Les restes du Stegodon d’Aïn El H’nech exposés à la presse à Alger

ossements Stegodon
Sur les lieux de la découverte. D. R.

Les ossements d’un Stegodon, une espèce éteinte de la famille des éléphants, remontant à près de trois millions d’années et mis au jour récemment près de Sétif, ont été exposés à la presse mercredi à Alger.

Des ossements, des défenses et des dents de cet animal ont été découverts lors d’une opération de fouille archéologique menée par une équipe de spécialistes de plusieurs nationalités dans la localité d’Aïn El H’nech, suite à une découverte fortuite sur un chantier de travaux publics.

Cette fouille, menée en juillet dernier par Mohamed Sahnouni, chercheur au Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire (CNRPAH), a permis de mettre au jour les ossements d’un jeune spécimen de Stegodon. Cette opération a nécessité l’intervention de spécialistes dans différentes disciplines comme des sédimentologues, des géologues, ou encore des archéologues, a indiqué la chercheure Razika Chelli, qui insiste sur l’importance de cette découverte dans la compréhension de l’évolution de cette espèce en Afrique du Nord.

Cette découverte, la première en Afrique du Nord, a été faite dans un des plus riches bassins préhistoriques où beaucoup de fossiles avaient été découverts. Elle a également indiqué que la datation finale des ossements découverts se fera dans des laboratoires à l’étranger.

Présent à cette petite exposition, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a assisté à une présentation des différentes missions archéologiques menées par le CNRPAH ces dernières années dans l’Ahaggar (extrême sud algérien) et dans le site de Tabelbala, à Béchar (sud-ouest).

R. C.

Comment (6)

    anonymette
    16 août 2018 - 22 h 36 min

    Je constate qu’il n’existe toujours pas de fouilles archéo préventives … ce qui signifie que cette découverte « fortuite » selon l’article peut et doit même être l’arbre qui cache la foret avec son lot de destructions irréversibles de pans entiers de notre histoire nationale à l’occasion de travaux-saccages de bâtiment, infrastructures et barrages entre autres massacres..

    Lyes Oukane
    16 août 2018 - 20 h 05 min

    Bonjour , on me souffle à l’oreille qu’il y aurait pléthore de dinosaures dans l’algérois mais pas uniquement là . Les plus virulents sont précisément repérés dans et autour de la grotte El Mouradia . On y a vu vivant et j’ai bien dit vivant une espèce de ptérosaure numidius . Ce dernier, comme son cousin ptérosaure classicus , vole . Je vais vous expliquer la différence entre les deux espèces tellement elle est infime .
    Le numidius ,comme notre poulet commun ,ne vole pas dans les airs au delà d’un mètre ou deux . Il s’empiffre du matin au soir sans jamais être rassasié . Les premiers découvreurs autochtones l’avaient appelé le gloutonus malabalich . Un peu comme le fourmilier qui avec sa trompe aspire tout .Vous voyez ? Je suis certain que vous en avez déjà rencontré.
    A contrario , le classicus vole haut ,souvent on le compare à nos cigognes modernes . Beaucoup de claquements de bec durant la saison froide mais dès les beaux jours ,il s’envole la panse
    pleine et le plumage nouveau vers des cieux plus cléments particulièrement vers l’ Europe .

    Ps : on me signale une nouvelle espèce à la pilosité extravagante ,aux mœurs étrangères à la région et à la démarche en canard . Serait-elle de la famille des pingouins ou des otaries ? Je vais me renseigner et je reviens vous en conter un peu plus aussitôt ma curiosité assouvie . Adtaleur .

    Anonyme
    16 août 2018 - 19 h 39 min

    Je trouve la remarque faite à l’encontre de Malek Bennabi d’une bassesse bien lâche. C’est le moins que je puisse dire, et c’est seulement pour rester correcte.
    Malek Bennabi devrait être la fierté de l’Algérie contemporaine. N’en déplaise à certains, il est et demeure encore, en ma connaissance, l’unique théoricien que l’Algérie a enfanté durant le XXème siècle. Allah yerahmou.

    Bouzorane
    16 août 2018 - 18 h 14 min

    On aimerait bien connaitre la nationalité de ces « spécialistes »,… egyptiens??
    Notre ministre de la culture peut, en effet, faire lui-meme l’objet d’une découverte, puisqu’il appartient à une espèce disparue qui prend encore les egyptiens au sérieux!!
    Sinon, pour revenir à cette découverte, l’Algérie avec son histoire multi-millénaire a vocation à devenir le plus grand laboratoire à ciel ouvert du monde, cela dans tous les domaines des sciences humaines et sociales (archéologie, anthropologie, sociologie, histoire, linguistique,…).
    L’Algérie peut devenir une destination de premier choix pour les chercheurs du monde entier!
    Au lieu de cela, on fait venir des egyptiens qu’on nous présente comme « scientifiques ». Alors que les egyptiens eux-mêmes font appel aux occidentaux lorsqu’il s’agit d’étudier leur pays.
    Pire que cela, nos acculturés préfèrent tourner le dos à l’Algérie, malgré le potentiel énorme ; longue et très mouvementée histoire, souffrances cumulés, effets post-traumatiques persistants… Au lieu donc de s’intéresser à la mine d’or qu’est l’Algérie, ces complexés « intellectomanes » préfèrent chercher gloire et reconnaissance auprès d’étrangers qui ne s’intéressent ni de près ni de loin à ce que peut raconter un acculturé.
    Nos intellectomanes paumés ont choisi donc « d’analyser » « le monde musulman », « la nation arabe », « les pays du sud »,…
    PS : « intellectomane » est un terme péjoratif emprunté à malek bennabi… qui s’applique à malek Bennabi lui-même.

    Anonyme
    16 août 2018 - 14 h 47 min

    Machallah.
    Quelle découverte scientifique.

      Anonyme
      17 août 2018 - 8 h 07 min

      Rabbi ybarek, disent les algériens. Éviter l orientalisation de notre pays!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.