David devient Goliath

Israël Gaza
Israël commet un vrai génocide à Gaza. D. R.

Par Hocine-Nasser Bouabsa – Que l’histoire de David contre Goliath soit une légende fantaisiste ou une réalité avérée, importe peu. Le plus important est qu’elle est devenue au fur des siècles le grand symbole de la grandiose résistance et de l’héroïque combat des oppressés faibles contre leurs oppresseurs hyperpuissants. Le père de Salomon n’est pas seulement un prophète pour les musulmans, mais il fut surtout le roi hébreu qui libéra le peuple juif de la terreur des Philistins.

Beaucoup d’événements sombres ont ébranlé et marqué la mémoire collective du peuple juif. On peut en citer, entre autres, sa libération du joug pharaonique et l’exode vers la Palestine ; sa déportation vers Babylone, l’Irak d’aujourd’hui ; sa réduction au rang d’esclave par les Romains et son errance autour du Bassin méditerranéen ; la Reconquista espagnole et son exode vers l’Afrique du Nord ; l’holocauste nazi et sa migration massive vers la Palestine. Tous ces événements ont un point commun : échapper à l’oppression, à l’esclavage ou carrément à l’extermination.

De brillants savants, intellectuels ou historiens qui pourraient l’éclairer et le guider. Le peuple juif en a eu en grand nombre. Mais, alors, comment se fait-il qu’un peuple aussi outillé d’intelligence et de savoir, ayant lui-même été victime de tant d’injustices et d’oppression, puisse oublier et éluder de sa mémoire ce que ses ancêtres ont enduré ? A tel point qu’il devienne aujourd’hui lui-même bourreau de ceux – les Palestiniens – qui étaient prêts à cohabiter avec lui, lorsque presque toute l’Europe participait à son expédition mortelle vers les chambres à gaz et les crématoires érigés par les criminels nazis comme outils de leur «solution finale», qui consistait à purifier l’Europe du gène sémito-judaïque ?

L’Etat d’Israël est aujourd’hui le porte-drapeau de beaucoup de juifs à travers le monde. Du moins, de tous ceux d’entre eux – les sionistes – qui ont tronqué la vision d’un judaïsme ouvert, humaniste et cosmopolite, contre un autre, renfermé, raciste et ultranationaliste. La Heimat [le pays de naissance], créée pour servir comme ultime refuge libre, social et solidaire – l’esprit du kibboutz – aux juifs menacés par l’extermination nazie, s’est malheureusement progressivement transformée – particulièrement à cause du soutien inconditionnel que lui garantit l’Occident, pour des raisons surtout géopolitiques – en un Etat raciste, arrogant, belliqueux, expansionniste et oppresseur. Un Etat qui utilise la fameuse tactique du petit pas, chère à Kissinger, pour judaïser toute la Palestine et même toute la région faisant partie de l’imaginaire sioniste : le «Grand Israël». Il n’est plus question seulement maintenant de coloniser la Cisjordanie par des Européens judaïsés, génétiquement moins hébreux que les Palestiniens – dont beaucoup sont des descendants d’Hébreux christianisés ou islamisés –, mais surtout aussi de sioniser complètement Jérusalem, la «ville sainte» chère aussi aux chrétiens et aux musulmans.

Le forcing criminel, basé sur la stratégie de la terreur, du fait accompli et de la terre brulée, qu’exercent le gouvernement israélien et ses protecteurs euro-étatsuniens avec leur déluge des bombes, vise en réalité à vider Gaza et la Cisjordanie de sa population palestinienne autochtone et à cimenter le statut de Jérusalem «capitale unie et éternelle de l’Etat hébreux». Ce forcing reflète l’esprit négationniste des Israéliens envers les Palestiniens. Il renforce la conviction de ceux qui ne croient plus en la bonne volonté pacifique des Israéliens et de leurs mentors, et détruit tout brin d’espoir de voir un jour Israéliens et Palestiniens vivre ensemble ou, du moins, cohabiter pacifiquement.

