guerre civile en Israël, dans Algeriepatriotique, est présente dans beaucoup d’esprits de beaucoup d’Israéliens. Les plus hautes autorités de l’armée et des services de renseignement le disent publiquement. Et l’éventuelle et potentielle guerre civile est possible au fur et à mesure de l’aiguisement des contradictions intérieures. La société israélienne est déchirée et l’exprime dans les rues chaque samedi. Si on ajoute l’autre contradiction interne constituée par les 5 à 6 millions de Palestiniens niés et opprimés sur leur propre terre, l’Etat se trouve dans une impasse. Ces deux contradictions, cohabitant dans un même territoire emmuré, créent une situation explosive. Les chantres du droit international qui l’appliquent, selon la règle des deux poids, deux mesures, devraient abandonner cette attitude en s’appuyant sur l’échec de cette politique injuste et qui devient insupportable. P, le voit à travers les explosions ici et là. En Palestine toujours et encore. Des mines déposées hier qui finiront par exploser demain.

Monsieur Joseph Borrell, de la place qu’il occupe au sein de l’Union européenne, devrait mettre de côté son penchant pour la poésie du jardin d’Eden. Il devrait plutôt inviter son honorable Union européenne à cultiver la paix et la justice sociale pour chasser les souffrances qui balafrent aussi les pays qui font partie de son jardin d’Eden. Car la permanence des injustices sociales menace la belle architecture de l’Europe. Ça se voit dans les réunions tous azimuts où des fractures entre les membres de cette Union apparaissent et que l’on ne peut plus cacher.

A. A.

1- Une fois Erdogan élu, nos «experts» découvrent les raisons profondes qui ont favorisé son élection. Même attitude pour l’arlésienne de la contre-offensive de l’armée ukrainienne. Désespéré d’attendre après avoir annoncé maintes fois une foudroyante contre-offensive, un général, un habitué des plateaux télé, affirme aujourd’hui que les Ukrainiens pratiquent une guerre hybride. Ils ont choisi les drones, selon lui, et délaissent le franchissement des défenses ennemies par les armées terrestres. Evidemment, ce «nouvel art» de la guerre nécessite moins de courage et de capacité de manœuvre de la vraie guerre. Pitoyable attitude de dire le contraire de la réalité du terrain pour cacher les mensonges et la servile désinformation !

Comment (10)

    Elephant Man
    5 juin 2023 - 20 h 06 min

    Enfin, les BRICS.
    Le monde unipolaire n’est plus, bienvenue au monde multipolaire.
    L’Arabie saoudite commerce son pétrole en yuan.
    La Syrie a récupéré sa juste place pas uniquement à La Ligue Arabe en tant que membre fondateur mais à l’international.
    Tout le monde sait qui a saboté Nord Stream..

    Mahdi Nozore
    4 juin 2023 - 11 h 55 min

    On pourra montrer tous les poux que l’Occident trimbale et toutes les preuves de son incurie cela ne suffira pas à le balayer ainsi d’un revers de la main avec autant de facilités.

    Certes la suprématie et l’hégémonie de l’ Occident tirent à leur fin mais cla ne veut pas dire qu’ils se laisseront dominés par les nouveaux venus qui ne sont pour l’heure que des pays émergents.

    Ils ne faut pas oublier que dans leur camps il y a aussi des pays d’Asie , d’Amérique et d’Afrique qui sont dans leur camp. Le nouveau rapport de force qui se dessine ne leur est pas forcément aussi défavorable que l’on veuille le laisser paraître.

    Même si les pays émergents tendent à s’affirmer je ne vois pas l’Occident décliner technologiquement, économiquement, et militairement pour se laisser distancer aussi facilement.

    Si les pays émergents progressent et réussissent à prendre toute leur place , il ne prendront que leur place dans le monde qui se dessine à l’horizon , ils ne prendront que leur place et rien de plus.

