Malheur aux vaincus !

Ouyahia vaincus
Qui sera le grand gagnant ? PPAgency

Malheur aux vaincus !

Bachir Medjahed – On ne partage pas. Malheur aux vaincus qui n’ont pas su reconnaître le sens de la direction du vent. Vaincus, donc exclus. Ce sont toujours les mêmes qui s’excluent ou sont exclus. Les uns ont vocation à exclure et les autres à se faire exclure.

Malheur à ceux qui savent et qui pourtant se taisent. Position angoissante. Comment déceler l’ennemi ? Comment reconnaître l’allié ?

Quand on échoue, on ne revient plus. L’échec ? Pas par rapport à la mission étatique, mais par rapport à l’absolue soumission aux intérêts de ceux qu’on nomme les «grands». A qui doit ressembler l’ennemi et à qui doit ressembler l’allié ?

Il y a ainsi deux champs de menaces. Celles qui s’exercent sur les carrières politiques qui ouvrent toutes les perspectives patriotiques ou patrimoniales. Cela dépend de sa propre éducation car, au même poste, les uns ont construit des fortunes privées sur les fonds publics alors que les autres ont tout simplement exercé leurs devoirs et sont sortis Gros-Jean comme devant.

Le deuxième champ de menaces concerne celles qui s’exercent sur l’Etat et le peuple. Les premières ont des implications sur les secondes.

Ennemi jusqu’où et jusqu’à quand ? Allié jusqu’où et jusqu’à quand ? On se pose ces questions quand on pénètre dans le champ politique. On doit se poser la même question quand on pénètre dans le champ des menaces, sachant que la plus grande d’entre elles est d’ordre militaire.

On se les pose car on admet tous qu’actuellement les enjeux de pouvoir sont confondus avec les enjeux d’intérêts et non de sécurité.

Comment combattre ou dissuader un kamikaze ? Imparable. Cela constitue un virus dans l’évaluation des rapports de force et dans la définition de toute parade, et cela ne fait pas partie des joutes politiques actuelles qui concernent la survie des personnels politiques.

B. M.

 

Comment (10)

    MELLO
    3 janvier 2019 - 13 h 20 min

    Comme de coutume, Mr Medjahed nous allume cette lumière éteinte autour de nous ,pour nous montrer toute la complexité de ce système qui nous broie. Malheureusement, 2019 ,le mois d’Avril arrive à grand pas. Vainqueurs et vaincus importent peu, car aucune élection ne peut venir à bout de la crise Algérienne. Il n’y a pas plusieurs solutions à cette crise. Sa thérapie nécessite le recours au devoir de vérité ,à un travail de mémoire par ces dirigeants qui doivent demander pardon au peuple Algérien. Le territoire devient inhabitable lorsque les possibilités de vivre ensemble sont détruites, Il est vrai que toute initiative citoyenne a besoin d’union, de rassemblement et de réconciliation , la vraie avec tous les facteurs sociaux . Sans ces trois conditions , aucune initiative politique n’est possible. Mais, mais c’est quoi une élection dans un régime autoritaire ? Une élection dans un régime autoritaire ressemble à un grand marché que le régime occupe par la force, la violence , la corruption et par la ruse pour exposer et vendre « sa marchandise » pour se maintenir au pouvoir. Mais comme le disait Bertolt Brecht : si le peuple veut changer de dirigeants quand ils ne valent rien , ces dirigeants souhaitent changer de peuple quand celui ci ne leur convient pas. Mais aujourd’hui, l’Algérien souffre d’un système et non d’un probleme de personne , il reste maintenant à toute la classe politique , aux intellectuels et universitaires de se rassembler et de faire des propositions concrètes aux tenants du pouvoir.

    Tredouane
    2 janvier 2019 - 19 h 56 min

    Je pense que le seul moyens c’est de VINI VIDI VICI .

    karimdz
    2 janvier 2019 - 19 h 44 min

    En politique, il n y a pas d’amis, il n y a en général que des opportunistes, à l’image de cette citation, préservez moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge. C’est un monde sans pitié où tous les coups sont permis.

    Felfel Har
    2 janvier 2019 - 17 h 50 min

    Où est le sens de l’honneur des vainqueurs? Faisons appel à Corneille: « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » Le pot de fer a-t-il le droit de pavoiser quand il parvient à écraser le pot de terre? De nombreux vainqueurs ont payé cher leur arrogance quand la roue de l’histoire a tourné, quand les vaincus, humiliés, se sont dressés pour laver leur honneur.
    The show is not over until it is ….over!
    Wait and see!

    Anonyme
    2 janvier 2019 - 17 h 43 min

    cnest facile d’incriminer l’autre .on tous des genies .c’est l’autre le fautif

    TOLGA
    2 janvier 2019 - 11 h 58 min

    « VAE VICTIS ! » Malheur aux vaincus…

    Paroles adressées par BRENNUS aux Romains, au moment où il jetait son épée dans la balance dans laquelle on pesait l’or destiné à acheter le départ des Gaulois qui, V. 390 av. J.C., s’étaient emparés de Rome (Tite-Live, V, 48). Elles s’emploient pour faire entendre que le vaincu est à la merci du vainqueur.

    Avez-vous enfin compris Ghoul et consorts ? Car je n’aimerai nullement être à votre place l’heure venue…..

    mouatène
    2 janvier 2019 - 11 h 56 min

    à mon avis il y a un moyen de barrer la route aux « anciens inutiles ». il faut qu’un grand nombre d’universitaires, toutes branches confondues, bien sur les entres 40 et jusqu’à 60 ans, se portent candidats à la présidentielle, aux législatives et meme aux locales. et le peuple, j’en suis certain, il les soutiendra. en leurs ames et consciences, leur responsabilité est très grande quant à l’avenir de nos enfants. aussi, au peuple de s’exprimer en masse dans les isoloirs. vous etes capables de leur barrer la route !!!! faites le !!!!

    marri
    2 janvier 2019 - 10 h 47 min

    Si d’aucuns pensent que le peuple d’Algérie est souverain et que son vote sera déterminant et sera pris en compte, c’est qu’ils sont naifs ou partie-prenante. Si le clan du pouvoir poussent Bouteflika à se représenter c’est qu’ils sont sur qu’il sera automatiquement reconduit. Les dès sont pipés depuis fort longtemps.

    Anonyme
    2 janvier 2019 - 9 h 08 min

    Inutile de philosopher davantage….Attendons la decision finale a la suite de laquelle le peuple exercera son choix final.La souverainete du peuple n est pas negociable et il l exercera et imposera son choix par les urnes en Avril 2019.Ce que nous souhaitons c est l engagement politique de la nouvelle elite de technocrates et de la classe intellectuelle de notre peuple…et de ne pas laisser le champs libre a des charlatans et opportunistes sans foi ni loi.C est a travers leurs engagements qu il sera possible d imposer le changement democratique et la guerre contre la corruption et la fraude fiscale.Tous les Algeriens doivent user de leur droit sacre celui d aller voter et choisir celui ou celle qui les gouvernera…..et surtout de veiller a ce qu il y ait des elections transparentes …..
    Le resultat des votes sera et doit etre accepter par tous….

      Zaatar
      2 janvier 2019 - 9 h 52 min

      De que droit tu parles l’ami? et si tu crois que c’est le peuple qui décidera du choix final c’est que tu tètes encore ton pouce l’ami…

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