Contribution – Au médecin qui a voulu faire des eaux usées une eau minérale

choléra eaux usées
Il est inadmissible d'accepter l'idée que nos fruits et légumes soient irrigués aux eaux usées. D. R.

Par Aïssa Manseur* – C’est avec un grand étonnement que j’ai lu un article émanant d’un médecin et qui remet en cause toutes les thèses concernant la nocivité des eaux usées et les dangers encourus en cas de leur utilisation dans l’irrigation agricole et qui demande même d’être pendu si «on arrive à lui démontrer que les pastèques et les autres fruits puissent contenir pour la transmettre une quelconque maladie dans leur chair». Plus grave encore, il ajoute : «On arrose les arbres avec tout ce qu’on veut, à partir de n’importe quelle eau, aussi sale soit-elle, il n’en sera rien. Les plantes sont propres parce qu’elles ont appris à ne puiser que ce qui les rend plus fortes. Si ce qui coule à leur pied est toxique, elles meurent avant la fleur et le fruit», donnant ainsi des cours de physiologie végétale.

J’avoue que je n’ai jamais entendu de pareils propos. Mettre hors de cause les eaux usées dans la transmission de maladies graves est inédit. L’eau usée n’est pas une eau sale, mais une eau souillée, infectée par divers agents pathogènes et autres poisons qui peuvent nuire à la santé humaine et animale.

Un rapport de l’OMS établi en 2012 concernant l’utilisation de ces eaux dans l’agriculture mentionne expressément : «Les eaux usées contiennent divers agents pathogènes, dont un grand nombre sont capables de survivre dans l’environnement (dans les eaux usées, sur les cultures ou dans les sols) suffisamment longtemps pour être transmissibles à l’Homme.»

Il est indispensable de rappeler que les eaux usées ne concernent pas uniquement les déchets domestiques et ménagers, mais aussi les déchets hospitaliers avec tout ce qu’ils peuvent contenir – le médecin est bien placé pour le savoir ! – et les déchets industriels avec tous les résidus de produits chimiques et autres substances nocives. Le tout se déverse dans le réseau d’assainissement et contamine l’eau avec laquelle les agriculteurs véreux irriguent leurs cultures. Il n’y a absolument aucune raison qui puisse justifier l’utilisation de ces poisons dans l’irrigation.

Si les eaux usées pouvaient être utilisées sans risque pour la santé publique, pourquoi alors a-t-on inventé les stations d’épuration ? Pourquoi alors traiter suivant un procédé complexe qui nécessite des dépenses faramineuses des eaux qui ne seraient pas nocives ? Pourquoi l’utilisation de ces eaux est interdite dans tous les pays du monde et est punie par la loi ?

En Algérie, la loi relative à l’eau, promulguée en 2005, stipule dans son article 130 : «L’utilisation des eaux usées brutes pour l’irrigation est interdite.» Les peines relatives à ce délit sont mentionnées dans la même loi, article 179 : «Quiconque commet une infraction aux dispositions de l’article 130 de la présente loi est puni d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de cinq cent mille à un million de dinars. En cas de récidive, la peine est portée au double.»

L’auteur de la réflexion se préoccupe d’un aspect commercial et ignore la santé des consommateurs. Le citoyen n’aurait donc pas le droit de se soucier, ni de s’inquiéter pour sa santé en boycottant des produits dont il craint qu’ils soient nocifs. En l’absence d’information et de communication de la part des canaux officiels qui ont laissé se propager les rumeurs les plus folles depuis le début de l’apparition de l’épidémie de choléra, un cadre du ministère de la Santé avait «soupçonné» les produits agricoles d’être le vecteur de transmission de cette maladie.

L’utilisation des eaux usées pour l’irrigation peut provoquer des maladies redoutables et plus graves encore que le choléra. Les symptômes de ces dernières n’apparaissent pas dans l’immédiat. Les poisons contenus dans les produits irrigués avec des eaux usées non traitées s’accumulent au fur et à mesure dans le corps humain et ne se manifestent qu’après plusieurs années et s’avèrent ainsi compliqués et difficiles.

Je veux bien qu’on me pende haut et court à côté du docteur s’il arrive à me démontrer le contraire et s’il a le courage de consommer durant toute l’année des produits irrigués à partir des eaux d’égouts. Ce serait la preuve irréfutable de ses affirmations.

A. M.

(*)Expert en agriculture et conseiller à l’export

Comment (97)

    JAGUAR
    6 septembre 2018 - 20 h 50 min

    Douteusement depuis que l’Algérie à rompu avec une compagnie Française nous avons une attaque aux CHOLERA ?!!

    BISKRA
    4 septembre 2018 - 15 h 29 min

    Bonjour,
    Les deux redacteurs ont raison. dans les compagnes et villageature occidentales les maisons qui ne sont pas liés directement sur les reseaux d’eau usées et les eaux pluviales, utiles des fosses septiques. Depuis quelques années l’interdiction des autorités occidental pour que les agriculteurs ne vident plus les fosses des particuliers dans leurs champs mais leurs destructions dans des sites spécialisées (des grandes sociétés internationales qui récupèrent ce marché lucratif).
    Le mode de consommations des particuliers a changé depuis plus de 20 ans dans le sens où les particuliers jettent des produits chimiques (qui tue aussi le milieu des fosses septiques), les lingettes, les préservatifs, les anti-biotiques, les détergeant, etc.
    Le premier rédacteur avait raison si nous avons continué avec un mode de vie d’une alimentation Bio sans l’influence de la consommation mondialiste.
    Le second rédacteur: il dit « Si les eaux usées pouvaient être utilisées sans risque pour la santé publique, pourquoi alors a-t-on inventé les stations d’épuration ? « . Il faut savoir que la pénurie d’eau ne cessent d’augmenter dans le monde c’est une solution apportée par les chercheurs et les industriels. Nous savons que les entreprise occidental qui gère les stations d’épuration valorise les déchets pour les revendre par la suite comme engrais pour les particulier et les agriculteur après avoir effectuer des procédures d’élimination des déchets citer ci-dessus.
    Conclusion: Les deux rédacteurs ont raison mais nous sommes en 2018. Il faudrait que les pouvoir publiques oblige l’installation des fosses septique dans les zones impossible d’installer tout à l’égouts.

      Anonyme
      4 septembre 2018 - 20 h 07 min

      Oui c’est Veolia qui recupere les eaux usées, les filtre et les sterilise de toute bactéries. Ces eaux devenu à 98% pures et sans bactéries sont ensuite utilisées dans les villes pour nettoyer les trottoir, pour les jet d’eau. Les gaz sont recuperés sterilisé de bactérie et utilisé comme gaz de ville et pour alimenter les bus en gaz. C’est un cercle vertueux ecologique.

    lhadi
    4 septembre 2018 - 10 h 51 min

    L’agriculture est à la confluence des défis majeurs d’aujourd’hui : nourrir une population en croissance rapide, le faire en respectant l’environnement et le principe de précaution.

      Zaatar
      4 septembre 2018 - 11 h 12 min

      Avec une croissance rapide de la population mondiale et l’énergie et les denrées qui se raréfient à chaque jour qui passe, ça deviendra difficile de plus en plus… et comme l’homme est égoïste, il va certainement faire des choix à chaque instant, chaque, jour, chaque année, chaque époque…etc. ça ne laisse pas entrevoir l’extinction de l’humanité?

    Samy
    4 septembre 2018 - 4 h 49 min

    Finalement cette petite épidémie de choléra circonscrite heureusement dans quelques wilayas du centre du pays a été quelque part « bénéfique ».La peur du choléra a réveillé beaucoup d’endormis qui s’en remettent à la fatalité pour fuir leur responsabilités dans la gestion du pays.Espérons qu’elle servira de leçon à tous ces endormis et endormeurs très souvent préoccupés par l’au-delà qui oublient que ce monstre qu’est la pollution peut jouer des mauvais tours ici bas au moment et à l’endroit où on l’attend le moins.La sciences heureusement fait tous les jours des progrès qu’elle met à la disposition de tous ceux qui veulent bien les utiliser pour améliorer leurs conditions de vie ici bas d’abord.Le traitement des déchets,des eaux usées et leur réutilisation ainsi que l’élimination des sources de pollution ne sont plus du domaine de l’impossible de nos jours.C’est un problème crucial qui concerne les Etats et aussi les citoyens car il y va de l’avenir de notre planète soumise à rude épreuve par l’inconscience de tous et en premier lieu des plus hauts responsables.La lutte contre ce monstre produit par l’inconscience et l’ignorance n’a pas de prix ni de frontières car il y va de l’avenir même de la planète bleue,notre planète à tous.

      Zaatar
      4 septembre 2018 - 8 h 42 min

      Bonjour Samy,

      On en sera peut être pas là pour le vérifier, mais au rythme où on va et ce que l’on fait subir à la planète, l’humanité entière n’en a plus pour longtemps. Il a été annoncé que l’humanité a consommé, au premier Août 2018, ce que pouvait donner la planète pendant toute l’année…c’est à dire qu’en ce moment l’humanité vit à crédit…combien de temps cela durera? en tous les cas pas beaucoup de siècles, pas une dizaine en tous les cas si rien n’est fait pour inverser la tendance (chose qui m’étonnerait au vu de l’égoïsme de l’être humain)… c’est mon avis

      Souk-Ahras
      4 septembre 2018 - 10 h 02 min

      Finalement, cette « pastèque » est venue nous rappeler à quel point l’Algérie et nous-mêmes sommes dans la m… !

      D.Z
      4 septembre 2018 - 10 h 20 min

      @ SAMY
      Tu blasphème grave quand tu prétend que tout ceux qui sont directement responsables du Choléra en algérie sont des musulmans.
      Je te cite par ce copier/coller : Espérons qu’elle servira de leçon à tous ces endormis et endormeurs très souvent préoccupés par l’au-delà qui oublient que ce monstre qu’est la pollution peut jouer des mauvais tours ici bas .
      C’est gens si il pensaient à l’au delà ils ne comettraient pas ces crimes collectives sur autrui.
      C’est plutôt ceux qui n’aiment que la vie ici bas,qui sont capables de faire ces choses là sans état d’âme.
      NUANCES NUANCES.

