Plaidoyer pour un plan Marshall au profit du Sud algérien

Ouargla Sud plan Marshall
Une vue de la ville d'Ouargla, dans le sud du pays. D. R.

Une contribution de Hocine-Nasser Bouabsa – Fin janvier 2024, la levée de l’immunité parlementaire du membre du Sénat algérien, Abdelkader Djadia, à la suite d’une saisine du ministère de la Justice, fut actée après publication dans le Journal Officiel. C’est en sa qualité d’élu de la wilaya d’Ouargla qu’il accéda à la plus haute assemblée du pays. On lui reproche des faits que ces accusateurs jugent «graves». Alors que lui clame son innocence, arguant que c’est son devoir institutionnel et son rôle obligatoire d’exprimer les soucis des citoyens qui l’ont élu et de rapporter les carences de l’administration aux plus hautes autorités de la République. Cette histoire sulfureuse me renvoie cinquante ans en arrière. Je vous livre mon témoignage personnel sur un événement vécu. Pour, d’une part, ouvrir un débat national sur l’aménagement stratégique du territoire national et, d’autre part, soutenir nos compatriotes du Sud et leur sénateur.

Mon premier voyage dans le Sud

Lycéen, je quittais l’internat du lycée Khaznadar de Constantine en décembre 1974, pour rejoindre ma famille installée à Ouargla depuis que mon père y fut muté, afin d’y passer les vacances d’hiver. C’était mon premier voyage dans le Sud. Afin d’embrasser le maximum de paysages de mon pays, l’Algérie, je décidais de prendre les bus de la SNTV, notre Flixbus national – couleur orange – jadis, en passant par Sétif, Bordj, Msila, Bou-Saada, Djelfa, Laghouat et Ghardaïa. Ce périple à l’âge de seize ans m’a profondément marqué. Cinquante plus tard, j’ai toujours en mémoire les belles images d’une grande partie du trajet, mais je garde en moi aussi un traumatisme et une amertume liés à mon séjour dans la capitale du Sahara central. Explications.

Misère étouffante

Quelques jours après mon arrivée à Ouargla, mon père me proposa de visiter la vielle ville en compagnie de son chauffeur. Avant de me laisser partir, il me dit : «Aujourd’hui, tu vas découvrir une partie de l’Algérie que tu ne connaissais pas.» Il avait raison. En pénétrant dans la Casbah d’Ouargla, je découvrais pour la première fois que l’Algérie n’était pas seulement blanche, mais aussi noire. Je découvrais aussi la pauvreté au sens propre du terme. C’était la première fois de ma vie que je fus confronté à une misère aussi étouffante. Et Dieu sait que la misère ne manquait pas dans les montagnes de Jijel, où j’ai vu le jour. Je garde encore en moi le souvenir toujours vivace d’une vielle femme totalement démunie, assise à côté d’une décharge publique de fortune. C’était le grand choc. Je n’arrivais pas à comprendre qu’à côté d’autant de richesse pétrolière, des compatriotes pouvaient vivre dans des conditions aussi atroces. Le soir, j’ai pleuré. Et, aujourd’hui, une tristesse terrifiante m’envahit lorsque je revois les images de cette vielle étique et fragile qui, bien qu’entre-temps certainement décédée, hantera toujours ma conscience sociale.

Echec de la politique égalitaire

Destin ou hasard, le lendemain de ma visite à la vielle ville, Mohamed Attaïlia, colonel à l’époque, et le staff commandant la 4e Région militaire furent conviés à déjeuner chez nous. Sachant que dans notre tradition familiale, les femmes ne servaient pas les hommes «étrangers», c’était donc à mes cousins et à moi qu’incombait le rôle de jouer les serveurs. Electrifié par la colère des images de pauvreté que j’avais vues dans la Casbah de la ville, j’envisageais à plusieurs reprises de renverser sur les invités les tablettes garnis par tous genres de délicatesses que je transportais en simulant une maladresse. Car je les considérais responsables de la situation désastreuse dont je fus témoin.

Partisan de Boumediene jusqu’à la moelle, ayant par ailleurs découvert au lycée une composante révolutionnaire dans la dialectique de l’islam politique des années 1970, je considérais que certains segments de l’ANP avaient failli à leur mission avant-gardiste de gardiens de la Révolution, puisqu’ils furent incapables d’inculquer à l’Etat et à la société algériens l’esprit égalitaire nécessaire à la propagation, l’affermissement et l’épanouissement de la justice sociale que Boumediene voulait instaurer. Mon père, en fin connaisseur de mon langage corporel et de ma personnalité révoltée, me dévora à maintes reprises d’un regard perçant qui me rappela à l’ordre et m’évita de commettre l’irréparable. Avec l’âge, j’ai compris qu’il y a une petite minorité «harkiste», laissée par le colonisateur, qui mine la société et les institutions algériennes, et qui possède, il faut malheureusement l’avouer, des leviers de dominance et de nuisance considérables.

L’Affaire Abdelkader Djadia

Cinquante ans plus tard, il est évident que beaucoup de progrès ont été réalisés. Mais il semble qu’ils ne soient pas suffisants pour réparer toutes les erreurs et les tares. C’est le message que répète le sénateur Abdelkader Djadia depuis plusieurs années. N’en déplaise à ceux qui veulent lui coller l’étiquette de fauteur de troubles, alors qu’il est cadre dirigeant au FLN, un parti connu pour être un satellite du pouvoir. La couverture médiatique uniforme orchestrée contre lui reflète un mot d’ordre soufflé par des milieux qui semblent négliger ou même méconnaître les conséquences désastreuses de leur démarche. On lui reproche entre autres d’«inciter à la haine, à la discrimination et au séparatisme», en raison de la publication d’une vidéo sur Facebook en décembre 2019, à l’occasion de sa rencontre avec le ministre de l’Energie et des Mines et le PDG de Sonatrach.

