Intéressement douteux

Par Kamel Moulfi – Sans apparaître encore comme étant le premier de leurs soucis, l’élection présidentielle, prévue en avril prochain, grimpe dans l’échelle des préoccupations des Algériens à mesure que son échéance se rapproche et que ses jalons se précisent. La compétition sera ouverte demain ou, au plus tard, vendredi, avec la convocation du corps électoral. Tout n’est pas encore clair dans cette course, particulièrement s’agissant du «candidat du consensus», pour reprendre l’euphémisme désignant la personnalité politique qui a les faveurs du pouvoir en place ou – pour employer là aussi, un terme consacré – du «système». Les rumeurs, qui partent dans tous les sens, mais sur lesquelles se basent journalistes et analystes, ont fourni des indications qui attendent d’être validées. Un fait se dessine : la candidature du président Bouteflika pour un 4e mandat est exclue. Des cercles, représentés particulièrement par Amar Saïdani, chef actuel du FLN, montrent un intéressement douteux à une telle option, mais aucun observateur sérieux ne pense que l’état du Président lui permettrait de diriger le pays pour cinq autres années. Certes, l’information selon laquelle «l’état général du président de la République s’améliore sûrement et de façon progressive» ne manquera pas d’être saisie par Saïdani, Ghoul et consorts pour tenter de faire croire à la candidature pour le 4e mandat présidentiel. Mais un autre fait confirme que Bouteflika ne sera pas de la course : Ali Benflis, son rival malheureux en avril 2004, revient dix ans après pour tenter, à nouveau, de conquérir la magistrature suprême. Sera-t-il l’homme du système, autrement dit, dans les conditions électorales de notre pays, le futur président ? Rien n’est moins sûr. L’omniprésence sur la scène politique et à l’échelle du pays, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a fini par donner un fondement sérieux aux bruits qui le présentent comme l’homme de la situation. Un suspense, en apparence artificiel, est maintenu à trois mois d’un scrutin qui sera, somme toute, comme les autres.
K. M.

Comment (7)

    boumi
    15 janvier 2014 - 21 h 27 min

    pour info, Sellal vient
    pour info, Sellal vient d’ouvrir depuis hier, une page facebook avec en 1 jour 20 000 likes! Sellal est et sera le candidat du consensus! les algériens, cela fait 1 ans se « bouffe » du Sellal pour les infos! faut être aveugle pour ne pas le voir!! belkhadem, ouyahia ect.. sont fini!! belkhadem n’a pas l’aval des militaires et aurai besoin de la machine fln pour y aller! ouyahia est « mal aimé » malgré la demande de ses partisans d’un retour! Sellal c’est un vent nouveau, c’est tout les soirs sur entv, ennahar tv, et autres qu’on le voit, c’est sa tournée dans les wilayas, c’est ses boutades! Et dans la rue, les cafés, les places, qu’est qu’on entend ? sellal ah huwa mlih, ykhdam libledna!

    qu'importe
    15 janvier 2014 - 21 h 07 min

    Quels bruits qui donne Sellal
    Quels bruits qui donne Sellal futur président ? Depuis plus d’un an je ne suis pas le seul sur ce site à l’affirmer , des dizaines de blogueurs le prédisent également sur d’autres sites . Lorsque l’on vit au diapason de ce pays ( et non pas dans les médias de madame la france et leurs relais chez nous ) en observant depuis plusieurs années l’évolution de la lutte opposant les forces en présences pour le pouvoir , cela apparait aussi évident que le nez sur la figure.

    Antisioniste
    15 janvier 2014 - 14 h 43 min

    Salamou 3alikoum
    Très peu de

    Salamou 3alikoum

    Très peu de temps nous sépare de cette échéance que nous attendons tous, les élections présidentiels, qui sont sensé être synonyme de changement majeur et capital dans la vie de notre nation.

    Nous l’attendons tous, certes, mais pas de la même façon ni avec la même conception, d’ailleurs y’a-t-il vraiment une conception qui a était formulé soi par les actuel tenants du pouvoir, soit par les pseudos opposants, ou les soit disant intellos-penseurs ?

    La critique acerbe et le verbiage sarcastique dont use et abuse ceux qui nous gavent de leurs sempiternel rabâchage de ce que nous savons tous/toutes, n’est pas ce que j’appelle une ou des solutions à nos problèmes.

