Le MCAF porte plainte contre Saïdani et Khalida Toumi en France

Une requête pour l’ouverture d’une information judiciaire sur de supposés biens immobiliers détenus par Amar Saïdani, actuel patron du FLN, et Khalida Toumi, ex-ministre de la Culture, a été transmise aujourd’hui samedi au procureur de la République près du tribunal de grande instance de Paris par le Mouvement citoyen algérien en France (MCAF). Par la voix de son président Omar Aït Mokhtar, le MCAF se dit disposé, si la requête est enrôlée par la chambre d’accusation, à se constituer comme partie civile dans cette affaire qui ne cesse de défrayer la chronique des deux côtés de la Méditerranée. «Les bruits et les rumeurs alimentant quotidiennement les discussions et relayés par la presse algérienne et internationale sur un présumé blanchiment d’argent en France par M. Amar Saïdani et Mme Khalida Toumi nous amènent à saisir la justice française. Il est question d’un climat délétère inacceptable qu’il faut absolument dissiper», souligne le MCAF qui a décidé de saisir également les autorités judiciaires algériennes. «M. Amar Saïdani et Mme Khalida Toumi ont exercé, par le passé, de hautes responsabilités dans l’Etat algérien ; le premier cité en tant que président de l’Assemblée populaire nationale de la République algérienne, la seconde en tant que ministre de la Culture. Ainsi, jugeons-nous opportun de citer ces personnes dans une requête transmise (le 31 janvier 2015) au procureur général de la République près la cour d’Alger.» Si l’on ne connaît pas grand-chose sur les présumées richesses de Khalida Toumi à Paris, la presse algérienne et française, notamment les médias en ligne, a eu à révéler certains aspects des richesses détenues par Amar Saïdani et de sa famille en France. Entre autres biens dûment consignés dans les registres des services des hypothèques foncières de la capitale française, la famille Saïdani possède un luxueux appartement F4 situé à Neuilly-sur-Seine, un quartier huppé où réside le gratin parisien dont l’ex-président français Nicolas Sarkozy. Ce bien a coûté 665 000 euros, selon un document publié précédemment par Algeriepatriotique et présenté comme le contrat d’achat. Le nom d’Amar Saïdani et celui de sa fille Kenza, associés de la société civile immobilière «SCI L'olivier», figurent dans plusieurs pages du document.
Rafik Bahri
 

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