Démentis de Louh et Ouyahia : le gouvernement passe à l’offensive

gouvernement
Ouyahia en compagnie de Louh. New Press

Par Kamel M. – Le gouvernement semble avoir changé de stratégie. Fini le temps où les membres de l’Exécutif laissaient enfler la rumeur et se propager les fausses informations sans juger utile d’y répondre.

Le ministre de la Justice a surpris tout le monde en publiant un démenti suite à une information selon laquelle il aurait présenté ses excuses au Premier ministre pour les propos qu’il a tenus à Oran et dans lesquels d’aucuns avaient entrevu une attaque frontale contre Ahmed Ouyahia. Le ministre de la Justice a usé d’un ton ferme dans sa mise au point, accusant les médias qui ont diffusé l’information incriminée de s’écarter de l’éthique journalistique et les invitant à se conformer à la loi dans l’exercice de leur métier.

Le lendemain, c’est au tour du Premier ministre de mettre le holà en pointant les médias qui ont altéré son discours prononcé à Paris à l’occasion de la célébration de l’Armistice. Ahmed Ouyahia dénonce une déformation de sa déclaration et rectifie le tir en publiant le contenu exact de son texte lu devant les chefs d’Etat étrangers présents à la cérémonie organisée par le président Emanuel Macron.

Les derniers développements qui ont concerné la série d’arrestations de bloggeurs et d’activistes sur les réseaux sociaux, accusés de chantage, de diffamation et d’atteinte à la vie privée, ont changé la donne. Ces «influenceurs» qui dominent les moyens de communication modernes ont une longueur d’avance sur la communication officielle qui continue à pâtir des vieux réflexes qui annihilent tous les efforts et toutes les actions entreprises par l’Etat dans les domaines économique et social, notamment.

L’absence de communication institutionnelle a ouvert la voie aux supputations les plus diverses et a permis à une catégorie d’internautes malveillants de polluer la Toile et de décourager les citoyens réceptifs à leur intox en l’absence d’une réaction médiatique efficace de la part des institutions officielles. La désignation de porte-paroles compétents au sein de celles-ci – la présidence de la République, le Premier ministère et, pourquoi pas, le ministère de la Défense nationale – est plus que jamais nécessaire.

K. M.

 

Comment (19)

    DZ Plus
    13 novembre 2018 - 7 h 47 min

    Dans une république Bananiere, l’impossible devient possible, voir ces deux génies de la mensonges et le camouflage Rien n’est étonnant sauf un peuple humilié

    الهوارية..في فرنسا.
    13 novembre 2018 - 0 h 08 min

    J’aimerais que les ministres algériens s’adressent au peuple avec délicatesse dans un arabe algérien dialectal, puis en tamazight et en français, ensuite qu’ils arrêtent de régler leurs comptes en direct, c’est entre eux, ils n’ont qu’à s’entre bouffer loin de la caméra. On refait pas une éducation de deux vieillards fatigués par le poids des ans. Le peuple a besoin d’être entendu et pris en charge par son pays et non par ces pays étrangers qui mentent aux réfugiés qui dorment dehors avec leurs femmes et enfants et qui mangent aux resto du cœur alors que le pétrole coule à flot et enrichi que les fils de hauts fonctionnaires, vous savez de qui je parle…

    الهوارية..في فرنسا.
    13 novembre 2018 - 0 h 07 min

    J’aimerais que les ministres algériens s’adressent au peuple avec délicatesse dans un arabe algérien dialectal, puis en tamazight et en français, ensuite qu’ils arrêtent de régler leurs comptes en direct, c’est entre eux, ils n’ont qu’à s’entre bouffer loin de la caméra. On refait pas une éducation de deux vieillards fatigués par le poids des ans. Le peuple a besoin d’être entendu et pris en charge par son pays et non par ces pays étrangers qui mentent aux réfugiés qui dorment dehors avec leurs femmes et enfants et qui mangent aux resto du cœur alors que le pétrole coule à flot et enrichi que les fils de hauts fonctionnaires, vous de qui je parle…

      Lghoul
      13 novembre 2018 - 10 h 16 min

      « ensuite qu’ils arrêtent de régler leurs comptes en direct, » – Ils n’ont aucun compte a régler entre eux. Pendant qu’ils mangent dans une même marmite, ils se défoulent sur notre dos. Ils ont tous lu « le Prince » de Machiavel et ont tous des diplômes de comédiens en poche.

    une pitrerie de plus !
    12 novembre 2018 - 22 h 42 min

    « le ministre de la justice use d’un ton ferme » et tralala « le premier ministre met un hola » et tarabatata !
    Pour qui vous prenez-vous, et à qui vous adressez-vous ? Vous n’avez pas compris que tout le monde a compris ? Arrêtez vos pitreries ! Vous jalousez Ould Abbès après l’avoir fait avec Saadani ! S’il vous plait, changez de disque.