        Samy
        4 septembre 2018 - 11 h 14 min

        @D.Z,je ne joue pas avec les mots,je dis ce que je pense c’est tout et libre à toi d’interpréter ça à ta guise.La pollution est une affaire sérieuse que seuls les citoyens responsables comprennent et jaugent à l’étendue du désastre indépendamment des convictions philosophiques ou religieuses sincères propres à chacun de nous.

    Dzézaïr
    4 septembre 2018 - 0 h 51 min

    Moi je dirais tous simplement que tout ceux et celles qui étaient consciemment impliqués dans cette empoisonnement collective.
    Tout ces gens qui ont payés avec leurs argents sans le savoir le droit de mourir.
    À causes de ces mafias d’agriculteurs, devront rendre des comptes le jour du jugement.
    Tout ces maires où politiciens et autres complices direct et indirect ,ceux qui savaient qu’il se passait des choses innormale et ont préféré garder le silence, sont complices pour passivité.
    Plusieurs maladies graves peuvent se déclarer plusieurs mois et années plus tard du faite que le virus est en nous mais pas encore actif .
    Il faut prendre très au sérieux l’irrigation des cultures agricoles par des aux usées hautement contaminés.
    Et la saletés que les algériens jettent partout sans état d’âme, comme ci que chaque millimètres carrés de l’Algérie est une poubelle à ciel ouvert.
    Arroser le blé,source de vôtre pains.
    Nourrissez vos bétail, ovins et bovins avec du foins de l’herbe des céréales contaminés abreuvez les tant que vous y être avec de l’eau usées.
    À ce rythme là vous serez bientôt tous porteur en vous de virus actifs où dormant.
    Je ne dis pas tout cela pour faire peur, mais pour créer un sursaut un électrochoc au sein de la population nationale pour prendre un virage à 180 degrés , afin de donner de l’espoir de vivre en bonne santé à nos enfants et nous mêmes.
    DÉCLARONS LA GUERRE À LA SALETÉS.

    Anonyme
    4 septembre 2018 - 0 h 08 min

    Ils trafiquent même l’eau
    Moi j’ai mal, vraiment mal de tout ça
    très mal, ça fait peur
    Non, je ne parle pas du prix du pétrole
    Le pétrole n’est qu’un mirage
    je parle du mal qui nous ronge
    Comme un cancer envahit un corps
    Un mal à tous les niveaux
    Du gardien de stade au ministre
    Ils sont tous incompétents ou veulent l’être
    Ils sont bas dénaturés et facile à acheter
    Peut être qu’il étaient honnêtes et savaient travailler
    Maintenant ils ont oublié
    Ils veulent avoir plus de pognon
    En mentant et mordant comme des serpents
    Des petites mafias se sont formées
    Du petit village jusqu’au sommet de l’état
    Ils n’ont qu’un but, avoir plus d’argent
    Moi je pleure, je suis triste
    Je me dis: qui sont ces fils de putes
    Peut être que leurs mères ne l’étaient pas
    Mais ils sont pires que celles là
    Que faut il faire?
    Moi je pense qu’il faut avoir des …
    Pour les éliminer un par un
    C’est le seul salut pour le bien …
    De notre chère partie, si patrie il y reste !!!!

    Anonyme
    3 septembre 2018 - 21 h 36 min

    J’aimerai bien qu’on me réponde.
    Voila un peu plu de 10 an en, j’ai voulu broyer les oranges dans un mixer. J’en ai épluché quelques unes mais je ne me suis rendu compte que j’avais mis dans le mixer les oranges tout en laissant les pépins. Le mixer assez costaud a transformé les oranges en marmelade. J’ai dessidé de passer cette marmelade au chinois mais j’ai senti une odeur d’égout sortir du jus que j’ai obtenu. Je vous demande de faire la même chose, chez vous. Si vous n’obtenez pas une odeur d’égout apres avoir broyé les oranges avec les pépins alors l’exploitation n’utilise pas d’eau usées.

    Anonyme
    3 septembre 2018 - 20 h 21 min

    Merci M.Aïssa Manseur d’avoir administré une déculottée à M.Khadraoui. Il était temps et c’était une question de salubrité publique au sens propre et au sens figuré que de corriger ce toubib présumé, qui invite les Algériens à manger à satiété les fruits ramassés dans les égouts à la condition de les laver à l’eau courante.
    Les internautes très nombreux horrifiés ont été les premiers à lui clouer le bec. Il fallait aussi que les agronomes lui serrent la cravate. Vous êtes l’un d’eux et vous sauvez l’honneur d’une profession. Maintenant c’est au tour des médecins de monter au créneau et de rappeler à cet individu que depuis Louis Pasteur on n’a plus le droit de tenir de tels propos et les tenir relève de ignorance crasse ou de l’homicide volontaire. Il y va de leur honneur et de leur crédibilité.
    Les propos gravissimes de ce supposé docteur interpelle au plus haut point l’ordre des médecins, le ministère de tutelle et pourquoi pas l’Organisation Mondiale de la Santé.

      Zaatar
      4 septembre 2018 - 8 h 16 min

      Parceque cher anonyme, tu penses vraiment que les algériens ne mangent pas des saloperies tous les jours? tu crois que tout ce qui est proposé sur les étals est sains et propre? parce que tu penses sérieusement qu’on a véritablement un efficace service de la répression des fraudes? parce que tu penses au plus profond de toi même que nos commerçants sont les plus honnêtes du monde au point de vendre de la viande d’âne pendant le ramadan? Il a suffit que quelqu’un dise ou écrive quelque chose que lui croit vrai qu’on lui fait un procès gratuitement… bien à toi l’ami anonyme…

    Docteur Ait Sidi
    3 septembre 2018 - 20 h 20 min

    A propos de d’eau minérale et de sources en Algérie.

    100 % des pseudos eaux minérales ont été analysées dans deux laboratoires (Barcelone et Toronto) Aucune n’était minérale ou de source. Certaines contenaient même des restes d’excréments, d’acide, d’eaux usées et de cyanure ( Comme la marque Ifri) Le groupe de journalistes de l’équipe résidente en Algérie a reçu des menaces et les médias locaux ont passé l’enquête comme toute l’affaire au silence.

    Listing des eaux analysés et n’étant ni minérales ni de sources:

    Sidi Driss
    Hayet
    Alma
    El-Melez
    Helouane
    Togi
    Ayris
    Thevest
    Sidi Okba
    Aghbalou
    Fendjel
    Sidi Yakoub
    El-Meniaâ
    Sidi El-Kebir

    (Ifri , Milok, Daouia, Lalla khadija, ovitale / Plus haut indices toxiques)

      Karamazov
      3 septembre 2018 - 21 h 03 min

      Isk vous aussi vous voulez dire que mieux vaut boire les eaux usées?

      Abou Langi
      3 septembre 2018 - 21 h 28 min

      Si m^me l’eau minérale est dangereuse, je comprends pourquoi ils arrosent avec des eaux usées.

      Anonyme
      3 septembre 2018 - 21 h 49 min

      A ma connaissance, il n’y a que l’eau de Saïda qui a les vraie qualité comparable, voir mieux que Evian. mais elle reste rare et chere surtout. Personnellement, je considere le gout de cette eau meilleur que celui d’Evian. Il y a plusieurs sources dignes d’eau d’Evian mais elles ne sont ni protégées, ni exploitées. L’eau de Misserguine par exemple, elle depane pas mal de monde. C’est une vraie eau minérale. Si j’avais les moyens, je l’aurais mise en bouteille pour la vendre dans les 4 coins du pays, voir du monde. Les français pieds noirs de l’Oranie se souviennent tous de cette eau. Il disent que c’est l’une des choses qui leur a manqué en quittant l’Algérie. Il y a moyen de boire une eau très douce et minérale en Algérie, mais rien n’est fait pour l’exploiter.

      Zaatar
      4 septembre 2018 - 7 h 31 min

      D’après Guy Roux (et ce n’est pas n’importe qui, il a entrainé Moussa Saib), rien ne vaut Cristalline… c’est la meilleure de toutes.

      Zaatar
      4 septembre 2018 - 8 h 30 min

      ya khouya docteur Ait Sidi, publiez les résultats d’analyses de ces eaux par ces deux labos en nous montrant les rapports dûment signés par ces labos, à défaut donnez nous les liens des sites où on pourrait les consulter…car l’affaire est vraiment grave…

      mouatène
      4 septembre 2018 - 17 h 11 min

      Docteur bonjour. un ami que j’ai accompagné chez un urologue, suite à un problème de reins, ce spécialiste lui a conseillé de boire unique l’eau minérale « xxxxxxx » et pas autre chose. il nous a affirmé qu’elle a reçu le lion d’or par un laboratoire international. quant aux autres elles ne sont pas saines, donc déconseillées car il y a corruption à outrance au niveau des loboratoires qui jusqu’à l’heure actuelle ne plublient pas les résultats des analyses.

    Anonyme
    3 septembre 2018 - 19 h 05 min

    Selon le site Echorouk : Les marchés des fruits et légumes sont de moins en mois fréquentés par des citoyens qui suspectent une contamination des produits exposés à la vente par l’épidémie du choléra.
    Cette situation a provoqué une baisse sensible des prix, sachant que les consommateurs auraient décidé de boycotter la pastèque et quelques fruits et légumes de saison.

    mouatène
    3 septembre 2018 - 18 h 25 min

    mesdames et messieurs bonjour. les stations d’épuration des eaux usées existent uniquement au niveau des villes du nord et pas celles du sud, pourquoi ? attention quand je dis sud c’est à dire exceptés béchar et ouargla mais là ou il y a beaucoup de palmeraies. les services de l’hydraulique vous donneront toutes les explications. c’est quand meme pas sorcier.

