Contribution – Les harkis et l’Algérie : aucune conciliation envisageable ?

harkis guerre
La question des harkis divise. D. R.

Par L. Faria – Après avoir lu l’article (sur Fatima Besnaci) et fait le tour des commentaires, j’en arrive à la conclusion que la Guerre d’Algérie n’est toujours pas finie. Les protagonistes sont morts pour la plupart mais on perpétue une guerre à rallonges que l’on étire indéfiniment. Le papier est neutre, rien à redire, il est parfaitement objectif. C’est entre Fatima Besnaci et les honorables lecteurs d’AP que ça se joue. Nous avons ici deux camps aux points de vue diamétralement opposés et entre lesquels aucune conciliation ne semble envisageable.

D’un côté, une fille de harki plaide la cause des harkis. C’est de bonne guerre, si je puis dire ; quoi de plus naturel, en effet, pour une fille de harki que de défendre ses intérêts et ceux de la communauté qu’elle représente ? De l’autre côté, les lecteurs tirent presque unanimement sur l’«adversaire», sans autre forme de procès. On sort l’artillerie et on fusille l’ennemi. Quelques intervenants font exception et font valoir une circonstance atténuante : nul n’est tenu de payer pour les crimes de ses parents.

Soit. Il me semble cependant qu’il y a lieu d’illustrer certains points et d’en relativiser d’autres. Sans trop s’étaler, disons qu’il y a du vrai dans les propos de Fatima Besnaci quand elle dit connaître des harkis outre-Méditerranée. Il n’y a rien de surprenant à ce qu’elle ait des contacts en Algérie avec des descendants de harkis. Ils sont là et bien là, parmi nous, et ne se cachent ni ne rougissent. Combien d’Algériens qu’on croyait «clean», nickel sur le plan généalogique se sont, un beau jour, mis en quête d’un aïeul qui aurait participé à la guerre dans le camp adverse ? Il suffit qu’on entende vaguement parler d’une nouvelle loi, d’une rumeur d’amendement ou de révision en rapport avec l’octroi de la nationalité française aux enfants ou petits-enfants de harkis et c’est parti pour l’autopsie des ascendants, la dissection et l’analyse minutieuse du «pedigree» avec le fol espoir d’exhumer un grand-parent qui aurait, paraîtrait-il, rallié les rangs de l’ennemi. Un potentiel supplétif ayant servi en Algérie ou même au Maroc dans une harka, une SAS, une SAU, un GMS ou autre GAD. Naturalisé, cela va de soi.

Et vas-y que j’adresse une requête au Tribunal de grande instance de Nantes, seul habilité à délivrer les actes d’état civil établis dans les pays anciennement sous souveraineté française avant leur indépendance ! Une demande où l’on fait valoir les hauts faits d’armes (les bas aussi d’ailleurs) de l’aïeul naturalisé par jugement ou par décret. Une demande ? Que dis-je ! Des demandes par milliers ! Des tonnes de lettres expédiées d’Algérie, dûment affranchies et cachetées par nos services postaux. Et, dans l’autre sens, beaucoup de réponses négatives, beaucoup de prétendus Français musulmans totalement inconnus au bataillon. Des grands-parents aux exploits souvent imaginaires. Mais qu’à cela ne tienne, on continue d’écrire, de réécrire et d’étoffer les dossiers. Au point qu’à Nantes, le SCEC (Service central d’état civil) croule sous les requêtes et que, faute de renforts suffisants, le Tribunal de grande instance accumule un retard inquiétant dans le traitement des dossiers.

Arrêtons-nous là pour ce qui est des descendants de harkis (ou prétendus tels) restés en Algérie et échangeant avec leurs pairs établis en France. Examinons à présent sous l’angle moral le fait d’être ou d’avoir été harki. Une engeance à tous points de vue méprisable, selon l’opinion générale, tous des traîtres, des collabos, des criminels, de la vermine, une horde infâme suscitant la haine et le dégoût. Harki est synonyme d’abominable monstre, assassin abject, égorgeur, éventreur… Et il y en avait tellement ! Leur nombre (durant la Guerre d’Algérie) est estimé entre 300 000 et 500 000, le chiffre varie, selon les historiens. Quelle autre guerre peut se targuer d’avoir rassemblé autant de traîtres et de collabos ? Sachant que la population d’Algérie comptait 8 760 000 musulmans (contre 980 000 non musulmans) en 1954 et 10 millions de musulmans (contre un million d’habitants de souche européenne ou israélite) en 1962, cela fait une proportion effarante de traîtres à leur pays. Le nombre de familles comptant un ou plusieurs collabos donne froid dans le dos ! Franchement, se peut-il qu’il y ait eu autant d’ivraie dans la population ? Ah, ça en fait des traîtres et des collabos ! Et quand bien même ce nombre aurait été atteint, sont-ils tous à mettre dans le même sac infamant ? Tous à ce point pourris ?

Loin de me faire l’avocat du diable, et pourtant au risque de prendre une volée de bois vert, je pense qu’il ne serait pas insensé de considérer que certains d’entre eux ne méritent peut-être pas d’être qualifiés ainsi. Beaucoup ont été amenés, bien malgré eux, à intégrer un camp qu’ils n’ont nullement choisi. Il leur a échu, à leur corps défendant. «L’idée d’un choix opéré de la part des harkis de se battre aux côtés de la France durant la Guerre d’Algérie est loin de s’appliquer à la plupart d’entre eux. […] Si l’on peut dire que, pour un certain nombre d’aventuriers ou de notables, l’engagement dans la guerre du côté de la France a été un choix, ce sont finalement des cas individuels. Pour ceux qu’on a appelé les harkis, cela n’a pas du tout été un choix. […] On devrait étudier l’histoire d’une manière plus précise et renoncer le plus vite possible à toute une série de stigmatisations dangereuses.» Ce n’est pas moi qui le dis, c’est un chercheur émérite qui fait autorité en matière d’histoire d’Algérie : Mohammed Harbi. Difficile de l’accuser de fabuler ou de travestir l’histoire.

Il témoigne, par exemple, qu’après son arrestation en 1965 («après le coup d’Etat de Houari Boumediene»), il fut emprisonné au pénitencier de Lambèse où il s’est retrouvé avec «de nombreux harkis emprisonnés eux aussi depuis plusieurs années». Aucun n’avait choisi de devenir harki, «tous s’étaient retrouvés du côté français d’une manière non pas consentie mais subie, et il est bien difficile de porter un jugement catégorique sur leurs itinéraires». Dans les Aurès ou ailleurs, le même cas de figure se serait répété. Beaucoup de harkis auraient basculé sous la torture. Il y en a qui auraient rejoint la harka pour avoir la vie sauve, car c’était ça ou l’exécution.

Que certains aient délibérément choisi, en leur âme et conscience, d’aller dans l’autre camp, c’est indéniable. Mais de là à stigmatiser tous azimuts, c’est aller vite en besogne. D’autres historiens ont écrit en ce sens : les procédés employés par l’armée française pour contraindre des Algériens à changer de camp furent ignobles à glacer le sang. La question n’est pas de compatir mais de comprendre. Il ne s’agit pas d’excuser mais d’expliquer. Cela mérite au moins réflexion. Il ne serait pas malvenu de se documenter, de s’enquérir des témoignages, de mener sa propre recherche et de se faire une opinion objective. Au lieu de juger sur la base d’idées reçues, très largement répandues mais pas toujours entièrement fondées.

