Mouloud Hamrouche n’est pas candidat à l’élection présidentielle

mouloud hamrouche
Mouloud Hamrouche, ancien Premier ministre. D. R.

Par Sadek Sahraoui L’ancien Premier ministre sous Chadli, Mouloud Hamrouche, a laissé entendre dans un entretien publié ce matin mardi par le quotidien El-Khabar qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle d’avril 2019.

Mouloud Hamrouche justifie sa décision par le fait que les leçons du passé n’ont pas été prises en compte. Au titre de ces leçons, il cite l’échec des différentes équipes qui se sont succédé au pouvoir depuis l’indépendance à construire un Etat. «Nous avons la difficulté de comprendre l’Etat et le pouvoir. Nous mélangeons tout le temps entre l’Etat et le pouvoir ou le gouvernement. (…) Le problème chez nous est que nous n’avons pas construit l’Etat porté par le projet national et nous n’avons pas institué les instruments du pouvoir (…) Quand l’Etat est absent, les institutions le sont aussi. Autant que le contrôle et l’obligation de rendre compte. Le résultat final est l’absence de la loi. La situation ressemble à celle du marché parallèle qui envahit l’action de l’Etat et domine le gouvernement, l’économie et la culture (…)», assène-t-il.

Allant plus loin dans son constat, l’ancien chef du gouvernement parle carrément d’ «échec généralisé qui est également partagé par les partis de l’opposition». «Il est reproché à l’opposition de n’avoir pas de programme ni de capacité de l’appliquer, et si elle en a un, alors le gouvernement lui-même n’en a pas», a-t-il martelé.

Mouloud Hamrouche estime également que les élections ne permettent pas de changer les choses en Algérie. «Les consultations électorales et politiques ont perdu la plupart de leur contenu et de leur influence et ont perdu leur finalité aussi. Elles ne donnent pas la légitimité, n’adoptent pas des programmes et ne donnent pas de pouvoir aux élus. (…) Cela concerne le président de la République aussi », a-t-il dit.

Lors de cet entretien, Mouloud Hamrouche s’est dit également regretté que son appel lancé, en 2014, au président Abdelaziz Bouteflika, au général Ahmed Gaïd-Salah et au chef du DRS à l’époque, le général Mohamed Mediène, pour qu’ils retiennent les leçons de l’échec et de préparer les conditions pour que l’Algérie aille vers une nouvelle phase politique n’ait pas été entendu.

S. S.

Comment (28)

    rayes el bahriya
    24 janvier 2019 - 18 h 32 min

    le SPPP, le sans parti pris politic !!
    quand il n’est pas la il nous manque
    remarquez , meme quand il est là il nous manque aussi.
    pas la peine donc , de nous le rappeler
    merci

    Karamazov
    24 janvier 2019 - 14 h 07 min

    Vous me demandez cher compatriote, Mello, si je suis d’accord avec cette élection ? « Cette élection » parce que toutes les autres depuis soixante deux à ce jour et auxquelles Ait Ahmed et Hamrouche ont participé n’était pas des mascarades ou des entourloupes  pour celle que Hamrouche a organisée ? Ait Ahmed n’a jamais envoyé d’élus, que dis-je, des guignoles, pour cautionner ce que vous appelez si pudiquement « le théâtre » ? Il a fallu que Hamrouche la ramène pour me faire prendre conscience que cette fois-ci ces élections sont une mascarade ? Ou elle ne seraient une mascarade que parce que ni Hamrouche ni le FFS n’y sont, cette fois-ci, candidats ?

    Le sujet , c’est plus Hamrouche que les élections.

    Le proverbe dit : on voit l’Arabe à ses fruits.

    Que Hamrouche se soit fendu d’un intempestif couac en pleine cacophonie  électorale ce n’est pas ce qui est ahurissant. C’est nous qui au lieu de lui vouer un culte qui ne lui sommes pas reconnaissants. Au lieu de le porter au pouvoir sur un siège à porteurs nous le dénigrons. Mais, le méritons-nous ?

    Hamrouche n’est pas off topic, kharedj min el mouwdou3, Hamrouche est transcendant .

