Industrie pharmaceutique : une délégation de Novartis en Algérie

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis envisage de renforcer sa présence en Algérie à travers de nouveaux investissements. C’est en tout cas l’objectif principal que se fixe une délégation du laboratoire, conduite par Peter Jager, conseiller principal aux relations gouvernementales chez Novartis international, qui arrivera en Algérie les 9 et 10 novembre prochain. Le laboratoire, qui a misé depuis plusieurs années déjà sur le marché attractif du médicament en Algérie, compte «confirmer ses engagements selon les priorités tracées par le gouvernement algérien en matière de santé, en s’attelant à accroître ses investissements en Algérie». Le laboratoire suisse entend ainsi affirmer son intention de répondre à la demande des pouvoirs publics algériens qui tentent de réduire une facture d’importation de médicaments toujours en hausse, en encourageant la production nationale, dont le volet du partenariat avec les laboratoires étrangers. La délégation de Novartis sera reçue aux ministères de la Santé, du Commerce et de l’Industrie pour détailler ses propositions de partenariat. Le laboratoire pharmaceutique suisse est présent en Algérie depuis une douzaine d’années, à travers plusieurs filiales, dont Sandoz installé à Oued Smar, à Alger. Pour rappel, le gouvernement entend augmenter la production locale de médicaments pour atteindre 70% dans les prochaines années. Un objectif loin d’être atteint, puisque la facture des importations ne cesse d’augmenter. Selon un récent bilan, la facture des importations algériennes des produits pharmaceutiques a augmenté à 1,6 milliard de dollars durant les huit premiers mois de l'année 2014, contre 1,27 milliard sur la même période de l'année écoulée, soit une hausse de 28%, selon un bilan des Douanes algériennes. La hausse de la facture des importations s'explique, essentiellement, par une augmentation de plus de 27% pour les importations des médicaments à usage humain, de 32% pour les produits parapharmaceutiques et de 4% pour les médicaments destinés à la médecine vétérinaire. Ainsi, les importations des médicaments à usage humain ont atteint 1,54 milliard de dollars durant les huit mois de 2014, contre 1,21 milliard durant la même période en 2013, en hausse de 27,27%, selon les Douanes.
Meriem Sassi
 

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