L. F.

Comment (54)

    Anonyle
    29 septembre 2018 - 7 h 45 min

    Vraiment vous croyez qu’il n y aura aucune réconciliation.Pour votre information la demande n’est pas de macron mais d’ici,de celui qui a fait tout ce su’uli voulait de l’Algérie.Ouyahia a l’entendre parler en 1997 était totalement contre mais dernièrement il a applaudi et même recommande aux sociétés de travailler avec les pieds comme si ils sont les seuls maîtres dans le commerce.Allons arrêtons de dire n’importe et acceptons tout ce qui vient …

    awrassi
    27 septembre 2018 - 8 h 32 min

    Le « harki », c’est celui qui trahit, dit-on. Ne sommes-nous pas tous ici « harkis », nous écrivons et échangeons dans la langue de notre ancien colon ? Et quid de tous ceux et celles qui ont abandonné le navire pour une meilleure vie économique ? De ceux et celles qui ont refusé d’aide le pays ?

      Lyes Oukane
      27 septembre 2018 - 16 h 35 min

      @ Awrassi . Prenons l’exemple d’un homme que l’on parachute derrière les lignes ennemis . Que lui faudra t-il qu’il maîtrise pour accomplir au mieux sa mission d’espion?
      1 ) la langue de l’ennemi avec toutes ses subtilités ,ses familiarités ,son accent ,son orthographe ,sa littérature ,son argot ,ses sous entendus ,sa culture …

      2) son but est de rester le plus longtemps possible incognito tout en étant monsieur tout le monde . Il laissera donc aux oubliettes ses habitudes vestimentaires ,culturelles ,gastronomiques , sociétales et même religieuses s’il en va de sa vie et de la réussite de sa mission .

      Je pourrais encore t’énumérer plein d’autres obligations pour parfaire son rôle du parfait espion . Que penserais-tu d’un homme qui réussit à blouser tout le monde. Que c’est un harki ou que c’est un héros de premier choix ?

      Ps : quand le monde musulman était à son apogée nos ancêtres maîtrisaient toutes les langues . L’hébreu ,le latin ,le celte ,l’arabe , les langues amazighs plus les patois propres à chacune des régions qu’ils gouvernaient . C’est en comprenant ce que les autres disent que tu peux leurs répondre . Réfléchis-y ,apprends et tu deviendras indispensable à beaucoup autour de toi . Sinon continue à te recroqueviller sur toi même pour faire  » plus mieux bien  » le patriote dépassé par une mondialisation qui va de plus en plus vite .

        awrassi
        28 septembre 2018 - 11 h 53 min

        Merci, cher frère Kabyle, d’aider un vieux chawi à voir clair et à s’ouvrir sur le monde, mais de grâce ne viens pas me dire que ton exil sert l’Algérie !

          Lyes Oukane
          28 septembre 2018 - 15 h 23 min

          @ Awrassi . Les kabyles comme tous les autres Algériens sont des miens .Je serais fier d’avoir une goutte de sang de chaque tribus qui peuplent notre patrie couler dans mes veines . Mais ,je ne suis qu’un simple chaoui ,comme toi . Né au pied de Sidi R’ghiss ( 04 ) et descendant du chantre de la chanson chaoui . Ca y est ,tu me situes mieux ? Tu m’aurais demandé ,je t’aurais dit tout ca avant que tu n’extrapoles exagérément .

          Mon exil sert l’Algérie parce que je ne demande rien à ma patrie . Je gagne ma vie à la sueur de mon front et je n’attends aucunes aides ni de Dz ni de qui que ce soit . Si tout le monde faisait comme moi , peut être que le pays se porterait mieux . Dans l’absolu ,je me dis  » laisse donc tes compatriotes se gaver . Certains en ont plus besoin que toi et d’autres ne vivent que de vols et d’escroqueries mais ce n’est pas à moi de les juger . Lui la haut ,le Tout Puissant leur sortira leurs dossiers et leur présentera la note le jour du jugement dernier ,comme pour moi . »

          Ps : Tu écris bien le français ,sans faute de grammaire ,de syntaxe ,ni d’orthographe et pourtant je ne te ferais pas l’affront de douter que tu habites en Algérie ,moi .

          Porte toi bien bien .

    Brahms
    27 septembre 2018 - 1 h 39 min

    Pas de quoi s’éterniser avec tous ces collabos. Prenez les juifs d’Algérie, la plupart sont devenus français grâce au décret Crémieux et vivent tous en Israël, France, USA etc…. Ces Harkis ont choisis l’autre côté de la barrière donc qu’ils se débrouillent avec la France qui je le rappelle avait volé 62 tonnes d’or, 240 tonnes d’argent, 01 millions de pièces d’or et l’équivalent de 05 milliards d’euros au DEY D’Alger organisant l’illettrisme, les tueries de masse et l’esclavagisme pour le profit de sa caste française. Par conséquent, les préjudices des harkis ont bien été causés par la France et ce que fait l’Etat d’Israël envers les palestiniens c’est la même chose qu’avec les Harkis (la même méthode).

    Moh
    27 septembre 2018 - 0 h 15 min

    Les harkis et leurs descendants sont dans toute les instituions en Algérie et aux ambassades et consulats notamment en France.

      abdeka
      5 mai 2019 - 11 h 37 min

      En fait la Fance doit a l’Algérie; plus de 1200 milliards d’euros ont comptant les intérêts.

    Anonyme
    26 septembre 2018 - 21 h 43 min

    A partir des annees 1920-1930, periode de  » la reprise historique » comme qualifiee par Feu Abdelkader Djeghloul, les independantiste de l’ENA et leurs heritiers du PPA ne furent pas, statistiquement parlant, nombreux meme si ils etaient la force vive de la societe algerienne mise sous le joug. Le gros des troupes parmi les indigenes etaient plutot pour l’egalite du statut avec les europeens voire carrement assimilationnistes. Ils voulaient devenir francais a part entiere et en finir avec le code de l’indeginat , le double standard face a la loi. Mais dans leur ame ils etaient musulmans et algeriens sauf que certains dignitaires et chefs de tribus comme le Bengana (le coupeur d’oreilles) ou le Bachaga Boualem de la plaine d’Orleansville (actuel Chlef) se sont mis volontairement au service des militaires et colons francais avec en sus un zele qui en faisaient de redoutables ennemis de leurs coreligionnaires. Jusque la, on ne peut parler de harkis, mais plutot de m’tourni, d’assimiles. Arrive le 1er Novembre 1954! Plus de possibilite de tergiverser . Celui qui n’est pas pour l »independance et forcement contre. Certains y compris parmi les anciens du PPA/ MTLD qui ont suivi Messali et ses tentatives criminelles de rester dans le jeu politique en creant la fameuse armee dirigeait par Bellounis dont les armes etaient fournies par la France se sont trouve pieges. Mais dans l’ensemble et malgre les reticences le gros des algeriens a choisi la neutralite positive en faveur des militants independantistes de l’ALN/FLN.
    Des preuves de la place hegemoniqiue acquise par le FLN dans le mouvement pour l’independance de l’Algerie ?: Citons dans le desordre, les arrestations massives operees par les troupes de repression de l’armee et des services de securite francais , le nombre de candidats aux maquis ALN que les moudjahidine refusaient par manque d’armes…l’incapacite du pouvoir Gaulliste a creer une force alternative a l’ALN/FLN comme interlocuteur legitime du peuple algerien dans la negociation avec la France.
    Et les Harkis dans tous ce mouvement: Ce sont ceux qui ont refuse soit d’etre neutre soit de collaborer lorsque la demande leur a ete adressee!!! On connait tous des personnalites qui siegaient en tant de deputes dans les assemblees prefabriquees par le colonat pour soi-disant faire croire que l’Algerie etait heureuse et pacifiee. Mais lorsque le FLN les a mis devant le fait accompli beaucoup ont apporte avec discretion leur aide. Une aide qui s’est acceleree et exprimee avec force demonstration apres le cessez-le-feu de Mars 1962…
    Il faut faire un distinguo entre les responsables harkis et les collaborateurs civils du systeme repressif francais en Algerie et en France metropolitaine et la masse corveable qui s’est engagee pour une gamelle de soupe et un quignion de pain. A La difference des Vietnaniems dont le pays n’etait pas une colonie de peuplement, les responsables de l’Algerie independante n’ont pas pense a creer des centres de reeducation pour reintegrer au sein de la Nation renaissante les brebis egarees. Ils ont de ce fait offert a tous les revenchards et niostalgiques de la colonisation, une espece qui est loin d’etre en voie de disparition, une masse de manoeuvre qu’ils peuvent activer a chaque fois qu’ils en ont besoin