En confiant le gouvernail de son destin à un sionisme belliqueux, le peuple juif, non seulement est passé du statut de victime à celui de bourreau, mais il perd aussi son statut moral de «peuple élu». Titre qu’il méritait tant qu’il respectait scrupuleusement la devise prophétique – synonyme d’une vision, d’une protection et d’un sacrilège formidable de la vie sur terre – révélée dans les trois livres monothéistes, «celui qui sauve une vie, c’est comme s’il sauvait toute l’humanité et celui qui tue une vie, c’est comme s’il tuait toute l’humanité».

Par la force des faits, David s’est aujourd’hui malheureusement transformé en Goliath. Sa politique sauvage d’extermination, d’occupation, d’oppression, d’expropriation, de déportation et de déni, qu’il exerce sur le peuple palestinien, lui sera certes un jour fatale. C’est la loi divine, qui n’a fait et ne fera jamais d’exception. Sinon les Pharaons, les Romains et autres empires encore beaucoup plus puissants seraient encore aux commandes de notre monde.

L’humanité doit condamner et s’opposer à la politique israélienne apocalyptique, non pas seulement pour rendre justice, comme la tradition davidienne l’exige, à un peuple opprimé, mais aussi pour rendre service à cette humanité, toujours en quête d’un vivre-ensemble harmonieux sur terre. Car c’est autour de Jérusalem – «la ville de la paix», en hébreux – que se décide le destin de cette humanité sur notre planète : le paradis ou l’enfer.

H.-N. B.

Comment (19)

    "sionisme belliqueux" ?
    19 octobre 2023 - 8 h 19 min

    Le sionisme est un colonialisme, par conséquent belliqueux par définition.
    Il ne peut exister un sionisme non violent, comme vous le posez.
    Si vous êtes antisioniste, il faut revoir entièrement votre point de vue, travailler plus pour comprendre les fondements du sionisme.
    Vous changerez totalement votre vocabulaire.
    Bon courage.

      Anti khorti
      19 octobre 2023 - 18 h 04 min

      @ Professore Illuminato,
      Connaissez-vous l’auteur et l’intention de son article ?
      Lorsque on ne sait pas lire entre les lignes ou on ne comprend pas le jeu des mots, vaux mieux être humble et s’abstenir à donner les leçons à autrui.

    Ali
    18 octobre 2023 - 12 h 19 min

    La notion de « peuple élu » n’est pas la meilleure pour qualifier les juifs. Dans le Coran, il est question soit des « enfants d’Israël », soit des « juifs ». Le mot « juifs » ayant une connotation plus négative et péjorative. On peut y rajouter le qualificatif « gens du Livre » qui désigne les juifs et les chrétiens.
    Le terme qui conviendrait mieux pour ces gens là est « peuple choisi ».
    Allah les a choisi et testé. Certains parmi les juifs crurent aux messagers et aux prophètes qui leur furent envoyé en leur temps ainsi qu’aux Livres et aux écrits saints qui leur furent transmis.
    D’autres s’en moquèrent voire pire puisqu’ils se mirent à trahir, à tuer des prophètes et des messagers…
    Le peuple choisi a échoué le test qu’Allah leur a fait passé et aujourd’hui ce peuple désormais maudit atteint la venue du dajjal, l’antéchrist!

    sionisme
    16 octobre 2023 - 13 h 48 min

    « ……le roi hébreu qui libéra le peuple juif de la terreur des Philistins…. »
    sionisme quand tu nous tiens. Depuis quand une religion a-t-elle été une origine pour affirmer et dire le peuple juif.

    «peuple élu»??????
    16 octobre 2023 - 8 h 31 min

    «peuple élu»? Vous reprenez pour votre compte toute la propagande sioniste?