    Anonyme
    3 septembre 2018 - 17 h 54 min

    Ils se font du fric sur le dos des citoyens en les maintenant dans l’ignorance pour leur faire accepter tout et n’importe , quitte à leur même bouffer de la M….. Ensuite, un pantin politique va venir nous parler de main étrangère et, pire encore, ces pantins trouveront même sur YouTube des algériens de l’étranger bien naïfs pour les défendre. Tant qu’on aura de tels charlatans au pouvoir, on ne sortira pas des problèmes en tous genres de sitôt

    Zaatar
    3 septembre 2018 - 17 h 21 min

    Ben tiens, le traitement des eaux usées permet d’obtenir du biogaz qu’on peut brûler dans une chambre de combustion et faire tourner une turbine pour fabriquer de l’électricité… au lieu de la déverser sur des terres agricoles… ben tiens, si chez nous la loi puni l’irrigation au eau usées, pourquoi alors la loi n’encourage t’elle pas le traitement des eau usées? je vous donne le chiffre que j’avais à l’époque (2006 je crois) on rejetait chez nous à la mer, je crois, quelque chose comme 600 millions de mètres cubes d’eau usées par an. Traiter ce volume pour donner du biogaz nous ferait par exemple économiser de l’électricité pour tout un village pendant un an.

    Tinhinane-DZ
    3 septembre 2018 - 16 h 36 min

    Si le poisson ne peut vivre dans les eaux usées, que dire des humains ???

    Mustapha ZEDIRI
    3 septembre 2018 - 16 h 16 min

    Bonjour à l’équipe de Algérie Patriotique et à M.Manseur (s’il me lit) !
    J’ai lu (il y a peu) la contribution ,dans vos colonnes, de Dr.Khadraoui (ce médecin qui a disculpé les eaux usées mises en cause dans l’apparition de l’épidémie de choléra), et je viens de le faire ,avec le même intérêt, pour celle de M.Manseur, d’aujourd’hui.
    J’ai même partagé celle du premier cité sur G+ et sur Twitter.
    Je ne connais ,personnellement, ni l’un ni l’autre de ces deux respectables personnes spécialistes, chacune dans son domaine.
    Je note juste ,par honnêteté intellectuelle, que dans sa critique de la contribution de Dr.Khadraoui, M.Manseur -tout en réprimandant assez sévèrement ce dernier- a (involontairement ,sans doute) déformé ou mal interprété ses propos.
    En effet ,pour Dr.Khadraoui, mêmes arrosées avec des eaux usées les plantes (fruits et légumes, notamment) -une fois grandies, mûries (et/ou cueillies)- sont désormais hors de risque de contamination puisque les substances toxiques et nocives voire mortelles des eaux d’irrigation ou d’arrosage (signalées à juste titre) les auront épargnées à la fleur de l’âge et à l’état de graines fraîchement semées ou de pousses encore fragiles.
    Dr.Khadraoui n’a toutefois pas manqué d’alerter sur l’obligation impérative (élémentaire) du nettoyage et de la désinfection sérieuse préalable (savon,eau javellisée) de ces produits agricoles avant leur consommation, y incluant même des consignes d’hygiène connexes telles que le lavage systématique des mains, des ustensiles, des paillasses et tables de travail, etc., lors de leur manipulation.
    Lorsque M.Manseur ,pour en démontrer la toxicité absolue, argumente sa réflexion en évoquant les eaux usées traitées et assainies par les stations d’épuration ou (pour l’eau de mer) dessalées, il omet de préciser qu’il s’agit là dune opération de potabilisation des dites eaux et d’amélioration de leurs qualités physiques, physiologiques, bactériologique et chimiques ; ce que n’a pas jugé opportun ,je pense, Dr.Khadraoui d’aborder parce que sans lien avec son sujet.
    En résumé, sans être ni médecin épidémiologiste de santé publique ni ingénieur agronome ni expert international en agriculture, je félicite M.Manseur pour son souci de la vigilance et de la sensibilisation.
    Enfin, pour la clarté du sujet et l’équité, je trouve qu’il y a lieu de redonner la parole à Dr.Khadraoui, pour s’expliquer et pour que nous ,lecteurs et citoyens, puissions être valablement éclairés et donc avertis.
    Merci, à vous !

      Aissa MANSEUR
      3 septembre 2018 - 17 h 01 min

      Je vous remercie pour votre commentaire que je trouve intéressant mais il parait que les choses ne sont pas claires pour vous et je dois vous apportez et a tous les lecteurs d’ailleurs les précisions suivantes :
      1/ les eaux usées ne contiennent la uniquement des microbes et des agents pathogènes qui peuvent être  » éliminés  » au fur et a mesure mais il y’a les déchets des usines, des hôpitaux qui peuvent bien contenir et sans aucun doute, des produits chimiques dont les mariées actives ne peuvent disparaitre et qui seront toujours toxiques
      2/ en ce qui concerne l’épuration pour laquelle j’ai fais allusion ne concerne pas l’eau de mer qui, dessalée, devient potable, moi j’ai parlé de l’épuration des eaux usées pour être utilisées dans l’agriculture et l’industrie
      Mais qui ne seront jamais potables !!
      Je porte a votre connaissance que même l’utilisation des eaux usées épurées dans l’irrigation agricole est geree par des textes réglementaires et ce ne sont pas toutes les plantes qui peuvent être irriguées par ces eaux
      Il faut se mettre dans la tête que les eaux usées ne sont pas uniquement des déchets domestiques,et l’irrigation par les eaux usées est un délit puni par la loi … Que dois-je ajouter encore ..!!?

        Karamazov
        3 septembre 2018 - 17 h 25 min

        Mais , il n’y a pas que le mode d’irrigation et le système de défense des pastèques qui sont en question. Dans un champ il n’y a pas que les pastèques. Il y a aussi des hommes et des femmes. Et l’arrosage ne se fait sous champ stérile. Si la pastèque se stérilise toute seule , que dire de ceux qui la manipulent ? On parle de maladies des mains sales. Sauf si on me dit que la pastèque sort du champ complètement stérile. Sinon , il y a mille façons de disséminer la maladie avant son lavage !

          Abou Langi
          3 septembre 2018 - 17 h 47 min

          ça mrapil l’istwar de Djeha , quand il volait des oignons. Pour s’excuser, il dit au paysan que c’est à cause du vent. Et qu’est-ce qu’ils font dans le qelmoun de ta qechabia ? Et Djeha, lui répond : c’est justma ce que j’ai pas compris.

          Combien de fois une pastèque est-elle manipulée dans le champ. Combien de fois est-elle manipulée avant d’arriver sur l’étal du marchand? Combien de fois est-elle manipulée par des gens qui ne l’achèteront pas forcément. Calculez-moi ça et vous saurez les probabilités de contamination sans même avoir manger de pastèque !

        Zaatar
        3 septembre 2018 - 17 h 46 min

        Monsieur Manseur,

        Je crois que vous le faites exprès, parce que pour vous, chez nous les textes de lois sont appliquées à la lettre? (disons à 50% ou un peu?) et que celui qui irrigue à l’eau usée va aller en prison? ici très sérieusement vous me voyez vraiment abasourdi… avec toutes les tares qu’il y a dans le pays géré à la hussarde, vous pensez vraiment que les lois s’appliquent comme il se doit? j’ai écrit ici en haut, puisque vous y faites allusion, épurer l’eau usée pour ensuite l’utiliser dans l’industrie, pourquoi alors ne pas faire d’une pierre deux coups? épurer en fabricant de l’électricité et reverser l’eau épurée à l’industrie? tout cela pour dire qu’on est en train de polémiquer sur un sujet vague et sur du vide. Car rien ne se fait chez nous et rien ne se contrôle non plus…on blablatte partout et pour rien et que la vérité est réellement ailleurs. Pour la note, vous avez effectivement déformé les propos du docteur… chez nous on a l’art de passer tout de suite d’un extrême à un autre.. il n’a jamais dit qu’il allait faire de l’eau usée de l’eau minérale et pour moi ses propos sont bien claires. sans prendre sa défense j’ai plus ou moins essayé de résumer ses propos qui pour la chose sont étayées sur le net dont j’ai rapporté quelques extraits. Bien à vous l’ami.

          Abou langi
          3 septembre 2018 - 18 h 00 min

          Chah!

          Jiswi pas d’accord avec twa, mais qu’est-ce que c’est bien dit !

    LeilatElKadr
    3 septembre 2018 - 16 h 16 min

    Les eaux usées ne contaminent les fruits et légumes que de l’extérieur.
    À Montreal Canada,les eaux usées de la ville sont collectées dans une immense usine qui les traitent pour ensuite les renvoyer propres dans les canalisations qui alimentent en eau potable la population.Cette eau est meilleure que l’eau minérale.
    Chez nous on tombe dans la facilité d’interdire sans trouver d’alternative.
    Jusqu’à l’appartion du cholera dont les responsables sanitaires n’ont encore pas trouvé l’origine ,il n’y a jamais fait état,auparavant d’un quelconque problème de santé du à l’usage des eaux usées.Le problème sanitaire vient plus des importateurs vereux qui font ingurgiter aux gens des produits soit perimes,soit impropre à la consammation dans les pays exportateurs.
    Interdire l’usage sans aucne alternative viable des eaux usées dans l’agriculture dans notre pays ou l’eau est rare aura des conséquences economiques graves (chomage,pénurie de fruits et legumes de proximité produits par de petits fellah aux abords des villes et villages n’ayant pas accés aux eaux de barrages,spéculations des intermédiaires et j’en passe..).
    Nos décideurs doivent reflechir avant de coller des etiquettes aux agriculteurs qui n’ont aucun choix pour survivre.