      MOHAMMED BEKADDOUR
      27 septembre 2018 - 2 h 34 min

      @Anonyme
      26 septembre 2018 – 21 h 43 min
      le nombre de candidats aux maquis ALN que les moudjahidine refusaient par manque d’armes
      ——————————————————————–
      MERCI pour ce détail, mon père a été dans ce cas… Le malheur est qu’après l’Indépendance les « heureux » rentiers ont comme « oublié », bref tu sais tout ce qui se passe depuis 1962. Hélas !

    Cordialement chacun chez soi
    26 septembre 2018 - 21 h 21 min

    Un traître restera un traître.
    Les enfants de traîtres doivent vivent dans le pays avec qui leurs parents ont collaborés .
    Qu’ont ils à se plaindre !!!
    De vivre en France. !!!
    Ils sont heureux la bas au pays de moliére.
    Et ils ont énormément davantage.
    Et ceux qui veulent les rejoindre car ils sont dès leurs.
    Ils n’ont qu’à prendre l’avion et qu’ils ne reviennent plus.
    Ils se naturaliseront gaulois et changeront de nom et prénom.
    Pour s’appeler Dupont – lajoie où Martin -l’hermite .
    Oublier l’Algérie elle n’est pas faite pour vous qui avez ouvert vos yeux et vos coeurs à mama El franche.
    Chacun chez soi et tout ira très bien comme ça.
    Ont à déjà énormément de mal à supporter les Ex tango.
    Et si il faut en rajouter.
    Ça fera beaucoup de chevaux de Troie.

    Moskosdz
    26 septembre 2018 - 20 h 51 min

    Ayant vécu et vu de mes propres yeux ce que s’est passé pendant la décennie noire,j’en voudrai plus à ceux formés gratuitement par l’école Algérienne et trahi leur pays,qu’à ces illettrés Harkis dont la France a exploité leur condition de misérables.

    Felfel Har
    26 septembre 2018 - 20 h 35 min

    Le refus de l’Algérie de recevoir ou d’autoriser les harkis de France à rentrer au pays est irrévocable. Suffit-il de rappeler que ces harkis, après avoir suppléé les forces françaises pendant la guerre d’indépendance, ont préféré les suivre dans leur retraite en 1962? Rappelons aussi, qu’à ce jour, aucun harki n’a exprimé de remords pour avoir contribué à tuer et massacrer ses frères, que ces traîtres se sont associés aux nostalgiques de l’OAS et de l’extrême-droite, raciste et xénophobe, pour exiger des différents gouvernements de sanctionner l’Algérie à laquelle ils vouent une haine tenace! Quand je les vois exhiber fièrement leurs médailles, cette quincaillerie que la France officielle leur a octroyée pour service rendu à la patrie, celà me renforce dans ma conviction que ce cancer n’est pas en voie de rémission, qu’il continue de ronger leur chair et leur âme. Ils restent maudits!

    Brahms
    26 septembre 2018 - 20 h 11 min

    Je signe et persiste que les harkis n’étaient que des collabos qui vendaient leurs frères et sœurs à l’occupant pour améliorer leur situation économique et financière. Ces vendus sont perdants sur toute la ligne et la plupart sont du côté de Reims, Toulon, Montpellier. Ils espèrent toucher le magot et être estimer comme les juifs de l’Etat d’Israël. Ils ont le droit de rêver mais c’est très mal connaître la France et les français avec leur système du fonctionnariat très redoutable pour ceux qui ne savent pas comment cela marche. Enfin, ces harkis n’ont peut être rien d’algériens puis qu’avant les français, il y avait les Turcs de 1515 à 1815 soit 03 siècles à coucher avec des femmes pour laisser leurs graines. Renseignez vous peut être que vous d’origine Turc et à ce moment là, votre place ce n’est pas en Algérie mais à Istanbul en Turquie.

    ripper
    26 septembre 2018 - 18 h 26 min

    La question de la réhabilitation des harkis est une question strictement algéro-algérienne, ni Macron ni un autre n’a le droit de s’immiscer. Elle doit obéir à la raison et non au sentiments. Entre musulmans la tradition se veut  » عفا الله عما سلف  », dans le sens qu’ils ont payé leur dû, étaient malmenés loin de leurs patelins pendant plus d’un demi siècle, et puis vivre avec des français n’est point un cadeau.
    Étant enfant de moudjahid qui a souffert le martyre dans les geôles du colon et entre les mains de harkis, je dis qu’on n’est point des gens qui donnent de la souffrance et de la douleur … surtout aux nôtres, même s’ils sont tordus et pourris et nous ont vendu pour quelques privilèges.
    N’est-ce pas que le prophète Mohamed (qpssl) en pleine puissance avait dit à ses ennemis et adversaires de sa tribu en les relachant «إذهبوا فأنتم الطلقاء ».

    patriotes
    26 septembre 2018 - 18 h 02 min

    c sur a cosses des c harki la guerre n aurais pas durer 8 ans et meme avant pendant tout se siècle ont n aurais pu épargner des millions de vie si ils avaient pas pense a leur intérêt comment un musulman pouvait laisser sa dignité pour un peut de pouvoir que les cofart a distribués contre leur propre enfant

    TARZAN
    26 septembre 2018 - 17 h 48 min

    moi, y a un truc qui m’échappe et que je ne comprends pas! pourquoi on parle de harkis comme si qu’ils sont des algériens? mais ce sont des français, qui ont commis des crimes contre l’humanité, avec haute trahison pour la patrie algérienne à la clé ce qui aggrave leur cas, et du coup ça ne leur laissent aucune chance de pardon. donc la question sur les harkis est un problème franco français, et pour nous ils ne sont que des criminels de guerre au m^me titre que aussarès, bigeard et autre criminels (qui pensent et sont convaincus qu’il sont des types biens) que la justice algérienne les a condamné à la peine capitale par contumace, car les crimes qu’ils ont commis sont à des années lumière des conventions de genève. quant aux enfants des harkis, il faut faire du cas par cas, y en a qui sont totalement innocents mais y en a aussi qui sont totalement revanchards (il faut pas oublier qu’ils ne sont pas algériens) donc susceptibles de commettre des actes de malveillance et de sabotage, voire de règlements de compte!
    les harkis est une création française, des gens qui ont été formé par l’armée française pour commettre des crimes sur les patriotes algériens et même sur des innocents et enfants, ils étaient déjà français, ils ont servi et choisi la france, alors pourquoi impliquer l’algérie? pourquoi un harki reste un algérien, un bougnoule, et un pied noir (patrick bruel, jacque attali, enrico macias, camus, etc.) est un français pur? la france non seulement ne reconnait pas ses crimes mais pire encore elle est raciste!

      karimdz
      26 septembre 2018 - 18 h 13 min

      Tout à fait, la vigilance est de mise.

