Quand Bruno Retailleau révèle ce qu’il pense vraiment de Chems-Eddine Hafiz

Retailleau Hafiz
Retailleau chez Hafiz et Ouanoughi. D. R.

Par Abdelkader S. – La danse du ventre que le recteur de la Grande Mosquée de Paris a exécutée devant le ministre français de l’Intérieur lors des obsèques du Malien Aboubakar Cissé, lâchement assassiné à l’intérieur d’un lieu de culte musulman, ne lui aura servi à rien. A peine a-t-il redressé le dos courbé face à l’arrogant Bruno Retailleau que ce dernier lui a asséné une gifle retentissante dans son rapport sur les Frères musulmans en France.

Dans son long document fuité par ses services pour provoquer une polémique et gêner le président Macron, le remuant et ambitieux locataire de la place Beauvau accuse clairement la Grande Mosquée de Paris de collusion avec une organisation affiliée à la secte égyptienne qui a étendu ses tentacules jusqu’en France où elle s’est implantée et enracinée grâce à la permissivité et, parfois, à la complicité des dirigeants politiques français.

«Les représentants de Musulmans de France [une organisation proche des Frères musulmans, ndlr] restent largement présents dans le jeu institutionnel du culte musulman, avec une expérience et un savoir-faire qui les distinguent par rapport aux autres. La fédération maintient historiquement une relation privilégiée avec la Grande Mosquée de Paris (GMP). Au-delà des positionnements, des liens très étroits existent entre une quinzaine de mosquées de la GMP et Musulmans de France», décrètent les rédacteurs du rapport qui s’appuient sur des renseignements des services secrets français.

Chems-Eddine Hafiz a répondu à cette accusation par un communiqué creux, dans lequel il a tenté de se justifier auprès de ses parrains parisiens qui l’ont, une nouvelle fois, humilié. Son attitude après l’assassinat abject du jeune Malien, en accueillant le ministre de l’Intérieur lors de la prière mortuaire organisée à Paris à des fins de propagande, bien que celle-ci ait été accomplie dans la ville où le drame a eu lieu, a été vivement critiquée par la famille du défunt, son avocat et la communauté musulmane qui avait dénoncé le refus de Bruno Retailleau de se rendre à la mosquée de La Grand-Combe pour manifester son soutien aux musulmans.

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris s’est surexposé en mêlant la politique à la mission pour laquelle il a pris les rênes du plus grand lieu de culte musulman en France, en janvier 2020, lorsqu’il a fomenté son putsch contre l’ancien recteur, le Dr Dalil Boubakeur, avec la complicité de l’inamovible Mohamed Ouanoughi. Il est fustigé en Algérie pour sa proximité avec le lobby sioniste représenté par le Crif et la Licra – une proximité qui s’est traduite par une position lâche sur le génocide commis par Israël à Gaza – et pointé du doigt en France pour sa supposée «relation privilégiée» avec le président Tebboune, au firmament de la crise entre Alger et Paris. Hafiz avait même laissé entendre que le président algérien pouvait prononcer une grâce en faveur de Boualem Sansal, alors que le procès de ce dernier ne s’était même pas encore tenu.

«Drôle de conception du droit pour quelqu’un qui se targue d’être avocat et dont le cabinet a pignon sur rue sur la plus prestigieuse et la plus chère avenue de France», murmurent des sources qui conseillent à Chems-Eddine Hafiz de rendre le qamis, de se raser la barbe et de remettre la clé de la Mosquée à des gens autrement plus qualifiés que lui.

A. S.

Comment (31)

    Brahms
    27 mai 2025 - 4 h 49 min

    LA FRANCE fait son contrôle, elle n’aime pas payer, lisez un peu :

    La France renforce les contrôles sur les pensions de retraite versées à l’étranger, notamment en Algérie, où deux agents sont déployés au consulat d’Alger pour vérifier si les retraités algériens sont réellement en vie.

    Ce lundi 26 mai, la Cour des comptes française a publié son rapport sur l’application des lois de financement de la Sécurité sociale, dans lequel elle suggère de renforcer sensiblement les contrôles sur les pensions de retraite versées à l’étranger, citant en particulier l’Algérie et le Maroc.

    Le coût annuel de la fraude est estimé « entre 40 et 80 millions d’euros pour l’Algérie »

    « La Cour a estimé le coût annuel de la fraude entre 40 et 80 millions d’euros pour l’Algérie et autour de 12 millions d’euros pour le Maroc », selon le rapport cité par France Info.

    En général, les suspicions de fraudes pour la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), sont estimées à 100 millions d’euros par an, selon le rapport. Une grande partie de la somme avancée concerne donc les retraités algériens ayant exercé en France.

