Selon Ennahar TV : Saïd Bouhadja démissionne de la présidence de l’APN

OA Bouhadja
Ould-Abbès a fini par avoir raison de Bouhadja. New Press

Par Hani Abdi Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, démissionne de son poste, rapporte la chaîne de télévision Ennahar TV. Sa démission semble ainsi être la conséquence des fortes pressions qu’il a subies par la direction du FLN, suite à sa décision de limoger le secrétaire général de l’APN, Bachir Slimani.

Par sa démission, Saïd Bouhadja semble donc avoir anticipé les évènements et a préféré sortir par la grande porte, sachant que le groupe parlementaire du FLN, appuyé par le secrétaire général du même parti, collecte des signatures pour le faire tomber.

Homme d’appareil, Saïd Bouhadja a ainsi cédé à la pression en jetant l’éponge. Sa démission a facilité la tâche à la direction du FLN et, plus particulièrement, à son groupe parlementaire qui motive sa démarche pour le destituer par l’unilatéralisme et le laxisme avec des députés de l’opposition pour créer des commissions d’enquête touchant à des secteurs gérés par le FLN… Si Saïd Bouhadja n’a pas démissionné, la procédure, complexe et incertaine, aurait pris du temps. Pour certains, sa démission aurait été «ordonnée» par la présidence de la République qui voudrait apaiser l’atmosphère au sein de l’Assemblée populaire nationale, à la veille de l’examen de textes de loi importants tels que la loi de finances pour 2019 et le projet de loi sur les prérogatives des walis délégués.

Ce scénario était attendu après la sortie médiatique de Djamel Ould-Abbès qui enfonçait le président de l’APN en le considérant comme «sorti de son allégeance au président Bouteflika». Djamel Ould-Abbès affirmait que «celui qui sortirait de son allégeance au président Bouteflika ne peut rester au FLN».

Le SG du FLN avait installé ce jour-là un comité au niveau de l’APN, composé de députés afin de «parer à toute éventualité et de faire face à toute situation urgente». La situation d’urgence est donc cette démission de Saïd Bouhadja. Maintenant, il faudra élire rapidement un nouveau président de l’APN.

H. A.

Comment (23)

    Anonyme
    29 septembre 2018 - 7 h 26 min

    La chaine de la honte.On lui passe l’information pour plus de crédibilité,mais démontre par la même que c’est une décision non pas du FLN mais de son bienfaiteur

    Erracham
    28 septembre 2018 - 23 h 17 min

    @Anonyme de 16h37
    Et toi, tu te prends pour qui? Tu as le droit de ne pas être d’accord mais pas de traiter les gens d’attardé mentaux Sans le savoir, tu as prouvé que c’est toi l’écervelé, le prétentieux, l’impoli incapable de débattre de manière saine. Ce forum ne devrait pas permettre ce language de la rue. On peut ne pas s’entendre, mais on doit se respecter. L’insulte appelle l’insulte et le niveau descend au niveau des égouts.

      Felfel Har
      29 septembre 2018 - 17 h 01 min

      Un ami vient de me signaler ton rappel à l’ordre. Je m’empresse d’y souscrire et de te remercier non pas seulement pour moi, mais aussi pour tous ceux qui, dans ces colonnes, essuient souvent des insultes de ce genre par des gens qui pensent avoir la science infuse et détenir la vérité universelle. Ce sont mes points de vue qu’il faut démonter avec des contre-arguments bien articulés, bien agencés et surtout bien écrits, cad sans anathème,quand mes opinions n’ont pas l’heur de plaire. Si on veut débattre sainement, on ne doit pas s’abaisser à tenir un langage injurieux, ni de porter des jugements hâtifs. Lors de la Convention du parti démocrate (2016), Michelle Obama, critiquant la méthode de voyou de Trump, a eu ses mots qui ont fait mouche: « When they go low, we go high…. ». El fahem yafham! Salutations!

    Tarass Boulba
    28 septembre 2018 - 19 h 31 min

    Saïd Bouhadja a-t-il été limogé ou a-t-il lui même démissionné, on s’en fout. Le peuple s’en fout car il n’est pas concerné du tout !! C’est le dernier de ses soucis !!