    Hamrouche n’est pas enfermé dans ses théories. Il n’est pas emprisonné dans ses dogmes il n’est pas refluant .

    Hamrouche détient un savoir ésotérique impénétrable aux gens ordinaires qui n’est que l’apanage des surhommes comme lui , et Ait Ahmed évidement. Sa science n’est pas transmissible, , elle est en lui immanente, infuse. Son savoir politique n’est pas celui qu’on enseigne dans les universités , qui est disponible à foison dans les livres ou sur internet et qui s’apprend si on veut y accéder. Il est inné. Ce n’est pas une science comme les autres, non : c’est une révélation , ou plus exactement une génération autogène .
    Quand Hamrouche daigne nous gratifier de ses lumières ardentes comme jadis Ait Ahmed de ses visites , nous autres les populeux nous ne savions leur témoigner que de l’ingratitude. Et n’allez pas dire que c’est parce qu’ils n ‘arrivent pas à sortir de leur coquilles ou qu’il sont enfermé dans une autre dimension, que leur rapport à la réalité est disproportionné.

    Si on ne les a pas compris, ce ne sont pas eux qui sont victimes d’un trouble de la communication , qui ont du mal à dire les choses tout simplement , ou qui ne disent pas ce que nous comprenons. Ils ne sont pas autistes , c’est nous qui sommes ignorants.

    Et pourtant le seul moyen que Hamrouche a trouvé pour faire des vagues c’est de jeter un pavé dans la marre. Nul besoin de lire ce qu’il a écrit tant c’était à la fois incompréhensible, inopportun et inefficace , et hors sujet. Le seul débat n’était pas tant de comprendre ce qu’il a dit, mais pourquoi il a parlé , et même pour qui il a parlé ou à qui il a parlé. Il a parlé , étonnant , non ?

    Et vu l’effet que ça a produit, j’en conclu qu’on n’a pas à se luxer les neurones pour savoir tout ça, car la seule réponse possible c’est que tout ce foin , n’est qu’onanisme ?

    Pauvre de nous ! En 2019 on attend encore le Messie !

      MELLO
      25 janvier 2019 - 16 h 31 min

      Ceux qui le comprennent, malheur à eux . L’atrophie de nos neurones trouve cause de cette incapacité, interne ou exogene , qui nous inhibe depuis 1962 et même au delà. Mais ne pas vouloir comprendre est plus dangereux que ne pas comprendre.
      Quant à Hocine Ait Ahmed, n’était pas t-il le premier , sinon le seul qui avait dénoncé toute la mascarade électorale , au point de le surnommer  » Ait boycott » ? Mais, mais il a compris sans la  » participation  » du FFS , le parti est voué à disparaître. Malgré la férocité du système, les  » elus » du FFS ont su entretenir le rêve national , cette quête de restauration de l’État est devenue l’expression d’un nationalisme identitaire , un nationalisme de refondation de la nation . Le FFS a tenté, malgré toutes les barrieres pour ne pas le regretter.

    Anonyme
    23 janvier 2019 - 13 h 42 min

    Hamrouche est un homme du système , il sait d’avance que les des seront pipes , et les élections sont destinées juste pour amuser la galerie

    karamazov
    23 janvier 2019 - 10 h 21 min

    S’il n’est pas candidat il est quoi ? Mon oeil ! Il a parlé pour ne rien dire ipicitou. Un pet dans l’eau , son intervention!

    Je ne sais pas si vous autres vous connaissez la culture hors sol. Mais non je ne parle pas de la culture hydroponique des tomates-cerises ou d’ aubergine  jaunes ! Il ne s’agit pas d’agriculture. Mais de culture pure. La culture hors sol c’est la culture qui se suffit à elle même et qui n’existe que pour soi. C’est, pour parler un langage plus moderne, une sorte de culture du cloud dont le code d’accès est réservé aux élites sur dimensionnées comme Hamrouche et Ait Ahmed .

    Hamrouche qui dans sa sortie nous a émerveillé avec une érudition dont le secret résidait dans son opacité a réussi la prouesse de parler de l’Etat algérien sans évoquer un seul instant tous les coups d’Etat qui ont l’on fait.

