Ghoul : «La décision du Président interdisant l’ouverture du capital des EPE est judicieuse»

Pour Ghoul, décision du Président est judicieuse et transparente
Amar Ghoul, président de TAJ. New Press

Le président de Tadjamou Amel Jazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a exprimé lundi son soutien à la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, interdisant l’ouverture du capital des entreprises publiques économiques (EPE) sans son accord, la qualifiant de «judicieuse et transparente».

Lors d’un point de presse animé à l’issue de sa rencontre avec une délégation du mouvement palestinien Hamas au siège de son parti, M. Ghoul a déclaré que l’instruction adressée par le président de la République au gouvernement subordonnant à son accord préalable toute ouverture de capital d’entreprises publiques économiques, était une décision «judicieuse, sage, claire et nette face à toute velléité de dépassement», réitérant «la loyauté de TAJ au président de la République et son soutien ferme à son programme».

Par ailleurs, M. Ghoul a indiqué que TAJ s’attelle à la préparation de deux importantes échéances cette année, en l’occurrence la rencontre nationale des élus du parti au niveau national, prévue la fin de ce mois, et le congrès national qui se penchera «sérieusement» sur la question de la prochaine présidentielle.

Affirmant au sujet de l’élection présidentielle qu’«aucune personne ni parti ne pouvait se prévaloir d’une légitimité ou d’un positionnement quelconque», il a estimé qu’il s’agit «d’un choix d’Etat auquel tous les fidèles doivent adhérer».

Evoquant «la reconfiguration de la région du Sahel», «voulue par certains pays étrangers pour s’y positionner et en faire une zone de tension et d’export du terrorisme et de tous les fléaux sociaux et de déstabilisation de la région», M. Ghoul a appelé à la vigilance et à la prudence, d’autant plus que l’Algérie est le seul pays qui ne dispose pas d’une base militaire étrangère.

S’agissant du front social, M. Ghoul a mis en avant le rôle du dialogue comme moyen permettant de résoudre la question de la grève dans les secteurs de la santé, de l’enseignement supérieur et de l’éducation, exhortant à la prise en charge des revendications légitimes en fonction des moyens dont dispose l’Etat, exhortant les syndicats à «la sagesse et la raison».

Concernant la situation économique, le président de TAJ a estimé qu’il n’est pas raisonnable que l’Algérie continue à être dépendante des hydrocarbures, préconisant dans ce sens la création d’un fonds national destiné à l’investissement alimenté des revenus provenant d’un prix de baril supérieur à 50 dollars (20 dollars actuellement), en vue de les affecter au financement des projets liés à l’agriculture, l’industrie, les services, les énergies renouvelables et le tourisme.

R. N.

Comment (9)

    anonyme
    16 janvier 2018 - 17 h 49 min

    Ya ghoul profite bien pendant que tu es la haut , car viendra le jour où tu rendras compte devant la justice et tu te mordras les lèvres et bien autres choses

    Chibl
    16 janvier 2018 - 16 h 14 min

    Je regarde en ce moment meme la chaine Toute l’histoire un documentaire qui s’appel MAKING MERKEL, sur la vie d’Angela Merkel et son parcours politique et je tombe sur cet article et surtout sur la photo de cet article et je me dis…c’est qui ce type sur la photo, il est venu d’ou cet arriviste, svp AP ne mettez plus ce genre de photo pour l’amour de dieu, c’est démoralisant.

    lhadi
    16 janvier 2018 - 12 h 01 min

    N’en déplaise aux nombreuses résistances ; celle d’abord de certains hauts dirigeants; celle ensuite d’une large partie des responsables et des cadres qui craignent de voir réduits leurs privilèges et leurs prérogatives; et puis celle aussi d’une partie des travailleurs, qui ont trouvé des formes d’accommodement avec le système actuel et qui donc, comme dit le proverbe populaire, « savent ce qu’ils vont perdre, mais non ce qu’ils vont gagner », il importe de mettre en oeuvre des reformes qui élargissent le secteur privé, de donner plus d’importance aux mécanismes de marché et de laisser agir plus largement le stimulant de l’intérêt individuel.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Anonyme
    16 janvier 2018 - 10 h 41 min

    Les reserves islamistes de l’Etat arabe ont besoin aussi de marquer le terroir. bouteflika est le roi de l’ambiguité qui ronge le pays depuis sa moelle.

    Rani Zaafane
    16 janvier 2018 - 8 h 38 min

    Ghoul est un hypocrite et un opportuniste.Ces sorties médiatiques ne sont ni gratuites ni innocentes, il est là pour chauffer le Bendir au moment opportun.Pour ce qui est du Président , son instruction laisse croire que rien ne lui échappe sur le plan économique notamment en ce qui concerne les décisions stratégiques, c’est le monopole total du pouvoir comme, le prévoit d’ailleurs la constitution taillée sur mesure.Mais quand ses décisions réussissent, le privilège revient au seul président, quand ça va mal, c’est le gouvernement qui n’a pas bien fait et le président est là pour corriger!!! Et c’est là où intervient des hommes comme Ghoul pour nous rappeler justement les règles fondamentales qui régissent le fonctionnement de la République Bouteflikienne. En un mot,d’après Ghoul et les autres hypocrites bien connus, Bouteflika ne peut pas se tromper et il est donc strictement interdit de critiquer ses décisions!!!.

    Zaatar
    16 janvier 2018 - 8 h 15 min

    Avec toutes ces interventions relatives aux instructions du chef de l’état ou sur ses commentaires sur la vie publique ou politique du pays, on fait bien la constatation que tout ce que dit le chef de l’état est judicieux, magique, approprié, convenant, réfléchi, sensé, intelligent…etc. Et comme il est arrivé au chef de l’état de dire une chose et son contraire à l’image de cette privatisation des entreprises publiques, eh bien les deux instructions du chef de l’état, les deux antagonistes, sont judicieuses, magiques, sensées…etc. Et surtout il ne manquera pas des Ghouls, des louh, des ould abbes…etc pour venir encenser à la manière joyeuse les instructions du président sur son fauteuil.

    Anonyme
    16 janvier 2018 - 5 h 31 min

    Ghoul vit en hibernation éternelle. Mais ça lui arrive de nous faire une déclaration sur commande.

    Anonyme
    16 janvier 2018 - 0 h 55 min

    «… réitérant «la loyauté de TAJ au président de la République et son soutien ferme à son programme». TAJ, le RND, le PRA, le FLN, etc. soutiennent tous (fermement) le programme du président. En d’autres termes, tous ces partis soutiennent un SEUL programme, celui du président. Je suggère donc que tous ces partis fusionnent pour donner naissance à un seul parti: le parti du président. Comme ça ils pourront soutenir, défendre, aimer, faire l’éloge et se sacrifier pour le programme du président sans se couvrir de ridicule. Plusieurs partis politiques qui bien que prétendant avoir leur programme propre soutiennent un autre programme qui n’est pas le leur. Cela s’appelle le miracle de la boulitique angérienne. Le programme du président: que dit-il exactement. Quelqu’un l’a-t-il lu? Carnaval fi dechra ou mazal!

      Rani zaafane
      16 janvier 2018 - 8 h 12 min

      @ Anonyme: D’accord avec vous , mais le problème c’est que le Président n’est pas éternel, alors que vont faire ces partis après le départ du Président?!! Vous allez me dire, Ils trouveront bien quelque chose , eux qui savent bien se positionner.

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