    Les magistrats financiers de la Cour des comptes indiquent que « les indus et les fraudes » relatifs aux pensions versées à l’étranger devraient faire l’objet d’un suivi et d’évaluations spécifiques, ce qui n’est pas le cas actuellement.

    Comme moyen de lutte contre les fraudes, le rapport suggère le recours à la reconnaissance faciale biométrique et l’intensification des contrôles physiques, ce qui est actuellement fait en Algérie.

    Cité par le même média, le directeur général de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), Renaud Villard, a assuré que son organisme applique déjà une partie des recommandations de la Cour des comptes, citant encore une fois le cas de l’Algérie.

    Deux agents déployés au consulat d’Alger « convoquent en permanence les retraités »

    Le responsable parle, en effet, de l’utilisation « la biométrie » ou encore des deux agents de contrôle déployés au consulat de France à Alger.

    La mission confiée à ces deux agents est « de convoquer en permanence les retraités un peu âgés à venir sur place (au consulat d’Alger) avec leurs éléments d’identité pour vérifier qu’ils sont en vie et bien eux-mêmes », explique-t-il.

    En l’absence de l’intéressé, la pension est directement suspendue. Cette mesure a d’ailleurs permis à la Caisse nationale française d’assurance vieillesse de « supprimer plusieurs centaines de dossiers retraite un peu suspects », a fait savoir son PDG.

    Concernant les chiffres de suspicion de fraude avancés par la Cour des comptes, l’intervenant estime qu’ils sont « sans doute plutôt en deçà, sur une fourchette de 50 à 60 millions d’euros par an ».

    Les subtilités en religion
    26 mai 2025 - 21 h 18 min

    C’est bien la le malheur de certaines sociétés ou une partie du pouvoir est offerte à des incultes par compromission .
    Un être au Q I supérieur à tous point de vue libre à la naissance léguant toutes ses qualités, dons de soi aux pseudos hommes de foi plus bètes qu’une blatte sous prétexte d’être des représentants de dieu sur terre.

    Zoheldar
    26 mai 2025 - 21 h 06 min

    Un véritable avocat est censé parler de manière claire , nette et précise .
    Détruit le moindre amalgame ou le moindre doute gardant un cap bien précis . Ici on à plus à faire à une imposture, une irrégularité ; quelque chose de complètement étrange et obscène pour cette profession.

    kamir bouchareb st
    26 mai 2025 - 19 h 42 min

    thank you for the last information

    Bou-vilène
    25 mai 2025 - 21 h 41 min

    Il est grand temps que les Algériens de France dégage ce misérable analphabète insignifiant d’un autre âge conditionnant son maintien par la lecture du coran et des apparats .

    Anonyme
    25 mai 2025 - 21 h 20 min

    Si chemss edine représente le haut du panier, imaginer ce qu’un citoyen lambda doit endurer avec ses sous fifres.

    Anonyme
    25 mai 2025 - 12 h 34 min

    Il paye des femmes de ménages à 2 euros de l’heure .

    Sulgudrub
    25 mai 2025 - 12 h 33 min

    L’islam du shopping en limousine pourvu qu’il soit le plus près des boutiques de luxe, , montre cartier et costume . Je félicite retailleau sur ce coup la car il connait très bien la philosophie des rats des égouts estampillés halal.

    Anonyme
    25 mai 2025 - 12 h 21 min

    C’est son frère sur la photo à droite ?.

    Ouchen azguar
    25 mai 2025 - 12 h 18 min

    Offrer lui la même situation mais avec vue sur la Mecque qu’il la refusera .

    Seconde génération
    25 mai 2025 - 12 h 16 min

    Ces humiliations, chems edine les reporteras sur notre communauté d’ou une contre offensive sur ces descendants des janissaires turcs.