      Nos ennemis voudraient nous faire le coup du cheval de troie, avec les harkis, méfiance…

    Brahms
    26 septembre 2018 - 16 h 26 min

    Des médailles en chocolat. Tuez des innocents pour avoir des médailles, le harki n’a vraiment rien compris au système français. La France c’est un Etat impérialiste comme les Etats Unis et vit de rapine, de colonialisme, de tueries. Quand la France donne quelque chose c’est qu’elle a trouvée un système pour récupérer ou financer cette dépense. Elle ne donne jamais rien de sa caisse. Il vaut mieux vivre libre et fier que de vivre sous le joug d’un Etat qui n’aura jamais de considération pour celui qui a trahit ses frères en allant les assassinés afin d’avoir un morceau de pain, une tomate et du beurre pour remplir sa panse. La France a 2300 milliards d’euros de dettes dont 40 milliards d’intérêts à payer chaque année aux marchés financiers sans compter les retraites de ses fonctionnaires soit (4 000 à
    6 000 milliards d’euros, à trouver) donc elle chassera toujours hors de ses frontières. Les harkis ne sont donc que des collabos aux services d’Etats étrangers.

    karimdz
    26 septembre 2018 - 14 h 51 min

    Avant tout, je relève dans cette article que les collabos en Algérie estimés à 3 à 500 000 individus durant l’occupation, sauf à considérer que leurs familles sont pris en compte, relève du pure fantasme. Et seconde rectification, le pays au monde qui a connu je ne vais pas dire le plus, mais qui était majoritairement collabo, c’est bien le peuple français, ils étaient collabos de la première heure avec pétain, et résistants de la 25ème heure, à la libération.

    Les passions aujourd’hui autour de ce problème ne sont plus les même, la pression est retombée. Aucun algérien aujourd’hui ne viendrait assassiner un harki en Algérie ou ailleurs. Mais il n’en demeure pas moins que ce chapitre de l’occupation de notre pays, fait partie de notre histoire, et il n’est pas question de l’effacer, il doit servir de leçon.

    La génération des harkis est effectivement en voie de disparition, il est regrettable que leurs enfants, pas tous, je pense que çà doit être celle de la seconde génération, revendique à tout va. En réalité, ce n’est pas tant la mémoire de leur père qu’il défende, mais l’aspect financier que génère ce statut, soyons clairs.

    Faut-il envisager une conciliation ? Je dirai que justement, la disparition d’une génération qui a connu l’occupation française pourra amorcer une nouvelle approche, mais à certaines conditions. Je peux comprendre que des harkis défendent leur père, c’est humain, mais ils doivent aussi prendre conscience que les harkis ont été des collabos, et qu’ils ont été à l’origine de massacres, de tortures, d’injustices etc. Il ya des harkis qui se sont retrouvés dans une situation telle, qu’ils ont été forcés à le devenir sous la torture, y en a pas eu des tonnes non plus.

    Mais il y a une exigence de la mémoire, un devoir de mémoire, qui ne saurait être exclu. Le passé ne s’oublie pas et il doit être une leçon. En conséquence, les enfants d’harkis en France doivent cesser cette revendication, qui en plus de les discréditer, n’arrange rien au rapprochement. L Etat français après les avoir utilisés comme supplétifs pour accomplir leurs crimes, les a traités comme des sous humains, et les a parkés dans des camps en France.

    Chaoui
    26 septembre 2018 - 14 h 35 min

    L. Faria évoque les cas d’Algériens formant des demandes de nationalité…française en excipant de filiation harkie…
    Il a échappé à l’auteur de l’article qu’il n’est nul besoin de se prévaloir d’un tel objet pour faire avaliser sa requête mais juste le…DROIT, plus précisément la…Constitution française.
    Si la Constitution Algérienne est Algérienne et rien qu’Algérienne, la Constitution française, ELLE, est aussi bien française…qu’Algérienne.
    Et pour cause : cette Constitution avait été votée en septembre 1958 et par les français et par les…Algériens. Aussi bien, tout Algérien où qu’il se trouve peut s’en prévaloir de droit.
    Le double statut d’avant 1958 créant deux catégories de citoyens en Algérie, soit le statut dit de « droit commun » applicable aux européens, et le « statut de droit local » applicable aux musulmans qui servait de handicap et à la fois de butoir à ces derniers est aussi bien inconstitutionnel qu’il viole le principe d’égalité au sens où il crée de manière discriminatoire deux catégories de citoyens se voyant désavantagés les uns par rapport aux autres en se fondant sur la…religion, ce que proscrit formellement la Constitution.
    Il suffit qu’un seul Algérien ou même un bi-national introduise une requête dite « Question Prioritaire de Constitutionnalité » devant le Conseil Constitutionnel français pour faire déclarer ce double statut inconstitutionnel pour que la décision s’applique à tous, et ce qu’on soit né avant ou après 1962.
    En un mot : il n’est nul besoin de se prévaloir d’une filiation infamante pour obtenir la nationalité française mais juste LE DROIT.

    Averroes1400
    26 septembre 2018 - 14 h 05 min

    En effet, l’article a le mérite de remettre en avant un certain nombre de circonstances. Mais, j’aimerais savoir, moi qui n’ai pas la guerre. Pourquoi mes parents craignaient plus les harkis (surtout cagoulés) que les militaires français, qui n’étaient pas tendres ?

    Karamazov
    26 septembre 2018 - 14 h 04 min

    Un vrai pavé dans la marre aux têtards My Lady.

    Lady Feria a su retourner le sujet et le prendre par la queue comme sur une table de vivisection. Ça nous change des autopsies. Où sont donc passés tous les lapidaires, si prompts à rejoindre les cortèges des tireurs sur les corbillards, qui n’hésitent pas à s’élever des statues sur les tombes ?

    Pour notre résilience et pour éviter les chocs traumatiques retardés face à la culpabilité rien de mieux que le défoulement. Ayavava, ce que le refoulé est terrifiant !

    Il ne s’agit ni de conciliation , ni de réconciliation  ni même , puisqu’il y a thèse et antithèse, d’une quelconque synthèse. Je veux comprendre sans empathie, sans ressentiment, sans compassion, ipicitou !

    Quand L.F écrit : » Les procédés employés par l’armée française pour contraindre des Algériens à changer de camp furent ignobles à glacer le sang. »

    Agawa lui rétorque : «Des hommes ont été poussés par les injustices criardes commises par des moudjahidine ( il y en a eu des abus de ce coté aussi, et à Zaknoun, en kabylie on a égorgé des hommes qui chiquaient  » chemma », ) à se tourner vers la protection de soldats français.»

    Rappelez-vous cette réplique dans l’opium et le bâton, le film, «hgartouni ma3endich zitoun».

    Et même après 62 des hommes ont été liquidés, en Kabylie ; parce qu’ils n’ont pas voulu rejoindre les nouveaux maquis : iwi, chacun ses harkis ! Un homme de mon village a été coupé en morceaux en 63, dans son champ de melons, et son fils liquidé chez lui à trois heures du matin devant ses propres enfants qui suppliaient ses exécuteurs de l’épargner. !

    Ce n’est pas l’histoire qu’on nous raconte , et nous n’avions pas besoin d’historiens ou de Sidi khlifa pour nous en conter : nous en sommes nous mêmes témoins et nous avions vu !:

    L’histoire du harkisme est aussi une affaire entre-nous, et pas qu’une histoire avec Fafa !

    Il faut arrêter avec le réflexe Göeringuien a Sidi ! Dès qu’on évoque un sujet qui implique Fafa on dégaine à tout berzingue ! On peu réfléchir kamim , avant de prendre une décision  nagh khati ?

