Le drapeau algérien provoque une bagarre dans un pub irlandais dans la ville occupée d’El-Qods

L’événement aurait pu avoir l’apparence d’un fait divers s’il n’était pas marqué par une charge émotionnelle forte. Un citoyen (palestinien ?) a brandi le drapeau algérien dans un établissement public à El-Qods occupée, en guise de soutien à l’équipe nationale algérienne de football. Le geste a déplu à des Israéliens présents sur les lieux et il s’en est suivi une bagarre. Il n’est pas vain de rappeler que le cœur des Palestiniens vibre au rythme de Fennecs et que leur soutien à notre équipe nationale de football est total. Cet amour que les Palestiniens portent pour l’Algérie, ils l’ont démontré d’une façon claire et nette durant la crise qui avait opposé notre pays à l’Egypte en novembre 2009, lors du match de qualification au Mondial sud-africain et de l’agression dont avaient été victimes les joueurs algériens au Caire. Qu’ils soient à Ghaza ou en Cisjordanie, les Palestiniens savent gré à l’Algérie pour le soutien qu’elle n’a jamais cessé de leur apporter depuis son indépendance. Même fragilisée sur la scène internationale à cause de la vague de terrorisme sans précédent qu’elle a vécue dans les années 1990, l’Algérie ne s’est pas détournée de la cause palestinienne, convaincue qu’elle est, d’ailleurs, que la tentative de déstabilisation dont elle est la cible trouve une de ses origines, justement, dans ses prises de position fermes et non négociables vis-à-vis de l’occupation israélienne. Les Israéliens tiennent rigueur à l’Algérie, bien que l’Etat hébreu n’ait jamais perdu espoir de faire fléchir ce pays qu’il considère comme une menace, même éloigné géographiquement. Plusieurs informations font état de l’intérêt soutenu que portent les services secrets israéliens et ses différents centres de recherche à l’Algérie en général et à son armée en particulier. Israël est doublement frustré : l’Algérie est le seul représentant de la zone arabe à la Coupe du monde du Brésil où évolue également le Onze iranien, qualifié lui aussi à ce rendez-vous footballistique mondial à forte connotation économique mais aussi politique. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si le drapeau iranien a lui aussi été brandi dans le pub irlandais d’El-Qods aux côtés du drapeau vert et blanc frappé de l’étoile et du croissant rouges qu’Israël a fait piétiner et brûler par des pseudo-Palestiniens dont elle a propagé les images, il y a quatre ans, à travers les sites sionistes. La manœuvre a évidemment échoué.
Karim Bouali

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