Bachir Slimani : le subordonné renvoyé qui a viré Saïd Bouhadja de l’APN

APN
Report des questions orales à l'APN pour quels motifs ? PPAgency

Par Karim B. – Tout est parti d’un «banal» limogeage décidé par le président de l’Assemblée populaire nationale. Saïd Bouhadja, de retour d’un séjour de deux semaines en France où il s’était rendu pour des soins médicaux, renvoie son secrétaire général et soulève un tollé général au sein du Parlement. Mais le président de l’APN allait commettre l’erreur de sa vie en s’en prenant à ce fonctionnaire qui est loin d’être un novice dans les rouages de l’administration.

Selon des sources informées, Bachir Slimani, le secrétaire général licencié par Saïd Bouhadja et rétabli dans ses fonctions après l’élection de Mouad Bouchareb à la tête de l’instance législative, a refusé de se plier aux injonctions de l’ancien président de l’APN qui avait exigé une rallonge à ses frais de mission après avoir dépassé le nombre de jours autorisés pour ouvrir droit à un tel avantage. Saïd Bouhadja aurait également instruit Bachir Slimani de faire profiter son accompagnateur des mêmes faveurs. Ce que le secrétaire général de l’APN a rejeté formellement, en signifiant à son interlocuteur qu’il enfreignait ainsi le règlement et les lois de la République.

C’est que Bachir Slimani avait déjà ses appuis, relèvent nos sources, qui expliquent que ce dernier a décidé de s’encarter au Front de libération nationale pour un éventuel siège au Parlement lors des prochaines échéances électorales. Le secrétaire général de l’APN, qui a gagné en influence après avoir battu le troisième personnage de l’Etat dans sa partie d’échecs par députés interposés, est la boîte noire de cette institution. Ayant survécu à plusieurs présidents, il connaît mieux que quiconque le fonctionnement de la «boîte» et doit détenir de nombreux secrets liés à la gestion des fonds alloués au Parlement et aux gentlemen’s agreement qui font et défont les alliances dans les bureaux capitonnés de l’hémicycle et dont le dernier a coûté sa place au président lui-même.

K. B.

Comment (21)

    ZORO
    25 octobre 2018 - 21 h 56 min

    Quand les Algerient voient l etat de nos hopitaux ,de nos centres ,de nos maternités , ajouté a la paie du personnel medical et entendent les folies que commettent ces vieux debiles qui ont peur de mourir et de se soigner en Algerie,ils sont en droit de douter qu ils furent un jour des moujahidines qui ne craignaient pas la mort a vingt ans, ( فطال عليهم الأمد فقست قلوبهم و كثير منهم فاسقون ) صدق الله العظيم
    SIGNE ZORO. . Z…

    Zorba
    25 octobre 2018 - 19 h 09 min

    Il faut enquêter sur ce Bachir Slimani pour qui l’État dans son intégralité à failli se faire hara kiri.
    Comment un simple conducteur de dumper dans un chantier peut-Il se retrouver Secrétaire général du Parlement sans passer par un escalier ?
    D’où provient l’immense fortune de ce Bachir Slimani et qui sont ses appuis à la présidence et ailleurs ?
    Quelle est la relation de Bachir Slimani avec le GIA et comment cet homme est devenu incontournable au point de déclencher une crise politique majeure ?
    Messieurs les journalistes je sais que 95 % de la presse à peur de la censure mais de grâce enquêtez sur cet individu très louche et proche des barbus FLN/RND et dont la famille était impliquée dans les massacres de Bentalha.

    Vive l’ANP

      Anonyme
      25 octobre 2018 - 21 h 35 min

      Un point de rectification ,Slimani fait partie des premiers diplômés arabisants en droit de la faculté de droit de Ben Aknoun…
      C est la promotion ,du temps de Boumedienne ,qui a commencé à revendiquer l arabisation totale de l enseignement et à attaquer les filles en jupe avec de l acide….