Tout d’abord : pourquoi déterrer une vidéo après quatre ans ? Dans cette vidéo que je n’ai pas vue, l’accusé aurait rappelé l’opposition des habitants du Sud contre l’exploitation du gaz de schiste. Il exigeait aussi plus d’investissements dans la région d’Ouargla, en arguant que Hassi-Messaoud devait aussi profiter aux citoyens de la région. Il aurait aussi soulevé le problème du manque d’emploi et d’infrastructures sportives. Si c’est de cela qu’il s’agissait, l’accusation dont il est objet serait à mes yeux une injustice et même un danger pour la sécurité nationale. Elle rappellerait aussi les pratiques criminelles de l’îssaba contre laquelle le président Tebboune se bat. On reproche aussi à Abdelkader Djadia d’avoir manqué de respect au président du Sénat qui, selon l’accusé, aurait «magouillé» pour le priver du poste de vice-président de la chambre haute du Parlement. Sans s’attarder sur ce sujet, rappelons que ce président, deuxième homme de l’Etat, est né en 1931 et a donc mérité sa retraite il y a au moins dix ans.

Privilégier les habitants du Sud

Les habitants du Sud, originaires ou migrants du Nord, ont les mêmes droits et devoirs que les autres Algériens. Ils doivent donc autant que ceux du Nord profiter de la rente cumulée grâce à l’exploitation des ressources gazières et pétrolières. J’ajouterais même qu’en raison des conditions climatiques difficiles dans lesquelles ils vivent, l’Etat a la responsabilité de les privilégier. C’est d’ailleurs la seule possibilité de convaincre ceux qui sont sur place d’y rester et d’encourager les populations du Nord, devenu surpeuplé, à s’installer dans cette partie méridionale du pays. Ceci fait partie de ce j’ai appelé au début un «plan d’aménagement stratégique du territoire national», qui doit en outre être accompagné d’une fiscalité intéressante aussi bien pour les entreprises qui investissent dans les activités hors-hydrocarbures que pour les ménages.

Délocaliser la capitale

Une telle option n’est pas nouvelle. Les Etats-Unis ont élaboré une politique spécifique pour rendre l’installation de citoyens étatsuniens en Alaska attractive. Des pays comme le Brésil, l’Arabie Saoudite ou le Nigeria ont créé leurs capitales dans des zones complétement vierges. Pourquoi pas donc une capitale algérienne à El-Goléa (El-Menia) ? Un tel emplacement fortifié à l’intérieur du pays, à au moins six cents kilomètres des frontières internationales, offrirait, en cas de guerre, un avantage immense, en l’occurrence une meilleure défense des institutions étatiques qu’Alger, qui est à la portée immédiate des porte-avions, bâtiments de guerre et sous-marins qui pullulent en mer Méditerranée.

Affirmer l’africanité de l’Algérie

C’est dans cette optique que l’Algérie doit lancer son plan Marshall pour le développement de ses régions du Sud. Dans ce cadre, il faut en outre créer plusieurs hot-spots économiques de grande envergure dans le Sud qui, d’une part, faciliteront son développement et desserreront l’étau démographique sur les Nord, et, d’autre part, mettront en exergue l’africanité de l’Algérie et ouvriront la porte au développement de relations économiques et culturelles durables et profondes avec les pays du continent. Un tel projet peut paraître gigantesque, mais il est aussi objectivement réalisable. En effet, rien ne manque à cette vaste région algérienne avec son potentiel solaire inépuisable, son sous-sol riche en minerais et en hydrocarbures, ses terres potentiellement agricoles et son eau abondante dans les nappes phréatiques et albiennes, qu’il faut protéger contre les faux prophètes et les appétits des pays européens et des multinationales étatsuniennes, qui minimisent les dangers de l’exploitation du gaz de schiste.

Le sujet de cette ressource problématique nécessite que j’y revienne dans une autre contribution.

H.-N. B.

Comment (31)

    Abdou Tabet
    16 février 2024 - 0 h 57 min

    Compte tenu des évolutions mondiales et régionales auxquelles nous assistons et les prises de positions qui ne cessent de nous rappeler ce que nous tendons à oublier facilement, il est nécessaire d’ envisager tous les scénarios possibles en exploitants toutes les informations si possible au moyen de l’IA, dans le but d’engager les actions nécessaire pour parer tout type de crise pouvant surgir et dieu sait à quelle vitesse celà peut être rapide et surprenant et surtout si on n’a pas été attentif auparavant. Oua el faham yefham.
    Nous avons les ingrédients pour catapultet notre pays dans une nouvelle ère de développement et de prospérité. Il nous faut en premier y croire. Nous avons l’espace, le soleil, l’eau fossile, et la terre.
    Nous avons normalement les moyens pour financer un projet majeur engendrant plusieurs projets ouvrant la porte sur un savoir faire diversifié nous avons nos ingénieurs qui seront orientés sur les différentes activités et nous pouvons cibles les différentes formations du personnel.
    Ce projet permettra de peupler chaque coin d’Algérie.
    Il nous faudra pour celà rediriger le courant des finances et stopper l’importation sauvage pour vider les poubelles du monde et garder l’argent pour un but donnant plus de robustesse à l’Algérie