    Ces gens là, Monsieur, qui de leur nuage , nous parlent quand on les a trop oubliés, imbus à ras bol de théorie, ignorent le chemin de la théorie à la pratique. C’est ainsi que les plus vieux partis du pays , les plus chevronnés de nos politiques les plus grands partis de l’opposition, d’ailleurs très spécialisés dans l’opposition , que dans l’opposition , n’ont jamais réussi à convaincre en dehors de leurs famille , politique, et même famille tout court.

    Mais ce sont tout de même ces ténors de la politique qui n’ont même pas réussi à se constituer zaouia qu’on nous vend comme des surdoués. Malgré leur impuissance , leur incapacité à conduire qui que ce soit au pouvoir dont ils se vantent pourtant de connaître les moindre recoins qui reviennent nous donner des leçons sur la façon de gouverner .

    L’exemple de la sortie de Hamrouche est édifiant . Dans son adresse aux rois, qui exclue le peuple pourtant pourvoyeur de légitimité mais à son insu seulement , Hamrouche utilise un langage ésotérique qui exclue le peuple de toute prétention à saisir quoi que ce soit pour nous définir ce que devrait être l’Etat. Un Etat complètement abstrait qui inclut le peuple dans son abstraction.
    L’Etat de Bakounin. : État c’est l’autorité, c’est la force, c’est l’ostentation et l’infatuation de la force. Il ne s’insinue pas, il ne cherche pas à convertir : et toutes les fois qu’il s’en mêle, il le fait de très mauvaise grâce ; car sa nature, ce n’est point de persuader, mais de s’imposer, de forcer.

    Hamrouche nous a fait une définition de l’Etat comme celle de Dieu auxquels d’ailleurs il s’identifie . Hamrouche , n’est pas l’homme au parapluie, celui qui a livré le pays aux zombies quand l’occasion lui a été donnée d’incarner l’Etat. C’est l’homme de l’Etat théorique, C’est l’homme de l’idée qu’il nous en fait. Un Etat totalement , désincarné, un Etat, des mots, dans le quel il s’est lui-même abstrait pour qu’on aille pas lui accrocher toutes les casseroles qu’il a rangées dans son placard .

    Sinon pourquoi il ne dit pas clairement ce qu’il veut ? A part le blabla sur l’Etat , qu’est-ce qu’il a dit de concret ?

    Est-ce que c’est vraiment ça qui manquait au débat ? Dans quel mesure sa sortie a t- -elle impacté les rapports de force ni même le débat ou modifié quoi que ce soit dans la configuration politique du moment ?  ?

    Qu’a -il réussi à démontrer par tant d’emphase rhétorique surdimensionnée pour nos petites têtes sinon sa totale insignifiance et sa lamentable inutilité ? 

      MELLO
      23 janvier 2019 - 20 h 36 min

      Un langage peut éclairant et porteur d’une accusation gratuite à l’égard d’un politicien que seule la politique a formé. Lui ,était l’instigateur d’un mode de gestion à responsabilités, mais les assistés de ce système lui mirent les menottes et un ruban adhésif pour nous eviter d’apprendre ce qu’est  » être responsable ». Hocine Ait Ahmed ( Allah irahmou) decela en lui un Homme d’État, il n’hésita pas à le fréquenter. La politique appartient aux politiciens et pour comprendre le message de Hamrouche , il faudrait comprendre que cette élection reste une pièce de théâtre dont les rôles ont été déjà attribués. Hamrouche l’à bien compris , pendant que nous autres , nous nous comportons en acteurs incontournables. Hamrouche tente d’éveiller en nous ce que ce pouvoir nous a ôté, tentant de comprendre.

        Karamazov
        23 janvier 2019 - 22 h 21 min

        Parce que l’intronisation de Chadli était d’une autre nature, bien sûr. Monsieur Hamrouche aurait donc compris l’Etat de l’extérieur qu’il n’a pas compris quand il était dedans. Et c’est sans doute pour cela qu’il est le seul à voir que cette élection est « une pièce de théâtre ».
        Quand Chadli avait évoqué ces assistés du système qui lui « mirent les menottes » , il eût cette réflexion: « ah oui hekmouk bslassel ! « . C’est pour cela que j’écris qu’il a un problème avec la réalité.