    Kenza
    25 octobre 2018 - 18 h 47 min

    Déjà, le fait que nos chers députés, nos chers ministres et toute la nomenklatura continuent d’aller automatiquement, y compris pour les membre de leur famille, se soigner en France avec frais de mission, est en soit un scandale. Il vont se soigner avec notre argent, et pendant ce temps ils laissent le pauvre contribuable aller se soigner dans ce qui est devenu des mouroirs ou bien, pour les plus chanceux, aller chez le privé pour des soins à des prix exorbitants et qui vont lui coûter la peau des fesses.
    En dehors de cet état de fait qui nous coûte très très cher, dans tous les sens du terme, il y a la honte de devoir dépendre de la France et de l’étranger parce qu’on est incapables d’avoir un système de santé digne d’un pays développé. Ces vieux (…) avec leur esprit de colonisés pensent encore que c’est toujours mieux de se soigner chez l’ancien maître! MINABLES! Vous êtes la honte de ce pays!

    Argentroi
    25 octobre 2018 - 15 h 58 min

    Elle est vraiment bien bonne celle-là : toute une crise pour une question de rallonge de prise en charge médicale pour le troisième homme de l’état ! Plus c’est gros, plus ça passe !
    Les milieux à l’origine de cette piteuse propagande sont vraiment nuls ou bien c’est qu’on veut discréditer les acteurs de ce coup de force! Ainsi, il semble que le feuilleton de l’APN n’est pas encore fini et il faut donc se préparer au pire !

    citoyen algerien
    25 octobre 2018 - 14 h 41 min

    c’est quoi cette comédie, ca ne fait pas rire du tout, si ca fait rire jaune

    Anonyme
    25 octobre 2018 - 14 h 33 min

    Ce Slimani dont le licenciement a provoqué une crise institutionnelle a donc les épaules très très large!!!
    Comment un simple employé licencié a de tels pouvoirs ?sauf si derrière lui se trouve le vrai meneur du jeu au sein de l APN et du pays…..

    ZOUADJ EL MOUTAA
    25 octobre 2018 - 14 h 26 min

    on ne comprend plus rien a ce qui se passe réellement dans ce pays ou les institutions sont parasitées ; les règles sont violées,la harga qui ne cesse de prendre de l ampleur, la corruption qui sévit a outrance,un système a bout de souffle qui n arrive ni a redresser la situation catastrophique ni a bien gérer les ressources du pays alors que les resserves ne cessent de fondre mettant en péril la sécurité de la nation a l horizon 2021 .des pseudo députés beaucoup plus intéressés par leurs avantages personnels immédiats qui ont discrédité par leur comportement honteux l image du pays et offensé l orgueil et la fierté du peuple avec ce cadenassage d une institution du peuple et de la république comparable aux pratiques répréhensibles des gardiens de parkings qui ont détourné l espace public et imposent impunément leur racket. si les hommes qui font la loi la bafouent ouvertement qu en pensent donc les citoyens, déjà largement démobilisés et excédés par ces pratiques .vraiment nous apprehendons notre avenir

    Zaatar
    25 octobre 2018 - 14 h 03 min

    On lit dans le texte que le secrétaire général de l’APN à signifié au président de celle ci qu’il a enfreint le règlement et les lois de la république. Ça ne vous fait pas tordre de rire ça ? Depuis quand chez nous nos augustes « élus du peuple  » respectent ils les lois de la république ? La question bien sûr pourrait être étendue à tous les dirigeants. Ainsi, tout ce bataclan a pour cause le non respect des lois de la république et que le soucieux et consciencieux secrétaire général de l’APN a bien voulu remédier en remettant de l’ordre dans la boite. Ça nous confirme comment fonctionnent nos institutions, mieux, Ça nous explique les gigantesques trous qu’il y a dans les caisses de l’État depuis 1971.