    Zyriab
    12 février 2024 - 12 h 55 min

    Des « Plans Marshall » depuis 1962 l’Algérie en fait mais bien sur chacun veut que ce soit uniquement dans son village dans son quartier et que les autres peuvent crever la bouche ouverte Chaque année on voit quelqu’un proposer de changer de lieu de « La Capitale » sans bien sur donner le moindre argument scientifique économique politique pour l’expliquer  » La réflexion donné plus d’importance au local au détriment du global est toujours à hauteur du ventre Le Développement d’un pays d’une nation ne peut être que global jamais local Tous les peuples ont compris ce phénomène et l’appliquent Par contre le monde sous développé et ignorant persiste à croire que le Tribalisme est la solution Des pays comme la Russie 18 millions de Km2 Ou les USA ayant toujours pratiqué le développement global et général incluant l’inter communicabilité économique entre région réussissent parfaitement

    Hocine-Nasser Bouabsa
    11 février 2024 - 20 h 06 min

    Bien sûr que l’Algérie est avant tout algérienne et qu’elle doit toujours défendre ses intérêts. Il n’est pas question d’ouvrir les frontières, mais de définir l’espace régional dans lequel nous voulons nous projeter pour être 1) économiquement compétitifs afin de pouvoir vendre nos services et produits, et 2) diplomatiquement performants pour que nos voisins soient nos alliés et non nos adversaires.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    11 février 2024 - 19 h 53 min

    Pour ceux qui n’ont pas compris le sens de l’Africanité.
    Ain Guezzem, Tam, Badj-Badji-Mokhtar, c’est bien l’Algérie? Oui !
    Prenez alors la peine de regarder sur la carte d’Afrique pour constater que ces villes sont plus proches du golfe de Guinée que du golfe de Bejaia. Regardez bien les frontières nord du Mali et du Niger et vous comprendrez, je l’espère.

    Par ailleurs si vous ne doutez pas que la France soit européenne, pourquoi doutez que l’Algérie, dont le point le plus médionale est à 2500 km d’Alger ne soit pas africaine.

    L’orientation géostratégie d’un pays n’est faite seulement pour demain pour plusieurs générations et mêmes des siècles. Tout le monde se bat pour avoir son influence en Afrique et certains idiots veulent que nous, Algériens, nous devont se retrancher dans les monts du Djurdjura et des Babors.

      .. 🤚 Allah ybarek !
      12 février 2024 - 13 h 23 min

      l’ALGERIE c’est le plus Grand pays d’AFRIQUE
      Et le 10eme plus grand Pays du 🌎 MONDE.
      .. 🤚 Allah ybarek !
      – In GEZZAM est a Mi- Chemin entre ALGER et LAGOS
      – Tindouf est à Mi- Chemin entre ALGER et NOUADHIBOU
      – TAMANRASSET est à Mi-Chemin entre ALGER et NYAMEY

      In Guezzam – Alger : 2312 km
      Tamanrasset – Nyamey : 1700 km
      Tindouf – Nouadhibou : 1690 km
      In Guezzam – Lagos : 2008 km
      Ect…Hamdou lillah
      … Préserver, Assumer et Travailler

    Elephant Man
    11 février 2024 - 19 h 05 min

    Je reprends une partie d’un de mes commentaires :
    Rappel barrage vert sous notre Président Boumedienne Allah y rhamou et Saïd Grim l’ingénieur concepteur en charge je cite voir article AP 2017 :
    ….Saïd Grim raconte ensuite comment les circonstances l’ont aidé, de façon tout à fait inespérée, à exposer son plan à Boumediène : «En 1969, les autorités préparent un plan spécial de développement pour la wilaya du Titteri, dont relevait la sous-préfecture de Djelfa.
    Il fut décidé, avec l’accord du sous-préfet d’alors, M. Bessaieh, et du maire, Saïd Boukhelkhal, de faire des projets forestiers de la région des moteurs majeurs de promotion à la fois économique et sociale pour un territoire jusque-là passablement oublié.
    En septembre de la même année 1969, le président Houari Boumediene et une partie de son gouvernement se déplacent à Djelfa pour une visite d’information et de travail.»
    ……
    « L’entretien avec Houari Boumediene dura environ deux heures. Le Président était un redoutable débatteur, ses questionnements aussi pertinents que les vôtres, mais un ingénieur de 29 ans ne pouvait y répondre qu’en puisant dans ses ultimes réserves d’énergie et de savoir.
    D’un discret signal, Abdelmadjid Allahoum indique que la visite présidentielle arrive à son terme. Houari Boumediene se tourne vers ses collaborateurs : ‘‘Vous venez d’entendre comme moi ce que vient de dire cet ingénieur. Avez-vous des remarques à faire ?’’ Personne parmi ses conseillers et ministres n’ayant souhaité intervenir, le président Boumediene prit à nouveau la parole : ‘‘Puisque vous n’avez aucune objection à formuler, ce qui vient d’être dit constituera dorénavant notre politique forestière’’».
    Et pour reprendre @El Pueblo 2019/03/08 :
    Dieu du ciel qu’elle était belle cette Algérie au milieu des années 70 où l’environnement était intact et n’était pas pollué comme de nos jours, même le désert subit les affres d’un tourisme sauvage et les méfaits se font déjà sentir: bouteilles et sachets plasiques au fin fond même des hamadas les plus inhospitalières
    Boumediene Allah yarhmou n’avait pas tort d’interdire les 4/4 aux particuliers

    Nouvelle ville BOUGHEZOUL, clé de la réussite du développement du sud algérien
    11 février 2024 - 14 h 20 min

    Un constat amer qu’une politique sans stratégie du développement du sud algérien de des autorités algériennes, l’exemple de l’échec patent de ville de Boughezoul qui devait être un tremplin pour assurer un développement durable du sud algérien.
    Les autorités (…) refont les mêmes erreurs que les précédents présidents, dépenser toute son énergie pour l’international (adhésion au BRICS) au lieu de renforcer le développement économique et social de l’Algérie et notamment le sud algérien.
    La réussite d’actualité pour président Tebboune est la visite d’Etat en France, tous les moyens sont mis en œuvre pour séduire les investisseurs français au détriment de notre diaspora algérienne dont la seule porte de l’Algérie qu’on lui ouvre est la réduction des billets d’avion. C’est pathétique!