        Mais vous êtes décidément comme lui: « la politique appartient aux politiciens ».

        Alors comment espère-t-il « éveiller en nous ce que ce pouvoir nous a ôté, tentant de comprendre » ?

        Vous ne faites que reprendre ce que j’ai écrit à propos de ce que pense Hamrouche de la politique: les politiciens doivent implique le peuple sans qu’il ne se sente concerné ni qu’il comprenne de quoi ça retourne et c’est ce que Ait Ahmed a toujours pensé aussi, c’est pour ce la qu’ils sont l’un et l’autre en phase.

          MELLO
          24 janvier 2019 - 12 h 22 min

          En phase l’un et l’autre, oui , mais que peut on dire de nous mêmes qui ne sommes pas en phase de ces deux personnalités – hamrouche et Feu ait Ahmed. L’aliénation fut cette arme destructrice de toute conscience, maniee avec dextérité par ces chasseurs de lumières qui nous gouvernent. Êtes vous d’accord sur cette élection qui n’est ,au final, qu’une pièce de théâtre dont l’acteur principal reste le seul candidat du pouvoir ?.

    Anonyme
    22 janvier 2019 - 23 h 33 min

    Franchement, lorsque des Ghozali, Hamrouche, Benflis ou Chakib…etc…parlent de la sorte, ça me fait rire! Ont-ils oublié qu’ils étaient au pouvoir et qu’ils avaient fait la pluie et le mauvais temps à une certaine époque..???! Ce ne sont pas de bonnes références, ils feraient mieux de se la bouc…..! Ils croient qu’ils peuvent se refaire une virginité avec le temps…non le peuple n’oublie pas, même s’il pardonne parfois!

    صالح/ الجزائر
    22 janvier 2019 - 20 h 05 min

    Si l’ancien lanceur de «ça passe ou ça casse » , Mouloud Hamrouche , n’est pas candidat à l’élection présidentielle de 18 Avril 2019 , cela signifie qu’on cuisine déjà , en haut lieu , le cinquième mandat , comme confirmé d’ailleurs par le journal britannique The Economist , selon lequel «la réélection du chef de l’Etat algérien arrange les hommes d’affaires, les généraux et les politiciens, connus comme [formant] le pouvoir qui gouverne l’Algérie» , qui estime encore , dans le même contexte , que le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd-Salah , qui s’est attaqué à ceux qui « sont dérangés par la stabilité de l’Algérie » , «est favorable à la réélection du président Bouteflika pour un cinquième mandat» , car « cette stabilité a été concrétisée grâce à l’initiative de Son Excellence, M. le président de la République … » …
    Pour ces raisons et d’autres , dont celles citées par le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) , Abderrazak Mokri , The Economist affirme , que les Algériens «n’auront pas leur mot à dire sur celui qui va les gouverner», car les élections en Algérie «ne sont ni libres ni justes».
    Pour l’ancien premier ministre , Sid Ahmed Ghazali, « les élections en Algérie sont de la Comédie » (« الانتخابات في الجزائر كوميديا ») .

    Républicain
    22 janvier 2019 - 18 h 06 min

    @MELLO 22 janvier 2019 – 17 h 07 min; Je pense qu’on est d’accord sur le fond. Mr Harmouche est un grand homme et grand Moudjahid. Il est l’homme et père des premières réformes. Mais il aurait être un leader, il est charismatique, brillant et il a sa vision pour le pays. Il est dans le système mais très apprécié hors du système. Il aurait pu et du être l’homme du changement. Mais il a trop tergiversé. Mais il peut jouer encore un rôle qui soit de l’homme sage qui nous aide dans la transition, tout en étant le liant entre opposition, gouvernant, armée et le Peuple. Il a la carrure et le charisme pour être l’aiguillon Algérien qu’il nous faut. Mais à lui de voir quelle rôle il veut jouer et si il veut encore marque l’histoire de notre pays d son empreinte.