    Un lieu de culte sert d’institution sociale et éducative, pour maintenir la relation entre l’homme et le sacré, pour les rencontres et les échanges sociaux dans toutes les religions, mais il ne doit pas jouer un rôle politique, ni être lié aux jeux d’influence des gouvernements qui le parrainent, ni aux diverses formes de radicalisation.
    Quand vos enfants meurent sous vos yeux, vous ne vous souciez pas d’une œuvre culturelle. Si un lieu de culte sert à élever des criminels, à tuer des enfants innocents à ses côtés, alors il devient dangereux, et il doit être détruit et les criminels arrêtés.
    Retuyo est un réactionnaire intransigeant, nostalgique du passé de l’Algérie, un partisan de la politique de réaction à un passé réel mais imaginé dans son esprit raciste. Il se considère comme «M. Fix-it» de la délinquance en France (réparer toute délinquance, avec force!).
    Difficile à dire, mais ce n’est pas le premier grand problème religieux de notre histoire. C’est peut-être pour cela que nous devons connaître l’histoire des frères musulmans pour mieux les combattre. Comment les hommes politicards français se défendent-ils contre ces islamistes, qui ont eux-mêmes fréquenté et même idolâtré leurs émirs dans un passé récent? Le sorcier Retuyo, avec ses fanfaronnades et son islamophobie, n’éradiquera pas ce virus sans le savoir, ou, comme « son ennemi juré l’Algérie » possède l’antidote pour contrer le poison islamiste.
    Ce réactionnaire raciste, Retuyo, va-t-il s’humilier et sacrifier des centaines, sinon des milliers de moutons français pour éradiquer le virus islamique plutôt que de montrer le drapeau blanc et de demander conseil à des professionnels expérimentés (s’entraider) dans la lutte contre ce virus islamique? En mars 2001, les talibans au pouvoir en Afghanistan ont utilisé des explosifs pour détruire les statues géantes de Bouddha de Bamiyan, datant du VIe siècle, considérées comme blasphématoires par les talibans. Mais c’était en Afghanistan et nulle part ailleurs; la communauté internationale était contre, mais ne pouvait s’immiscer dans leurs affaires religieuses nationales.
    En france, c’est un problème français. N’essayez pas d’associer votre problème à d’autres pays; vous ne faites qu’aggraver votre propre situation.
    As-tu compris, Satan Retuyo? Après tout, ne sont-ils pas vos frères et amis?

    Brahms
    25 mai 2025 - 7 h 10 min

    La politique du carnet de chèques du Qatar et de l’Arabie Saoudite ?

    Comme je l’ai déjà raconté, le couteau sale est toujours essuyé sur le DZ car le DZ a la fâcheuse habitude de faire le boulot pour le saoudien qui ne l’aime pas du tout, il va donc encaisser les coups en Europe.

    Par contre, le saoudien ou le qatari (sémites) utilise la religion pour s’enrichir car le sémite ne vise que l’or, les hôtels de luxe, les achats immobiliers, les murs commerciaux à travers le monde, les manoirs, les chevaux de course, il veut paraître, il recherche les besoins d’estime afin de satisfaire son orgueil.

    En clair, l’objectif du sémite consiste à mettre les pieds sous la table en gérant à distance, sur une tablette, un ordinateur, un écran, ses titres de propriétés à travers le monde, ses titres boursiers en milliards d’euros.

    Pour finir, le DZ n’a toujours pas compris que d’être sous l’emprise du saoudien, du qatari, le desserre totalement en Europe visible avec l’investissement saoudien aux USA ou un chèque de 1370 milliards de dollars a été transmis à l’administration TRUMP afin d’y investir la tirelire complète qui a été remplie par ces mêmes DZ d’Europe qui pensent finir dans un paradis via (Mr Chems Eddine) qui leur vend les histoires de sémites (prophètes) à la Mosquée de Paris.

    En 2025, l’Algérie devrait être propriétaire de société de gaz en Europe, d’entreprise de voitures mais elle a laissé la place aux saoudiens, qatari, koweïtiens, omanais, dubaïotes qui nous délèguent les inconvénients de leur religion où il faut sans arrêt, se justifier auprès de l’ancien colonisateur qui se méfiera toujours des frères musulmans car le contentieux du colonialisme sert justement à alimenter la haine sous couvert de l’islam radical vendu par ces mêmes bédouins de la bédouinerie qui cherchent la confrontation comme avec la Palestine et Israël.

    L’islam radical c’est un poison et à un objectif bien précis et le DZ n’a rien à faire dedans, il doit se démarquer des bédouins de la bédouinerie s’il veut réussir sa vie comme pour le trafic de stupéfiants du Maroc qui poursuit un autre objectif, jeter au cachot des DZ et de les salir ensuite sur la chaine CNEWS.

    En outre, quand Mr Houari Boumédiène avait fait l’Amicale des Algériens en Europe, il voulait contrôler son émigration pour éviter qu’elle tombe chez ces mêmes bédouins de la bédouinerie et soit salie pour rien.

    Si bien que Mr Chems Eddine se représente lui même et à un mandat des bédouins de la bédouinerie pour emmener des DZ à la Mecque à 9 000 € (impôt religieux) qui sera ensuite transmis à Trump (investissement) donc il ne parlera jamais au nom de tous les DZ de France ou d’ailleurs.

    Il a donc reçu une piqure de rappel de Mr Bruno Retailleau étant précisé qu’une mosquée n’a aucune comptabilité pour justifier son argent (opaque).