    « En confiant le gouvernail de son destin à un sionisme belliqueux, le peuple juif, non seulement est passé du statut de victime à celui de bourreau, mais il perd aussi son statut moral de «peuple élu». »

    Dans « peuple juif, sioniste belliqueux », vous mettez aussi les juifs antisionistes du monde qui se battent aux cotés des Palestiniens, ou bien les palestiniens juifs qui font partie de l’OLP et dont certains ont participé à des négociations avec Israël aux cotés de Arafat ou Abbas?

    Vous y mettez le combattant du FLN Daniel Timsit, les marocains Abraham Sarfati, sa soeur Rosa, ses enfants, ou encore le juif amazigh Sion Assidon, les français l’Union juive française pour la paix (UJFP), l’américain Chomsky et des milliers d’autres dans nombre de pays du monde?

    Votre vision est une vision sioniste qui essentialise deux idées, une religion et le sionisme, niant la réalité et ceux qui la porte.
    En enfourchant la vision sioniste (sous couvert d’un étalement d’une culture religieuse totalement ruinée aujourd’hui par des chercheurs juifs même), vous trahissez la cause que vous prétendez défendre, la cause palestinienne.
    La vie nous apprend qu’avant d’exprimer une opinion, il est nécessaire de la scruter sous tous les angles.

    Elephant Man
    15 octobre 2023 - 20 h 08 min

    « peuple juif » →→→ Sérieux ??!!
    Encore une ÉNIÈME fois la Palestine appartient dans son INTÉGRALITÉ aux PALESTINIENS et est strictement uniquement et exclusivement une question de DÉCOLONISATION et ça vaut pour la RASD.
    Enfin, encore une ÉNIÈME fois et qui devrait être placardé partout :
    David Ben Gourion :
    «Si j’étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l’a promis, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n’est pas le leur.
    Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient t-ils accepter cela ?»

    @Hocine-Nasser Bouabsa ou la vision messianique et sioniste de l'histoire!!!
    15 octobre 2023 - 17 h 58 min

    Bonjour Monsieur,

    Permettez ces quelques humbles remarques :

    –  » Que l’histoire de David contre Goliath soit une légende fantaisiste ou une réalité avérée, importe peu. »
     » légende fantaisiste ou une réalité avérée, importe peu. »
    Vous osez demander au monde de se soumettre à une légende et ce qu’elle implique comme conséquences, car « importe peu ».

    – « Le père de Salomon n’est pas seulement un prophète pour les musulmans, mais il fut surtout le roi hébreu qui libéra le peuple juif de la terreur des Philistins. »
    « Le père de Salomon n’est pas seulement un prophète pour les musulmans… ».
    Vous confirmez que le récit musulman n’a fait que reprendre le récit judaïque rabbinique d’une autre légende celle d’un  » roi hébreu qui libéra le peuple juif de la terreur des Philistins. »

    –  » peuple juif  » est une pure invention : Shlomo Sand « Comment le peuple juif fut inventé » Paris, Fayard, 2008

    -« Philistins. » : wikipedia : « peuple du Proche-Orient ancien établi au sud-ouest du Levant le long de la côte méditerranéenne, à la fin du IIe millénaire av. J.-C. et durant la première moitié du Ier millénaire av. J.-C. ; ils sont connus par différentes sources textuelles (assyriennes, hébraïques, égyptiennes) et archéologiques.
    Cela rappelle étrangement Palestiniens, non?
    Malgré l’embrouillement par beaucoup « d’historiens experts », les faits de plus en plus avérés ( notamment par les nouveaux moyens techniques de recherche mènent vers la proposition la plus sérieuse qui désignerait comme Palestiniens d’aujourd’hui les Philistins de jadis.

    –  » libération du joug pharaonique et l’exode vers la Palestine »
    Cette autre légende est battue en brèche et définitivement mise en ruine par des chercheurs israëliens et pas des moindres.
    Pour la culture de tous ce qui suit, cf wikipedia :

    « Pour Ze’ev Herzog, professeur d’archéologie à l’université de Tel-Aviv, « aucune démarche scientifique ne prouve la réalité de cette sortie d’Égypte, des grandes années d’errance dans le désert et de la conquête de la Terre promise »7.

    Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman avancent quant à eux que « les sites mentionnés dans l’Exode ont bien existé. Certains étaient connus et furent apparemment occupés, mais bien après le temps présumé de l’Exode, bien après l’émergence du royaume de Juda, quand les textes du récit biblique furent composés pour la première fois »8.

    « Lester Grabbe, résumant la position dominante dans la recherche historique et archéologique sur le sujet en 2016, indique que « malgré les efforts de certains fondamentalistes, il n’y a aucun moyen de sauver le texte biblique en tant que description d’un événement historique. Une grande population d’Israélites, vivant dans leur propre partie du pays, n’a pas quitté une Égypte dévastée par divers fléaux et dépouillée de ses richesses et passé quarante ans dans le désert avant de conquérir les Cananéens9. »

    Cependant, l’historicité de l’Exode, ou du moins d’événements ayant servi de trame au récit, continue d’être défendue par certains égyptologues et biblistes10,11. »

    Le reste de la contribution de @Hocine-Nasser Bouabsa est une reprise de tous les poncifs du discours sioniste, pardon de le dire, et il est salutaire de lire encore une fois Shlomo Sand: « Comment la terre d’Israël fut inventée », Paris, Flammarion, 2012

    Question à @Hocine-Nasser Bouabsa et ceux qui approuvent le contenu de son texte :

    Comment peut-on opposer une antithèse dont les fondements seraient les mêmes que ceux de la thèse?
    Autrement dit comment peut-on poser une Opposition dont les fondements servent à fonder la Position, son contraire?
    Ou bien si vous préférez comment est-ce qu’un problème peut être sa propre solution?

    En revenant à l’histoire qui nous occupe :
    Comment revendiquer aujourd’hui une terre comme Palestinienne (du concret) si l’on intègre, comme légitimes même en partie, dans sa propre revendication les récits de la revendication adverse fondés eux strictement sur des légendes religieuses, cf  » Shlomo Sand « Comment le peuple juif fut inventé » Paris, Fayard, 2008″, et sur un mensonge idéologico-politique, le sionisme colonialisme, cf Shlomo Sand: « Comment la terre d’Israël fut inventée, Paris, Flammarion, 2012.

    On comprend aisément que lorsque l’on reconnaît à son adversaire un tant soit peu de droits qu’il n’a en réalité pas, on lui ouvre la voie à revendiquer plus, jusqu’à la totalité. Une loi de la nature.

    Pour abréger et finir, car le reste découle de ce qui est développé avant :
     » Sa politique sauvage d’extermination, d’occupation, d’oppression, d’expropriation, de déportation et de déni, qu’il exerce sur le peuple palestinien, lui sera certes un jour fatale. »
    Le réel, l’histoire et sa violence . A quoi il est malheureusement impossible d’opposer autre chose que la défense nécessairement violente. Question de survie.

    Et la religion ne peut pas être la méthode pour régler des problèmes historico-politiques, relevant du concret donc loin de l’abstrait, car elle n’est que du domaine de la passion, de la croyance.
    Mais elle peut servir de prétexte pour le colonialisme et ses atrocités.
    Croire le contraire, c’est reconnaître les revendications sionistes d’un octroi par un divin au « peuple juif » des terres pour l’éternité.

    Les rabbins et les imams (sous le guide bien inspiré Saoud) ne peuvent régler ce conflit.
    Seuls les peuples le peuvent et le doivent, car il y va de leurs survies.

    “La certitude et le mystère sont pour le sentiment ; la clarté et l’incertitude pour le raisonnement.”

    Cordialement.