      MELLO
      22 janvier 2019 - 21 h 32 min

      Effectivement, d’un commun accord, Mouloud Hamrouche aurait pu jouer un rôle plus important , mais le système politique Algérien est un broyeur de « cerveaux ». Aujourd’hui, tout le monde est convaincu que les élections en Algérie n’ont plus aucun sens.
      Le PAPC n’a aucun pouvoir devant le chef de Daira, le PAPW ne vaut rien devant le Wali, l’APN n’a aucun pouvoir devant l’exécutif ( gouvernement ) et même le président qui n’a aucun pouvoir devant les vrais décideurs. Même si Poutine venait à se présenter face au candidat du pouvoir ,il perdra. Point.
      Le vrai problème est ailleurs, c’est la remise en cause de tout ce système. Comment ? La réunification de toutes les forces patriotiques et démocratiques.

    Anonyme
    22 janvier 2019 - 17 h 48 min

    les jeux sont et seront deja joués si la commission de surveillance dirigé par un certain Derbal n’est pas NEUTRE ET INDEPENDANTE DE l’administration,commission de controle des elections,representants etrangers controleurs des partis,present dans les bureaux de vote n’est qu’affabulations et poudre aux yeux.A moins que soit instauré un vote electronique et ….

    Ya s'haab Mouwatana
    22 janvier 2019 - 17 h 17 min

    Je suis vachement déçu par le mouvement Mouwatana que j’ai toujours soutenu, car je viens d’apprendre qu’il ne s’est réunis dimanche dernier à Alger que pour décider de se mobiliser plus activement d’ici avril 2019 contre une éventuelle nouvelle candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la magistrature suprême, alors qu’avec ou sans Boutef la gravité de la problématique politique est la même.

    Je suis énormément déçu que ce mouvement ne s’occupe obsessionnellement que de savoir si Boutef et reconduit ou pas, alors qu’il devrait discuter de choses plus importantes , comme :
    1/- participer ou ne pas participer à l’élection dans le cas où il n’y pas suffisamment de garanties solides (problème de l’instance charger de l’organisation de l’élection, stratégie de surveillance des bureaux de vote, fichier électoral , etc… etc..
    2/- réfléchir à la désignation d’un candidat unique pour représenter les démocrates partisans du changement !
    3/- s’il a boycott éventuellement des élections comment organiser et entreprendre une campagne active pour se faire etc… etc…

    Bref, je n’ai pas à donner des leçons à Mouwatana , ils sont grands, beaucoup plus intelligents que moi et ont de l’expérience, mais j’ai un seul conseil à leur donner : oublier Bouteflika, irham babakoume ! On s’en fout qu’il se présente ou pas, lui ou un autre. Le plus important c’est comment faire pour se donner le plus de chances possibles pour imposer et réussir le changement de système politique et de gouvernance !

    mouatène
    22 janvier 2019 - 17 h 04 min

    Monsieur Mouloud HAMROUCHE est un Moudjahed que nous respectons au meme d’égalité que tous les braves algériens qui ont choisis le sacrifice de ce qui leur était le plus cher pour que le peuple algérien vive dans la liberté. il est préférable qu’il préserve ce rang de Moudjahed. c’est beaucoup plus que tout autre statut.

    Rayes Al Bahriya
    22 janvier 2019 - 16 h 13 min

    Il ne peut rien contre le candidat du régime.
    Le SPPP , LE sans parti pris politique….reviens hanter nos espoirs désenchantés de la jeunesse d’octobre 1988… On se retrouve encore et encore à la case zéro départ…
    On le sait il s’est déjà retiré en 1999, et puis il se retire d’avance en 2019….soit 2 fois durant 2 fois 10 ans …. Bravo Algérie…La vie continue … vaille que vaille…

    DU CHANGEMENT
    22 janvier 2019 - 16 h 00 min

    NOUS VOULONS DES HOMMES NOUVEAUX ! DE NOUVELLES TÊTES ! LAISSEZ LA PLACE AUX JEUNES COMPÉTENCES A MÊME DE RELEVER TOUS LES DÉFIS QUI SE POSENT A L’ALGÉRIE…