    Ow, il faut arrêter d’être sentencieux , a Sidi ! Pouce, pitié mlamanip !

    Qu’on me dise que Fafa veut nous faire assumer ça et qu’on se rebiffe, je compatis , je compatis, je compatis. Il n’y aurait en cela que la logique de guerre pour prendre le problème.

    Mais encore une fois , ce n’est pas dans ce registre que je m’inscris. Ce que fait ou veut faire Fafa de sa conscience , ses démons, c’est son affaire et c’est déjà assez compliqué pour elle. C’est de notre propre rapport à cette question qu’il s’agit.

    Moua sek jidi, c’est qu’on ne peu pas être juge et partie. Pour pouvoir et juger et comprendre il faut s’affranchir de la sommation de choisir un camp et d’être un belligérant. Comme disait Levi Strauss , l’ethnologue pas le pantalonnier qui est plus célèbre que lui : c’est avec un regard éloigné qu’il faut regarder cette histoire.

    Il m’importe peu qu’aujourd’hui encore ,le désir de vengeance soit aussi vif et que la justice soit aussi expéditive qu’à l’aube de notre indépendance. Je ne cherche ni à juger ni à plaindre. Je ne dis même pas qu’il faut pardonner.

    Mais on me dit que ces gens sont des assassins, des criminels. Je ne vous dis pas que celui qui n’a jamais péché me jette une pierre, car je pourrais être lapidé par les puristes, ici même.

    Mais, comment ne peut-on pas avoir mauvaise conscience , quand on stipule que ces crimes ne saurait être pardonnés au nom de la mémoire ?

    Ayaw barkawna…

    On viens de vivre une décennie sans doute des plus sanglantes que l’humanité ait connue. Des femmes ont été éventrées, des enfants égorgés , et de nos jours nous pouvons croiser les respinsables qui se pavanent en nous snobant dans nos rues, et vous nous dites que nous sommes un peuple qui ne pardonne pas ? Si ça ce n’est pas un pardon , kiskici ?

    Comment yarhem waldikoum, on peu qualifier ça ?

    Je vous jure, que je n’ai été victime ni de près ni de loin de la décennie noire. Je n’ai donc aucun ressentiment pour être pour ou contre la réconciliation quelle qu’elle soit.

    Mais spliki-moua comment des gens qui ont vécu ça, s’arrangent avec leur mauvaise conscience pour être aussi vifs et vindicatifs face à des souvenirs qui ne leur appartiennent même pas, puisqu’il ne s’agit que d’histoires racontées, alors qu’ils s’accommodent aisément avec leur mauvaise conscience quand il s’agit de faits récents et qui sont constamment ravivés par l’actualité.

    mouatène
    26 septembre 2018 - 13 h 31 min

    à L.Faria: à votre avis, à quelles occasions l’armée honore et décore un soldat ? le portrait de cet étre fier de ses décorations ne vous suffit pas ? il ne vous interpelle pas ? c’est très simple pour ceux qui ignorent la signification de ces médailles. il suffit de les identifier et et vous aurez toutes réponses à vos questions.

    Nadjma
    26 septembre 2018 - 13 h 22 min

    Monsieur il ne s’agit pas d’idées reçues mais de connaissance, beaucoup d’algériens l’ont vécu dans leurs chairs voyez vous. Ce vous nous dites avec votre article c’est de faire du cas par cas en quelque sorte ce qui est à peu près impossible. Il est vrai que la france a utilisé d’ignobles méthodes en Algérie et certains algériens ont été forcés de rejoindre la harka mais soyons sérieux combien étaient ils? La grande majorité des harkis est constituée d’algériens qui ne croyaient pas en la victoire du FLN, en la victoire du peuple algérien et ils se sont placés chez l’ennemi. Tout comme on a vu dans les années 90 des abrutis intégrer le Fis et certains d’entre eux sont allés jusqu’à prendre les armes contre le peuple algérien croyant que les terroristes salafistes et leurs commanditaires occidentaux allaient emporter la partie et qu’ils allaient se retrouver aux première loges, pauvres tâches ! Tous ceux qui trahissent leurs peuples sont désignés comme des traitres dans tous les pays du monde et quand les traitres se retrouvent dans le camp des perdants et ben tant pis pour eux ! pourquoi diable nous algériens on devrait se montrer plus magnanimes que les autres êtres humains, nous sommes aussi des humains nous ne sommes pas des anges avec une auréole sur la tête, d’ailleurs la plupart des harkis ne nous le demandent pas, regardez comme ils sont tout contents et fiers quand les officiels français leurs accrochent une breloque! ont ils un jour demandé au peuple algérien de leur pardonner leur égarement non jamais alors pourquoi le leur accorder, j’ai connu des enfants de harkis qui étaient bien contents du choix de leurs parents, alors tous ceux qui écrivent des articles en leur faveurs ou ces commentateurs d’AP qui veulent avoir la charité et la magnanimité de leur pardonner parlent dans le vide les harkis n’ont rien demandé ce sont les français qui ne savent plus quoi inventer pour rester accrocher à l’Algérie pour qu’on ne les oublie pas ils nous sortent les harki, pauvres, pauvres français va!

    REPANTENCE !!!!!
    26 septembre 2018 - 13 h 06 min

    Il y a plus important ! A quand la RÉPENTANCE DE LA FRANCE AU MILLIONS D’ALGÉRIENS ET ALGERIENNES LACHEMENT COLONISÉS, ASSASSINÉ, TORTURÉS, VIOLÉS !! Personne en parle ? Bizard car c’est le plus gros morceau de notre histoire !!!!

    ALI
    26 septembre 2018 - 13 h 01 min

    A mon humble avis pour clore ce chapitre dramatique ,il faut laisser ces octogénaires harkis ,peut être trompé ou manipulé sans aucune culture politique ou sentiment nationaliste comme vous le dites si bien, circuler librement entre l’Algérie et la France, si le souhaitent évidemment .
    Quel danger peuvent ils présenter pour l’Algérie de 2018,CES OCTOGÉNAIRES?
    Par ce geste magnanime et généreux, Algérie aura tout à gagner!!!!

    Hchicha Talba M'iicha حشيشة طالبة معيشة
    26 septembre 2018 - 11 h 36 min

    Si j’avais un certain pouvoir, je prendrais attache avec un grand cineaste américain pour faire un film qui pourrait faire un tabac en faisant ressortir les méfaits du colonialisme en terre d’Algérie et de ce fait, faire connaitre notre histoire de par le monde, en faisant un cas special des harkis et leur traitrise envers nos valeureux héros morts pour le Pays. ça pourrait être une solution pour faire taire les grandes gueules.

      Le Français
      26 septembre 2018 - 13 h 57 min

      Au passage, les Etats-Unis soutenaient l’Algérie française de la même manière qu’ils soutenaient l’Indochine française.

        Tredouane
        26 septembre 2018 - 17 h 46 min

        Mais L »ALGERIE A FINALEMENT ARRACHE SON INTERDÉPENDANCE ÉTERNELLEMENT AUSSI VRAIE POUR VIETNAM LAOS CAMBODGE SANS OUBLIER LA CHINE ‘GUANGDONG « 

      Anonyme
      26 septembre 2018 - 16 h 26 min

      Pourquoi s’adresser à un cinéaste américain? il y a plein de cinéastes de par le monde et même chez nous qui pourraient le faire. Il y a eu le film de Gillo Pontecorvo « la bataille d’Alger » suivi par d’autres films algériens ont suivi. Je pense aussi que la meilleure manière de raconter l’histoire à un plus grand nombre se fait mieux de manière ludique: cinéma, séries tv, bande dessinée etc… Il serait dommage de ne pas parler de notre histoire car elle mérite d’être dite.

    karamazov
    26 septembre 2018 - 10 h 39 min

    N’allez pas voir dans ce qui suit un plaidoyer pour le harkisme ni une velléité d’individuation ou une volonté de mettre un couac dans une parfaite euphonie. Mais moua ma conscience est un chouia ambivalente, je dois lui équilibrer son chwari, au risque dissoner.