      Abdel
      15 octobre 2023 - 23 h 03 min

      @Hocine-Nasser Bouabsa Ou La Vision Messianique Et Sioniste De L’histoire,

      Merci de partager votre culture et toutes ces informations.
      Votre commentaire documenté chamboule la vision que j’ai du problème.
      Le paragraphe  » Comment revendiquer aujourd’hui une terre comme Palestinienne (du concret) si l’on intègre, comme légitimes même en partie, dans sa propre revendication les récits de la revendication adverse fondés eux strictement sur des légendes religieuses, cf » Shlomo Sand « Comment le peuple juif fut inventé » Paris, Fayard, 2008″, et sur un mensonge idéologico-politique, le sionisme colonialisme, cf Shlomo Sand: « Comment la terre d’Israël fut inventée, Paris, Flammarion, 2012. » est un programme à lui seul
      Je vais lire les deux livres de Shlomo Sand. Leurs titres surprennent et invitent à les lire.
      Encore merci.

      Abou Stroff
      16 octobre 2023 - 7 h 39 min

      2 questions à un doro chacune:

      1- comment se fait il que Moïse et les « peuples juif » ne soit mentionnés, nulle part, en dehors des textes religieux ?
      2- comment se fait il que les écrits des anciens égyptiens qui ont pourtant laissé beaucoup de documents, n’aient, à ma connaissance, jamais mentionné Moïse et les soi disant péripéties auxquelles lui et les juifs auraient pris part?

      réponse gratuite: je pense que Moïse fut une invention de rabbins bien inspirés qui n’ont fait qu’illustrer leurs fantasmes via des histoires à dormir debout.

      wa el fahem yefhem.

      Vous avez mon salut et mon admiration.
      16 octobre 2023 - 8 h 37 min

      Les références que vous citez montre que vous êtes sans aucun doute un militant antisioniste.
      Merci d’indiquer à ceux que ça intéresse les bonnes lectures.
      Comme vous le savez il n’est pas facile de trier dans les soupes qui nous sont servies.

      Commentaire instructif.
      16 octobre 2023 - 15 h 57 min

      Vraiment intéressant surtout en ce moment.
      Il devrait être diffusé plus largement, il remet en cause la vision dominante comme celle de Hocine-Nasser Bouabsa.
      Et surtout tous les arguments viennent de chercheurs juifs critiques y compris Israëliens.
      J’espère trouver ces auteurs chez nous.

      Souad
      18 octobre 2023 - 15 h 02 min

      merci infiniment pour ces précisions………

    1923-1952 : Lorsque les Juifs de PALESTINE étaient PALESTINIENS
    15 octobre 2023 - 9 h 09 min

    Le Traité de Lausanne, signé le 24 juillet 1923, est entré en vigueur le 6 août 1924 et stipulait que les ressortissants ottomans qui étaient des « résidents habituels » de ce qui est devenu la Palestine mandataire « deviendraient ipso facto » des ressortissants palestiniens.
    L’article 7 du Mandat pour la Palestine stipulait que la puissance mandataire britannique « sera responsable de la promulgation d’une loi sur la nationalité ». L’autorité britannique, via la structure du mandat britannique de la Palestine, a reçu l’ordre de « faciliter l’acquisition de la citoyenneté palestinienne par les Juifs qui s’installent de façon permanente en Palestine ». L’article 15 stipulait qu’« aucune discrimination d’aucune sorte ne peut être faite entre les habitants de la Palestine pour des raisons de race, de religion ou de langue. Nul ne peut être exclu de Palestine pour le seul motif de sa croyance religieuse.
    .
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Palestinian_Citizenship_Order_1925
    ..
    L’ordonnance de citoyenneté palestinienne de 1925,, était une loi de la Palestine mandataire qui créait une citoyenneté palestinienne pour les résidents du territoire du mandat palestinien. Elle a été promulguée le 24 juillet 1925 et est entrée en vigueur le 1er août 1925. L’Ordre est resté en vigueur jusqu’au 14 mai 1948, date à laquelle les Britanniques se sont retirés du mandat et la citoyenneté palestinienne a pris fin.
    Révocation
    Israël a promulgué une loi sur la citoyenneté en 1952.
    .
    https://m.youtube.com/watch?v=QUCeQt8zg5o
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Palestinian_Citizenship_Order_1925