    Ssipo
    11 février 2024 - 13 h 00 min

    « Misère étouffante » en 1974! Comment croire une chose pareille, de la chaleur peut être et encore, mais de la misère! Qu’une une misère étouffante de surcroît puisse exister pendant nôtre âge d’or, c’est inconcevable. C’est pendant donc que le grand Moustachu tenait fermement le manche de notre Destinée d’une main de fer et signait a tour de bras des chèques en blanc sur les rives du Nil de l’autre main de velours. Vous voulez dire que pendant qu’il flattait notre orgueil en nous chantant des berceuses, dont lui seul avait le secret, pendant qu’il nous assurait de nos exploits avenir qui dépasseront et de loin ceux du passé , de ce jour non loin où nous deviendront le Japon d’Afrique,…donc, il ne faisait que nous dorloter pour nous faire oublier notre misère du présent, pesante et à la fois frissonnante et étouffante, du sommet des montagnes au fin fond du désert.
    Mais, il ne faut pas oublier, on ne lui a pas laissé le temps de finir la charpente aux belles tuiles couvertes de feuilles d’or. Si il avait fini le toit, aujourd’hui on aurait juste qu’ a poser les fondations et profiter de notre château des milles et une nuit. Eh oui, parce que tant qu’il était présent le château tenait par sa baraka et ensuite par la grâce devine , lui pouvait se permettre de commencer la construction par le toit, mais depuis qu’il est parti précipitamment ou plutôt prématurément , la magie ne suffit plus, et penser à poser des fondations devient presque nécessaire… il reste juste à savoir les quelles choisir, des fondations Profondes, superficielles, sur pieux en bois ou en béton,…prendre compte des caractéristiques spécifiques de notre terrain ou pendre pour exemple ce qui se fait de mieux chez nos frères du croissant fertile, ainsi on économisera sur tous les plans, et même mieux cela facilitera l’intégration, écologique et esthétique, de notre édifice dans son environnement naturel, la Oumma (notre objectif du départ, à ne jamais perdre de vue).

    Anonyme
    11 février 2024 - 11 h 55 min

    Vive Georges Washington et Lincoln ! 😭

    Aux Sources du Paléo- Fleuve TAMANRASSET
    11 février 2024 - 9 h 36 min

    Des images radar prises à partir d’un satellite JAPONAIS d’observation de la Terre ont repéré l’ancien système fluvial sous la surface peu profonde et poussiéreuse, serpentant apparemment de plus de 500 km à l’intérieur des terres vers la côte.
    La voie navigable enterrée a peut-être fait partie de la rivière Tamanrasett qui aurait traversé certaines parties du SAHARA OCCIDENTAL occidental dans les temps anciens à partir de SOURCES dans les montagnes du sud de l’Atlas et les hauts plateaux du Hoggar dans ce qui est aujourd’hui l’ALGERIE.
    .
    https://www.theguardian.com/science/2015/nov/10/ancient-river-network-discoverd-buried-under-saharan-sand

      Chelieth
      11 février 2024 - 16 h 43 min

      Malheureusement l’article auquel vous vous référez ne dit pas si cette rivière contient toujours de l’eau. Du moins ce n’est clair dans l’article. Il semble qu’elle est aussi sèche que les grands oueds sahariens toujours visibles. Vraiment dommage puisqu’il aurait suffit d’installer de grandes conduites tout le long de cette rivière pour transformer le sahara en grenier de l’Algerie et peut être même du monde assumant bien sur que les harkis de l’intérieur toujours aussi actifs ne vendent pas cette eau comme ils ont failli vendre la Sonatrach du temps de bouteflika.

        Le Fleuve Tamanrasset : Il y a 5000 ans
        12 février 2024 - 9 h 57 min

        C’est un Paléo-Fleuve disparu Il y a 5000 ans.
        .
        La période humide africaine s’est terminée il y a 6 000 à 5 000 ans pendant la période froide de l’oscillation de Piora. Alors que certaines preuves indiquent une fin il y a 5 500 ans, au Sahel,
        .
        Cela a un intérêt GÉOLOGIQUE et peut Expliquer les Migrations Humaines de l’Epoque.
        Pour la Formation et l’Alimentation de l’ALBIEN mais je laisse cela aux GÉOLOGUES et HYDROLOGUES..
        .
        Le Hoggar et la Region des Hauts Plateaux de Tamanrasset
        Le large Delta du Fleuve recouvrait aussi le Sahara Occidental et la Mauritanie.
        .
        La période humide africaine (AHP) est une période climatique en Afrique au cours des époques géologiques de la fin du Pléistocène et de l’Holocène, lorsque l’Afrique du Nord était plus humide qu’aujourd’hui.
        .
        La couverture d’une grande partie du désert du Sahara par des herbes, des arbres et des lacs a été causée par des changements dans l’inclinaison axiale de la Terre ; l’évolution de la végétation.
        Ref.
        https://en.m.wikipedia.org/wiki/Tamanrasset_River
        https://en.m.wikipedia.org/wiki/African_humid_period

        .