    Zaatar
    12 novembre 2018 - 21 h 49 min

    Un poil en retard, voila que l’on decouvre les effets insoupconnes de la communication. Il suffit d’un mot et le tour est joue. Nos deux amis ont l’air de bien s’amuser.

    Afghoul n'dzair
    12 novembre 2018 - 21 h 26 min

    L’homme des sales besognes a qualifié nos valeureux martyrs de simples morts et ce , dans le but sûr et certain de faire plaisir au président français. Depuis quelques mois monsieur ouyahia a invité les HARKIS c’est à dire les traîtres qui ont combatu contre leur peuple de revenir en Algérie…..et voilà. ….TATBI3.

    Mir
    12 novembre 2018 - 20 h 07 min

    Ce n’est surtout pas le moment d’inquiéter nos tubes digestifs avec des querelles futiles entre héritiers du Trône. Ils ont peur de nous provoquer des ulcères d’estomac si on apprend que ça bataille dur là-haut pour se partager l’héritage et surtout désigner l’heureux Héritier du Trône qu’ils vont nous soumettre pour un vote démocratique et populaire. Le linge sale se lave en famille.

    صالح/ الجزائر
    12 novembre 2018 - 19 h 21 min

    Démentis et Démentis anti Démentis n’apportent rien de nouveau au fait qu’il y a des ministres fusibles et des intouchables et que le premier ministre n’est admis au club restreint de ces derniers que pour accomplir et exécuter les « sales besognes » anti populaires , commencées par l’emprisonnement , dans les années 1990 ( à l’été 1996 ) , de près de 2 000 cadres et dirigeants d’entreprise ( quelques dizaines et non pas des milliers de cadres ?!) , et les ponctions sur les salaires des pauvres travailleurs en 1997 .

      K. DZ
      12 novembre 2018 - 20 h 05 min

      Depuis quand un premier ministre, chef de gouvernement ou Waziir Awwel décide de la politique du pays, arrêtez votre hypocrisie et rendez à César ce qui lui a appartenu, ou bien vous êtes trop lâche pour accuser Zeroual ?

    Anonyme
    12 novembre 2018 - 18 h 10 min

    Marre de ce pays où on raconte tout et n importe quoi et où personne ne confirme ou infirme une ou des rumeurs Vivement qu on mette le hola dans tout ce bazar Au fait y a t il un pilote dans la maison Algerie

    Lghoul
    12 novembre 2018 - 17 h 13 min

    Comment intérpreter cela ? En tant qu’humble citoyen mortel qui croit au père noêl, aux cerfs volants et a toutes les histoires a dormir debout, je conclus que quand ils ont vu que leur pièce de comédie musicale n’a pas attiré beaucoup de monde, il l’ont annulée et ont changé de programme et de salle du fou rire.
    Imaginez quelqu’un qui investi des millions sur un film ou il n’y a pas preneurs ? Il fait faillite.
    Et puis c’est quoi leur prochaine rogolade nationale ? Ould abbas va rentrer en action, comme l’acteur principal et le plus expérimenté du haut de ses 85 ans. Tout d’abord il va reprocher a hmimed a louh (en kabyle c’est le bois) qu’ils ne sont pas de bons comédiens et pour le devenir, ils doivent user leur pantalons cette fois, dans les écoles de « comédie médicale » comme il l’a fait avec Merkel en compagnie des grands Mozart et Beethoven. Explication du sens de comédie médicale: On chatouille les pieds a quelqu’un; s’il rigole, c’est que la comédie fait rire et s’il ne rigole pas, la comédie fait pleurer le comédien. Donc on a toujours quelqu’un qui rit ou quelqu’un qui pleure. Impossible d’avoir quelqu’un d’inerte comme un végétal. En ce moment, ils sont en train de pleurer car ca ne chatouille plus le peuple.Pourquoi ? Après des decennies de rigolades, il a predu son sens du rire. Le nerf qui chatouille le corps pour rire, est « mort » de fatigue due aux mensonges qui ne le déclanche plus car ce nerf est déconnecté du réseau et ne peut plus fermer la boucle du circuit electrique du fou-rire. Mais n’oubliez pas que derriere les coulisses, un autre grand acteur est religieusement en « stand-by »: Le fakir Belkhadem. L’homme en blanc, sa barbe inclue. Avec un « herz » bien écrit et bien plié dans un petit sachet en plastique, il arrivera a faire tourner les choses car toutes les histoires a dormir debout sont épuisée. Alors, la prochaine épisode sera religieusement religieuse. Je ne serai pas surpris de voir de nouveau Madame Salhi insulter les kabish des montagnes enneigées. Le problème est qu’il n’y a plus personne pour lui répondre car les kabyles sont soit a l’étranger, soit dans un bar, soit en train d’écouter Matoub ou dans un stade en train de supporter la JSK – Et tout ceci s’ils ne sont pas en grève contre eux mêmes ou en train de couper les routes avec des pneux brûlés – des michelins pour riposter a hizb frança s’il vous « pli ». Alors que feront ils avant le jour « J », avant l’annonce du 5ie pour sauver la nation et maintenir la stabilité pendant que les reserves de change chutent vertigineusement de 200 milliards de dollars a 66 ? Mais messieurs-dames, la stabilité de la nation n’a pas de prix, alors c’est quoi $66 milliards ? Rien.

