Signature d’une convention entre la CAAT et le Fonds algérien des start-up

Faïd investissement
Laaziz Faïd, ministre des Finances. D. R.

Une convention entre la Compagnie algérienne des Assurances (CAAT) et le Fonds algérien des start-up (ASF), a été signée, lundi à Alger, permettant d’assurer une couverture adaptée à la nature des start-up dans le domaine des assurances, au profit des bénéficiaires des financements de l’ASF.

Elle tend essentiellement à servir de trait d’union entre l’ASF et la CAAT pour faciliter les procédures permettant de bénéficier des solutions relatives à la couverture d’assurance conçue spécialement pour les start-up, dont l’activité est caractérisée par la présence de plusieurs risques.

Le ministre des Finances Laaziz Faid a salué l’initiative de la CAAT qui a mis en place un nouveau produit d’assurance «entièrement numérisé», conçu exclusivement pour les start-up en vue de garantir une couverture suffisante de la plupart des risques auxquels ces entreprises peuvent être exposées.

«La convention signée, lundi, prévoit d’assurer une couverture à tous les bénéficiaires des financements octroyés par l’ASF et à ce titre, le Fonds aura contribué à écarter un aspect des risques qui pourraient se répercuter négativement sur l’activité des start-up et leur capacité à préserver leur équilibre financier, ce qui est bénéfique pour l’ASF, même de façon indirecte», a souligné le ministre.

Faid a émis le vœu de voir toutes les compagnies activant sur le marché d’assurance national suivre l’exemple de la CAAT, affirmant que cette convention «permettra certainement de développer un environnement favorable à la réalisation de l’objectif noble tracé par l’Etat algérien, à savoir la construction d’une économie diversifiée créatrice de richesses et d’emplois».

Il a rappelé les moyens importants mobilisés en Algérie durant les dernières années, grâce aux initiatives et orientations du président de la République pour la relance du secteur des start-up qui sont «aujourd’hui, a-t-il dit, au cœur des stratégies économiques, vu leur importance majeure dans la création de la valeur ajoutée et leur contribution à la relance de la dynamique économique et sociale».

Pour sa part, la secrétaire générale du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Nassima Arha, a souligné que «grâce aux solutions d’assurance offertes par la CAAT, cette convention donnerait une plus grande valeur marchande» aux start-up aux niveaux local et international, la qualifiant «de nouveau jalon qui vient s’ajouter à la stratégie d’appui à ces entreprises».

Elle a également relevé l’importance des solutions numériques contenues dans cette convention, à travers l’échange numérique des informations entre les sociétés d’assurances et le Fonds.

De son côté, le PDG de la CAAT, Nacer Saïs, a affirmé que cette convention «exprime la volonté des deux parties d’accompagner la dynamique de développement des start-up en Algérie, et ce, à travers le développement d’un produit d’assurance numérique de qualité, destiné exclusivement à cette catégorie d’entreprises».

Cette convention sera traduite également par des mesures concrètes liées notamment à l’accompagnement des start-up à la gestion des risques, selon l’intervenant.

Le directeur général de l’ASF, Okba Hachani a présenté, lors de son intervention, un exposé sur le Fonds, révélant que plus de 1 800 start-up ont bénéficié du label start-up, avec un taux de croissance de 30% en moyenne à chaque trimestre, et plus de 100 d’entre elles ont bénéficié d’un financement de 11 millions DA en moyenne pour chaque entreprise.

Le DG a estimé que cette convention signée avec la CAAT était d’une «extrême» importance pour les porteurs de projets, relevant qu’elle s’appuie sur des règles économiques qui profiteraient à toutes les parties.

R. E.

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