          Zyriab
          12 février 2024 - 12 h 40 min

          Comme il y a plus de 50 000 ans tout le Sahara était verdoyant on va rester tioute notre vie dans « Ya hasrah 3ala ma kana » Peut être qu’il faut se réveiller un jour et comprendre que nous sommes en 2024

          C’est vrai
          13 février 2024 - 0 h 01 min

          C’est un peu de la Géologie
          Je Comprends que ça parle uniquement à des Gens qui s’intéresse à des sujets comme les Hydrocarbures ou les formations de Nappes d’Eau souterraines

    Bouzorane
    11 février 2024 - 9 h 23 min

    L’Algérie n’est ni arabe ni africaine ni rien du tout. L’Algérie, c’est l’Algérie. L’Algérie doit apprendre à défendre ses intérêts avec férocité et à s’imposer dans ce monde. L’Algérie doit prendre la place qui lui revient de droit dans ce monde, une place de leader. Cette place, l’Algérie doit l’arracher. Opter pour un Ultra-Nationalisme Algérianiste pur et dur, abandonner et se repentir de toute forme d’internationalisme : ni arabo-islamisme ni nord-africanisme ni africanisme ni rien du tout. L’Algérie toute l’Algérie rien que l’Algérie. Nous devons changer complétement notre perception et notre référentiel. Ne voir que l’Algérie et les interets de l’Algérie, regarder toute chose au travers du seul prisme du Nationalisme Algérianiste, ne plus se laisser intoxiquer par les idéologies internationalistes, sous quelque prétexte que ce soit. Notre seule appartenance c’est notre Algérianité. Ne plus accepter qu’on nous qualifie de « arabo-musulmans », « maghrebins », « nord’africains », « mena »,.. Nous ne sommes rien de tout ça. Nous somme juste ALGÉRIENS, nous n’avons aucune autre appartenance aucune autre identité. L’Algérie nous suffit et se suffit à elle-même. Les seuls alliés de l’Algérie sont son peuple et son armée. Les seuls frères des Algériens sont les Algériens eux-mêmes. Nous sommes musulmans certes, mais nous devons vivre notre islam dans un cadre strictement National et Nationaliste, nous n’avons pas besoin de nous lier avec le soi-disant « monde arabo-musulman ».. de la même façon, nous sont amazighs, nous devons promouvoir notre amazighité mais là aussi dans un cadre strictement Algérien Algérianiste, la soi-disant « afrique du nord » est une chimère tout comme le soi-disant « le monde arabi-musulman » est une chimère.
    Le sud c’est l’avenir de l’Algérie. C’est même le salut de l’Algérie. L’Algérie doit investir massivement dans le sud et aller à sa conquête. Il faut des projets structurants de grande envergure. Une stratégie ambitieuse à court moyen et long termes. Une ville comme Tamanrasset doit devenir une mégalopole selon les standards mondiaux. Multiplier par 5, 10 ou 20 sa taille et sa population. Les USA ont connu la conquête de l’ouest au 19ème siècle. Au tour des Algériens aujourd’hui de vivre leur conquête du sud. Investir massivement: économie, industrie technologies de pointe, environnent, investir économiquement, politiquement, militairement…créer de nouvelles villes (éviter de reproduire le désastre des soi-disant nouvelles villes du nord.. éviter les projets farfelus et toxiques, du genre ; grande mosquée. Privilégier plutôt des grandes universités, grands hôpitaux, grands centres d’affaires avec tours et gratte-ciels, grands laboratoires technologiques et laboratoires en sciences sociales et humaines, grandes usines, grandes bases militaires, pourquoi pas une ligne de train nord-sud à grande vitesse; 1000 km/h; Alger-Tamanrasset en 2 heures, création d’un centre de lancement spatial dans l’extrême sud, près de l’équateur. Et oui, fabriquer des fusées et les envoyer dans l’espace est vraiment à la portée de l’Algérie. Par ailleurs, l’Algérie doit engager une grande politique de sauvegarde de son patrimoine naturel. Une grande politique qui intègre toutes les petites politiques dispersées d’aujourd’hui. Développement de l’agriculture, barrage vert, tourisme, stress hydrique, protection de l’environnement contre la pollution, protection de la faune et de la flore, recherches universitaires (biologie, chimie, agriculture, archéologie, géologie, hydrologie, sciences vétérinaires…), traitement des déchets, traitement des zones irradiées suite aux essais nucléaires français, …Il faut que tout cela soit regroupé et considéré comme un ensemble dans le cadre d’une grande politique stratégique. Protégeons notre environnement et nos animaux et réintroduisons les animaux disparus : lions, panthères, ours, éléphants, girafes, autruches,,… il faut aussi reconstituer les oueds et les gueltas disparus, et même en créer des nouveaux, en utilisant par exemple la nappe de l’Albien. Il faut créer plusieurs réserves naturelles protégées, au nord, au sud, à l’est, à l’ouest. Nous pouvons même reverdir tout le sahara. S’il le faut, pour augmenter notre pluviométrie, nous raserons les sommets de montagnes du maroc qui empêchent le passage vers l’Algérie des nuages de l’atlantique… Nous pouvons également réaliser un canal depuis la méditerranée pour créer une mer intérieure, ou même depuis l’atlantique dans le cadre d’une coopération internationale avec les pays voisins. La mise en place de grands schémas directeurs à court terme, moyen terme, long terme, très long terme : nos objectifs d’ici 5 ans, 10 ans, 20 ans, 50 ans, 100 ans. En résumé, mettre en place une vraie stratégie ambitieuse multidimensionnelle, bien étudiée, faire appel à toutes les énergies vives de l’Algérie, aux sachants et spécialistes : architectes, urbanistes, économistes, sociologues, industriels, universitaires,…le problème démographique est une vraie bombe à retardement. La seule façon de le traiter c’est d’inciter les Algériens et notamment les plus jeunes et les plus compétents à s’installer dans le sud et repartir de façon plus équilibrée la population sur le territoire national, cela sans perturber les équilibres locaux (économiques et culturels). Tamanrasset doit devenir une grande métropole, voire même une capitale bis. On aura donc Alger, capitale méditerranéenne, et Tamanrasset, capitale sahélienne.
    Par ailleurs, le dire et le redire, l’Algérie doit annexer toutes les terres touaregues aujourd’hui éparpillées entre mali niger libye et burkina. Les frontières héritées du colonialisme sont une ignominie, une hérésie. Ces frontières malfaçonnées sont et seront toujours la source de cette instabilité et tant qu’on n’aura pas réparé cette ignominie, l’instabilité persistera, s’aggravera et se propagera. L’Algérie court un réel danger. L’Algérie, avec sa politique timide, va à contre courant de ses intérêts et sa sécurité. Les touaregs, tous les touaregs, sont Algériens. Au lieu de prendre le taureau par les cornes et intervenir massivement, politiquement, économiquement et surtout militairement pour rétablir la paix, on laisse les choses pourrir, faisant craindre à l’Algérie d’être entrainée dans le chaos qui persiste au Sahel. Ressasser les vieux slogans stériles (souveraineté du Mali, résolution pacifique des conflit, non ingérence,…) n’est plus d’actualité. Il faut intervenir soi-même pour éteindre l’incendie avant qu’il ne se propage partout