    Anonyme
    25 octobre 2018 - 13 h 34 min

    doit coûter très cher le si blanc et moelleux trône des rois aux esprits noirs et tordus

    DZAIR+
    25 octobre 2018 - 13 h 28 min

    Depuis 1999 nous n’avons plus de nation, nous vivons dans une jungle ou les tribus disputent le pouvoir,en clair cela veut dire une république fantoche,Bananiere ou autre,des millions de morts pour des Melons ou presque

    Wah-wah
    25 octobre 2018 - 12 h 40 min

    La République familiale et si tu touche à un membre de la famille,tu es cuit a jamais,ce n’est pas de notre faute, c’est la faute a nos gènes un cerveau de moineau et un estomac d’éléphant

    BabElOuedAchouhadas
    25 octobre 2018 - 12 h 18 min

    Le Paradoxe Bouhadja : il a soit disant pris les armes contre fafa mais ne rate jamais l’occasion d’aller se soigner chez elle pour de petits bobos, avec l’argent du contribuable bien entendu.

    NB : À noter que ce paradoxe n’est pas exclusif à ce Bouhadja, malheureusement pour l’Algérie.

      Anonyme
      25 octobre 2018 - 14 h 01 min

      Nos illustres dirigeants entretiennent la haine de la France pour la populace à des fins de politique interne, mais eux ne sont pas concernés. Y a t-il plus convaincant que l’exemple de l’ancien ministre des moudjahidine qui est allé couler sa retraite dorée à Lyon en France ?

    Gatt M'digouti
    25 octobre 2018 - 12 h 14 min

    Il ne faut pas trop donner d’importance à ce personnage . Celui qui a viré Said Bouhadja n’est autre que fakhamatou et pour preuve Mouad Bouchareb, nouveau président de l’APN « bel fatha » implique directement le président de la république en déclarant à l’issue de sa désignation : « Le président du FLN, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika, ainsi que la direction du FLN, à sa tête son secrétaire général, m’ont honoré avec cette charge. Je vous en remercie ».
    Toute cette faune qui gravite dans l’APN ne fait que se comporter comme la mouche du coche.

      EL Kendy
      25 octobre 2018 - 14 h 24 min

      Tout á fait D’accord Avec toi Gatt M’digouti .
      Tout est téléguidé du Palais d’El mouradia.

    Anonyme
    25 octobre 2018 - 12 h 09 min

    Cet univers de l’APN est plus diabolique qu’une secte satanique.

    Anonyme
    25 octobre 2018 - 12 h 02 min

    donc SI je comprend bien slimani est aussi impliquer comme les autres mais a dénoncer que Bouhadja pour les raison que vous connaissez inutile de chercher la vérité inexistante absente chimérique fictive, illusoire, imaginaire

    Anonyme
    25 octobre 2018 - 11 h 51 min

    Monsieur Slimani dans ces cas la doit passer devant une commission d enquete parlementaire des 2 chambres et passer aux aveux et divulguer toutes les infractions commises sur le compte des deniers publics et enfreinte au reglement interieur du parlement….tout simplement…afin que les elus sachent respecter a l avenir les reglements et se plient aux lois du pays…a defaut ils doivent etre revoques a vie de leurs droits civils….ne peuvent plus beneficier d aucun droit de vote ni occuper des postes de la fonction publique…..cette epee de damocless legale sur leur tete va les faire reflechir avant tout agissement contre les reglements et les lois de la republique…..Cette suggestion doit etre sur l ordre du jour de la prochaine reunion de L assemblee populaire des deputes sous forme de projet de loi et on verra l engagement de ces deputes et qui votera pour et celui qui votera contre pour les demasquer…la societe civile doit se manifester davantage pour bousculer cette assemblee de profiteurs (Pas tous,mais ils sont connus).

      Anonyme
      25 octobre 2018 - 14 h 16 min

      Rien ne se créé,rien ne se perd tout se transforme avec l’aval de Bouteflika ou ses représentants sur terre.

    Anonyme
    25 octobre 2018 - 11 h 49 min

    ce qui prouve ,une fois de plus que le gouvernement est composer que d escrocs dans impunité la plus total et qu ils se couvrent les uns les autres vu que personne n a saisie la justice et traîné Bouhadja devant celle ci moi je dit tout haut rien a f… a se … escroc et c est bien fait qu il soit chasser comme un mal propre en plus non seulement il est encore libre , il réclame son siège et veut des gardes corps dont je vient de saisir le motif

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