    Républicain
    22 janvier 2019 - 15 h 49 min

    @MELLO 22 janvier 2019 – 14 h 41 min. J’ai un grand respect pour Mr Hamrouche. Il a essayé, il a échoué. Il le dit lui-même. Mais qu’il soit force de proposition, au lieu de nous faire des constats et nous théoriser l’histoire du 18 siècle de nos colonisateurs. L’Etat Jacobin est l’une de nos malédiction avec la rente pétrolière! Comment créer un Etat de Droit, un mode de gouvernance, des institutions qui fonctionnent et comment on contrôle les réalisations, les résultats et on assure les alternances dans la sérénité ? A.Ghediri, il théorise MAIS il va à la bataille même si la probabilité qu’il gagne cette bataille est infime. Mais perdre une bataille ce n’est pas perdre la guerre, quelque soit le résultat de cet élection, la fin de l’ère Bouteflikienne est proche. Il place ses pièces ses points et ses pièces maîtresse tel qu’un joueur d’échec. A.Ghediri a la bonne approche: pragmatique/ opérationnelle, tactique, stratégique avec une vision . Comme aux échecs, il faut toujours avoir 2/3 coups d’avances. Il crée la dynamique pour que les discussions commencent dans les cafés, les marchés, dans les familles, les universités, les médias, … en résumé au sein du Peuple, que vous avez l’air de méprisé. Arrêtez de regarder dans le rétroviseur, on en a marre que l’on nous fasse toujours référence au passé, ce qui intéresse les Algériens c’est l’avenir, regarder devant. le prétexte de la légitimé historique BASTA! Gloire à nos Martyrs, ces hommes qui ont une vision sincère pour le pays et un merci éternel. Ils sont dans l’histoire et dans nos cœurs. MAIS nous, nous sommes vivants et la jeune génération, celle du future aspirent à vivre dans le pays pas à s’exiler ou mourir dans la Méditerranée. Nous ne voulons pas qu’être des tubes digestifs, cloîtrés dans des cages à poules, avoir un salaire qui ne paie même pas les frais de bouches, aller dans des écoles médiocres et mourir dans des hôpitaux locaux quand on va se faire soigner. Je résume la vie quotidienne de 90% des Algériens. Alors le temps est d’aller à la bataille de façon pacifique, démocratique pour un changement profond, nous voulons le cheval de course qui nous fera gagner, pas le canasson (comme le disait une fameux Général) qui nous fera stagné (on a déjà essayé, merci!). Passez un peu de temps dans les cafés, et écoutez les Algériens, vous seriez étonné de leurs lucidités, de leurs résilience mais aussi de leurs dégoûts de cette caste d’élite qui méprise le Peuple. Cette minorité qui a privatisé le pays et a colonisé ses propres compatriotes. Méditez!!!

      MELLO
      22 janvier 2019 - 17 h 07 min

      Méditer est un art , peu de gens , aujourd’hui, peuvent s’y consacrer. Tout ce que vous écrivez est juste , viable et d’actualité, Ceci est un autre débat.
      Pour revenir à Mouloud Hamrouche, il a été lui même tout un programme. Déjà , au côté de Houari Boumedienne, puis de Chadli, il a été nommé l’homme des réformes. Si, pour des raisons obscures, certains ne lui ont pas mis les bâtons dans les roues , durant les années 80/90 , l’Algérie aurait pris une autre envergure politiquement et économiquement. Il s’est retrouvé confronter à des appareils et aux lourdeurs du système. Enfant de Constantine , il rejoignit l’ ALN très jeune , pour la quitter sous le grade de lieutenant-colonel. Il possede un magister en droit et en sciences politiques . De toutes les façons, au vu de son âge , on aura juste besoin de ses idées. Le consensus national reste une étape à ne pas négliger.
      Personnellement, j’ai apprécié la candidature de Ali Ghediri , homme jeune, intellectuel et intègre. L’intégrité est une source de patriotisme.