    Votre article me procure un supplément à mon âme ravagée par certaines réactions. Que de haine, que de haine trois générations après.Et je me disais : si au vu de ce que nous voyons aujourd’hui on ne pourrais pas regarder les choses de l’autre coté de la raison.

    Car ,Comme disait F. Villon:

    Frères humains qui après nous vivez
    N’ayez les cœurs contre nous endurcis, 
    Car, se pitié de nous pauvres avez, 
    Dieu en aura plus tost de vous merciz.
    Vous nous voyez cy attachez cinq, six
    Quant de la chair, que trop avons nourrie, 
    Elle est pieça devoree et pourrie, 
    Et nous les os, devenons cendre et pouldre.
    De nostre mal personne ne s’en rie :
    Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

    J’aurais salué au passage votre témérité, qui vaut bien la mienne , s’il elle n’avait fait qu’effleurer superficiellement le questionnement.

    En écrivant :

    «  D’autres historiens ont écrit en ce sens : les procédés employés par l’armée française pour contraindre des Algériens à changer de camp furent ignobles à glacer le sang. «  Vous ne dites qu’une demi-vérité. C’est vrai qu’en fin de compte le système coloniale est capable de tout, et si on ne se limité qu’au jugement , on pourrait lui faire endosser toute la responsabilité du « harkisme » volontaire ou subi.

    Il ne s’agit pas de juger , de condamner, ou d’acquitter, mais seulement de comprendre. De comprendre mais plus de juger aujourd’hui, même s’il fallait rappeler pour l’histoire et pour les mémoires , et parfois les fonds de commerce, les faits qui parfois font partie de la mythologie fondatrice de notre nation.

    Je connais des hommes qui étaient des harkis d’une inimaginable férocité et qui ont servi dans la guerre contre les maquisards ou leurs proches avec une inqualifiable cruauté et d’autres qui n’avaient de harki que le qualificatif. Il n’occupaient que des postes subalternes dans l’administration coloniale. Les uns et les autres ont été liquidés sans discernement à l’indépendance.Et c’est ce qui me pousse à pondérer mon ressentiment à propos du harkisme.

    Il y avait dans mon village, une petite ville coloniale, un harki : qu’on affublait du sobriquet » elboulici ».Il servait le système colonial avec un zèle illimité, et sa cruauté à l’égard de ses frères n’avait d’égale que sa servitude pour la répression. Et un autre qui gardait la poste, et qui n’avait que sa gouaille, pour mettre de l’ordre dans les rangs, un monsieur bedonnant et jovial au demeurant. Les deux ont subi de la même façon la vengeance et une mort atroce à l’indépendance : la vengeance personnelle y était, dans un cas comme, dans l’autre pour beaucoup.

    Ne dit-on pas juger c ‘est comprendre et pas se venger ?

    Ne pourrait-on pas prendre un peu de distance aujourd’hui pour comprendre ?

    J’aimerais comprendre , ce qui socialement, psychologiquement , a poussé certains à se situer dans un camp et pas dans l’autre. Comment à cause de leur histoire personnelle, des liens, des sentiments, qui avaient peu à avoir avec « la révolution » des hommes se sont retrouvés aléatoirement dans un coté plutôt que de l’autre ?

    agawa
    26 septembre 2018 - 9 h 41 min

    Il y a des harkis qui ont fait preuve d’un zèle sans pareil au service des forces coloniales. Il y a parmi eux ceux qui ont tués, violés ou tout le moins fait du mal à leurs compatriotes. C’est à ceux là que le mot et la définition  » harki » s’applique. Dans mon village de Kabylie, ceux qui ont fait du mal et ont du sang sur les mains, sont partis avec les français en 1962. Il y’a eu aussi ceux qui ont été proches ou collaborateurs des soldats français ou même portés des armes sans avoir jamais tirer ou blessés, ceux là après 1962, ne sont pas partis, même si mal vus par la population, il se sont fait petits et n’ont pas subit de représailles. Des hommes ont été poussés par les injustices criardes commises par des moudjahidines ( il y en a eu des abus de ce coté aussi, et à Zaknoun, en kabylie on a égorgé des hommes qui chiquaient  » chemma », ) à se tourner vers la protection de soldats français.

    Ch'ha
    26 septembre 2018 - 9 h 23 min

    PS : cette victimisation à outrance des harkis des bourreaux….sauver sa peau, qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre. C’est faire honte à tous nos fellagahs qui ont laissé leur vie pour sauver le pays la nation algérienne et le peuple algérien.
    Je vous renvoie une nième fois à la contribution de l’excellent Mr Kaddour Naïmi qui se passe de tout commentaire.

    bebel
    26 septembre 2018 - 9 h 20 min

    Une question toute simple……….l’Algérie s’est bien réconciliée avec les tangos qui ont mis à feu et à sang le pays pendant plus de dix ans. Pourquoi ne pas faire pareil avec les harkis. Juste une question.

      Anonyme
      26 septembre 2018 - 9 h 58 min

      J’allais le dire: pourquoi les harkis islamistes qui ont commis les pires crimes jamais vus sur terre, qui crachaient sur l’Algérie et qui se soumettaient entièrement à des sirènes étrangères ont ils droit à la réconciliation nationale et aux prébendes en tous genres qui vont avec, EUX ?
      Pourquoi ce deux poids deux mesures ?

    MOHAMMED BEKADDOUR
    26 septembre 2018 - 9 h 17 min

    Additif
    Les vrais traitres « Harkis » sont ceux qui à l’occasion de l’invasion française à partir de 1830 se sont D’EMBLEE rangés du côté de l’envahisseur, ceux là sont la vraie mauvaise graine. Par la suite, la colonisation et l’acculturation des vaincus ont accouché de monstres tels qu’on les dirait presque « innocents », bref le Barbare Français fils aîné de l’église a créé un écheveau à démêler, des monstres il y en eut aussi bien dans le FLN ALN que dans les recrues de l’armée du fils aîné de l’église, en conclusion : Les vrais et « grands » Harkis sont à recenser surtout de 1830 à 1930, après nous étions clochardisés, appauvris, hagards, à l’exception de l’élite qui fera Novembre 1954, une élite qui elle aussi n’était pas indemne de La Mission Civilisatrice du Barbare, Fils Aîné de la « Sainte » Eglise, si peu indemne qu’ils se sont entretués, « Les Frères » ! Le vrai compte à régler reste un compte avec la France..

    Justice
    26 septembre 2018 - 9 h 10 min

    Pour ma part je pense que les enfants des anciens harkis, n’ont rien à voir avec ce que leurs parents et ont commis .
    Certains n’étaient même pas nés.
    Les autres étaient des enfants, qui en rien ne pouvait influencés le choix du patriarche de la famille.
    Et combien d’épouse n’ont également pas eu leurs mot à dire sur la décision qu’avez pris leurs mari.
    Laissons venir les enfants avec l’interdiction qu’ils occupent une place dans les hautes fonctions de l’état pendant 5 générations .

