Gaspillage ou rentabilisation de l’usage stratégique de nos moyens militaires ?

ANP danger
Les forces de l'ANP effctuant un exercice à munitions réelles. D. R.

Par Bachir Medjahed – Une population est mobilisable contre une menace réelle, un danger dont on voit le processus de mise à feu et non une menace dite stratégique qui permet de justifier l’achat d’armes. Est-ce le terrorisme seul qui fait courir toutes les armées ? Est-ce une menace à visée géopolitique qui nous intègre dans les desseins des grandes puissances et dont on déduit que celle-ci s’est donné les moyens de son exécution dès lors que notre lecture est celle qui révèle qu’un processus de notre encerclement est déjà enclenché d’abord sur le plan diplomatique qui prépare la phase militaire ?

Situons-nous aujourd’hui sur le plan de la lutte contre le terrorisme, puisque le chef d’état-major converge avec le ministre de l’Intérieur, lesquels, tous les deux, ont parlé de la nécessité d’un front intérieur qui observe la vigilance.

Or, plus on avance dans la certitude que le terrorisme est pratiquent fini et que les autorités n’en parlent que pour signifier que la paix est revenue, plus les populations abandonnent les postures de vigilance qu’elles avaient l’habitude d’observer. N’a-t-on plus besoin des «hommes debout» (ridjâloun wâkifoûn) ?

Les autorités ne parlent plus de posture populaire de vigilance et, d’ailleurs, elles ne cernent pas publiquement les diverses composantes de ce concept, sachant que les pouvoirs publics n’en ont pas défini le mode d’emploi. Quelle posture de vigilance ? Comment l’adopter ? Il ne s’agit plus seulement de suspecter les sacs abandonnés. La pratique des attentats est passée à un stade plus extrême. Des bombes humaines et des camions piégés conduits par ceux qui ont accepté la mort pour eux.

On ne va quand même plus dire que les pratiquants d’une telle violence ont abandonné le projet «idéologique» dont ils étaient porteurs, qu’ils ne sont plus les ennemis idéologiques de tous ceux qui ne leur ressemblent pas, qu’ils ont renoncé à tout ce qu’ils imposaient, à savoir désorganiser la vie publique avec tout ce qui s’en déduit. Ne veulent-ils plus isoler la diplomatie et rendre le pays ingouvernable ?

Ce ne sont, certes, et pour le moment, que des illusions face à une armée solide et solidaire appuyée par la nation mais le terrorisme est encore là, quel que soit le niveau de violence qu’il peut pratiquer encore, et celui-ci semble tirer de sa survie les éléments de son renforcement. Il n’a pas gagné la guerre et ne peut la gagner militairement mais n’est pas éradiqué.

Il y a cette donne stratégique qui devrait placer les pouvoirs publics dans une situation où il serait plus que nécessaire d’éviter les discours à effets d’annonce dans un contexte d’existence de nombreux foyers de crise et où les forces de sécurité découvrent que les interventions sont à longue durée et que la pratique de la violence peut se prolonger indéfiniment.

Gaspillage ou rentabilisation de l’usage stratégique des moyens militaires ? Inadaptation des institutions aux exigences des missions à exercer en amont des insécurités ? Impossibilité à trouver les instruments de dissuasion des terroristes ? Peut-on dissuader ceux qui acceptent de se faire exploser et qui croient qu’en devenant des bombes humaines ils rentrent encore plus dans la grâce de Dieu ? Un attentat de plus est un attentat de trop.

Autant le pouvoir peut invoquer les éléments de sa victoire en s’appuyant sur le fait que les institutions ne se sont pas effondrées, autant le terrorisme peut invoquer, lui également, les éléments de sa «victoire» en s’appuyant sur le fait évident qu’il continue encore même au bord de son asphyxie. Comment donc évaluer la situation dans une marge d’incertitudes la plus étroite possible ?