      Akika
      4 juin 2023 - 15 h 14 min

      Mr Mahdi. Vous avez raison de dire que l’Occident ne va pas se laisser faire. Ses propagandistes le clament et parmi eux, il y a des psychopathes capables d’utiliser l’arme suprême. C’est pourquoi la Chine est entrée dans l’arène avec son  »plan » de paix pour éviter une guerre nucléaire. je l’ai écrit dans le présent article. De toute manière, il ne faut jamais sous-estimer les forces de l’adversaire et pas se prendre pour le lion roi, de la jungle. Il ne faut pas non plus acculer l’adversaire dans ses derniers retranchements pour ne pas lui faire perdre la face. Ce sont 3 règles de l’art de la guerre. Les Russes, champion d’échecs et les Chinois inventeurs du jeu Go, savent comment s’y prendre. Bon courage, c’est productif ces échanges par le biais du journal, à utiliser au maximum pour faire entendre nos voix pour contrer l’arrogance des  »experts ».

        Mahdi Nozore
        4 juin 2023 - 19 h 37 min

        Je pense qu’il ne faut pas s’enfermer dans un rapport à la propagande outrageuse de tous ceux qui font du spectacle pour mieux faire passer leurs idées.
        L’Occident dont je parle c’est l’Occident réel , pas celui des réseaux sociaux ou des médias à la solde qui ne sont missionnés en vérité que pour la diversion. Ceux-là ne sont qu’un symptôme. Pour l’instant les velléités des uns comme des autres ne sont pas rassurantes.

    informations ℹ️ d'ailleurs
    3 juin 2023 - 21 h 33 min

    L’Iran équipera et entraînera les forces armées maliennes (communiqué ministère iranien de la défense).
    Après la Russie, l’Iran met un pied au Sahel.
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    L’OPEC discutera d’une baisse significative de la production pétrolière.
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    Des armes fournis à l’Ukraine font subitement leur apparition entre les mains de deux gangs armés très réputés de Marseille, dans le Sud de la France: les Yodas et DZ Mafia.
    Jusqu’ici ils n’avaient que les fusils d’assaut AKM Zastava (ex-Yougoslavie) et albanais ainsi que des lances-roquettes RPG-7V.
    Désormais ils ont accès à un open bar sans limites créé par l’OTAN.
    Une guerre s’étant répandu a toute la ville de Marseille, et opposant alors deux énormes alliances composées de figures du narco banditisme de la ville.

    https://youtu.be/M3QfIh5WhkY
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    Un soldat égyptien a traversé la frontière avec Israël et a tué deux militaires israéliens.
    Il a attendu la venue des renforts pour les accrocher jusqu’à épuisement de ses munitions.
    Le bilan temporaire est de un soldat égyptien et trois soldats israéliens tués.
    Il y a d’autres soldats israéliens blessés.
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    Un think tank US se plaint que la Russie dépense beaucoup moins de ressources financières que prévu pour la guerre en Ukraine.
    Même son de cloche du côté du Département d’État.
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    Anonyme
    3 juin 2023 - 20 h 52 min