    Anonyme
    24 mai 2025 - 21 h 22 min

    Ce n’est certainement pas moi qui irait défendre le contesté par tous, nommé 👉Chems-Eddine Hafiz.
    Je dirais plutôt un grand MERCI a Bruno Retailleau pour l’avoir humilié et lui avoir fait fermé son clapet.

    Anonyme
    24 mai 2025 - 19 h 47 min

    Imam de Bordeaux est bcp plus fins et bcp plus sage et moins politisé que ce recteur ou l autre Zekri. Il intervient à chaque fois que sur l islam et les musulmans en France et répond avec connaissances de ces sujets, après je sais pas de quelles nationalités il est et ça m importe peu, c’est son rôle qui est important et ça devrait être pareil pour le recteur de cette mosquée de Paris, le premier celui de Bordeaux ne s affiche ni avec les politiques ni avec le CRIF pour l.instant mais depuis sa prise de fonctions qui remonte et ne l a jamais fait jusqu’à présent. Oui mais c est important pour faire la comparaison et les différences entre ces hommes de religions entre guillemet .

      Anonyme
      24 mai 2025 - 21 h 40 min

      Y’a l’maroki rentre chez toi.
      Vous pouvez pas vous empêcher de venir toujours fouiner en traitre.

        Anonyme
        25 mai 2025 - 13 h 08 min

        De quoi tu parles ignorant, ne mélange pas tout. Pour ta gouverne je suis algérien né en Algérie et de parents algériens, surement pas ton cas.

    Anonyme
    24 mai 2025 - 18 h 47 min

    La mosquée de Paris est en France et sur le sol français, et appartient à la France, et le recteur qui est le patron de cette mosquée travaille et vit en France, et ses patrons sont l’Élysée de le voir avec des ministres ou des élus politiques. Français C’est tout à fait normal, l’islam en France est appelé islam de France !

      L’Algerie obsède Retailleau
      25 mai 2025 - 8 h 37 min

      Pour le Nazillon retailleuau, Hafiz n’a
      qu’un seul défaut : Il est ALGÉRIEN
      .
      L’Algérie est l’obsession commune du petit nazillon , de ses maîtres à penser de Tel Aviv et des larbins supplétifs marrokis normalisés

      Anonyme
      25 mai 2025 - 13 h 14 min

      Celui qui paie et subventionne cette mosquée de Paris c est l Algérie mais le recteur la mosquée de Paris dépend bien du droit français sur le sol français.

    Anonyme
    24 mai 2025 - 16 h 59 min

    Il à reçu son statut d’avocat contre monnaie sonnante et trébuchante ce harki.

    Benamar
    24 mai 2025 - 14 h 32 min

    Les commentaires sur le rapport concernant l’islamisme en France soulignent bien la proximité de la mouvance des frères musulmans avec l’ex UOIF. Or celle-ci était principalement noyautée par les marocains dont les mosquées étaient les plus nombreuses. Donc, ipl est clair que ces mosquées, dont le financement était majoritairement assuré par les pays du Golfe, étaient la base de la confrérie.

    Anonymat
    24 mai 2025 - 13 h 46 min

    EL 3ARBI, 3ARBI, LIKOUN, EKOUN COLONEL BEN DAOUD, ça doit servir de leçon, hélas force de constater que nous sommes au même point.

    Question
    24 mai 2025 - 12 h 18 min

    Vous attendez quoi de ce recteur millionnaire en toc placé en France par Bouteflika et sa bande de traitres et d’escrocs en cols blancs?
    Avant de passer à la Mosquée il était nommé avocat de toute les institutions algériennes de Paris et sa région depuis des décennies depuis il passé le flambeau à sa fille qui à cabinet d’avocats dans un quartier huppé de Paris.

    Mohamed El Maadi
    24 mai 2025 - 11 h 37 min

    (…)

    La scène était pathétique. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, inclinant l’échine devant le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, lors des obsèques du jeune Aboubakar Cissé, assassiné à l’intérieur même d’un lieu de culte. Quelques semaines plus tard, le même Retailleau le désigne publiquement, dans un rapport classé mais sciemment fuité, comme complice objectif d’un mouvement islamiste que la France prétend désormais vouloir déraciner : les Frères musulmans.

    Mais la question n’est pas religieuse, elle est politique. Ce rapport, bien qu’ancêtre – rédigé il y a plusieurs mois – surgit au moment opportun, au cœur d’une recomposition profonde de l’architecture du culte musulman en France. Et dans cette recomposition, une obsession sourde prend forme : écarter l’Algérie. L’isoler. La réduire au silence.