      Hchicha Talba M'iicha حشيشة طالبة معيشة
      26 septembre 2018 - 10 h 00 min

      السلام عليكم
      Je suis d’accord pour dire que les enfants de harkis n’ont rien à voir avec le passé.
      Seulement, en leur permettant de rentrer au Pays, ils ne doivent aucunement demander quelques biens ou services que ce soit.
      Quoiqu’on dise, ils demeureront enfants de harkis…
      A bonne entendeur,,

    kebch bounetah
    26 septembre 2018 - 9 h 09 min

    nous avons tous des cousins harkis , et contrairement à ce que disent les autorités Françaises et des associations harkis et pieds noir , plusieurs milliers de harkis se rendent chaque année en Algérie ,certain ont même pus avoir la nationalité Algérienne , d’autres ont même récupéré leur terres , mais ce sont sans doutes des harkis qui revienne en Algérie car il savent qu’ils n’ont pas commis d’atrocités et ne subiront aucun représailles , ceux qui continuent à dénigrer leurs anciens pays et à inculquer la culture de la haine à leurs enfants vis a vis de l’Algérie ne peut se comprendre que par la défaite non assumée de ces harkis comme pour certains pieds noir qui eux aussi ne retournerons jamais en Algérie contrairement à d’autres pieds noir qui y retournent assez souvent et ils s’ont toujours très bien accueillies , et ces cousins harkis en grande majorité sont également très bien accueillies , et c’est très facilement vérifiable

    Nesquik
    26 septembre 2018 - 8 h 54 min

    Les vrais Harkis sont restés en Algérie avec l’appellation « Moudjahidine »

      APC
      26 septembre 2018 - 10 h 13 min

      BRAVO

    Gatt M'digouti
    26 septembre 2018 - 8 h 51 min

    Personnellement je suis contre la réintégration des harkis en Algérie, quoique certains disent que quelques uns sont ici et occupent des postes importants. Qu’importe.
    Je veux soulever ici l’hypocrisie de nos dirigeants et à commencer par le ministre des Moudjahidines et leur demande de nous expliquer quelle différence y a t il entre les harkis interdits de séjour et les djihadistes barbares ayant cause la mort de 250 000 Algériens et une perte de plusieurs centaines de milliards de dollars?
    Ces derniers sont « mou3azazine Moukaramine » , protégés et encore libres de déverser leur fiel sur l’Algérie en s’acoquinant ouvertement avec la Turquie, l’Arabie Saoudite, Qatar et autres Emirati????

    Ch'ha
    26 septembre 2018 - 8 h 47 min

    L.Faria vous DÉLIREZ.
    Je vous renvoie à l’excellente contribution de Mr Kaddour Naïmi qui se passe de tout commentaire.
    Mon cas personnel parle de lui-même : la France m’a envoyé une VOITURE BÉLIER pour avoir osé moi la bougnoule algérienne défendre mes droits au Tribunal Administratif de Lyon contre la discrimination à l’embauche et le HARCÈLEMENT sexuel et moral au travail un 24/01/16 c’est MOI la bougnoule algérienne à qui la France a refusé et refuse encore à ce jour l’accès aux soins médicaux oui oui j’ai failli y laisser la vie et la France m’a laissé SANS AUCUNE PRISE EN CHARGE MÉDICALE.
    C’est moi que la France a persécuté et continue de persécuter alors que les CRIMINELS de tout bord étatiques et civils n’ont JAMAIS été jugés par le Tribunal de Grande Instance de Clermont-Ferrand et Lyon. C’est moi que la France dans son intégralité meRdias milices de civils fonctionnaires d’État « forces » de l’ordre police pompiers etc etc PERSÉCUTENT DE MANIÈRE RÉCURRENTE ET OBSESSIONNELLE encore à ce jour.
    C’est à moi la bougnoule algérienne que la France a refusé un job d’été également il ya 20 ans au motif que je ne suis pas descendante de harkis mais de fellagah machallah et hamdoullah.
    Alors que ces Ouj Charr de harkis en porteurs de kippa qu’ils sont aillent pleurnicher ailleurs qu’au pays y compris et surtout leur descendance car ils essaient de manger à tous les rateliers.
    Ces harkis sont français POINT BARRE.
    Faux problème faux débat : la question est réglée au pays depuis toujours 1962.
    Harkis = France et français d’ailleurs ils ont toujours été et sont la cause acquise du RN anciennement Front National de Marine Le Pen et même des plus zélés.
    Donc khalouna menoum.
    Je vous renvoie à l’excellente contribution de l’excellent Mr Kaddour Naïmi « POUR EN FINIR AVEC LES HARKIS DE KA FRANCE COLONIALE » Tout est dit ! Lisez relisez lisez.
    Noous avons toujours le choix d’être un collabo ou un résistant.
    Les fellagahs chouadas ont choisi la mort pas le harkisme pour sauver leur peau.
    De grâce AP cessez de diffuser ces propagandistes de la cause sioniste française et des harkis.

    MOHAMMED BEKADDOUR
    26 septembre 2018 - 8 h 29 min

    Les filles et fils de Harkis qu’ils vivent en France, « naturalisés », ou en Algérie, comme Algériens doivent à L’Histoire une lecture des faits depuis 1830 qui peut les libérer du piège, les réintégrer, ou intégrer dans le seul débat qui vaille : D’abord la définition exacte de « La France » en 1830, et ce dont son « Algérie française » aura été synonyme avec les suites jusqu’à ce jour, Là-bas ET Ici, enfin dresser le tableau exact de ce que nos ancêtres étaient en 1830, alors lire comment on en est arrivé à ce tableau présent, La France du mariage pour tous, et ces demandeurs de nationalité française sous le poids des demandes desquels se noient le service de Nantes, et en définitive ??? TAHYA EL JAZAÏR, pour qui sait « lire », et non vive Franssa !

    Anonyme
    26 septembre 2018 - 8 h 09 min

    l Histoire de la guerre d Algerie reste extremement « brulante »…une veritable revolution exemplaire prise en modele par de grands leaders tels Mandela ….Toutefois certaines pages tristes nous appellent a bien reflechir
    pour eviter toute forme de vengeance ou de comportement arbitraire sur la base d une generalisation d actes
    ou de soupcons de collaboration avec l ennemi …Plus de 50 ans sont deja passes et la grande masse des traitres collaborateurs sont sous terre… et nul n’est tenu aujourd hui de payer pour les crimes de ses parents. ou de ses grands parents…et surtout ne laissons pas les opportunistes de la classe politique francaise tel Macron recuperer une page noire de notre histoire pour l instrumentaliser et faire bonne conscience apres plus d un demi siecle…Ce que doivent faire nos historiens c est de mener leurs enquetes minutieusement pour apporter toute la lumiere sur les coins d ombre que comportent les choix de ces collaborateurs de la France coloniale et les atrocites commises sur le compte des populations surtout rurales sans defense.
    L Algerie d aujourd hui doit se concentrer sur les problemes de developpement et de la diversification de notre economie surtout pour sortir de la dependance des hydrocarbures et atteindre l autosuffisance sans oublier
    les domaines de l economie haute technologie et la numerisation des les ecoles primaires.Nos hommes politiques doivent travailler pour les prochaines generations et non les prochaines elections. .

    Fausse préoccupation
    26 septembre 2018 - 7 h 41 min

    Les harkis sont encore en Algérie dans des postes de la fonctions publics, voir des hautes fonctions publics. Beaucoup jouissent de 2 passeports et les demandes de réintégration en France sont abyssales. Alors arrêtons de nous focaliser sur ce sujet et parlons des vrais problèmes que sont: les faux moudjahidins, la corruption, les détournements du foncier, la médiocrité, le népotisme, les conflits d’intérêts, le régionalisme, la liberté d’expression, les droits de la femme, … Sur ce sujet, laissons les historiens nous éclairer.