Faire le décompte des moyens financiers, militaires et matériels détenus par l’Etat et par les groupes armés et ainsi aboutir à les quantifier et à les comparer ? Impossible d’y trouver une cohérence en comparant une armée conventionnelle avec des groupes armés auxquels la clandestinité peut conférer une supériorité opérationnelle. La clandestinité est un virus qui parasite l’évaluation des moyens dans les deux camps. On ne va tout de même pas intégrer les navires, les chars et les avions de chasse dans le calcul de l’évaluation des forces en présence, compte tenu qu’ils ne sont pas appropriés à la lutte contre les groupes armés.

B. M.

 

Comment (21)

    Etc .....etc......etc......
    26 janvier 2019 - 1 h 12 min

    J’ajouterai une chose à l’article.
    Quand ont a des terroristes en face de nous ressemblant physiologiquement .
    À tel point que l’ont ne saurait pas dire si il est algériens marocains tunisiens égyptiens Lybiens etc….etc…..Et de surcroît ils se baladent inconito au milieu de la foule comme si de rien n’était.
    Question à un million livres sterling :
    Comment peut ont faire pour éviter un attentat, des sabotages diverses et variées et des prises d’otages etc….etc….
    L’ennemi peut faire le mort pendant longtemps pour faire des repérages, prendre des notes, installés des balises GPS en mode off, corrompre des miséreux en quête d’argents qui leurs font énormément défauts etc…etc…
    C’est maintenant que les services de renseignements intérieur doit anticipé en se mettant dans la peaux des terroristes.
    La sécurité intérieure doit devancée le ennemis de l’Algérie de l’infiltration.
    Quand on a un occidentaux en fasse de nous en tenue militaires où en civils les choses sont considérablement plus simples pour les mettre en échec.
    Alors remuez vous tant que la tourmente n’est pas encore là.
    Qu’Allah nous en préserve.

    citoyen lambda
    25 janvier 2019 - 23 h 26 min

    gaspillage en + du moment que cette armée populaire est un moyen de répression au service des nababs et un inhibiteur de la démocratie

    Anonyme
    25 janvier 2019 - 22 h 40 min

    Gaspillage militaire n’est pas dans ses hommes mais des affaires d’achat d’arme. Des commissions devraient enquêtés sur l’achat d’ avions de chasses Russe en panne. L’achat d’armement en particulier des drones des Emirates arabes unies, l’achat d’armement légères qui desparer et fini dans les mais de la population algérienne. …

    Bouzorane
    25 janvier 2019 - 22 h 28 min

    J’ai été très content et très fier d’apprendre que les 2 derniers sous-marins récemment acquis ont été baptisés : « Hoggar » et « Ouarsenis », des noms Algériens de pur jus!
    Une mise à l’honneur de nos illustres montagnes… des noms très bien inspirés!!
    Cela change radicalement de la délirante et humiliante appellation d’un précédent sous-marin : « akram pacha ».. quelle honte!!!
    J’espère qu’on procédera rapidement au changement de cet ignoble nom!!

    FAID
    25 janvier 2019 - 22 h 13 min

    Écartez-vous ! Baissez vos têtes! Témoignez le respect ! la Jeunesses va prendre les choses en Mains.

    Bientôt le désordre flagrant et la banqueroute apparaîtront partout. Les abus de pouvoir prépareront définitivement. l’effondrement de toutes les institutions, et tout tombera en ruines sous les coups de la populace en fureur.

    co5
    25 janvier 2019 - 19 h 23 min

    « La clandestinité est un virus qui parasite l’évaluation des moyens dans les deux camps », monsieur , l’armée de 2018 n’est pas celle des années 60.
    « «hommes debout»  » ceux sont les jeunes (tous les corps confondus) qui veillent sur l’Algérie .
    « ne pas cacher le soleil avec un tamis »

    DZA
    25 janvier 2019 - 18 h 48 min

    Tout le monde parle de l’aspect militaire pour la défense du pays, oh, combien importante pour ne dire vitale, au vu de toutes ses recompositions et tentatives de déstabilisations de bien des pays.
    Personne n’a soulevé la participation du peuple à la défense du territoire national.
    Oui Messieurs les stratèges militaires, et le peuple dans tout ça ?
    Quel est son point de vu ? Quelle préparation a-t-il face à une menace extérieure ? Quel est le niveau de son patriotisme ?
    Ce ne sont pas les questions qui manquent.