    Ce n’est pas un hasard si Retailleau – dont les accointances avec le régime de Rabat ne sont plus à démontrer – choisit ce timing précis. Derrière le rideau du débat sur les Frères musulmans se cache une volonté claire : donner au Maroc la main sur l’islam de France, en marginalisant le rôle historique de l’Algérie.

    Or, ce rôle n’est pas anecdotique. L’Algérie a toujours été la matrice spirituelle, culturelle, et institutionnelle de l’islam populaire en France. Ce lien, hérité de l’histoire coloniale, est aussi celui qui rend le pouvoir algérien extrêmement vigilant : pas question de laisser les mosquées françaises devenir le cheval de Troie des agendas politiques étrangers – qu’ils soient islamistes ou sionistes.

    Le rapport Retailleau ne s’en prend pas qu’à une institution ; il tente un glissement idéologique. Il cherche à présenter la Grande Mosquée de Paris comme un rouage d’un « islamisme soft » d’origine étrangère, en feignant d’ignorer que l’essentiel des relais fréristes en France – Tareq Oubrou en tête – ont des racines marocaines, et sont depuis longtemps tolérés, voire encouragés, par les gouvernements successifs, car bien plus dociles politiquement.

    Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), que Retailleau accuse de laxisme, n’a-t-il pas été façonné justement pour neutraliser l’influence algérienne et favoriser une alliance Rabat-Paris ? Et que dire du silence médiatique entourant les réseaux marocains de trafic de drogue, bien implantés dans l’Hexagone, quand chaque fait divers impliquant un Algérien devient un titre à sensation ?

    L’hypocrisie est totale.

    Cette offensive politico-religieuse s’inscrit dans une logique d’ensemble : après la reconnaissance française de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, l’axe Paris-Rabat s’intensifie. Coopérations militaires, exercices conjoints, diplomatie convergente… tout indique qu’un deal a été passé. Un deal où l’Algérie, indépendante, insoumise, est l’ennemi structurel.

    Et pour frapper Alger, il faut d’abord délégitimer les Algériens de France. Présenter leur islam comme problématique, leur jeunesse comme dangereuse, leur mémoire comme suspecte. Le choix du ministre Retailleau pour incarner cette nouvelle ligne n’est pas neutre : il parle la langue des héritiers de l’OAS et de l’extrême droite catholique. Il est le bras politique d’un projet idéologique. Un projet européen, identitaire, qui voit dans l’Algérie un obstacle civilisationnel à abattre.

    La cible immédiate, ce sont les musulmans. Mais la cible finale, c’est l’Algérie.

    Si demain un président issu de cette droite revancharde accède à l’Élysée, il ne fera pas que restreindre les libertés religieuses : il orientera la politique étrangère française dans une logique néocoloniale, alignée sur les intérêts israéliens, marocains et américains. Il fera de l’Europe un instrument de combat contre toute voix qui rappelle à l’Occident ses responsabilités.

    Et dans cette guerre douce, le champ de bataille est déjà là : c’est la mosquée, l’école, les médias, la mémoire.

    La France est en train de se perdre. Et ceux qui, comme Chems-Eddine Hafiz, croient encore qu’on peut amadouer la bête en lui servant le thé finiront par être dévorés en silence.

    La boucle est bouclée
    24 mai 2025 - 11 h 33 min

    Chems edine stresse comme un porc à l’idée de devoir subir un oqtf.

      Anonyme
      24 mai 2025 - 19 h 40 min

      Il est français pour ta gouverne. Pas d oqtf pour eux.

        La boucle est bouclée
        24 mai 2025 - 22 h 30 min

        Dans ce cas la stresserait il comme un porc pour son bizness ?. Je le vois stressé pas vous ?.

    Mettre fin à l'islam de France
    24 mai 2025 - 11 h 14 min

    Ce recteur n’en à rien à fichtre de l’islam , seul l’argent et le pouvoir de maintenir ses ouailles obéissant et dociles à l’usine et dans les champs comme convenu avec les suppôts de la fille aînée de l’église.

    Nermal
    24 mai 2025 - 11 h 01 min

    Cher ami, vous allez un peu vite en besogne en élaborant serieusement alors que tout le monde sait que ce pseudo rapport bidon est juste un fake truffé de conneries que si on le lit bien doit être confus et contradictoire vu leurs auteurs qui ne savent même pas leurs prénoms..

    Hilare
    24 mai 2025 - 10 h 01 min

    En suédois on dit: »skäms* på dig ! » Ce qui veut dire « honte à toi ou sur toi » en algerien-latin chems sur toi
    *Prononcez chems

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