      dz
      11 février 2024 - 14 h 15 min

      @BOUZORANE tout a fait chacun pour soi et dieu pour tous

      Elephant Man
      11 février 2024 - 14 h 35 min

      @Bouzorane
      Excellent commentaire pragmatique perspicace et PERCUTANT, même si quelques bémols.
      Et effectivement @L’ALGÉRIE AVANT TOUT.
      Du « coup » je reprends encore une ÉNIÈME fois @DZ
      Union Nord Africaine.
      Tamazgha
      UMA.
      = Piège piège mortel pour l’Algérie.
      Vive l’Algérie tout court !
      La fermeture de la narco-frontière doit être gravée dans notre Constitution !!
      Hier revoyant le film Easy Rider j’ai également abondé dans votre sens :
      «Investir massivement: économie, industrie technologies de pointe, environnent, investir économiquement, politiquement, militairement…créer de nouvelles villes (éviter de reproduire le désastre des soi-disant nouvelles villes du nord.. éviter les projets farfelus et toxiques, du genre ; grande mosquée. Privilégier plutôt des grandes universités, grands hôpitaux, grands centres d’affaires avec tours et gratte-ciels, grands laboratoires technologiques et laboratoires en sciences sociales et humaines, grandes usines, grandes bases militaires, pourquoi pas une ligne de train nord-sud à grande vitesse; 1000 km/h; Alger-Tamanrasset en 2 heures, création d’un centre de lancement spatial dans l’extrême sud, près de l’équateur. Et oui, fabriquer des fusées et les envoyer dans l’espace est vraiment à la portée de l’Algérie. Par ailleurs, l’Algérie doit engager une grande politique de sauvegarde de son patrimoine naturel. Une grande politique qui intègre toutes les petites politiques dispersées d’aujourd’hui. Développement de l’agriculture, barrage vert, tourisme, stress hydrique, protection de l’environnement contre la pollution, protection de la faune et de la flore, recherches universitaires (biologie, chimie, agriculture, archéologie, géologie, hydrologie, sciences vétérinaires…), traitement des déchets, traitement des zones irradiées suite aux essais nucléaires français, …Il faut que tout cela soit regroupé et considéré comme un ensemble dans le cadre d’une grande politique stratégique. Protégeons notre environnement et nos animaux et ….» →→→et appliquer cette politique dans toute l’Algérie et réparer le désastre architectural du Nord notamment et pas que.
      L’auteur nous parle de la pauvreté des Algériens pour ensuite nous entuber avec son « africanité » …
      CHARITÉ BIEN ORDONNÉE COMMENCE PAR SOI-MÊME.
      Je reprends mon commentaire pour l’occasion :
      Que l’Algérie cesse de dilapider l’argent des Algériens en finançant les études des africains en Algérie des 1 milliards de dollars par-ci puis par-là etc et je rajoute de banquer pour l’UE et son a-FRIC et sa françaFRIC, l’ère Bouteflika Allah yrahmou est révolue, d’ailleurs le Guide le Colonel Gueddafi Allah yrahmou en a également fait les « frais » sans que ces pays africains ne lèvent le moindre petit doigt lors de l’invasion de la Libye et son assassinat DÉLIBÉRÉ BARBARE au contraire.
      CHARITÉ BIEN ORDONNÉE COMMENCE PAR SOI-MÊME.
      Cessez de dédouaner le responsable lui-même à savoir le MALI lui-même qu’il suive sa voix et sa voie en perdition c’est son problème, n’est manipulé que celui qui est manipulable et n’est corrompu que celui qui est corruptible également.
      Cependant QU’ATTENDU L’ÉTAT ALGÉRIEN OUI OUI QU’ATTEND L’ÉTAT ALGÉRIEN OUI OUI QU’ATTEND L’ÉTAT ALGÉRIEN et c’est une priorité pour les ALGÉRIENS d’Algérie et pas que pas le foot QU’ATTEND L’ÉTAT ALGÉRIEN QU’ATTEND L’ÉTAT ALGÉRIEN pour expulser tous les clandestins d’où qu’ils viennent J’INSISTE subsahariens sahéliens et de surcroît TOUS j’insiste TOUS les makhnaz et TOUS j’insiste TOUS les naturalisés traîtres à la Patrie qui oeuvrent j’insiste exclusivement j’insiste exclusivement pour leur narco-terroriste-pédophile-monarchie DÉCHÉANCE DE NATIONALITÉ et CESSEZ DE FINANCER L’IMA, la majesté et ses maîtres auront largement de quoi s’occuper TRAVAILLER et les NOURRIR À COUPS DE DRONES !
      Il ne s’agit pas d’une phrase répétée à l’envi mais de SÉCURITÉ NATIONALE !
      PS : passage par la case PRISON FERME au Sahara pour une meilleure compréhension et sans hilarité ..
      PS 2 : l’immigration clandestine subsaharienne et sahélienne massive et makhnazie massive est un procédé sioniste de déstabilisation du pays qui est en première ligne encore une ÉNIÈME fois !
      Frontières blindées de toute part j’insiste matériel high-tech drones surveillance accrue surveillance humaine et tirez à vue.
      Et l’excellent @Anonyme :
      Que le Mali se démerde avec ses traitres qui s’autodétruisent.
      Les «réfugiés» maliens doivent aller au Marrouk, aux Émirats et en France…pour la prise en charge. Ne me parlez pas des droits de je ne sais quoi.Que chaque pays déstabilisateur assume ses responsabilités et les conséquences de ses manipulations.
      Personne ne mettra ses pieds dans nos territoires, la sécurité oblige.
      Et 2ème conclusion @Aures :
      L’ Algérie doit revoir sa politique africaine et internationale. Il est désormais inutile qu’elle perde son temps avec des pays sans la moindre valeur ajoutée pour l’économie et les intérêts de l’Algérie.
      Il est temps que nos gouvernants cessent de faire d’Alger la Mecque des révolutionnaires perdus, mais la Mecque du business et de la prospérité pour l’Algérie et son peuple. Il n’y a qu’à travers la puissance économique, scientifique, technologique et militaire qu’on est à la fois écouté, craint et respecté sans jamais considérer qui que ce soit comme ami.
      Il n’y a pas d’amis dans le monde, il n y a que des intérêts. L’ Algérie doit se donner les moyens et elle en a la capacité à travers le secteur des hydrocarbures, de l’agriculture, des mines, de l’industrie et des énergies renouvelables. Faire de ces secteurs sa diversification économique pour asseoir sa puissance parmi le top 30 des nations.
      Certainement que le jour où l’Algérie sera dans ce top 30, les abrutis d’africains de tous horizons réaliseront l’importance d’écouter cette Algérie qui n’a cessé de crier au loup pour défendre ces ignares affamés.
      L’ Algérie doit éviter de se salir avec ces QI 65 qui se nourrissent de leurs superstitions, magie noire et sorcelleries tribales sans jamais en finir avec leurs superstitions, magie noire et sorcelleries tribales sans jamais en finir avec leurs démons et cauchemars. L’Algérie ne doit plus être un asile pour soins intensifs à des borderlines et illuminés de tous genres.
      Bien à vous.
      Ces pays africains corrompus tout comme leur populace assument leur sous-développement et l’entretiennent carrément, des girouettes politiques africaines corrompus jusqu’à la moelle sans dignité et sans fiabilité aucune.
      @Merci À Elephant Man, Merci, Merci Indéfiniment
      26 janvier 2024 – 20 h 30 min
      L’Algèrie est actuellement complètement envahi par ces populaces africaines pleines de vices et d’immoralité, tueurs de pays, EXPULSION DE CETTE (…), qu’attend l’état algérien pour assainir le pays, c’est trop la situation s’empire, on a vu des subsahariens (…) insulter des policiers algériens, les feux de circulations sont devenus le fief de cette (…) sui sévit dans tout le territoire, sortez les de chez nous.

