Benflis rencontre l’ambassadeur de France à Alger

Ali Benflis, dont le parti Talaiou El-Houriyet est en voie de constitution, intensifie son activité politique. Tout en poursuivant la préparation du congrès constitutif prévu en juin prochain, l’ancien candidat à la présidentielle du 17 avril dernier multiplie ses échanges avec les représentants diplomatiques de grandes puissances. Après avoir reçu, en mars dernier, l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, Ali Benflis a rencontré au siège de son parti celui de la France, Bernard Emié, «à sa demande». Lors de cette rencontre, l’ancien chef du gouvernement sous l’ère Bouteflika est revenu sur les relations algéro-françaises et les perspectives de leur développement dans l’intérêt mutuel des deux pays. Ali Benflis dit avoir apprécié «l’expansion qualitative qu’ont connue ces relations» et exprimé le souhait que soit poursuivi l’effort de leur diversification en direction des domaines de coopération possibles dont le potentiel reste à identifier et à valoriser». Le coordinateur du Pôle des forces du changement a également abordé avec l’ambassadeur la situation politique, économique et sociale du pays, tout en présentant son «plan global de règlement de la crise politique». Un plan qu’il a déjà porté à la connaissance de l’opinion publique nationale. Ali Benflis, qui ne cesse de dénoncer la vacance du pouvoir et d’appeler à une transition démocratique, met en avant les objectifs, le contenu et les mécanismes de mise en œuvre de ce plan. L’ancien chef du gouvernement a également livré son analyse de la situation sécuritaire «préoccupante» dans la bande sahélo-sahélienne. Il met en avant la gravité de la menace terroriste dans cette région, tout en insistant sur «l’impérieuse nécessité d’une coopération renforcée entre les Etats régionaux pour y faire face de manière coordonnée et organisée». Ali Benflis avait reçu, le 11 mars dernier, Andrew Noble, ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, avec lequel il avait abordé le développement des relations entre l’Algérie et le Royaume-Uni, et notamment l’état de la coopération bilatérale et son potentiel d’expansion.
Sonia Baker

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