    Le débat libre , contrairement à certains pays considérer comme étant des exemples ou des modèles de démocratie et de liberté d’expression, ce débat existe bel et bien dans notre pays qui est supposé être une dictature, selon certains qui l’exprime ouvertement dans ce même pays sans être inquiéter d’aucune façon que ce soit à mon humble connaissance, ce qui est leur droits bien entendu, qu’on soit d’accord ou pas avec leurs idées ou thèses.

    Ce débat libre dont je parle malgré son existence effective
    qui est reconnu par un grand nombre de personnalités indépendantes qui ne sont pas algériennes, et dont il est inutile de cité les noms. Ne nous a était d’aucune utilité jusqu’à présent. Car aussi paradoxal que cela puisse paraitre, on est toujours en train de répéter inlassablement des faits que nous connaissons tous/toutes, et auxquels nous somme sensé trouver des solutions on faisant des propositions éclairer et fédératrices de l’ensemble du peuple avec ses variantes qui sont complémentaires, et doivent être source d’enrichissement. Afin que se vaisseaux ALGÉRIE va dans le bon et le même sens que nous aurons tous/toutes choisie consciencieusement aussi bien pour nous même, que pour les générations futurs dont le sort dépend de nos décisions actuel.

    Comment pourrions-nous espérer un changement digne de nos aspirations légitimes et raisonnables, si on est incapable de nous écouter les uns autres, et de dialogue objectivement avec respect les uns avec les autres ?

    Ou en somme nous en termes de lucidité pragmatique ? Je laisse à tout un chacun «E» de trouver la réponse en et pour lui/elle-même. Je me contente juste dans cette intervention de situer, ou de mettre en évidence le premier problème que nous devons solutionner avant de penser à solutionner l’ensemble des autres problèmes complexe et varier de notre nation, qui ne va pas si mal que ça relativement parlant.Malgré les efforts soutenu de certains qui continuent à vouloir l’impossible, c.a.d la déstabilisation du pays.

    PS : Pour ce qui est de Monsieur Sellal que je connais personnellement bien mieux que beaucoup d’intervenants sur ce site, étant donné que j’ai était son voisin pendant plusieurs décennies avant. Je ne pense pas et ne crois pas du tout qu’il puisse prétendre être le président de la république algérienne, du moins lors de ses élections tant attendu. Mais j’espère que celui qui va prétendre à ce statut aura au moins la moitié de ce que le peuple algérien attend, et qu’il aura suffisamment de trompe pour répondre au moins à la moitié des exigences de se peuple.

    elkhayam
    15 janvier 2014 - 14 h 02 min

    Oui Sellal est l’homme de la
    Oui Sellal est l’homme de la situation avec son fameux  » fakkakir  » voulant dire les pauvres en arabe c’est un authentique algérien qui peut être rendra l’Algérie à son authenticité au lieu de s’échiner à la greffer de force aux pays du golf.

    boumi
    15 janvier 2014 - 11 h 45 min

    le peuple algérien a peur de
    le peuple algérien a peur de l’inconnu! avec benflis, malgré son passage comme 1er ministre, ses 10 ans de silence inquiète, trouble! les algériens on appris a connaitre sellal, il joui d’une certaine popularité! constantinois d’origine kabyle, il ne fais pas apparaitre d’esprit régionaliste au contraire de benflis ou dans l’ouest on s’inquiète que l’Est reprenne sa revanche! Sellal est l’homme de la situation, il n’a pas divisé, toujours proche du peuple lors de ses sorties, ne trainent pas d’histoires de corruption! le peuple algérien, moqueur dans son âme, aime ses boutades et son parlé de la « rue »

    zyriab
    15 janvier 2014 - 11 h 16 min

    Ce n’est pas l’élection du
    Ce n’est pas l’élection du Président qui va changer la vie du pays .Aucun prétendant à la candidature n’a eu le courage politique de proposer un débat de société Nous vivons un véritable séisme sociétal et malheureusement on veut nous cantonner dans des questions secondaires et même tertiaire et subsidiaires Que devons nous laisser à nos enfants ? Quelle société voulons nous vivre ?Les présidents sont élus pour 5 ans notre pays a encore des siècles à vivre et que nous propose-t-on? Nous avons subi la fameuse décennie NOIRE ou ROUGE comme on veut et on veut continuer à faire l’autruche

    Safiya
    15 janvier 2014 - 9 h 46 min

    Parmi tous les prétendants
    Parmi tous les prétendants actuels, — déclarés ou en attente de le faire ou pressentis — , à la magistrature suprême, M. Sellal me semble, de loin, le plus adéquat, le mieux indiqué, cela, bien sûr, à mon sens. En tout cas, je lui trouve beaucoup de prestance.

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