Le mouvement Mouwatana dénonce un «coup d’Etat rampant»

Mouwatana
Le Mouvement Mouwatana fait front contre le 5e mandat. D. R.

Par Lyès Sahraoui – Le mouvement Mouwatana accuse le «régime» de vouloir «imposer la présidence à vie de Bouteflika en faisant fi des dispositions de la Constitution qui limite pourtant les mandats à deux, et de son état de santé invalidant».

«Le gouvernement et les partis clients du pouvoir sont entrés, de leur propre aveu, en campagne anticipée pour le cinquième mandat en violation flagrante des lois républicaines et de la morale tout court», dénonce cette organisation qui «condamne ces comportements peu honorables, aggravés par l’utilisation illégale et abusive des moyens de l’Etat, siège du gouvernement, université, moyens humains et politiques, etc., qui, dans un Etat de droit et avec une justice digne de ce nom, aurait donné matière à poursuites pour actes délictueux».

«Dans ce climat général d’un coup d’Etat rampant opéré par une clique utilisant comme otage consentant un homme qui a trahi le serment constitutionnel en profitant d’une démission générale des institutions pourtant impliquées dans le maintien de ce régime en dérive mafieuse, les Algériens sont en droit de réagir et de refuser l’humiliation qui leur est imposée», souligne le mouvement dans un communiqué parvenu à notre rédaction.

«Le pouvoir et ses soutiens auront à assumer les conséquences de toute réaction populaire dont les prémisses se multiplient», note encore le mouvement qui affirme «prendre ses responsabilités» et «défendre de manière pacifique, mais résolue, l’honneur de ce pays».

L. S.

Comment (10)

    Chibl
    11 août 2018 - 18 h 04 min

    Mouwatana veut dire en français citoyenneté,donc citoyen or dans une dictature le citoyen ne compte pas et n’existe pas.

    lhadi
    11 août 2018 - 11 h 41 min

    Le Président de la république a perdu beaucoup de son énergie et de sa force. Il est fatigué, vieilli, victime d’un accident vasculaire et d’une certaine usure du pouvoir. Il est marqué par une certaine passivité.

    Comment peut-il, dans ces conditions, protéger l’Algérie de tout ce qui peut la diviser, l’isoler, la réduire ou la détourner de sa véritable identité ? Comment, dans ces moments difficiles, peut-il s’engager pleinement dans un combat vital pour l’avenir du pays : celui de la défense d’un humanisme consacré au nom des valeurs auxquelles le peuple algérien est attaché. Humanisme fondé sur une même exigence de justice et de sécurité, d’ordre et de tolérance, de liberté et de responsabilité. C.’est-à-dire une autorité de l’Etat qui puisse garantir la protection et le bien-être de l’ensemble de nos concitoyennes et concitoyens.

    A la lumière des maux qu’il endure, le peuple d’Algérie est soucieux pour la restauration d’un Etat républicain qui puisse mener ses véritables missions au service d’une politique économique et sociale à la fois plus juste et plus ambitieuse, plus dynamique et plus simple, plus ouverte et plus transparente.

    Le peuple algérien fonde l’espoir sur une autorité politique, respectueuse de la loi fondamentale de la république; une autorité qui ne se détourne pas de la seule tache qui mérite adhésion : celle qui consiste à encourager l’esprit d’initiative et d’innovation au sein de la société algérienne qui aspire à plus de dialogue, d’autonomie et de dynamisme.

    C’est dans cet esprit que nous devons nous affranchir de tout dogme idéologique et saisir, sans idée préconçue, les formidables opportunités que nous offre, dans tous les domaines, un monde qui n’a jamais paru ouvert, prometteur, même s’il n’a rien perdu en lui même de sa complexité.

    La responsabilité de toute nouvelle gouvernance est d’oeuvrer pour un Etat fort, une République solide, une Algérie moderne ; condition sine qua non pour une Algérie apte à entrée dans le troisième millénaire et d’y faire fructifier ses atouts. Ce troisième millénaire qui s’annonce porteur de bouleversements gigantesques, qui seront probablement la source d’autant de progrès et d’innovations que de drames, de crises, de conflits et d’instabilité.

    J’ai pleine confiance en la capacité de la « génération Algérie » à relever les défis de tous ordres auxquels l’Algérie sera confrontée et dans son aptitude à jouer un rôle de premier plan dans l’évolution de la situation politique du pays et… du monde

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    MELLO
    11 août 2018 - 9 h 49 min

    Mouwatana, mouvement compose’ d’élites de divers horizons, tente de canaliser toutes les idées émises par ces personnalités. Comme quoi, avec un peu de volonté, chaque individu peut mettre de cote’ son ego. Le système Politique Algérien est comme ce reptile aux septs têtes , dont on ne connait pas la vraie. Bouteflika ne brigue pas un 5 e mandat, on lui fait briguer ce mandat de la discorde. Le FLN, le RND, TAJ, MPA, ANR, ElBina sans oublier l’UGTA et le FCE qui ne s’est pas prononcé encore, ont ils la majorite populaire ? . Le mouvement MOUWATANA, meme reduit en nombre ,presente tout de meme des Elites credibles tels ce Benouari ou Benbitour. Allons ,alors, vers un élargissement autour d’une plate-forme consensuelle .

      Anonyme
      11 août 2018 - 19 h 32 min

      benouari, benbitour, ali benflis ont déjà été au pouvoir ! les 90/00 d abstentionnistes veulent de nouvelles têtes loin du pouvoir rentier et khobsiste! messieurs REBRAB , SMAIL LALMAS ,EL MAHI QU ILS SOIT LES BIENVENUS pour un changement radical du système khobsiste !

        MELLO
        12 août 2018 - 14 h 19 min

        Vous placez de l’or dans du feu , vous le verrez fondre…

    Anonyme
    11 août 2018 - 7 h 54 min

    Hypocrites, le coup d’Etat date de 1962, depuis c’est une dictature militaire…

    Indigné
    11 août 2018 - 1 h 43 min

    ils ont pris le president en otage et pillent le pays
    N’y a t’il plus d’hommes intègres dans ce pays pour arrêter ces malfrats

    algerywood
    11 août 2018 - 0 h 07 min

    on est en plein tournage de : comment sacrifier 40 millions de jiyyah pour que vivent confortablement mille marguines !

    kiki
    10 août 2018 - 23 h 51 min

    occuper vous plutôt a trouvé un candidat crédible pour les élections toujours dans les conversation de bisrot les Algériens attend une force de proposition autrement fermé vos bouches

      Bendekka
      11 août 2018 - 16 h 55 min

      On ne les voit jamais au cours de l’année qui compte 365 jours. Ils n’apparaissent qu’à la veille des élections, assis autour d’une table et discutant de leurs « poches » vides qu’ils veulent remplir. On ne les voit jamais au contact de la population, dans les rues d’Alger ou des villes de l’intérieur de notre pays. Comme des « voleurs » qui viennent la nuit pour dévaliser une maison et disparaitre par la suite. Allez « Mouwatana » et « elbtana » c’est kifkif. Le peuple est mûr et sait très bien où placer sa confiance.

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