    Anonyme
    26 septembre 2018 - 7 h 08 min

    Tous les Algériens ayant vécu l’après indépendance ont eu à constater le comportement des « anciens moudjahidines » vis-à-vis des femmes de chouhadas par exemple. Eh! bien, ces mêmes grands moudjahidines ont eu des comportements indignes envers les populations de l’époque, rurale notamment, je ne vous fais pas un dessin. Une anecdote pour insister sur les dépassements de l’époque. Quelque part dans le pays, les moudjahidines ont ordonné à la population de se « débarrasser » de leurs chiens pour qu’ils puissent venir chez eux le soir… Une personne a refusé. Elle a reçu une tannée bien carabinée et son chien égorgé sur sa poitrine par l’égorgeur attitré. Le lendemain, ce citoyen s’est présenté à la sas la plus proche pour s’engager. Est-il un harki en puissance ou bien c’est le comportement indigne de certains pseudos moudjahidines qui l’a poussé à le devenir. C’est pour cela qu’il faut dépassionner les débats et juger au cas par cas. Après quoi, nous constaterons certainement que ce ne sont les harkis illitrés de 1954-1962 qui pont fait le plus de mas à lALGERIE de 1962 à ce jour.

      Lyes Oukane
      26 septembre 2018 - 9 h 06 min

      @ Anonyme de 7h08 .Bonjour ,
      l’anecdote que tu nous rapportes ne laisse aucune ambiguïté quant au monsieur qui s’est pris une tannée mémorable . Il a préféré son chien à la sécurité de nos résistants . Ces derniers lui avaient expliqué pourquoi il fallait se débarrasser de son animal de compagnie . Il a passé outre les consignes alors il paye et ce n’est pas cher payé une raclée . Il aurait pu se remettre en question et comprendre son erreur eh bien non ,il n’a pas voulu comprendre . Il n’a pensé qu’à son petit confort personnel . Mieux il a fait pire en allant à la SAS . Pour moi ,ce gars était un harki dans l’âme ,il avait la trahison dans le sang et mille raclées ne l’auraient pas fait changer d’un iota .La mort de son chien n’était que l’anecdote qu’il lui fallait pour passer du côté de l’ennemi ,pour se donner bonne conscience . Un jour où l’autre il aurait trahi pour n’importe quelles autres raisons futiles . J’espère juste qu’il s’est pris une balle entre les deux yeux . amin

        Anonyme
        26 septembre 2018 - 10 h 09 min

        Moi j’aime les animaux, j’aurais eu la même réaction si on m’avait fait un coup pareil pour me traumatiser à vie. Beaucoup de gens sont passés à l’ennemi à cause de la brutalité gratuite des moudjahidines.
        Il y avait du côté de ma famille par alliance un exécuteur du FL; après l’Indépendance il a tué sa femme à coup de hache, son fils est fou, sa fille ne s’est jamais mariée. Le Karma.

          Lyes Oukane
          26 septembre 2018 - 19 h 49 min

          @ Anonyme de 10h09 . Mon amour pour les animaux ne dépassera jamais celui que j’ai pour mes proches , mes voisins ,mon pays ,un humain. Si un enfant se fait attaquer à la gorge par mon chien ,c’est sur le clébard que je tirerais et non pas sur le chérubin . C’est ainsi que ça se passe partout dans le monde , en temps de guerre ou de paix . Seul un fou peut mettre la vie de ses concitoyens au-dessus de celle d’un chien .
          Dans ton histoire, le gars n’est pas devenu fou ,il était déjà incurablement condamner à la folie . Il n’a pensé qu’à sa propre souffrance mais pas à celle qu’il infligerait aux familles des résistants ,à toute la nation . Ton fellah manquait de discernement ,d’empathie pour son prochain .

          De plus dans toutes les guerres il y a eu et il y aura des brutalités gratuites .La guerre est toujours affreuse ,méchante ,destructrice .C’est ca raison d’être . Je n’ai jamais entendu parler d’une guerre ou tous les protagonistes font la fête comme dans un mariage .Jamais , pas même dans une fiction littéraire ou au ciné Il te suffit de suivre n’importe quel journal Tv sur la planète et tu en seras gavé à vomir .

          Tous les jours ,dans tous les labos de recherches du monde on expérimente sur les animaux jusqu’à leur mort . Certains philosophent sur l’utilisation des animaux mais tout le monde crierait à l’assassinat s’il c’était agi d’êtres humains . Ni karma ni caramel .Depuis la nuit des temps, l’homme tue les animaux pour manger ,pour se soigner ,pour s’habiller , pour survivre . C’est ainsi que l’échelle du vivant est construite . Le plus fort mange le plus petit et quasiment jamais l’inverse .
          J’espère simplement que dans ton histoire le gars est mort comme son chien . D’ailleurs s’il n’avait tenu qu’a moi ,je les aurait enterrés ensemble comme Romeo et Juliette ,version couscous et baroud dans le djebel ! Au plaisir

      Farid1
      26 septembre 2018 - 23 h 39 min

      Oui c’est un harki en puissance…il n’attendait qu’un prétexte pour rallier l’ennemi…

        Anonyme
        28 septembre 2018 - 8 h 03 min

        Et moi je pense que ce harki est parti rallier l’ennemi parce qu’il ne pouvait pas se venger directement sur l’assassin de son chien innocent; lequel tueur de plus visait à le traumatiser en égorgeant la pauvre bête sur lui de façon à ce qu’il assiste le plus près possible à l’horreur et soit recouvert de son sang.
        Le moudjahid a voulu traumatiser ce paysan, il a réussi, qui sème le vent récolte la tempête.
        Si le propriétaire du chien avait tué le tueur en représailles, j’aurais parfaitement compris sa réaction. Parce que moi c’est ce que j’aurais fait. Ça, non, j’avale pas.
        Combien de gens sont devenus harkis par révolte des horreurs commises par les moudjahidines simplement parce qu’ils avaient fumé une cigarette: nez et oreille coupés, égorgements…

          Lyes Oukane
          29 septembre 2018 - 9 h 34 min

          @ Anonyme de 8h03 .  » … lequel tueur visait de plus à le traumatiser en égorgeant la pauvre bête … Si le propriétaire du chien avait tué le tueur en représailles j’aurais compris … Le moudjahid a voulu traumatiser ce paysan ,il a réussi …  » .

          les moudjahid ont d’abord expliqué aux villageois pourquoi il fallait se débarrasser de leurs chiens . Les résistants ne pouvaient approcher le village ,de nuit ,sans que tous les canidés se mettent à aboyer ( le principe même du chien de garde ). Et ça ,c’est comme faire sonner une sirène d’alarme dans tout le village , appeler les patrouilles de paras à l’encerclement de nos djounouds .
          Si les résistants venaient se reposer ,se réapprovisionner dans ce village c’est parce qu’ils savaient qu’ils y trouveraient de l’aide plus que des mouchards .
          S’ils avaient voulu ,il auraient flingué et le chien et son maître récalcitrant . Ils ont éliminé la source du problème en laissant en vie  » le mouchard de service  » . C’est humainement bien raisonné ,autrement plus efficace . Tout le reste , amour pour son clébard plutôt que pour ses frères résistants n’est que littérature farfelue . Je te rappelle ,qu’aujourd’hui ,dans le monde entier ,quand un chien est un danger pour l’humain on le tue direct . Que ça soit aux USA ,en Europe ,au Bangladesh ou ailleurs la sentence est identique .

          Ton pauvre paysan traumatisé par la mort de son chien mais pas traumatisé par la mort de ses voisins par la faute de son chien … Drôle de gars que ton fellah !

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