    J ai pas du tout la même analyse que l auteur concernant le rôle de la Turquie ces dernières années et depuis 2011. Je pourrais argumenter mais rappelez vous qd il jouait le coq pour ces maîtres occidentaux et contre la Russie en Syrie. L avion russe abattu , l Ambassadeur Russe abattu à Ankara ect ect . C est bien Poutine qu il a calmer et qui lui a dit si tu continu je rase ton pays de la carte du monde. Ensuite il a tiré vers lui Erdogan en le sauvant du putsch organiser par la maison Blanche et ces sbires ces alliés d hier. Et depuis Erdogan a changé son fusil d épaule mais la Turquie doit tt aux Etats Unis son adhésion à l OTAN son Industrie son tourisme ect ect bien avt qu on connaisse tous Erdogan , la laïcité c est pas Mustapha Atatürk mais bien les USA et les occidentaux, le seul bémol c’est que ça reste un pays à majorité musulmane donc l Europe a dit oui pour l OTAN mais non pour l adhésion à l UE mais les Turcs ont tjrs voulu y adhérer idem le Maroc . Concernant l Empire ottoman ben c’est eux mêmes qu ils l ont vendu et l Islam avec leur alliance à Allemagne de Guillaume 2 et les arabes bédouins aux anglais de sa Majesté et dont le fameux Laurence d’Arabie donc si c’est pas les états Unis où européens c est les Russes. Enfin la Turquie Erdogan grd défendeur de la cause palestinienne a tjrs un ambassade israélien ds ces lieux et entretien une relation bilatérale et s affiche sans complexe avec le presdt israélien ou autres sionistes donc l auteur d AP nous avons pas la même analyse sur le même personnage ensuite oui la Turquie d Erdogan entretien de tres bonnes relations avec l Algerie, sur ce point on sera surement d accord.

      akika
      3 juin 2023 - 23 h 10 min

      Cher monsieur. des infos que vous citez sont justes. elles sont dans l’article suivant écrit le 26 décembre 2016. j’espère que ce texte écrit dans un journal répondra aux questions que vous me posez. salutations.
      voici un extrait du texte de 2016:
       »La Turquie est donc l’une des victimes de la tempête qui souffle sur la Syrie. Outre les difficultés avec les USA et l’Union européenne, on peut mieux mesurer son échec quand on se souvient de son appétit d’ogre qui était le sien, il n’y a pas si longtemps. Hier Erdogan exigeait le départ d’Assad (rien que ça !) en plus de ses prétentions d’occuper des territoires syriens pour empêcher les Kurdes de proclamer leur autonomie. Ensuite il voulait participer à la libération de Mossoul qu’il espérait faire revenir dans le giron d’un empire ottoman moderne et fantasmé avec la complicité de Barzani, le chef kurde irakien. Aujourd’hui Mossoul est oublié et dans la ville d’El Bab en Syrie, son armée a eu des pertes sévères en hommes et en tanks et la Syrie et son allié russe lui ont signifié de tirer un trait sur son rêve de s’installer aux portes d’Alep que la Syrie vient de libérer.

      Oui la Turquie est dans de beaux draps ; en Irak elle a en face d’elle l’Iran et en Syrie où Assad est conforté dans son fauteuil, elle a la Russie qui garde dans sa mémoire, la destruction d’un avion de son armée et l’assassinat de son ambassadeur à Ankara. Oui la Turquie est dans une position inconfortable car l’allié américain voit d’un mauvais œil ses flirts avec la Russie. Quant au pouvoir même d’Erdogan, il repose sur un trône qui n’est pas totalement stable vu l’état de son armée à qui il a fait subir une purge sans précédent. Friture avec son allié américain, la guerre avec les Kurdes (PKK) qui s’est rallumée, aggravation du contentieux déjà historiquement lourd avec la Syrie et enfin un rapprochement quelque peu encombrant avec des puissances (Russie et Iran) qui ne vont pas lui faire de cadeaux. Notons enfin qu’après avoir joué le jeu de la complicité avec Daech, ce dernier lui mène la vie dure aussi bien en Syrie qu’à l’intérieur du territoire turc. L’avenir nous dira si le capitaine Erdogan a pu ramener le navire « Turquie » à bon port après l’avoir fait traverser au milieu de récifs d’une mer agitée par une tempête dont il n’a pas mesuré la force ».
      Aujourd’hui, on peut dire que Poutine a supporté l’avion russe détruite et l’ambassadeur assassiné. il récolte les fruits de sa patience et surtout de sa stratégie de joueur d »échec. toujours des coups d’avance sur ses advessaires.

