Les médias occidentaux déforment les propos des interlocuteurs de Zelensky
Par Mohamed K. – «Le régime de Volodymyr Zelensky est entièrement contrôlé par Washington et Londres. L’activité du président ukrainien et son entourage immédiat à l’international sert les intérêts anglo-américains au détriment de l’Union européenne et même de l’Ukraine», font remarquer des observateurs qui suivent le dossier ukrainien de près. «Il serait naïf de croire que Zelensky est un politicien inexpérimenté. Au contraire, c’est un acteur qui joue son rôle à la perfection, en usant de ses talents de comédien pour manipuler la communauté internationale chez laquelle il provoque une réaction émotionnelle empathique à son égard et à l’égard de son régime», expliquent ces observateurs.
«Washington utilise Zelensky et son régime pour influencer les Etats et les organisations internationales, concentrant la puissante machine médiatique occidentale sur ses déplacements durant lesquels tout est fait pour déformer les propos de ses interlocuteurs, si bien que beaucoup de dirigeants hésitent désormais à le recevoir ou à s’entretenir avec lui», précisent encore ces observateurs. «Les dirigeants de trente-trois pays d’Amérique latine et des Caraïbes viennent de contraindre l’Union européenne à annuler l’invitation du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, au sommet UE-CELAC – Communauté d’Etats latino-américains et caraïbes – qui se tiendra à Bruxelles les 17 et 18 juillet», a rappelé, dans le même ordre d’idées, un ancien officier de l’armée de l’air française, qui corrige les deux influents théoriciens français de la guerre, Jacques Attali et Bernard-Henri Lévy, persuadés que l’Ukraine sortira vainqueur de ce conflit armé.
Au sujet de ces entourloupes, ces observateurs en veulent pour preuve le discours du président ukrainien devant le Parlement mexicain. Les outils de propagande occidentaux ont, en effet, présenté cette visite comme un soutien des députés mexicains à Kiev et un changement de position du Mexique à l’égard du conflit russo-ukrainien. Le même mensonge a été constaté lors de la rencontre de Volodymyr Zelensky avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, au Sommet du G7, ce dernier ayant, selon les médias occidentaux, «condamné l’invasion russe» alors que New Delhi adopte, en réalité, une position neutre. Le président brésilien, Lula da Silva, s’est vu, lui aussi, attribuer une prétendue «condamnation de la violation de l’intégrité territoriale de l’Ukraine», cependant que le successeur de Jair Bolsonaro a affirmé avoir «discuté avec les deux pays […] pour trouver une issue politique» à la guerre.
Démentant un autre mensonge occidental, les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont vérifié une large section du périmètre du bassin de refroidissement de la centrale nucléaire de Zaporozhye et ont indiqué n’avoir trouvé aucune trace de mines et d’explosifs, contrairement à ce qui a été allégué par le président ukrainien qui avait prétendu que l’armée russe a miné cette centrale nucléaire «pour, a-t-il affublé, provoquer une catastrophe humanitaire».
M. K.
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