      Anonyme aussi
      15 février 2024 - 0 h 24 min

      Woa! One step at a time my friend! Le debit est plus fort que ce paléo-fleuve. Lui au moins il est à sec. Quant à raser les sommets de l’Atlas du côté marocain, soyons sérieux! Ce serait une très grande atteinte à l’environnement qui serait condamnée par toute la planète et isolerait complètement le pays. De plus ce ne serait pas sur que ce désastre écologique résulterait sur une meilleure pluviométrie chez nous. Vous avez donné de bon conseils malheureusement quelque peu émoussés par ce rasage des cimes de l’Atlas.

    Tamanrassset : Tam’City 2050
    11 février 2024 - 6 h 59 min

    OK
    .
    TAM’City 2050 – Le Nouveau TAMANRASSET
    – un HUB Aérien
    – zones franches , Logistique,
    – Pole Agro-Industriel
    – Bio-Tech
    – Digital
    ….

    lhadi
    10 février 2024 - 22 h 24 min

    je plaide pour une politique d’aménagement du territoire qui aura pour but principal de répartir harmonieusement sur le territoire la production des richesses.

    Cette politique visera d’abord à résoudre les problèmes de l’emploi, conséquence du développement très inégal des activités et des régions. En particulier, elle tendra à réaménager et réanimer les régions, à rééquilibrer, à faire sortir les régions de leur sous développement régional.

    La définition des objectifs et des moyens de l’aménagement du territoire sera un des aspects du plan démocratique. La détermination des opérations à engager, région par région, sera déterminée après une consultation démocratique des intéressés dans le cadre des orientations du plan.

    Des critères d’implantation industrielle doivent être fixées aux grandes entreprises publiques et privées. Une action volontaire sera menée en matière d’infrastructure, en particulier de transport et de télécommunication, pour développer les régions désavantagées.
 Les pouvoirs seront décentralisés et les activités économiques, sociales et politiques au niveau de la région, du département et de la commune, coordonnées. Décentralisation et coordination permettront, avec le concours d’un personnel qualifié et grâce aux techniques actuelles, d’adapter les services communaux aux taches et au rythme de la vie de la nation moderne.

    La coopération intercommunale doit être favorisée, s’associer démocratiquement pour élaborer ensemble le plan d’avenir, pour réaliser les équipements fonctionnels dans les conditions financières les plus avantageuses. Cette coopération permettra d’assurer de façon démocratique l’évolution nécessaire des structures communales. Elles doivent pouvoir se réserver tous les terrains indispensables à l’implantation de zones d’emplois, aux équipements publics et aux logements. L’expansion rapide exige de gros investissements qui doivent bénéficier de mesures spéciales dans le contexte d’une programmation régionale.