        Anonyme
        4 juin 2023 - 11 h 12 min

        Merci cher compatriote Monsieur Akika de m avoir répondu dans un premier temps et que nous nous rejoignons quelques part sur le cas de la Turquie d Erdogan et du rôle de pacha qu il pensait avoir. J avais oublier aussi le bombardement russe sur ces camions citernes en Syrie quand la Turquie se servait auprès de l état islamique Daech. Concernant l assassinat de l ambassadeur j avais écris sur ce même site et ça remonte qu il était peut être fomenté par le camp occidental une sorte d avertissement du à son changement de position genre regarde même chez toi on peut tuer un ambassadeur Russe la prochaine fois c’est toi Erdogan ce fait est arrivé après l avion abattu mais surtout après le putsch perpétré à son encontre par les USA d Obama mais ça n engageait que moi cette hypothèse.. Oui aussi bien les russes ou les occidentaux dont USA le connaisse très bien et ont dû faire le même diagnostic que vous et moi sur le cas Erdogan. Je vous souhaite une bonne après midi et une bonne continuation Monsieur Akika.

    Anonyme
    3 juin 2023 - 15 h 47 min

    Kiliçdaroglu , candidat , le Larbin des Occidentalocentristes , envisageait carrément de vendre la Turquie aux Psychopathes de l Empire à l image de ce qu a fait le Momo la Tomate .
    C est l image d un Cretin qui a cru aux rêves que lui vendaient des …….CRETINS Congénitaux et surtout Criminels envers l Humanité.

    Rafflesia arnoldi , L’Arum titan , Stapelia grandiflora ……..Quel rapport avec la Contribution Percutante et Lumineuse de Mr Akika ?? ……Aucune !!!
    Mais avec le Guignol Borrell ….Si !!!!! Puisque son « Jardin d ‘Éden » est plutôt ENVAHI par les Fleurs sus citées qui se distinguent par LEUR PUANTEUR INSOUTENABLE de Charogne en décomposition , que par les Roses .

    informations ℹ️ d'ailleurs
    3 juin 2023 - 15 h 03 min

    ???????????????????????????????????????????????? ????????????????????Très mauvaise nouvelle pour la Ve flotte US à Bahreïn.
    A peine quelques heures après l’annonce de la création d’une coalition maritime régionale composée de l’Iran de l’Arabie saoudite, des Emirats et d’Oman a l’effet de regionaliser la sécurité,
    le commandant en chef de la marine iranienne évoque la fusion de cette coalition a naître avec celle que l’Iran a formée avec la Chine et la Russie en 2019!

    Le contre-amiral Shahram Irani : une alliance navale est sur le point de naître dans le nord de l’océan Indien avec la présence de l’Iran, de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, de Bahreïn, de l’Irak, du Pakistan et de l’Inde et presque de tous les pays de cette zone.

    Confirmant le retrait des Émirats arabes unis de la coalition navale américaine dans le golfe Persique peu après la saisie au mois d’avril par l’Iran de deux pétroliers américains en mer d’Oman, il a poursuivi : Aujourd’hui, les pays de la région sont arrivée à la conclusion suivante, que la sécurité doit être établie dans la région par la synergie et la coopération. Aussi de nouvelles coalitions sont-elles en train de se former dans la région et au-delà d’elle.
    En effet l’alliance tripartite iran-Chine-Russie est en cours de développement, alliance qui organise des exercices conjoints chaque année. »

    Et de conclure: « Bientôt, nous verrons que notre région sera libre de la présence des forces illegales et que les habitants de la région prendront en main leur sphère de sécurité en déployant leurs propres soldats.
    L’Iran mène depuis longtemps des actions conjointes avec Oman, et maintenant l’Arabie saoudite, nous rallier tout comme les Émirats arabes unis, le Qatar, Bahreïn, l’Irak, le Pakistan et l’Inde font partie de ces pays.
    Presque tous les pays de la région nord de l’océan Indien en sont venus à la conviction qu’ils devraient se tenir aux côtés de l’Iran et établir conjointement la sécurité de manière synergique « 

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