    Anti virus
    3 septembre 2018 - 15 h 28 min

    Monsieur l’expert en agriculture , le médecin n’a pas dit que les eaux usées étaient de l’eau de source il a juste éclairer pour dire que les microbes ne peuvent pas rentrer à l’intérieur du fruit et qu’il fallait juste laver convenablement pour éviter la contamination ,chose que les experts en agriculture et en exportation n’ont pas fait ce qui a grandement contribué à mettre a mal votre filière d’expertise et nos honnêtes agriculteurs.

    Nourdine
    3 septembre 2018 - 14 h 44 min

    Mr Aïssa Manseur éclairez nous sur l’ampleur de l »utilisation des eaux usées. Les surfaces susceptibles d’être contaminées ? DEPUIS QUAND ? Pourquoi l’apparition de choléra en 2018 et pas avant ? Personne ne défend l »utilisation des eaux usées qui en elle même un délit encore moins le docteur que vous incriminez alors que ses propos sont scientifiquement irréfutables puisqu’ils sont conformes à la prophylaxie anti-cholera préconisée entre autres par l »OMS. Ne dénaturons pas l »objectif cet honorable médecin qui était de tordre le cou à l »intox qui voulait créer une panique généralisée. Le débat est nécessaire, la surenchère est indigne.

    Gatt M'digouti
    3 septembre 2018 - 13 h 42 min

    Oublions pour un moment le problème de l’eau. Je viens de voir un communiqué sur une chaine tv que 40 sénateurs RND boycottent ce jour la séance d’ouverture du sénat en solidarité avec le sénateur de Tipaza Boudjouher Malik, radié par Ouyahia pour implication dans une affaire de corruption !
    Attendons vérification !

    Zaatar
    3 septembre 2018 - 13 h 39 min

    C’est sur le Net: On irrigue bien à l’eau usée… faut juste prendre des précautions

    Bien que certains pays, notamment les pays développés, ont des directives nationales portant sur l’utilisation des eaux usées en agriculture, les directives internationales les plus connues sont celles produites par l’ONU, en particulier celles de l’OMS. En vue de protéger la santé publique et de faciliter l’utilisation rationnelle des eaux usées et des excrétas en agriculture et en aquaculture, l’OMS a élaboré un document sur la réutilisation des effluents comportant des méthodes de traitement des eaux usées et des mesures de protection de la santé publique (Reuse of Effluents: Methods of Wastewater Treatment and Public Health Safeguards) au début des années 1970. Ce premier document normatif de l’OMS dans le domaine de l’utilisation des eaux usées a été rédigé sans bonnes études épidémiologiques et il empruntait essentiellement l’approche à faible risque des États-Unis (Carr, 2005). En 1976, le Bulletin d’irrigation et de drainage N° 29 de la FAO sur l’irrigation, qui a servi de complément, abordait les défis associés à la qualité de l’eau en matière de salinité et de toxicité spécifique des ions (FAO, 1976). La publication de l’OMS était axée sur des seuils concernant l’eau, à savoir des niveaux critiques de pathogènes dans les eaux d’irrigation (100 coliformes 100 ml−1) qu’il ne faudrait pas dépasser, et faisait part de recommandations sur les meilleures pratiques pour traiter l’eau de manière à atteindre cette norme de qualité (Havelaar et coll., 2001).

    Dans les deux décennies qui ont suivi la publication de ces documents, l’utilisation des eaux usées en agriculture dans de nombreux pays arides et semi-arides s’est accrue. Cette tendance et les enjeux pour la santé et la sécurité associés à cette pratique sont devenus l’élément moteur pour réaliser un certain nombre d’études épidémiologiques (un examen approfondi des études épidémiologiques a été préparé par Shuval et coll., 1986.) Alors que les preuves épidémiologiques étaient compilées, il est devenu évident que la publication initiale de l’OMS devait être révisée et qu’il fallait tenir compte des questions supplémentaires suivantes (Carr, 2005):

    • Les normes de qualité de l’eau trop rigoureuses étaient impossibles à atteindre dans plusieurs situations et étaient par conséquent ignorées, rendant les directives inutiles.

    • Les directives devaient inclure des approches de gestion des risques qui agiraient comme compléments aux processus de traitement disponibles ou qui pourraient servir en l’absence de traitement des eaux usées pour réduire les risques pour la santé.

    En s’appuyant sur ces facteurs, une deuxième édition des directives de l’OMS a été publiée en 1989 (Mara et Cairncross, 1989). Le Bulletin d’irrigation et de drainage N°47 de la FAO a suivi en 1992, faisant fond des directives de 1989, tout en traitant de questions spécifiques à l’irrigation telles que la gestion de la salinité (FAO, 1992). Les deux directives ont eu une grande influence et plusieurs pays les ont adoptées, dans certains cas avec certaines adaptations. En raison des menaces pathogènes, les deux rapports ont fait valoir la nécessité d’avoir un traitement approprié des eaux usées avant leur utilisation et des critères de qualité de l’eau faciles à contrôler.

    En 1997, le Rapport sur l’eau N° 10 de la FAO remettait en question le potentiel d’application des normes de qualité de l’eau de l’OMS, puisqu’il faudrait attendre une décennie ou plus pour avoir des installations de traitement adéquates et suffisantes pour contribuer à respecter ces normes (FAO, 1997). Cette publication soulignait la nécessité d’avoir des mesures intérimaires supplémentaires, en particulier des restrictions concernant les cultures. Grâce à des connaissances de plus en plus vastes et des outils pour l’évaluation des risques (comme l’EQRM), à la création du concept des AVCI et à la priorité grandissante accordée aux points de contrôle critiques pour obtenir la sécurité alimentaire, l’OMS a fait front commun avec la FAO et a débuté une autre révision historique des directives de l’OMS. La version révisée devait inclure plus de renseignements sur la manière de définir les risques tolérables pour la société en s’appuyant sur la situation actuelle des maladies dans tout pays donné, avec une accentuation plus grande sur les possibilités locales, mais également sur les limites pour atteindre une réduction des risques (Carr, 2005).

    Une modification majeure consistait en un changement de cap des niveaux critiques de contamination microbienne des eaux d’irrigation aux objectifs d’ordre sanitaire (OMS, 2006). Outre le défi d’atteindre des cibles axées sur la qualité de l’eau (notamment dans les pays où le fardeau des maladies associées est le plus élevé), une autre lacune était que les seuils fondés sur la qualité de l’eau contribuaient peu à traiter de la contamination des aliments découlant de sources autres que l’irrigation. L’autre option proposée était de réduire le risque, notamment pour les consommateurs de cultures irriguées avec des eaux usées, partout où c’est possible le long de la chaîne de production et de commercialisation. Il peut s’agir de traitement des eaux usées, de pratiques d’irrigation plus sûres, de cultiver des légumes qu’on mange seulement lorsqu’ils sont bien cuits et de les laver comme partie intégrante de la préparation des aliments. En utilisant une combinaison de ces mesures préventives, il sera possible de s’approcher des cibles pour la santé qui sont établies à la fin de la chaîne, à savoir au point de consommation, de manière similaire au concept des objectifs en matière de salubrité alimentaire (CAC, 2004). Cette cible se calcule selon la réduction des pathogènes du niveau initial de contamination des cultures et peut se formuler en AVCI évitées. L’accent mis sur les « cibles » signifie que ces valeurs ne devraient pas être considérées comme des valeurs absolues, mais plutôt comme des objectifs à atteindre à court, moyen et long terme selon les conditions technologiques, institutionnelles ou financières du pays (Sperling et Fattal, 2001).

      Abou Langi
      3 septembre 2018 - 16 h 21 min

      Wi, il y a les normes de L’ OMS pour le tout venant mais chaque piyi a les normes qu’il peut se permettre.

      L »OMS c’est y pas l’organisation qui envoyait du lait en poudre au Sahel ?
      En Inde, il y a des gens qui pendant trois générations sont nés et vécus dans la rue. Les trains transportent des voyageurs à l’intérieur , sur le toit et même sur les cotés. Mais Un seul accident de train en inde peut faire 700 morts.
      Pour l’alcool , pour l’OMS c’est trois verres par jour pour les hommes et 2 pour les femmes. Une étude anglaise dans le LANCET vient de conclure qu’un seul verre c’est déjà trop. Pour les Roumains c’est dix verres.

      L’OMS définit des normes en matière de pollution d’eau pour les pays du tiers monde qu’aucun pays occidental n’accepterait.

      Quand on a un pays qui n’a que l’eau usée pour arroser ses champs, on ne peut pas lui dire d’arrêter et de se laisser crever de faim. Ce n’est pas du tout notre cas, ya akhi. là notre Docteur voudrait carrément en généraliser l’usage.

      Venant d’un médecin , le principe de précaution, ce n’est pas de laver les pastèques contaminées, mais l’abstention.

      Aucune situation n’oblige aujourd’hui nos cultivateurs à arroser avec les eaux usées. Mais je vous l’accorde il faut s’y préparer. On y viendra surement. Mais il va falloir la traiter.

      Il y a l’arrosage aux eaux usées et la contamination. Les deux sujets ne peuvent pas être traitées concomitamment avec autant de désinvolture.

    DYHIA-DZ
    3 septembre 2018 - 13 h 17 min

    Finalement, l’Algérie n’a vraiment pas besoin d’un prix Nobel !! ¨La ROKYA des charlatans a remplacé la médecine. N’oublions pas qu’en Algérie les charlatans portent une blouse blanche !! Unique au monde !! Je résume:
    – Mangez du salafisme
    – Buvez des eaux usées
    – Ne cherchez pas de prix Nobel
    J’ai l’impression que nous avons dépassé de loin le Moyen Age

      Algerien révolté
      3 septembre 2018 - 16 h 23 min

      Vous oubliez mon cher ami ,qu’une injustice énorme a été commise par la commission NOBEL (Allah yarahmou) de n’avoir pas décerné ce prix au grand découvreur du medicament qui soigne le diabete , et dont les pharmacies Algeriennes se sont precipitées de vendre avec l’approbation de certains responsables . vous ne pensez pas que cette injustice devrait etre corrigée ?