    L’environnement politique et social dans lequel vit le peuple, est-il assez motivant pour en faire une force déterminée à ne pas céder un pouce de son pays ?
    L’armée et le peuple sont un tout dans les situations extrêmes. L’un ne va pas sans l’autre.

    Faisons également en sorte, de ne pas avoir de talon d’Achille.

    A3ZRINE
    25 janvier 2019 - 18 h 43 min

    Il y a certes le terrorisme qui guette à l’intérieur comme à l’extérieur. J’aimerais bien dans ce cas nous expliquer pourquoi alors le DRS avec tous ses défauts, à été dissout. A quoi servent les arment si tu ne vois pas et n’écoute pas ?.
    Le seul service fiable malgré des brebis galeuses et des crocodiles en son sein. Il suffisait juste de le nettoyer et pas jeter le bébé avec son eau. Nous sommes maintenant sans arme malgré les munitions.

    Citoyen
    25 janvier 2019 - 17 h 55 min

    Bein oui
    Gaspillage
    Un pays qui montre au monde ces essaies
    d exercice millitaire pour ce montrer puissant
    Na rien compris
    Les exercice doivent rester secret
    Pour ne pas faire parler.
    Et aussi nous preserver .

    Alatriste
    25 janvier 2019 - 16 h 53 min

    Au delà des considérations de survie et de sécurité pour n’importe quelle nation , le développement économique durable et la concentration du capital est subordonné à l’émergence d’un complexe militaro-industriel puissant et moderne. Il n’y a pas d’autre échappatoire.

    Diversion, Gaspillage et Obsolescence
    25 janvier 2019 - 15 h 23 min

    Quand le sage montre la lune, le fou regarde le doigt (Proverbe chinois). Une armée n’est jamais aussi forte que quand sa stratégie est efficace, discrète, fait de la dissuasion, maîtrise la haute technologie, investit en R&D, fait preuve d’innovation, fait preuve d’autonomie dans fabrication de son matériel high tech et de base. La diplomatie du tambour ne mène à rien (comme le disait notre fameux MAE Mr Lamara). Un renouveau générationnel au sein de l’ANP et des services de sécurités sont devenus urgent, l’obsolescence des chefs d’orchestres en est devenu un danger voir un drame pour notre sécurité intérieur et extérieur.

      zyriab
      25 janvier 2019 - 17 h 37 min

      On peut être d’accord Il aurait suffit de suivre d’ibn peu plus prêt les derniers chamboulement au sein des services aussi bien sécuritaire que purement militaire Juste à titre d’exemple Tous les nouveaux chefs de région militaire sont des quinqua Tous les directeurs centraux ont une moyenne d’âge de 50 ans Le complexe militaro industriel rêve de Boumediene est en phase de naissance (Voir les dernières raisons de la présence de Lavrov à Alger) Quand à l’investissement dans la R&D que je sache Il n’est pas besoin de claironner sur tous les toits pour savoir tous les Labo montés et gérés par le MDN A moins de vouloir étaler dans la presse tous les secrets d’état juste pour faire démocratique Un Etat est en droit de garder certains secrets défense

        Diversion, Gaspillage Et Obsolescence
        25 janvier 2019 - 22 h 19 min

        J’espère me tromper et que tu es raison! L’ANP est la colonne vertébrale de notre pays, elle doit rester notre fièrté mais surtout la garante notre de stabilité et de notre sécurité interne / externe. C’est tout le mal que je nous souhaite à nous les Algériens.

