Un expert italien : «L’Italie et l’Algérie régleront les litiges malgré les jaloux !»

Tebboune Mattarella Rome Alger
Les présidents Abdelmadjid Tebboune et Sergio Mattarella. D. R.

De Rome, Mourad Rouighi – De temps à autre, le sujet du tracé des frontières maritimes et de la Zone économique exclusive (ZEE) de l’Italie refait surface, pointant un doigt accusateur tantôt contre la Croatie, tantôt contre l’Espagne, sans oublier bien sûr l’Algérie. Tout récemment, nombre d’experts ont amplifié la question dont ils croient saisir de forts enjeux à court, moyen et long terme. Le gouvernement de Giorgia Meloni, à l’instar de ses prédécesseurs, est pressé ainsi d’anticiper les contours de ce dossier et d’y accorder la plus grande priorité.

Certes, au niveau international, les cas juridiques similaires sont très nombreux et les Etats, dans une course d’appropriation d’un certain nombre de territoires marins, exploitent tous les chapitres des conventions, notamment ceux ayant trait à la convention dite de Montego Bay, adoptée en 1982, mais la surenchère n’a jamais aidé à solutionner ni les contentieux ni des cas de litige.

Sur le cas précis, un expert italien approché par Algeriepatriotique estime que le partenariat grandissant, sur tous les plans et à tous les niveaux entre l’Algérie et l’Italie, est de nature à faciliter une voie de compromis, d’autant que les deux parties ont institué une commission bilatérale chargée explicitement de ce dossier et qui privilégie le choix de la concertation et de la solution gagnant-gagnant. Notre source souligne que dès 2022, l’Algérie est devenue l’un des principaux partenaires stratégiques de l’Italie dans le secteur de l’énergie et que «si résoudre d’anciens dossiers avec ce grand pays d’Afrique du Nord sera probablement plus pernicieux pour l’Italie, les excellentes relations entre les dirigeants des deux pays, à commencer par les deux chef d’Etat, Abdelmadjid Tebboune et Sergio Mattarella, devraient contourner d’éventuelles embûches et préserver les intérêts de Rome et d’Alger en Méditerranée».

«D’autant que, ajoute notre source, le contexte actuel en cette portion de la région suggère plus que jamais pondération et concertation constructives.» Et de conclure que l’Algérie «représente, et représentera à l’avenir, pour l’Italie un partenaire hautement stratégique» et que «parvenir à des accords pour la définition des respectives zones économiques exclusives sera à portée de main».

L’expert italien précise, en outre, que «la commission bilatérale instituée à cet effet y veille avec sérieux, sans prêter attention aux Cassandre irréductibles, jaloux peut-être, des premiers succès du partenariat algéro-italien et de ses perspectives ambitieuses».

M. R.

Comment (7)

    Brahms
    23 juin 2023 - 11 h 37 min

    C’est une très belle photo,

    On voit que l’Italien est content de ramasser du cash pour payer ses factures en attente tandis que l’algérien heureux de pouvoir développer son pays en mettant le pays sur rail.

    Il faut travailler maintenant dans la bonne foi et les bonnes intentions pour avancer sinon ça donnera des migrants en pagaille partout si les 02 pays ne se développent pas.

    Je dis toujours, tout est lié. Si l’Algérie se développe, l’Italie sera gagnante. L’avenir c’est dans pays surement pas à l’étranger.

    Anonyme
    20 juin 2023 - 11 h 36 min

    Il y a un un dicton qui dit: eli 9arssou el hnech iykhaf mal hbila. Celui à été mordu par le serpent va toujours avoir peur d une ficelle ou d une corde. Alors soyons vigilant et d excès de confiance.

    icialG
    20 juin 2023 - 6 h 18 min

    Un petit mot a monsieur le Président ,
    Permettez moi de porté respectueusement a votre connaissance que malgré votre ordonnance pour ce qui est la baisse des billets de transports ( si toutefois cela concerne aussi les transports vers l étranger) ceci on quadruplé y compris Air Algérie ce qui me donne des doutes quant a votre autorité et que c est les résidus qui dirigent et privilégient le profit au détriment de tout ce qui est sacro-saint

      zz
      22 juin 2023 - 19 h 17 min

      tebboun ne peut etre partout ce sont les ministres qui ne font pas le boulot sur le terrain deleguer a des personnes serieuses et competantes

    Anonyme
    18 juin 2023 - 17 h 08 min

    Comme vous le rapportez : »les excellentes relations entre les dirigeants des deux pays, à commencer par les deux chef d’Etat, Abdelmadjid Tebboune et Sergio Mattarella, devraient contourner d’éventuelles embûches et préserver les intérêts de Rome et d’Alger en Méditerranée».Il faut rappeler que les bonnes relations sinceres entre notre Pays et l Italie ont ete tres proches meme avant notre independance,il ne faut pas oublier le Le puissant patron de la compagnie nationale italienne d’hydrocarbures ENI (Ente Nazionale Idrocarburi )Enrico Mattei grand ami de notre armee de liberation nationale qui recevait nos Moujahidines dans ses bureaux a Romme. le 27 octobre 1962, mort dans le crash de son avion personnel ,un accident suspect dont certains parlent meme de la main de services speciaux….Qui avait interet a l eliminer..?.Facile a deviner…L Algerie trouvera en l Italie un excellent partenaire pour une cooperation exemplaire avec les Italiens…Les frontieres maritimes doivent et peuvent etre conclues a l amiable par la commission bilatérale chargée explicitement de ce dossier et doit privilégier le choix de la concertation et de la solution gagnant-gagnant.

    Anonyme
    18 juin 2023 - 12 h 41 min

    L’approche géopolitique de l’Algérie est sans ambiguïté et claire, le partenariat.

      zz
      18 juin 2023 - 15 h 46 min

      prudence quand meme !!

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