      Je suis fatigué
      3 septembre 2018 - 20 h 31 min

      Nous avons une facheuse tendance à mépriser ce laps de temps qu’est le moyen age : en occident, il ne fut en rien obscur, bien au contraire, il est le berceau des civilisations modernes

    Karamazov
    3 septembre 2018 - 13 h 13 min

    Ya akhi Zaatar,

    Loukane il ne s’agissait que de nous deux, quelles que soient nos divergences on aurait fini par s’entendre ne serait-ce qu’à minima , et on s’en serait tenus là.

    Bessah il y a aussi les bigots fanatiques, la secte des ma3zawalawtaretistes, les sourds, les fatalistes, les ahuris, les j’mentapistes, les addictes à la hidjama et à la roqya, toute la société quoi !

    Jiswi pas médecin, allah yesteur, b3id e’char 3liya, mais j’ai roulé ma bosse.

    J’va te rakonti une expérience, hors antenne.
    Il a apipri karanta , au cours de mes pérégrinations de jeunesse , j’ai été amené à assisté à une consultation ,chez un médecin nutritionniste qui recevait des malades adressés par d’autres médecins pour leur surpoids .

    Un malade qui en était tout près de son troisième pontage coronarien , se présente : il était énorme : obésité morbide.

    Le médecin lui demande de lui parler de son alimentation quotidienne.
    Le patient lui dit : le matin , au petit déjeuner , je mange de la charcuterie, une omelette, du fromage, une tartine beurrée confiture,des croissants , un bol de chocolat au lait.

    Le médecin le regarde et lui dit : c’est trop. Vous ne pouvez pas vous contentez des croissants ou des tartines et du bol de chocolat au lait ? Le patient lui répond :impossible, je ne pourrais jamais me contenter que de ça. Alors le médecin a essayé de lui enlever la charcuterie. Le malade répond , non ,sans charcuterie je ne mangerais rien. Les œufs ? Non plus, le fromage ? Non, le fromage je le déguste à la fin.
    Puis je demande au médecin la permission de poser une kistyou. Il m’y autorise.

    Le fromage vous le prenez tout seul ou avec autre chose, que je lui demande. Il me répond :non bien sûr, quelle question ? Avec un verre de vin, pardi.

    J’tidi ça pour t spliki, que sur cent patients , il y a 1 ou 2 qui suivront les conseils de leurs médecins quand il s’agit de suivre rigoureusement des recommandations contraignantes. La majorité voudrait une pilule miracle ou que ce soit le médecin qui prenne à leur place leur traitement.

    Les gens obéissent d’abord à leur cerveau primitif, instinctif, automatique, le cerveau robot kwa ! Ils ne sollicitent leur cerveau rationnel qui lui ne répond qu’après de révérencieuses sollicitations qu’à de rares exceptions. Notre ami Abou Stroff dirait que ce sont des tubes digestifs ambulants. Notre Docteur est sensé savoir cela. Ou il l’apprendra un jour à ses dépends.

      Zaatar
      3 septembre 2018 - 13 h 25 min

      Cher Karamazov, la nature a tellement bien fait les choses…à quelques exceptions près mais qui sont « naturelles », celles qui confirment la règle de la nature. Tout naturellement les gens obéissent à leurs cerveaux reptiliens comme tu dis en premier lieu, c’est la nature qui a voulu cela, d’ailleurs, dans nos gènes, que beaucoup semblent croire qu’ils nous définissent en intégralité, seuls 2% codent les protéines pour définir notre constitution, le reste est façonné par l’environnement… c’est pour cette raison que la nature fait si bien les choses… amicalement.

        Algerien révolté
        3 septembre 2018 - 16 h 40 min

        Vous et ce Karamazof etes tellement hors de portée de l’intelligence des communs des mortels ,que nous sommes en droit de penser ,que vous ferez d’excellents défenseurs de nos petits cerveaux reptiliens ,contre tous ce qui se passe dans ce pays , vous avez sans doute ratés votre vocation , et nous la chance de vous avoir comme protecteurs.

          Karamazov
          3 septembre 2018 - 16 h 57 min

          Je ne ramène pas ma science, et je ne prends personne de haut, je donne une opinion brute de décoffrage , un sentiment!

          Jidi : « les gens ». El les gens c’est nous tous, pas que vous ! Nous n’avions visé personne. On spikait en gininar.

          Ipi c’est vrai, le cerveau reptilien s’active toujours en premier. Vous n’avez pas besoin de réfléchir pour calculer l’itinéraire d’une fourchette de la table à votre bouche. Quand vous prenez votre vwatour , vous n’avez pas besoin d’organiser vos gestes, d’assigner à chacun de vos organes sa fonction. C’est de ça qu’on cause.
          On parle aussi de l’habitude: cette seconde nature!

          Zaatar
          3 septembre 2018 - 17 h 27 min

          Je suis de la mauvaise herbe braves gens, ce n’est pas moi qu’on rumine et ce n’est pas moi qu’on met en gerbe, La mort faucha les autres braves gens, et me fît grâce à moi c’est immoral mais c’est comme ça.

    Chiatte
    3 septembre 2018 - 13 h 10 min

    Un chiatte au service du pouvoir pour ne pas affoler ma populace pour qu’elle ne se revolte pas.
    Dormez bien brave gens Ould Abbas veille sur vous et votre santé.!

    Kahina-DZ
    3 septembre 2018 - 13 h 04 min

    J’aime beaucoup le titre de votre article !!

    Finalement, en Algérie , le charlatanisme scientifique et le charlatanisme religieux font 1.
    La plante se nourrit de ce que le sol (l ‘eau y compris) lui donne. La qualité du fruit et du légume dépend de la qualité du sol et de la qualité d’eau. Si le sol et l’eau sont riches en pullulants / métaux lourds…Le fruit et le légume seront aussi riches en ces composants nuisibles pour la santé du consommateur. La composition du légume et du fruit reflète la qualité du sol et de l’eau.
    L’irrigation avec les eaux usées ( pas toutes) a été proposée pour les pays sous développés qui souffrent de la sécheresse à condition que ce type d’ eau usée soit adéquatement épuré-traité avant son utilisation et ne présente aucun danger pour la santé. Ce type d’irrigation a été expliqué en tenant compte de la culture et du mode de vie de ces pays sous développés. Autrement dit: Comme ces pays sous développés vivent déjà dans la saleté, ils peuvent se permettre d’irriguer avec leur saleté.

      Kahina-DZ
      3 septembre 2018 - 16 h 34 min

      Lire: Polluants

    Nasse
    3 septembre 2018 - 13 h 02 min

    Notre expert ne semble pas avoir compris ce que dit le Docteur! Il ne dit pas si la contamination et la maladie est « dans la chair » des fruits comme l’affirme le docteur!
    Le docteur ne dit pas que les eaux usées et les « agents pathogènes et autres poisons » ne sont pas un danger pour la santé.
    Il ne dit pas aussi qu’il en fait des eaux usées une « eau minérale »
    Il dit que les fruits et légumes savent puiser de la terre et de ces eaux ce qui est utile pour leur croissance et que les maladies ne se transmettent pas de la chair du fruit mais bien de l’extérieur si ces produits agricoles ne sont pas bien lavés à l’eau courante pour les rendre propres à la consommation!
    Il dit aussi « que ce qui coule à leur pied est toxique, elles meurent avant la fleur et le fruit », mais notre expert ne semble pas d’accord puisqu’il le cite en guise d’argument à charge.
    Normal que l’on interdise l’utilisation des eaux usées pour l’irrigation! On devine la manipulation de la saleté et les négligences en matière d’hygiène de beaucoup de nos concitoyens!
    Dans beaucoup de pays les produits agricoles sont lavés avant toute mise en vente! Ce qui n’est pas le cas en Algérie (la pomme de terre par exemple est bien vendue avec sa terre)
    La maladie vient plus de notre hygiène !

      Anonyme
      3 septembre 2018 - 19 h 24 min

      D’accord avec nasse. Mansour ne repond pas du tout à ce qu’a dit le docteur. Les microbes ne pénètrent pas dans le fruit par les racines!!! Les eaux usées contaminent l’enveloppe extérieure. Et l’utilisation de zbel par les paysans alors?? Du fumier… Évidemment un pays bien arrosé ,comme l’Europe,n’a aucune raison d’utiliser c eaux,mais malheureusement il se trouve que nous avons un pays aride,et en grande partie desert. Comme beaucoup de pays arabes d’ailleurs. Et à ce problème que nos intellectuels devraient trouver une solution,l’eau c la vie,plus vitale que le petrole. 1974 dans un bus en france,il pleuvait à torrents : » un français dit à son voisin: » ah,c arabes,ils nous vendent du petrole, si on pouvait leur vendre de l’eau!! » »

    Moh
    3 septembre 2018 - 12 h 44 min

    Ce docteur est un lobbyste. C’est comme le docteur Pellerin en 1986 qui avait dit au français, ne vous inquietez pas le Nuage de Tchenobyle s’est arreté à la frontiere française. En réalité et pendant plus d’une semaine, les récolte et le lait ont été empoisonnées. Ceux qui ont mangé des salades laitues et bu du lait recolté pendant la semaine qui suivit l’exploision du réacteur ont eu des cancers de Thyroïde et en sont morts. Leur familles se battent jusqu’à aujourd’hui pour faire reconnaitre à l’état français sont irresponsabilité et son manque de transparence. Le nombre de cancers a augmenté cette année là plus que la normal. Ce docteur est un irresponsable, autant que les responsables des daïra, des willaya qui depuis des années ont laissé des constructions illicites se multiplier et qui provoquent des stagnations d’eau usées car elles n’ont pas le tout à l’égout. Les moustics envahissent les villes à cause de ces flaques d’eaux pourries, des crevasses pleine d’eau usées sans compter les agriculture de fruits irriguées depuis des années à l’eau usée sans que jamais un inspecteur de l’agriculture vienne leur dire stop.

    degdoug
    3 septembre 2018 - 12 h 43 min

    A mon avis un médecin qui balance aussi légèrement des contreverites dans son domaine de la santé, on devrait lui retirer son approbation. Si une plante ne tire que les nutriments qui lui est nécessaire à sa croissance, alors on peut dire, par extension, que tout être humain ne tire de ses aliments que ce qui lui est existentiel, le reste est rejeté, les bactéries, les matières nocives, les métaux lourds , la pollution ne seraient plus un problème pour l homme et de ce fait, on aurait plus besoin de médecins aussi.
    Si une plante ne prend de l eau d irrigation que ce qui lui fait du bien, pourquoi alors cette plante ne survit pas dans les eaux saumâtres ou salines (exceptées quelques plantes tolérantes à la salinité)? Le sel dont elle n aurait pas besoin serait rejeté. On irriguerait même avec l eau de mer autant qu avec tout ce qui ressemble à l eau.