    Belveder
    15 octobre 2023 - 8 h 15 min

    Pour Changer
    Faites Nous une contribution sur la position de la
    Chine
    Russie
    Corée du Nord
    Cuba
    Les pays de l amerique latine
    Les pays africains
    Enfin Tous les pays qui disent devant les micros soutenir les causes justes et le droit des peuples à se défendre
    Ou sont ils ???quelle est leur position ??

    lhadi
    14 octobre 2023 - 20 h 01 min

    On ne peut-être un esprit plus sage, plus méthodique, un logicien plus exact si on ne fait pas la garantie du droit la raison d’être.
    Il n’est pas difficile de voir comment ces deux points sont à l’opposés des traditions politiques de l’idéologie sioniste.

    L’irruption de la question palestinienne, motivée aussi par les dernièrs événements que par l’urgence de la situation, nous oblige à réviser tous nos systèmes de pensée. Il ne suffit pas de se demander comment deux peuples vivent entre eux, mais comment ils peuvent vivre entre eux sur cette terre.

    Il n’est donc pas inutile de revenir aux fondements de l’innovation la plus audacieuse qui consiste à inaugurer une nouvelle ère de paix protégée par le droit international, affranchie d’un tabou qui vient tout droit de la culture « judéo-chrétienne » prônée par les ennemis de la paix.

    Par conséquent, évitant les débats sans issus, minorant le rôle de la délibération politique. Parce qu’au jour d’aujourd’hui, Il y a urgence : ouvrir la voie à une régulation par le droit international qui, dans cette perspective, rappellera que de la terre palestinienne est inaliénable.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Antisioniste
    14 octobre 2023 - 19 h 48 min

    « Mais, alors, comment se fait-il qu’un peuple aussi outillé d’intelligence et de savoir, ayant lui-même été victime de tant d’injustices et d’oppression, puisse oublier et éluder de sa mémoire ce que ses ancêtres ont enduré ? » H.N.B

    En effet, c’est une bonne question, mais il faut la remettre dans son contexte historique réel fondé sur les faits qui contredisent la croyance religieuse et messianique mythique des textes sacré de la communauté juive qui sont la copie conforme des textes cunéiforme mésopotamiens presque mot pour mot. Cela est tout à fait compréhensible puisqu’ils ont était captifs par cette grande civilisation babylonienne, et ensuite assimiler par l’autre civilisation égyptienne depuis l’époque de Youssef/Joseph (PSL) jusqu’à l’avènement du Prophète Moise.

    D’ailleurs à ce propos, il est important de souligner que la langue hébraïque est postérieure au prophète Moise (PSL), et même les tables de la loi (la Torah) reçu par Moise (PSL) n’ont pas était écrite initialement dans l’hébreux connu aujourd’hui. Car la langue la plus répandu en ce temps-là c’était l’araméen parmi les peuples sémite de la région (un peu comme l’anglais de nos jours) mais Moise (PSL) ainsi que tous ceux qui l’ont suivi parler forcement l’ancien égyptien, et ils n’étaient pas tous des esclaves comme le dit la propagande. J’en prends pour preuve Moise (PSL) qui était pratiquement un prince pharaonique, élevé au petit soin par le pharaon et les prêtres, sans parler de Karoun l’archi milliardaire de l’époque, et qui était très proche du pouvoir. Donc le contexte est nécessaire pour comprendre les faits historique qui ont était la suite logique de l’ensemble des évènements qui ont découlé jusqu’à aujourd’hui.

