Le tandem Sansal-Daoud : la quintessence de la prostitution intellectuelle moderne

Daoud Sansal
Kamel Daoud et Boualem Sansal. D. R.

Une contribution de Mohamed El-Maadi – Le tandem Sansal-Daoud représente la quintessence de la prostitution intellectuelle moderne. Leur «succès» n’est que le prix tarifé de leur reniement, monnayé dans les salons parisiens contre quelques médailles en toc et des tirages confidentiels.

La sortie émue du président Tebboune, invoquant sa filiation spirituelle avec Ben Boulaïd, Amirouche, El-Haouès, Lotfi et Boubaghla, contraste violemment avec la bassesse de ces deux laquais de service. Là où le président exprime une fierté viscérale, eux se vautrent dans l’autodénigrement payant.

Sansal, après avoir profité d’une haute fonction en Algérie, s’est découvert une vocation de fossoyeur national. Comparer les héros de la résistance algérienne aux nazis ? Même les plus farouches partisans de l’Algérie française n’avaient pas osé une telle obscénité. Qu’on imagine un instant la réaction en France si quelqu’un osait suggérer que Jean Moulin était un criminel et que la France était prédestinée à la collaboration !

Ces «intellectuels» de pacotille ont transformé la trahison en business model. Leur «courage» tant vanté n’est que de la prostitution intellectuelle à peine déguisée. Chaque sortie médiatique, chaque livre, chaque interview n’est qu’une nouvelle passe, tarifée au prix du reniement.

Le «Commando Georges» portait au moins l’uniforme de la trahison. Sansal et Daoud, eux, se drapent dans les oripeaux de la «liberté d’expression» pour débiter leurs insanités. Leur «talent» tant célébré par leurs sponsors se résume à leur capacité à confirmer les pires préjugés colonialistes.

Ces deux spécimens de foire, ces harkis new-age, ces experts en fellations éditoriales, ont transformé le reniement en carrière. Leurs noms resteront dans l’histoire comme synonymes de cette race particulière de traîtres qui, non contents de vendre leur pays, en ont fait un fonds de commerce juteux.

Ils incarnent la version moderne des collabos, adaptée au marché de l’édition et aux plateaux télé. Leur «œuvre» n’est qu’une longue séance de génuflexions rémunérées, un strip-tease moral où ils se déshabillent de leur dignité contre espèces sonnantes et trébuchantes.

La malédiction qui les poursuit n’est que justice. Génération après génération, le peuple algérien reconnaîtra en eux non pas des intellectuels critiques, mais des prostitués de luxe qui ont transformé le reniement national en gagne-pain. Leurs livres ne sont que les reçus de leurs passes, leurs prix littéraires les pourboires de leurs clients satisfaits.

L’histoire les retiendra comme les archétypes de ces créatures particulières qui, à force de se vendre, ont fini par confondre leur prix et leur valeur. Leur «réussite» n’est que le tarif de leur abjection, le cours du jour de la trahison sur le marché aux putains de la République des lettres.

M. E.-M.

Comment (7)

    Akli si AÂZOUGUENE
    1 janvier 2025 - 18 h 31 min

    PROSTITUÉS UN JOUR PROSTITUÉS TOUJOURS……..

    Ouchen azguar
    1 janvier 2025 - 16 h 48 min

    Ils avaient tous le loisir nécessaire pour déménager vers leurs pays d’origine le hmarrok au lieu de ferrailler l’Algérie de l’intérieur mais le marroki veut le beurre et l’argent du beurre . Nettoyons l’Algérie de ces parasites.

    Assia
    1 janvier 2025 - 16 h 46 min

    Les déchoirs de notre nationalité après bien entendu avoir purgé leurs peines.
    Bon débarras .

    Cadi
    1 janvier 2025 - 12 h 46 min

    Ce sont des judas, 30 pièces d’argent, sionistes, apres au gain, apatrides, sans foi ni loi, des mercenaires se vendant au plus offrant, leur fin est dans leurs actes.

    GHEDIA
    1 janvier 2025 - 12 h 03 min

    Les patriotes algériens, ceux qui ont vraiment l’amour du pays chevillé au corps, ne pourront que souscrire à ce constat. L’Algérie est une grande maison sur laquelle il faut veiller avec bienveillance, une maison qu’il faut préserver de tous les dangers et de tous les ennemis qui s’agitent autour d’elle en ce moment…Nous n’avons pas le droit de ne pas en prendre soin. C’est un héritage.
    Quant à ces écrivains de pacotille, oui, le terme pacotille est bien pesé, la meilleure réponse à leur opposer, c’est de les ignorer carrément. C’est mon point de vue. Leurs soi disant « œuvres littéraires », on peut s’en passer. Par ailleurs, leurs déclarations médiatiques ne sont rien d’autres que paroles dictées par leurs maîtres dont l’objectif principal est de porter atteinte à l’Algérie.

    Anonyme
    1 janvier 2025 - 11 h 37 min

    Rayer leurs noms de tous les registres et documents officiels de l’Algérie, nettoyer a l’eau de javel les lieux de leurs passages et séjours , accrocher leurs portraits à de potences. Les oublier mais jamais leur pardonner , Dieu les maudisse.

    Brahms
    1 janvier 2025 - 9 h 24 min

    LA DGSE française finançait et armait les groupes terroristes en Algérie,

    Les dégâts sont considérables dans le pays, + de 250 000 morts, des handicapés et de la casse avec une image ternie dans le monde.

    Sur l’Algérie, il y avait plusieurs pays : L’Arabie Saoudite, le Maroc, la France et Israël chacun jouant un rôle bien précis avec la Belgique et la Suisse qui récupéraient le nid des terroristes en arrière boutique.

    On a perdu plus de 25 ans en bien être, développement, infrastructures.

    Pour moi, ces deux journalistes n’ont rien compris au film, un algérien doit faire des critiques constructives, il doit aider son pays à se développer en alertant les autorités sur ce qui ne va pas ou sur ce qui se trame.

    On est tous dans le même bateau et si l’Algérie coule ne croyait surtout pas que l’on va vous accueillir à l’étranger à bras ouvert. Vous serez des pestiférés, personne ne voudra de vous, les étrangers ricaneront après vous, ils diront tout ça pour ça.

    Vous avez des exemples avec l’Irak, la Syrie et la Libye où des familles ont été détruites, les souffrances sont indélébiles.

    Le pays doit se développer et le témoin doit être donné aux générations futures (les clés de la maison) en leur disant attention. Dans une famille, c’est la même chose, quand votre père et votre décèdent et qu’ils ont acquis des biens, l’enfant n’a pas le droit de dilapider l’héritage de ses parents. Il doit faire plus à partir des biens laissés par ses parents pour retransmettre à sa fratrie.

    Prenez l’entreprise HERMES, vous avez 06 générations qui se sont succédées, le directeur n’a jamais pris l’argent de la caisse pour se sauver en Suisse ou au Maroc pour tout croquer comme un égoïste. Il perpétue toujours la tradition de la transmission, il doit donc gérer pour le mieux faisant d’HERMES une entreprise de luxe très appréciée dans le monde. On appelle cela de la très bonne gestion.

    L’Algérie c’est la même chose, elle doit être gérée comme une entreprise de luxe afin de redistribuer la richesse à son peuple comme à Monaco, Suisse, Luxembourg où ces peuples vivent bien chez eux.

    C’était cela l’objectif de mr Houari Boumédiène. Ne laissons jamais les pays jaloux cassaient nos rêves.

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