      Zaatar
      3 septembre 2018 - 13 h 09 min

      La nature est ainsi faite l’ami. Si vous vous posez la question pourquoi une plante irriguée à l’eau douce ne survit pas si elle est irriguée à l’eau salée, c’est tout comme si vous vous demandiez pourquoi un poisson d’eau douce ne survivrait pas dans l’océan ou en mer…ou pourquoi les êtres vivants des profondeurs des océans vivant à l’abri de la lumière et sans yeux mourraient s’ils venaient à remonter à la surface au grand soleil… chacun son habitat et son environnement avec des modifications et des évolutions à longueur du temps, en années, centaines d’années, milliers d’années voire millions d’années et milliards d’années…

      ninir
      3 septembre 2018 - 14 h 39 min

      une observation dans la nature n’est pas extensible mécaniquement comme s’il s’agissait de matière inerte. les êtres vivants réagissent différemment selon les milieux et leur nature intrinsèque. un coq de basse-cour picore indifféremment dans la boue, les ordures et toutes sortes de saletés qu’il rencontre. pourtant selon les experts en la matière il n’ingurgite pas n’importe quoi. en vérité il ne prend que ce qu’il affectionne. et la chaire du coq est comestible à ce que je sache. idem pour le lait de vache. ce que ce mammifère broute dans le pré ne nous inquiète pas tant que la vache accepte de l’ingurgiter et qu’elle nous donne son lait. les plantes se « comportent » peut être comme des êtres vivants. elles savent à priori ce qui leur faut pour survivre. et si elles survivent nous avons des chances de survivre en les consommant à notre tour.

    karimdz
    3 septembre 2018 - 12 h 22 min

    Les eaux usées peuvent etre traités, assainies et devenir consommables. Le problème se situe justement dans le réseau d assainissement, qui est dans un état dégradé dans certaines communes et le nombre insuffisant de stations d épuration de l eau.

    Ce problème nous renvoie hélas aux des ordures ménagères, absence de civisme et mauvaise gestion des services de ramassage et de traitement des déchets.

    Il est grand temps que l Etat prenne en charge sérieusement le souci de la qualité de la vie, dont notre santé dépend, et qu il met les moyens nécessaires, mais aussi impose la rigueur dans les différents domaines. Population et pouvoirs publics doivent se mobiliser, ce n est pas l affaire de l un seulement, mais de tous.

    Souk-Ahras
    3 septembre 2018 - 11 h 52 min

    Quel charivari !

    L’irrigation en eaux usées n’est qu’un maillon de la chaîne des désastres universels auxquels est mené le bled.

    En Algérie, le système d’égout, quand il existe (ce qui n’est plus le cas depuis l’avènement des constructions sauvages autour des villes originelles) est déficient, inefficace, qui contribue lui-même, en cas de chutes de pluies à pourrir l’environnement, avec ses cohortes d’insectes nuisibles porteurs de bactéries pathogènes et germes mortels (typhoïde, malaria, paludisme etc).
    Nous côtoyons H24 et 365 jours par an, des gangs de rats de deux types (rats d’égout et rats barbus) vecteurs du virus de la peste, et des hordes de chiens errants s’alimentant de détritus, donc potentiellement dangereux en cas de morsure.
    Nous pataugeons dans la m… de nuit et jour, nous vivons dans la m…, les gamins s’ébattent dans la m…. en ingérant des trucs hautement suspects, on ne peut faire un pas sans poser le pied sur une m…, on se bat dans les marchés pour acheter des produits de m… qui plus est onéreux, on va à l’hôpital non pas pour se faire soigner mais pour attraper une m… de plus…

    Quand d’autres vont en suisse pour soins dentaires, il faut savoir décrypter le message transmis : nous sommes de la m… et notre place ne saurait être ailleurs qu’au fond d’un trou à m…!

     

    Lghoul
    3 septembre 2018 - 11 h 27 min

    Boycottons certains fruits et lègumes jusqu’a ce que les normes internationales sont suivies a la lettre.
    Nous ne sommes pas des cobbayes.
    Qui va payer la facture des maladies graves ?

      Anonyme
      4 septembre 2018 - 19 h 43 min

      Y’a l’ghoul,boycott ceci boycott cela…et après?? Les gouvernation s’en foutent,tu peux te suicider,on peut tous se suicider ils s’en foutent. C eux qu’il faut boycotter.

    Algerien révolté
    3 septembre 2018 - 10 h 17 min

    Voila une démonstration credible et implacable d’un vrai expert en agriculture a l’endroit de ce Docteur MABUSE , qui pour des considérations lobbeistes veut faire ingurgiter des poisons mortels au peuple Algerien tout entier ,alors chiche pseudo Docteur et en plublic demontre nous que ce dit cet Expert (que je crois totalement) est faux !

      Ahmed
      3 septembre 2018 - 13 h 20 min

      Il n’y a pas de démonstration! Il fustige sans expliquer et cite sans démontrer..

    Anonyme
    3 septembre 2018 - 10 h 06 min

    Des année sans véritable contrôle, voilà l’autre vérité gênante. Il y a des responsables et des agriculteurs qui risquent de ne plus dormir tranquillement après cet article. Maintenant, il faut avoir le courage d’aller contrôler les entreprises de bouteilles minérales qui sont détenues par des proches du pouvoir.

    Karamazov
    3 septembre 2018 - 9 h 48 min

    Enfin une réaction responsable qui remet les pendules à l’heure et qui émane d’un spécialiste de l’agriculture. Je salue au passage le courage de m. qui comme tout homme sensé ne pouvait pas laisser les propos de notre « Docteur » passés ainsi.
    Mais ce que je déplore c’est le silence coupable des médecins algériens qui ont choisi de s’en « laver les mains » et de ne pas réagir aux propos irresponsables de leurs confrères. Qui ne dit rien consent, dit le proverbe. Et encore mieux : « ceux qui ne savent pas sont des imbéciles, ceux qui savent et ne disent rien sont des criminels ». Dixit Brecht . Je comprends maintenant pourquoi nos hôpitaux sont si crasseux, l’état de notre médecine : roqya , hidjama, et pourquoi notre président va faire ses bilans en Suisse et pourquoi tous ceux qui ont les moyens se font soigner à l’étranger. Notre Docteur semble éduquer ses enfants en leur disant : vous pouvez jouer avec les allumettes mais faites attention. Tout le monde dit : Attention, ne jouez pas avec le feu, c’est dangereux.

    Le ministre de l’agriculture qui aurait pu faire leur promotion dit que les récoltes concernées ont été détruites sur le champ et interdites à la consommation, notre »Docteur » , lui, dit : mangez et abusez des fruits même trouvés dans un égout…

    Tout simplement sidérant.

      Zaatar
      3 septembre 2018 - 10 h 08 min

      Non cher Karamazov, je ne défend pas le docteur, mais ce n’est pas ce qu’il dit. D’ailleurs il y a un véritable malentendu dans cette affaire. Il n’est pas fou de dire manger des fruits trouvés dans les égouts, il faudrait l’interner dans ces conditions. Non ce qu’il dit, c’est quela chair des fruits irrigués à l’eau usée n’est pas contaminé. Ce qui ne veut pas dire que le risque sanitaire n’existe pas. Le docteur dit que le fruit est consommable sous certaines conditions. D’ailleurs plusieurs articles sur le net traitent du sujet, j’en ai copié collé un. On irrigue partout dans le monde à l’eau usée, et ce n’est pas nouveau.

        Karamazov
        3 septembre 2018 - 10 h 32 min

        Ya Akhi Za3tar, alors je serais le seul à avoir mal lu , ce Docteur ? On parle de la probabilité de la transmission d’une maladie par des aliments contaminés pas de savoir si les pépins sont contaminés ou non. Je peux vous garantir qu’aucun lavage aussi méticuleux soit-il ne pourra vous garantir de la transmission de microbes. Les médecins des hôpitaux suisses sont plus que rigoureux quand ils se lavent. N’empêche qu’il y a des maladies nosocomiales.

        Bessah , ya akhi Zaatar la3ziz , personne ne dit que l’arrosage aux eaux usées n’est pratiquée qu’en Algérie.
        La rareté de l’eau , nous force à la réutilisation des eaux usées. Bessah après traitement. Non directement de l’égout aux champs, ou au robinet.

        Vous, au lieu de dire : pourquoi ne pas faire comme les Suisses, vous semblez dire pourquoi ne pas faire comme le Bangladesh.

