Comment les services marocains ont essayé de saboter le programme AADL 3
Par Kamel M. – On commence à y voir plus clair dans l’affaire des difficultés rencontrées par nos concitoyens qui ne sont pas parvenus à accéder au site de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) pour s’inscrire au nouveau programme lancé par l’Etat au début des années 2000 et qui se poursuit à ce jour, permettant à des millions d’Algériens de la classe moyenne d’obtenir un logement décent à un prix abordable.
Le lancement de la troisième phase de ce programme, qui coïncide avec la célébration de la Fête de l’Indépendance et qui intervient au lendemain de la très réussie campagne moisson-battage qui augure une souveraineté alimentaire totale dans les années à venir, a suscité une jalousie chez nos voisins de l’Ouest. Après la ridicule désinformation à laquelle se sont adonnés les outils de propagande du Makhzen dans les médias lourds et sur les réseaux sociaux, dans une vaine tentative de discréditer les gigantesques avancées réalisées par l’Algérie dans le domaine de l’agriculture, le régime de Rabat récidive en actionnant ses services secrets, cette fois-ci, d’une façon plus directe, en tentant de provoquer un mouvement de colère.
Des internautes algériens ont, en effet, constaté un nombre anormalement élevé de personnes ayant cherché à accéder au site de l’AADL à partir d’adresses IP marocaines. Si de nombreux Algériens de la diaspora intéressés par cette formule attrayante et peu coûteuse ont effectué l’opération à partir des pays étrangers où ils résident, notamment en France, les statistiques montrent clairement des chiffres largement supérieurs au nombre d’Algériens établis au Maroc. Ce qui signifie qu’il s’agit bel et bien de trolls, les services secrets marocains ayant cherché à saturer le site de l’AADL pour saboter l’opération d’inscription.
Quels que soient les gestes et les déclarations dénotant les bonnes intentions de l’Algérie, le Makhzen y répond toujours par des actes hostiles. Il en est ainsi des récentes condoléances adressées par le président Tebboune à Mohammed VI, suite au décès de sa mère. Au lieu de l’en remercier, comme le veut l’usage, le roi, en fin de règne, s’est muré dans le silence, lui qui n’a même pas décrété un deuil national, vu le passé peu honorable de celle qui a quitté son père pour un de ses gardes du corps et qui a fini ses jours loin du Maroc. La blessure de cet épisode de la vie de Mohammed VI est toujours vivace, au point de renier celle qui l’a mis au monde.
Les grands chantiers qui feront bientôt de l’Algérie, débarrassée du poids de la dette extérieure depuis plus de vingt ans, la première puissance africaine, dérangent le Maroc et ses alliés français, israélien et émirati. Dès lors, des actions coordonnées de ce type sont appelées à se multiplier à l’avenir.
K. M.
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