    MELLO
    28 septembre 2018 - 19 h 26 min

    La désinfection de l’environnement, en cette période de choléra, à commencé par le haut de la pyramide. Mais cette maladie politicienne qui nous touche est pire que ce choléra issu des eaux usées . Le départ des uns et des autres ressemble étrangement à la théorie des dominos, que cette main opaque manoeuvre. Non pas la main de l’étranger, mais une main interne qui semble vouloir régler des comptes avec une autre main qui veut une part du gâteau. Nous assistons à des règlements de comptes dans une atmosphère , pour le moment , chaleureuse , mais le dérapage peut ne pas être contrôlé.

    bedraham
    28 septembre 2018 - 18 h 12 min

    aux pays depourvues de toute forme ; de democratie de justice et de libertes, le ridicule l’irresponsabilite et l’informel sont devenus l’apanage du systeme si bien que les medias privees tels qu’EnnaharTv est devenu l’organe audiovisuel officiel ou transit tout les communiques de presse emanant de la Presidence et non pas l’APS.

    Anonyme
    28 septembre 2018 - 17 h 57 min

    Said Bouhadja a démenti sa démission de son poste de président de l’Assemblée populaire nationale (APN), chambre basse du Parlement, comme cela a été dit, ces trois derniers jours, au sein de son parti, le FLN.

    « Je n’ai pas compris pourquoi on parle au sein d’un groupe de ma démission. La démission obéit à des procédures légales, pas à des procédures illégales, sans aucun rapport avec les lois de la République »

    rih el djanoub
    28 septembre 2018 - 17 h 47 min

    Une forte tempête de non politico a frapper en Algérie ces derniers temps venu du brésil dans le bateau de KAMEL elbouchi ,certainement elle va emporter avec elle beaucoup de Saïd Bouhadja,la listes est longue.tous çà la faute revient Évidement a KAMEL elbouchi il n aurait pas du ramener de la farine blanche mélanger avec de la viande.ce que j ignore qui va clôturé la liste?

    algerian
    28 septembre 2018 - 17 h 14 min

    La guerre entre les 4B. et G.S. se transporte maintenant a l’APN. Apparemment il y a un clan qui veut dégommer tous ceux qui sont suspectés de rouler pour l’autre clan. Le maintien ou le départ de Ouyahia dépendra de l’issue de cette guerre.

    Microsoft
    28 septembre 2018 - 17 h 00 min

    Avec ou sans bouhadja ca ne change rien du tout .l Apn etant un appendice du pouvoir le bonhomme a ete débarqué pour manque d allégeance.
    Au suivant en attendant de jours meilleurs avec d autre soumis corps et ame

    Lghoul
    28 septembre 2018 - 16 h 47 min

    Maintenant que le « problème » est résolu – El Ham’dou llah – En fait quel problème si rien n’a changé pour nousla populasse ? on dirait que je divague – Espérant seulement et de tout coeur, une chose: Que le rempaçant soit un adepte de belahmar ou simplement belahmar lui même, en chaire et en os pour transformer les séances de l’APN en séances de détéction des djounouns dans les ventres de tous les députés et deputées – elles ont aussi des ventres non ? – pour réduire la consommation de poulets rotis, de méchouis, de coca cola, de voiture blindées, de salaires faramineux sans limite supérieure. Pour finir les séances « plénières », ils utiliseront la fumée du « djaoui el mekaoui » pour faire fuir les djounouns des mûrs, des toits, des ampoules, et surtout des fauteuils pour éviter coûte que coûte de s’assoir sur un Djin. Imaginez un tout petit peu, juste une seconde, un type comme tliba, ou plutôt « monsieur le député Tlia » pour les intimes et les amateurs d’un beouf complet comme hors d’oeuvre – je dirai plutôt comme amuse gueule – s’assoir sur un djin ! c’est le comble. Tous les djounouns d’afrique du nord disparaitront comme par miracle.

    Anonyme
    28 septembre 2018 - 16 h 31 min

    Les chimeres institutions ne comptent aucun credit, qu’ ils nomment ou degomment des deputes ou des generaux cela ne reppresente que l’ autoglofication du regime e t membres!!!

    Anonyme
    28 septembre 2018 - 16 h 25 min

    aid Bouhadja a démenti sa démission de son poste de président de l’Assemblée populaire nationale (APN), chambre basse du Parlement, comme cela a été dit, ces trois derniers jours, au sein de son parti, le FLN.

    « Je n’ai pas compris pourquoi on parle au sein d’un groupe de ma démission. La démission obéit à des procédures légales, pas à des procédures illégales, sans aucun rapport avec les lois de la République », a-t-il annoncé dans une déclaration à TSA Arabi.