        Si un agriculteur ou un industriel défendait ce mode d’arrosage on comprendrait. Si on nous disait qu’il s’agit d’eau usées domestiques , on compatirait. Là on parle d’égout. Imaginez seulement ce qu’on y déverse comme produits. Il n’y pas que les urines et les selles ya akhi la3ziz. Il y a les produits chimiques, les produits radio-actifs, les métaux lourds, les déchets des hôpitaux pleins de pathologies. Vous croyez que quand un chirurgien ou un médecin touche une infection et se lave que l’eau de son lavage est traitée avant d’être rejetée à l’égout. Ou celle du cabinet de notre « Docteur » ?

        De plus le Docteur laisse entendre que les pastèques sont pourvues d’un système de résistance aux microbes. En tant que médecin il est sensé savoir que les microbes aussi sont résistants et pas qu’au rinçage à l’eau courante ou au teymoum rêche mais aussi aux antibiotiques les plus puissants.

        Quand vous vous évoquez la fatalité de l’arrosage aux eaux usées dans les pays où l’eau potable est rare ou dans les pays du tiers-monde , je vous entends. Mais qu’un médecin vienne se fendre d’un laïus sur le système immunitaire des pastèques , admettez qu’il sort de son champs.

        Entre une situation ou aucune alternative n’existe aux eaux usées, et celle ou on peut arroser 2 millions d’hectares autrement, il y a distorsion. Le docteur ne dit pas on ne peut pas faire autrement, il dit : Manger et abusez des fruits même trouvés dans un égout. Vous ne pouvez kamim pas prendre à votre compte ses propos. Les contextes sont différents ya akhi la3ziz.

        Vous connaissez l’histoire de ces rugbymans argentins qui ont dû manger des cadavres humains dans des circonstances exceptionnelles. Diriez -vous qu’on puisse manger de la chair humaine ?

        Dans tous les cas, je comprends votre position et je la respecte, c’est une position dans l’absolu, elle est recevable. Pas celle de quelqu’un qui se pose comme spécialiste !

          zaatar
          3 septembre 2018 - 10 h 45 min

          Akhi Karamazov, on s’est compris. Je ne défend pas le docteur, en plus le risque sanitaire existe partout, même sans eaux usées. Cependant, la pratique elle même de l’irrigation à l’eau usée est planétaire (problème hydrique oblige). Et ce que je dis, si contamination automatique il y avait quand on irrigue à l’eau usée (même traitée), la planète entière aurait été contaminée et l’humanité exterminée en un tour trois quarts… ce qui ne semble pas être le cas. Ce qui revient à dire qu’on peut irriguer à l’eau usée moyennant certaines précautions.

        Ch'ha
        3 septembre 2018 - 10 h 46 min

        @Zaatar
        Votre explication est limpide et très clair????

        Abou Langi
        3 septembre 2018 - 11 h 11 min

        Laissez-moua ajouter mon offusquage halluciné à la sidération de Karamazov. Ya Za3tar khouya, vous semblez oublier que quand la pastèque sort du champs ou de l’égout, sadipa où elle est cultivée, elle passe par plusieurs mains avant de se rendre docilement au robinet de notre « Docteur » pour être douchée, multipliant ainsi les risques de dissémination.

        Ow, kamim ! Ne nous dites pas que le Docteur n’encourageait pas à la consommation de fruits contaminés ! La m… même bien lavée ça reste kamim de la m…

        N’importe qui aurait écrit l’article en question on en aurait à peine rit. Mais venant d’un médecin, c’est tout simplement révoltant! Y’a pas d’autres mots!

          Zaatar
          3 septembre 2018 - 11 h 28 min

          Parfaitement khouya Abou langi, le problème dans l’absolu de l’irrigation à l’eau usée, et le problème de la contamination elle même sont différents, je suis d’accord. Disons que le médecin en ayant fait de l’exagération s’est en fait contaminé les méninges temporairement… De toutes les manières, le principal problème en fait réside dans le déficit hydrique qu’on enregistre chaque année en augmentation; Ce problème est mondial et est traité en tenant compte de la « problématique » des eaux usées qui est devenue incontournable. Voyez les sites qui traitent du sujet, vous serez encore plus sidérés à défaut d’être offusqué. Bien à vous.

    Gatt M'digouti
    3 septembre 2018 - 9 h 11 min

    Autant nous conseiller de boire l’urine des chamelles !!!!

      Zaatar
      3 septembre 2018 - 10 h 11 min

      Elle n’est pas si mauvaise que ça l’ami….

        Gatt M'digouti
        3 septembre 2018 - 13 h 12 min

        à l’ombre d’un palmier avec quelques glaçons et un zeste de citron? 🙂

          Zaatar
          3 septembre 2018 - 13 h 31 min

          Ou bien sur un hamac à côté de stars aux bords d’une piscine sirotant le grand verre avec une paille… le décors en vaut vraiment la peine…

    fatigué
    3 septembre 2018 - 8 h 55 min

    Un fruit ou un légume est un être vivant au meme titre qu’un humain.
    Si un humain boit de l’eau empoisonnée il est lui meme empoisonné, c’est la meme chose pour la plante.
    La pastèque arrosée avec de l’eau contaminée est elle meme contaminée et l’homme qui la mange devient lui aussi contaminé.
    C’est pas plus compliqué que cela.

      Zaatar
      3 septembre 2018 - 10 h 18 min

      Erreur l’ami, tu dis bien si l’être humain boit l’eau empoisonnée alors il sera empoisonné. L’être humain ne la boit pas cette eau empoisonnée, de même que la plante qui tout autant un être vivant comme tu dis. Elle tire juste ce qu’il y a de bénéfique de cette eau empoisonnée, les nutriments essentiels à sa croissance. Le risque est sur son enveloppe si elle est arrosée, et si à la consommation du fruit celui ci n’est pas lavée et débarrassé de tous les contaminants, autrement la chair elle ne l’est pas.

        Degdoug
        3 septembre 2018 - 12 h 05 min

        Selon ton raisonnement, que la plante ne tire que les nutriments dont elle a besoin pour sa croissance, pourquoi alors il n est pas possible de cultiver dans les eaux saumâtres et salines? Les plantes tireraient tous les sels minéraux et autres pour vivre et laisseraient le sel en surplus d après toi. Malheureusement ce n est pas possible (exepte pour quelques plantes tolérantes à la salinité)

          Ania16
          3 septembre 2018 - 12 h 21 min

          ça se fait et le procédé s’appelle phytoremediation mais c’est plus pour un traitement tertiaire.

    Anonyme
    3 septembre 2018 - 8 h 43 min

    Tout à fait d’accord avec cet article et ses conclusions. L’utilisation des eaux usées pour l’irrigation est encadrée par des recommandations de l’OMS. Ce sont des eaux usées traitées (notamment lorsqu’elles contiennent des métaux lourds) et non pas brutes. Elle peuvent être utilisées pour les légumes destinés à la cuisson et non ceux destiné à être consommés crues tels que pastèques, melons, laitues etc…Et ce sous un contrôle permanent.
    Ce qui me choque le plus c’est que des assertions aussi graves pour la santé publique de millions d’Algériens soient reprises sans filtrage et sans discernement. Ainsi n’importe quel apprenti sorcier pourvu qu’il déclare avoir suivi quelques cours sur un sujet peut venir étaler ses certitudes sur le net. J’adhère complétement à la conclusion de cet article: que ce médecin se gave de produits irrigués aux eaux usées si il n’en voit pas les dangers mais qu’il ne cherche pas aggraver une situation sanitaire déjà suffisamment précaire.

    MOHAMMED BEKADDOUR
    3 septembre 2018 - 8 h 35 min

    @L’auteur de la réflexion se préoccupe d’un aspect commercial et ignore la santé des consommateurs.
    ———————————————————————————————————————————–
    J’avais réagi ainsi : « Un médecin qui se fait l’avocat des eaux usées !! »… Cette contribution renforce un soupçon que je m’étais abstenu d’exprimer, cette contribution y ouvre, mais l’aspect commercial qu’il faut pointer, c’est la médecine privée, qui n’a pas intérêt à ce que la population soit en bonne santé. Tout simplement ! Reste le cas des eaux usées traitées : ?

    Anonyme
    3 septembre 2018 - 8 h 29 min

    Si dés fois il n est pas encore pendu il boive l eau d égout si elle bonne pour les plantes elle bonne aussi pour l homme
    Y a tout de même des questions qui se posent ça fait années quand irrigue avec ces eaux sales polluées souillées impropres maculées et puis le scandales choléra qui tombe a point nommé après le 701 on a l habitude d étouffé des scandales par d autres un peut gros mais curieux quant même
    Une dernière si vous trouvez que le prix du poulet est trop cher balancez la rumeur qu il contaminé par le choléra ,,,,,,,,,,mais méfiez vous des fois les rumeurs a force deviennent vrais

    Djeha Dz.
    3 septembre 2018 - 8 h 26 min

    ‘’Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Rabelais’’
    Et pas seulement.

    Merci Docteur pour cet éclairage.
    Aurait-il fallu aussi user de bon sens à défaut de sciences. Plutôt que d’étaler des thèses aussi douteuses que dangereuses.
    Le bon sens voudrait aussi que si on ne sait pas, on s’informe sur ce qui se fait de mieux et de plus sûr dans des contrés plus avancées que chez nous.
    Mais hélas, nous sommes dans une ère, où la voix des prédicateurs et autres charlatans, est tout aussi porteuse de profit dans un pays où règnent ignorance et complaisance.
    Il n’y a pas si longtemps on a bien eu un ministre qui faisait la promotion d’un  » médicament  » miracle qui guérissait les diabétiques.

    Avis:
    Avant une consultation médicale informez -vous bien sur le toubib.