    L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE PROCLAME
    12 novembre 2018 - 16 h 48 min

    LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME.
    ===============================
    Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot (résolution 217 A (III)).

    Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre.

    Article 18

    Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

    Article 19

    Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

    Alors il faut savoir quand ont veux devenir un homme publique.
    Politiciens, chanteurs, acteurs de cinéma, etc …. etc… Il faut s’attendre que ce public dont dépendent ces hommes public par leurs métiers.
    Il faut s’attendre à des compliments, comme des critiques , des hauts et des bats , des moments en haut de la vague et puis au creux de la vague.
    Si cela ne convient pas aux politiciens algériens qu’ils aillent vendre du karentita sur le bord de mer.
    Et arrêtez de jouées les effarouchées.

      Anonyme
      12 novembre 2018 - 17 h 01 min

      Droit à l’opinion constructive et non pas une opinion destructive.
      Il faut savoir distinguer entre une opinion et un mensonge ou une Fraude.

        Ne nous mentons pas SVP
        12 novembre 2018 - 18 h 37 min

        Répondre
        Anonyme
        12 novembre 2018 – 17 h 01 min
        Moi quand je lis la presse mon rôle n’est pas de mener une enquête pour savoir si les journalistes disent vrais ou faux.
        Ils sont régis par un code de déontologie et ce n’est pas mon rôle de leur rappeler , ils sont assez grand pour savoir et connaitre ce code.
        Les lecteurs ne sont pas des avocats qui par objectivité de conscience doivent se ce sentir dans une obligation quelconque de devoir innocenté une crapule ou accusés un innocent.
        Dire la vérité ce n’est pas détruire, bien au contraire c’est dénoncer des comportement des dysfonctionnement qui nuisent gravement à la population .
        Le peuple algérien depuis l’indépendance ne cessent de dire STOP à l’ incompétence STOP à la corruption , STOP à L’immobilisme STOP à la HOGRAS STOP à la décadence et la fuite des capitaux….etc….etc…..
        Le peuple n’a que la bouche pour espéré qu’un jour ont veuillent bien les écouter et passé à la vitesse de l’indépendance Economique du pétrole et de l’importation.
        Compter sur nous mêmes et personne d’autres .
        Voila en parti ce que réclame inlassablement le peuple algériens.
        Est un mal , un non droit ???
        Si ceux qui gouvernent l’Algérie écouteraient ce qu’il se dit dans la rue , les choses évolueraient dans le bon sens.
        Les algériens réclament une justice équitable ou personne ne soient au dessus des lois de la république démocratique algériennes.
        Mais ça c’est trop demander en Algérie.

      UMERI
      12 novembre 2018 - 20 h 25 min

      Mon ami, vous êtes bien naïf,la déclaration des droits de l’homme est violée par ceux la même qui l’on écrite. Elle reste une Utopie, une construction imaginaire. Projet irréalisable. Droit d’expression, d’association, d’opinion, de confession, ne sont que des mots, la réalité est tout autre.On demande a ces puissants, le droit de vivre, de se soigner, de s’instruire, cela nous suffit. Avoir le nombre de morts,laissant des milliers de veuves d’orphelins, livrés a la famine, aux maladies, sans que ces donneurs de leçons, ne soient sensibles aux pleurs, des femmes et des enfants, aucune pitié. Leurs seuls buts, vendre des armes meurtriers, faire main basse sur les ressources des pays les plus pauvres. Alors, les droits de l’homme, c’est pour quand.

    الهوارية..في فرنسا.
    12 novembre 2018 - 16 h 41 min

    Et les discours de ces braves ministres passent au pugilat pfffff

    Anonyme
    12 novembre 2018 - 16 h 22 min

    Juste après le démenti de Ouyahia, un journal électronique a vite fait de changer son titre qui accusait Ouyahia.
    hehehehehe

    DYHIA-DZ
    12 novembre 2018 - 16 h 19 min

    Vous avez tardé. Ceux qui veulent voir l’Algérie sombrer dans le chaos ont prix beaucoup de place sur les réseaux sociaux. Le vide les a rendus présents.
    Il est temps de changer la méthode de communication. Le silence ne fonction plus à l’époque de l’internet.

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