    Slam
    28 septembre 2018 - 16 h 10 min

    Dans un pays normal ce serait une grave crise. Mais comme notre pays est au dessus de la normale, c’est juste un pipi de chat politique. Un fonctionnaire limogé et qui sera remplacé par un autre fonctionnaire qui prêtera allégeance à son Excellence Fakhamatouhou.

    صالح/ الجزائر
    28 septembre 2018 - 15 h 58 min

    Le SG du FLN actuel ne diffère en rien de l’ancien , ils sont comme les jouets d’enfants d’antan , on charge leur mécanique pour les faire fonctionner . Si le juge est ton adversaire, tu n’a qu’à rouler ton tapis ( إذا كان القاضي خصيمك طبق حصيرك ) . comme le FLN est redevenu propriété privée : «celui qui sortirait de son allégeance au président Bouteflika ne peut rester au FLN» le président de l’APN devrait laisser son korsi .
    mais le peuple n’est pas concerné par les luttes intestines pour accaparer ou conserver des parts de la rente .

    Kahina-DZ
    28 septembre 2018 - 15 h 46 min

    Le président de la Grotte de Ali Baba est parti, mais les Ali Baba siègent toujours à l’intérieur de la grotte.
    Et si on fermait toute la grotte pour la désinfecter, peut être que c’est mieux pour le pays.

    karimdz
    28 septembre 2018 - 15 h 24 min

    Apparemment il a été déboulonné…

    Personnellement j’aime pas la manière dont il l a été, mais je ne regretterai pas non plus son départ.

    Mohamedz
    28 septembre 2018 - 15 h 23 min

    Espérant que celui qui doit le remplacer de droit serait ce Sid’Ahmed Ferroukhi même s’il ne maîtrise pas parfaitement l’arabe et pour cause : il n’est pas baatiste mais simplement un enfant du peuple.

    Felfel Har
    28 septembre 2018 - 15 h 07 min

    SCAN-DA-LEUX! La république vient de vivre un des pires moments de son histoire. Selon Montesquieu (l’Esprit des Lois) quand les trois branches du pouvoir (Exécutif-Législatif-Judiciaire) sont contrôlés par une personne/ un groupe, nous ne sommes plus en démocratie, mais en dictature. La mise à l’écart de Bouhadja n’est rien d’autre qu’une mise sous tutelle de l’APN. Les ingrédients d’un « big bang » se mettent en place et ceux qui jettent de l’huile sur le feu ne seront pas épargnés.

      Bachiro
      28 septembre 2018 - 15 h 53 min

      Tiens donc !
      Parce que vous pensez que l’APN était et est indépendante de l’exécutif et remplissait parfaitement son rôle de représentation, de contrôle et de source de législation ?

      Si telle est votre conviction, alors vous méritez de figurer au Guinness Book of World records car vous seriez le seul en Algérie et dans le reste du monde à croire à une telle fable.

        Felfel Har
        28 septembre 2018 - 19 h 22 min

        Je ne suis pas si ignorant de la situation réelle du pouvoir en Algérie! C’est par dérision que j’ai écrit que nous n’étions plus en démocratie pour confondre ceux (membres du gouvernement, PM, partis de la majorité présidentielles-RND/FLN) qui passent leur temps à nous chanter les vertus d’une république algérienne démocratique et populaire, sous la houlette de Fakhamatouhou. En forçant Bouhadja vers la sortie, ils apportent la démonstration du contraire de ce qu’ils affirment.CQFD! Sans rancune pour vos jugements hâtifs!

      Anonyme
      28 septembre 2018 - 16 h 37 min

      « …nous ne sommes plus en démocratie, mais en dictature » tu vis ou toi ? Ce n’est que maintenant que tu t’en rend compte ? Ou bien tu joues l’attardé mental.

    Bachiro
    28 septembre 2018 - 14 h 50 min

    Vous voulez nous faire croire qu’il a démissionné de son propre gré ? Ah bon ? Et depuis quand, démissionne-t-on d’un poste de ministre en Algérie, a fortiori du poste de Président de l’APN, troisième personnage de l’Etat dans l’ordre protocolaire?

    Vus savez tout aussi bien que le commun des quidams que cet homme a tout simplement reçu l’ordre de faire ses paquets immédiatement par ceux là mêmes qui l’ont adoubé à son poste et il s’est exécuté illico presto, à coups de n’aâm ya sidi, sans demander son reste.

    Tout le reste c’est de la boucane.

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