    LE NUMIDE
    22 janvier 2019 - 15 h 20 min

    Mr HAMROUCHE EST UN NATIONALISTE QUI A UN CAPITAL DE SAGESSE ET DE CLAIRVOYANCE TRÈS RARES DANS LES CERCLES POLITIQUES DE L’ETAT ET DE L’OPPOSITION.. SA SAGESSE PROVIENT DE DEUX FACULTÉS MAJEURES ET MAGISTRALES QU’IL A ACQUISES AU FIL DU TEMPS DEPUIS SON JEUNE AGE AU SEIN DES INSTITUTIONS DE ‘ETAT ALGÉRIEN INDÉPENDANT ET DE SA CONNAISSANCE PROFONDE DES HOMMES ET DES RÉSEAUX .. L’EXERCICE DU POUVOIR D’ÉTAT ET LA RÉFLEXION DE LA CHOSE POLITIQUE …

    Anonyme
    22 janvier 2019 - 14 h 03 min

    Hamrouche est sincère et a voulu changer les choses quand il était premier ministre, mais les événements qui le dépassaient en ont décidé autrement. Lui, comme Mehri, allah irahmou, ont compris les leçons du passé et ont voulu changer les choses, mais ce pouvoir c’est comme la mafia, vous le quittez les pieds devant ou les ailes coupées.
    Les conseils qu’il donne sont une contribution pour sauver ce qui reste. Nous souhaitons qu’il va soutenir un candidat de la rupture et appuiera l’opposition dans sa bataille contre la fraude.
    D’ailleurs, je leur conseille dès maintenant de préparer la riposte à la fraude et d’impliquer le peuple dans la défense des urnes et PV, quitte à en arriver aux mains avec les fraudeurs.

    Républicain
    22 janvier 2019 - 13 h 21 min

    @22 janvier 2019 – 12 h 21 min anonyme
    Mais tout les Algériens font ce constat. que l’Etat ne fonctionne pas, qu’il n’y a jamais eu de mode de gouvernance, de contrôle,..;ect. A la différence c’est que le Peuple Algérien n’a jamais eu les manettes en main alors que Mr Hamrouche est un pur produit du système. A sa décharge, il ne peut renverser la table seul et le Peuple Algérien est aujourd’hui passif, invisible. Il subit! Alors que faire? Allez au combat politique jusqu’au changement, la victoire, le changement de façon positif, pacifique en proposant un projet de société ambitieux , pas en faisant toujours un état des lieux même si il faut partir d’un constat. Quelles solutions, quelles remèdes? le changement finira par se faire d’une manière ou d’une autre mais ceux qui occuperons l’espace politique et public seront les plus à même à arriver au pouvoir en ce fin de cycle. Quelles seront les plus aptes? Les Islamiste, ils occupent déjà bien l’espace politique et public. Les « démocrates »? On ne connait pas leur projet, à part de faire dans la critique et la diversion. Les Conservateurs? On connaît leur bilan avec les compradores, les oligarques et l’informel. Les Ultras Gauches? On sait le résultat économique que cela donne, le tout social, la rente,.. et on a des exemples de faillite dans le monde (ex Vénézuala, …). Alors il ne faut pas déserter le combat politique, économique, social et culturel. Quelle type d’Etat, de société, de modèle économique veulent les Algériens demain, notre place en Afrique, en Méditerranée, en Afrique du Nord,…, la place de la femme dans la société, des jeunes, de la religion, l’école, la santé,.. ect ? Un travail de terrain, de communication, d »éducation, d’explication est à mener par nos élites, seule ce travail donnera des fruits qui seront récoltés par un dur labeur mais mérité. Je n’entend rien de tout cela aujourd’hui des politiques de tout bords (sauf récemment Mr Ali Ghediri qui se différencie mais on attend qu’il développe son projet). On est dans la critique, le négatif, l’insulte, le dénigrement, la dévalorisation, la division jamais dans la prospective, la construction, le positive, le rêve, l’union. Qui connaît un seul projet de façon détaillé des partis du pouvoir ou de l’opposition même Moutawana à part son opposition du 5ème mandat et le changement, on ne sait rien. Le changement pourquoi? par quoi? Comment? Pour qui? Nous vivons une période de médiocrité, au lieu de nous faire transcender pour nous dépasser, on nous tire vers le bas à longueur de journée. Même la presse de tout bords et de tout types, de toutes langues font dans la même rhétorique, les « chiens écrasés », la polémique stérile, le spectaculaire, le déni de soi, voir suscite la haine et le racisme, le négativisme,… On doit changer les mentalités de toute une société, à tout les niveaux pour cela il faut faire un travail politique de fond, sérieux et convaincre des Algériens qui ont déserté le costume de citoyen de la cité pour réinvestir le champs politique. Aujourd’hui, c’est le rêve Américain, quitter, fuir le pays pour un avenir meilleur ailleurs et faire de l’argent facile sans travailler et sans créer de richesse et/ou de valeur ajoutée.