La mise en oeuvre de la réforme régionale doit assurer la collaboration active des citoyens à la vie économique et sociale de leur région. Elle doit se réaliser dans le respect des collectivités locales.

    L’organisation de la région ne doit pas être conçue comme un simple échelon administratif, éloignant un peu plus les administrés de l’administration. Il s’agit d’assurer une véritable décentralisation des décisions au niveau de la région. Les attributions devant lui êtres conférés doivent résulter d’un transfert de compétences du pouvoir exécutif central à la région. Dotée de ses propres services administratifs, techniques et économiques, elle en assumera la gestion. Ils devront être consultés par le gouvernement sur toutes les questions relatives à la politique économique et sociale de la région ; ils seront consultés pour l’élaboration du plan national chargé de mettre en œuvre le plan régional de développement, partie intégrante du plan nationale.

    L’existence d’une organisation régionale ne peut en aucun cas mettre en cause le caractère indivisible de la République proclamé par la constitution.

    
C’est autour d’un programme, d’un contrat de législature, qu’on doit apporter l’adhésion afin de contribuer à instaurer dans notre pays la politique économique et sociale dans le respect des libertés publiques et de la souveraineté du peuple.

    Ce programme élaboré, permettra d’assurer et de développer l’initiative et la responsabilité personnelle des citoyens dans tous les secteurs de l’activité économique.


    L’élaboration des idées neuves et des conceptions nouvelles sur des bases solides et d’actions concrètes dans la fraternité active seront un des socles de la volonté politique pour trouver les remèdes à tous les maux inhérents au sous développement.


    fraternellement lhadi
    
([email protected])

    Soso
    10 février 2024 - 22 h 10 min

    Merci pour votre histoire ,j’ai ressenti une honte sa ma touché de pas connaître leurs galères a mes frères et soeurs algériens du sud,c’est pas normal ce qui se passe qu’ils soit noire ou blanc,du sud ou du nord c’est mes frères algériens nous devont être absolument égaux en tout c’est grave vraiment.
    Alors oui ils serait urgent d’agir vite sans réfléchir.

    Anonyme
    10 février 2024 - 20 h 45 min

    Le sud est le cœur du pays gouverné par des incompétents véreux qui ne pensent qu’à eux
    (…) !

      Z
      10 février 2024 - 21 h 26 min

      a part vole les algeriens surtout le sud les incompetents ont remplis les comptes en banques a l etranger

    Anonyme
    10 février 2024 - 19 h 54 min

    Très belle contribution de Mr Hocine-Nasser Bouabsa , mais je ne retiendrais que deux mots de cette histoire GAZ SCHISTE! car c’est d’actualité, mon opinion c’est si l’Algerie s’engage dans cette voie elle signe son arrêt de mort surtout qu’elle n’en n’a absolument pas besoin cela serait une catastrophe pour les réserves d’eau et se laisser entraîner dans cette voie par des compagnies pétrolières étrangères serait un coup fatal pour l’Algerie.

      Zyriab
      11 février 2024 - 0 h 50 min

      Encore un qui ne sait pas que la nappe de l’Albien n’est pas une réserve d’eau douce mais d’eau saumâtre…

    Z
    10 février 2024 - 19 h 05 min

    IL FAUT DEVELOPPER LE SUD C EST VITAL POUR L ALGERIE NE PAS REPRODUIRE LES ERREURS LE SUD SONT ALGERIENS AUTANT QUE LE NORD ZERO PAUVRE EN ALGERIE

    Rochdi
    10 février 2024 - 17 h 25 min

    Il faut arrêter avec cette « africanité algérienne » fanstasmée !!!
    Pourquoi on s’invente une histoire africaine ??!!
    On a déjà largement de quoi être fiers de la plus grande histoire africaine : celle de l’indépendance de l’Algérie !!!

    On s’en fout des pays du Sahel, c’est une poudrière vouée à rester sous développé pour 50ans au moins.

    Il faut s’occuper exclusivement de la « saharaïté algérienne » !!! Celle que comme vous l’avez justement rappelé, on l’oublie un peu trop souvent malheureusement…

      TOZ
      11 février 2024 - 7 h 06 min

      @Rochdi
      Complètement d’accord avec toi.
      «Affirmer l’africanité de l’Algérie» du n’importe quoi à croire que Mr Bouabsa veut la mort des Algériens et du pays et comme tu le dis si bien il faut s’occuper exclusivement de la «saharaïté algérienne » et de l’Algérie et des Algériens seuls.

      Ali
      11 février 2024 - 10 h 46 min

      Il vous en fallu du temps pour tirer la sonnette d’alarme, vous qui étiez au courant depuis 1970. Je ne suis d’accord avec vous que de la nécessité dun plan de développement spécial et exceptionnel pour cette partie de notre pays, mais également pour les hauts plateaux, les Autres…etc. Pour le reste, je préfère m’abstenir de commenter les incongruités de votre contribution, parce que nous n’aurons aucune chance de trouver un terrain d’entente sur tous points abordés. Juste une précision tout de même, et de taille : l’Algérie est, historiquement africaine, d’Alger à Tin Zaouatine. Elle le demeurera toujours n’en déplaise à ceux qui voudraient nous ammarer aux péninsules ibérique et arabique

        dz
        11 février 2024 - 14 h 24 min

        @ALI ni arabe ni afrique algerie tout court l algerie peut commercer avec l afrique aucun soucis mais arreter avec freres nous sommes pas des freres ni avec les arabes nous les descendants des numides avec notre originalite nous devons developper le sud car c est l algerie

          Exact
          11 février 2024 - 18 h 02 min

          Exactement

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