    MELLO
    3 septembre 2018 - 8 h 22 min

    Un contribution qui me va directement au coeur. Mr Aissa Manseur, tout un plaisir a vous lire, car j’avais dans mon post , relatif au sujet, contredit le Docteur, sur cette these d’utilisation des eux usees pour l’irrigation des terres agricoles. Il existe des risques enormes pour tous ceux qui consomment les fruits ou les legumes crus irrigues aux eaux usees. Le risque vient des bacteries et des virus non absorbes par ces produits. En Algerie, comme dans la plupart des pays du Sud, la pratique est assez repandue par le fait d’un manque d’eau saine, mais il y a lieu de lancer des mesures de sensibilisation afin d’en limiter cette utilisation.
    Merci pour votre contribution, que je pense adequate pour remettre les choses au clair.

    Flicha
    3 septembre 2018 - 8 h 20 min

    C’est exactement cela et il n’y a rien à ajouter, sauf que notre président à bien fait de ne pas faire confiance à nos médecins et leurs professeurs du Vietnam. Je lui conseille, en tant qu’ingénieur structure de ne pas non plus faire confiance aux égyptiens.

    Zaatar
    3 septembre 2018 - 8 h 11 min

    Monsieur Aissa Manseur, sans vouloir vous contre dire ni défendre le médecin en question, mais il semble bien que l’irrigation aux eaux usées est totalement répandue sur la planète. Et que si elle devait causer des épidémies, la planète entière serait intoxiquée. Ce qui n’est pas le cas, car, et le médecin en question a raison, la chair du fruit n’est pas contaminée quand on irrigue à l’eau usée, mais c’est le fait de mal laver le fruit qui cause une contamination de l’être humain…et là je rejoins le médecin qui dit que le fruit ne puise que ce dont il a besoin…pour ma part cela me parait normal car c’est « une loi de la nature »…A moins de le lui injecter, le fruit ou la plante ne puise pas de microbes (au naturel), de bactéries, de bacilles ou de quoi d’autres qui risque de lui nuire… ça prend que ce dont on a besoin pour grossir et grandir…

    Zaatar
    3 septembre 2018 - 7 h 40 min

    C’est sur le net, je n’invente rien …
    De nombreuses villes de pays en voie de développement utilisent des eaux usées ou mal retraitées pour irriguer leurs cultures, ce qui pose un problème sanitaire de taille pour les consommateurs urbains, révèle une étude publiée à Stockholm, où démarre lundi 18 août, la semaine mondiale de l’eau à Stockholm. Cette pratique permet à la fois d’irriguer une plus grande surface de cultures, mais peut également avoir des répercussions sur la santé et l’environnement.
    « Irriguer avec des eaux usées n’est pas une pratique rare limitée à quelques uns des pays les plus pauvres » du monde, souligne Liqa Raschid-Sally, chercheuse de l’Institut International de Gestion de l’Eau (IWMI), à l’origine de l’étude. « C’est un phénomène très répandu, qui touche vingt millions d’hectares dans les pays en voie de développement tout spécialement dans les pays asiatiques comme la Chine, l’Inde et le Vietnam, mais aussi autour de presque toutes les villes d’Afrique sub-saharienne et dans de nombreuses villes d’Amérique latine », ajoute-t-elle.
    « L’agriculture utilisant les eaux usées peut avoir des effets aussi bien bénéfiques que néfastes sur un grand nombre de consommateurs urbains », affirme la chercheuse. Dans 80% des cas, les eaux usées non traitées sont utilisées à des fins agricoles.
    L’étude, réalisée dans 53 villes d’Amérique latine, du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique, montre que sans l’utilisation de ces eaux usées, l’offre en nourriture serait considérablement amoindrie, beaucoup de ces villes n’ayant pas la possibilité d’irriguer les cultures des zones urbaines avec de l’eau propre. Au vu de l’urbanisation croissante et l’amoindrissement des ressources en eau, l’utilisation des eaux usées est pratiquement inévitable.
    A Accra, par exemple, la capitale du Ghana qui compte près de deux millions d’habitants, environ 200.000 personnes achètent chaque jour des légumes produits sur 100 hectares seulement de terres agricoles urbaines irriguées avec des eaux usées, d’après le rapport de l’IWMI.
    Cependant, l’utilisation des eaux usées servant le plus souvent à la culture de légumes et de céréales, présente des risques sanitaires importants, notamment lorsque les légumes sont consommés crus, mais aussi des risques environnementaux, comme la contamination des eaux propres.
    L’étude appelle les pays concernés à réduire les risques sanitaires par des interventions peu coûteuses, comme le lavage des légumes frais et une irrigation parcimonieuse.

    ça répond peut être à Monsieur Aissa Manseur.

      Ras El Hanout
      3 septembre 2018 - 9 h 04 min

      @Zaatar
      Effectivement.
      Dans l’idéal ne pas utiliser les eaux usées d’où la destruction des cultures agricoles destinées à l’exportation en conformité avec les normes en vigueur.
      L’Inde est hyper réputée pour ce type de pratique.
      Idem nombreux pays d’Afrique.
      Le mieux serait d’effectuer les travaux d’assainissement dans les quelques endroits défectueux comme ça plus de risque et polémique, sachant que légalement pour les produits à l’exportation ces eaux sont interdites.

        Ras El Hanout
        3 septembre 2018 - 10 h 49 min

        PS : normes strictes pour l’agriculture que ce soit exportation ou pas : eaux usées interdites, taux de pesticides etc etc etc.

      Djeha Dz.
      3 septembre 2018 - 9 h 11 min

      Essalam Zaatar;
      les rapports qui font état de ces pratiques d’irrigation des cultures agricoles avec des eaux d’égout, n’informent pas sur les maladies qui affectent ces populations de consommateurs, et quels risques peuvent engendrer un tel usage.
      N’oublions pas que les rapports publiés par bien des organisations, concernant la santé publique des populations, obéissent à des facteurs et considérations aussi bien politiques qu’économiques.
      Qui ne sait pas le rôle que joue le lobby des industries pharmaceutiques dans l’entretien de certaines maladies ?
      Ils ne nous disent pas également pourquoi, en Europe les eaux usées industrielles et domestiques sont obligatoirement traitées dans des stations d’épuration, et leur usage et contrôlées ?
      Aux USA, les eaux usées de Los Angeles, où l’eau est rare et précieuse, sont purifiées et utilisées strictement pour arroser les espaces verts.

      Anonyme
      3 septembre 2018 - 10 h 24 min

      ENCORE UN DOCTEUR MABUSE !!!!

      Algerien révolté
      3 septembre 2018 - 10 h 34 min

      Et les résidus des produits pharmaceutiques et hospitaliers vous en faites QUOI ! les résidus de métaux lourds (tel que le plombs qui provient des batteries de voitures qui sont balancées a tout bout de champs ,et notamment dans les casses ) qui s’infiltent dans les sols , c’est quoi pour vous ya monsieur Zaatar ????

        Zaatar
        3 septembre 2018 - 10 h 49 min

        Ce sont des polluants… qu’il faut traiter…

          Algerien révolté
          3 septembre 2018 - 16 h 11 min

          On voit que vous etes prolifique en écriture sur cet espace , la chose que je peux en déduire en vous lisant c’est que vous avez toujours raison , contre vents et marées vous soutenez que l’arrosage avec les eaux usées n’est pas dangereux pour la santé ! vous prenez la une responsabilité qui vous dépasse , j’en suis certain ! donc vous encouragez nos agriculteurs a ne pas hésiter de pratiquer cette methode de cultiver la terre ,dites au moins les competences que vous avez dans ce domaine ,peut etre se cache t-il un grand scientifique ignoré de notre peuple ou alors « C’EST COMME IL A DIT LUI  » .

          zaatar
          3 septembre 2018 - 17 h 12 min

          Non l’ami, je reconnais mes torts quand besoin y est. A défaut d’être scientifique je suis plutôt logique. L’esprit de bon sens ne nécessite pas un grand savoir ou de grandes connaissances. Il suffit juste de bien raisonner. Et pour finir, je n’encourage nullement nos agriculteurs à irriguer à l’eau usée, d’ailleurs si vous relisez mes propos, qui sont d’ailleurs clairs comme de l’eau de roche, ils résument une situation donnée et une problématique réelle qui est le déficit hydrique croissant sur notre planète. Clairement nous manquons de plus en plus d’eau potable. Et pour ce faire, la première restriction qui vient à faire c’est au niveau de l’agriculture. Et les copié collé que j’ai fait d’articles sur
          le net montrent que c’est quasi toute la planète qui , irrigue à l’eau usée moyennant des précautions. Si ce fait causait des épidémies chez l’être humain, alors cela aurait fait longtemps depuis que l’humanité aurait disparue sur terre, car cela fait des décennies qu’on irrigue à l’eau usée. Comme nous somme toujours là, et donc il n y a pas lieu de s’alarmer et de croire que toute épidémie proviendrait de l’irrigation au eaux usées. Maintenant il y a lieu de prendre des précautions, et le docteur en question l’a bien signifié…bien à toi le révolté.

          Algerien révolté
          3 septembre 2018 - 17 h 13 min

          NON ce n’est pas des polluants ! c’est la djeba de tata messaouda ! on sait que c’est des polluants qu il faut traiter mais dites nous ya Monsieur « JE SAIS TOUT  » comment les traiter ,par une rokya ou par un tour de passe-passe ? vous vous rendez compte de vos débilitées , les produits pharmaceutiques sont des produits chimiques miscibles dans l’eau ,vous avez inventez peut etre un processus que tout le monde ignore ,faites nous profiter de vos découvertes ,ou alors c’est comme le médicament qui soigne le diabete découvert par un « savant  » Algerien ?

    EAU USEE ≠ EAU USEE TRAITEE
    3 septembre 2018 - 6 h 45 min

    Une eau résiduaire à caractère domestique et/ou industrielle est une eau pleine de produits nocifs et d’agents pathogènes.

    Amiahmed
    3 septembre 2018 - 6 h 31 min

    Même les médecins ne sont pas d’accord sur quelque chose de grave qui menace les citoyens, et le ministère de tutelle il s’en fout….

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