      MELLO
      22 janvier 2019 - 14 h 41 min

      Mouloud Hamrouche sait de quoi il parle. Ce qu’il dit n’est pas de ce niveau des discussions de café. Par son constat et les différentes propositions, qu’il a eu à faire au pouvoir en place , portent en elles tout un programme de réforme allant jusqu’a l’implication de la société civile. Pour Mouloud Hamrouche , l’élection présidentielle ne peut constituer un changement, si la base n’est pas impliquée. Pour lui, l’ensemble de la classe politique : partis politiques , personnalités et intellectuels doivent se rassembler autour d’un projet démocratique définissant le principe d’un consensus national pour un changement pacifique : changement des organes élus, changement de gouvernement et passage à une deuxième république.
      Mouloud Hamrouche était très proche de Hocine Ait Ahmed ( Allah irahmou) , il a épousé les idées du grand homme.

    Anonyme
    22 janvier 2019 - 12 h 21 min

    JE PENSE QUE MR HAMROUCHE EST SINCERE DANS SES DECLARATIONS ET IL N’ATTENDS PAS QU’ON LE PRIE POUR LES PRESIDENTIELLES;il a donne de tres bon conseil qu’il faut vraiment prendre en compte.

    TnT
    22 janvier 2019 - 12 h 13 min

    Enfin quelqu’un qui a compris le système mafieux d’un état de non droit,est chaque dirigeant croît que le pouvoir est acquis comme c’était un héritage, nous avons beaucoup à apprendre de la démocratie et la liberté en particulier chez nous voisins Tunisiens, Sénégalais,on a connu deux expetiennels présidents,le défunt Boudiaf et le héro Zaroual, on a pas sait les protéger, résultat cent ans de régression

    elhadj
    22 janvier 2019 - 11 h 53 min

    M HAMROUCHE a tout a fait raison de ne pas se lancer dans cette aventure déjà au départ polluée par plus de 20 candidats qui n ont ni programme ni assise populaire
    c est une honte , au lieu qu il y ait tout au plus 3 ou 4 candidats

    Petit Joueur ?
    22 janvier 2019 - 11 h 42 min

    Il est décevant, on ne sait pas à quoi il joue. Sincèrement, c’est une bonne chose pour nous qu’il ne se pressente pas à l »élection présidentiel car il n’a pas la motivation pour la fonction suprême. Il atteint tel qu’une jeune fille à marier que l’on vienne demander sa main mais ce temps est fini et révolu. Le pouvoir faut aller le chercher, il faut le mériter, convaincre, mouiller sa chemise, séduire, vendre au peuple son projet, pas faire de la théorie, de parler à des invisibles et négliger de s’adresser au peuple. Personne ne fera jamais l’unanimité, consensus, ce temps est révolu, l’Algérie, les algériens ont changé ! Alors Mr Hamrouche avec tout le respect que je vous dois, rester chez vous, rester un théoricien de l’Etat, écrivez un livre sur ce sujet mais laisser les algériens tranquilles car nous attendons d’un candidat qu’il parle d’abord au peuple algérien, qui nous nous expose une vision, un projet concret, qui nous fasse rêver pas d’un pessimiste qui broie du noir et d’un théoricien/dogmatique. Mr Ali Ghediri, plus jeune, semble être votre parfait contraire, il parle au peuple et n’a pas peur de monter la rude montagne et de taper dans la butte!!! Il a d’ailleurs eu un premier retour d’estime pour son approche mais nous attendons le détail de son projet et son plan d’action. Il a pris l’espace que vous auriez pu occuper. Dommage ou heureusement pour nous?

    La Viriti
    22 janvier 2019 - 11 h 21 min

    Bon en même temps personne ne lui a demandé ni n’était dans une angoissante attente qu’il se présente…
    En gros bonne nouvelle pour un non événement…Il a bien croqué pendant des années…qu’il se repose

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