    Mais des détails très important ont était corrompue sciemment en cours de route, la Torah actuel n’a rien à avoir avec l’authentique, car de nombreuses manipulations ont était faite sciemment par un groupe élitique, qu’ils appellent eux même les « Erev Rav ou Biryonim» – hypocrite- qui ne sont pas des descendants de Jacob/Israël (PSL) mais des sémites convertis partie avec Moise (PSL) et son peuple lors de l’exode. Parmi eux il y’avait le fameux « el samirie » celui qui leur fabriqua le veau d’or, et là il faut que les gens sérieux se demande d’où est venu toute cette quantité d’or qui a servi a fabriqué cette idole si vraiment tous était de pauvres esclaves comme le répète la propagande ? Et c’est en cela, et pour cela que les textes du Coran sont là pour exposé les véritables faits, et remettre les choses dans leur véritable contexte, mais malheureusement, l’islam tout comme le judaïsme ou le christianisme, a était corrompu, mais pas au niveau tes textes coranique heureusement, et cela est un autre sujet.

    Ceci étant dit, je crois qu’il n’est pas besoin d’être une lumière pour comprendre que l’origine des problèmes religieux sociaux politiques et autres, ont tous une racine endogène, et que lors du bain il faut surtout veiller à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, sinon on n’est pas mieux ou diffèrent de ceux que nous accusant combattant ou tout simplement essayons de remettre sur le droit chemin du bon sens, ce qui serait bien mieux pour tous, à mon avis.

    z
    14 octobre 2023 - 19 h 19 min

    les arabes et l egypte en premier on signe avec les sionistes pour le malheur palestiniens c est foutu pour ce peuple biens sur les sionistes vont recuperer gaza et la cis joranie il y aura les milliers morts a gaza et aussi ailleurs

    Luca
    14 octobre 2023 - 18 h 41 min

    Ils se sentent pousser des cornes comme disent les européens, grâce à l’aide de cette même europe et aussi de la Russie. C’est dommage de voir que le diable a envahi ces populations, et pourtant le diable ne peut pas aller au delà d’un certain stade de sectarisme de consommation, aujourd’hui nous voyons bien que ces populations ont ouvert la porte des degrés où l’on invite les anges , mais les anges sont des vents dans leur forme, ils ne peuvent pas accepter de vivre à une vitesse humaine

    Abou Stroff
    14 octobre 2023 - 14 h 56 min

    « L’humanité doit condamner et s’opposer à la politique israélienne apocalyptique, non pas seulement pour rendre justice, comme la tradition davidienne l’exige, à un peuple opprimé, mais aussi pour rendre service à cette humanité, toujours en quête d’un vivre-ensemble harmonieux sur terre. Car c’est autour de Jérusalem – «la ville de la paix», en hébreux – que se décide le destin de cette humanité sur notre planète : le paradis ou l’enfer. » conclut H. N. B..

    désolé, mais cette vision quasi religieuse des choses et des phénomènes ne fait que conforter l’entité sioniste dans sa colonisation de la Palestine et garantir la pérennité de sa domination sur son voisinage, étant donné que, selon les textes religieux hébraïques et musulmans, le Bon Dieu, himself, a réservé la Palestine pour les juifs.

    ceci étant dit, je pense que « l’humanité » à laquelle vous vous adressez et qui serait appelée, selon vous, à s’opposer à la politique israélienne apocalyptique, est une construction idéologique qui ne sert qu’à enfumer les individus lambda.

    dans les faits, il n’y a ni « humanité », ni Sidi Zekri, mais au moment présent, il y a un impérialisme palpable et quantifiable*, prolongement historique du colonialisme dont l’entité sioniste n’est qu’un vestige palpable et quantifiable et qu’en dehors de cette problématique, nous ne pouvons que jaboter sur la nature foncièrement bonne de l' »être humain » qu’il s’agit de remettre sur le droit chemin au cas où il dévierait de ce dernier.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que seule l’appréhension du conflit palestino-sioniste comme une question de colonisation qui ne peut être dépassée que par un processus (violent ou non violent, peu importe) de décolonisation, peut déboucher sur un Etat palestinien palpable et quantifiable, point barre.

    * l’impérialisme comme outil de domination du monde dans son entièreté a été précédé par le colonialisme mais est en train de prendre une nouvelle forme palpable et quantifiable appelée la « mondialisation », notion à laquelle on peut adjoindre l’adjectif néolibérale.

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