    Ben
    25 janvier 2019 - 14 h 26 min

    Or, plus on avance dans la certitude que le terrorisme est pratiquement fini et que les autorités n’en parlent que pour signifier que la paix est revenue, plus les populations abandonnent les postures de vigilance qu’elles avaient l’habitude d’observer. N’a-t-on plus besoin des «hommes debout» (ridjâloun wâkifoûn) ?
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    Merci Monsieur M’jahed d’avoir attiré l’attention sur ce concept de veille qu’on a tendance à négliger dès qu’on se sent un petit peu à l’abri.
    On se sent riche à peine qu’on commence à gagner plus que ce qu’on espérait, on se sent grand dès qu’on nous offre une responsabilité, on se prends pour invincible dès qu’on se sent protégé, notez la nuance en extrapolant vers la protection divine…, et on croit devenir érudit dès qu’on commence à vous écouter par respect aux lieux…la liste est interminable chez nous et toutes les franges de la société y ont concouru pour que notre société s’érige enfin comme un modèle unique en son genre…imprévisible.
    C’est dire combien elle est extrême la fragilité des esprits. Mais cette fragilité dans ses extrémismes a des raisons, historiques, culturelles, techniques, qui plaident pour l’innocence de l’individu sans justifier son manque de responsabilité citoyenne là où elle fait défaut.
    Cependant, au niveau de l’état, là ou la responsabilité est plus grande, plus dure, on peut comprendre une certaine manière de prévoir les choses et gérer les événements, qu’il faudrait tenir le bâton par le milieu, qu’il faut dire du bien de ce grand pays et de son peuple dans le soucis de le faire plaire, d’user de fermeté dans le but de bien l’organiser sans le faire taire, d’essayer de lui acheter le pantalon qui lui convient quand on ne peut pas le faire, de lui offrir le teacher le meilleur même si, les défauts étant humains, on fait essayer à son enfant toutes les chemises du monde auparavant, le temps compte peu quand on veut bien faire, et comme on dit chez nous : kul 3otla fiha khir, on n’a pas à trop s’impatienter car les choses sont entrain de bien se faire… patience please!
    Effectivement, nous avons comprit et nous avons patienté.
    Vous remarquerez que nous nous sommes écartés légèrement et peut-être intentionnellement du sujet, mais c’est en réalité le sujet qui nous y a conduit et le sujet mérite bien qu’on termine la présente opinion, contribution si vous voulez, cette liberté fondamentale, ce droit citoyen, ce devoir patriotique, avec ces quelques phrases concluantes :
    1- La veille que monsieur M’jahed a soulevée ne concerne pas notre ANP en particulier, et il se pourrait que cette dernière soit la moins concernée puisqu’on n’est pas ici pour viser qui que ce soit et encore moins ceux dont la sincérité et le patriotisme ont déjà fait leurs preuves (j’assume) et qui doivent continuer à le faire ne serai-ce que dans le souci d’assurer cette veille toujours nécessaire et vitale, d’autant plus qu’une institution militaire est une institution de veille sécuritaire de par son essence et sa nature.
    2- Le terrorisme, un phénomène, une expression dont l’apparence est une menace, il est au fond l’expression d’une peur. Le lion rugit pour protéger sa quiétude plutôt que de faire un show se ses pectoraux.
    3- Dans le cas des êtres humains, les choses sont plus compliquées. L’être humain croit…et c’est là où crèche le problème. L’être humain est doté de moins de moyens pour définir ses craintes, sa peur, puisqu’il pense… et penser n’est pas obligatoirement réfléchir. Comment doit-on lui apprendre à réfléchir, à discerner, à bien définir sec craintes et organiser ses priorités, a bien exprimer sa peur ? C’est à l’école qu’incombent ces responsabilités. Je suis désolé, mais c’est l’école qui doit le faire, non pas les parents, et encore moins la rue. Un papa qui offre ses enfants, formés en Algérie, au Canada ou à la France n’a jamais été remercié autant remercié, mais l’école qui l’a formée risque de gagner des points ou perdre des plumes.
    4- Les malheureux croyants-faire, biens enrobés dans un drap d’araignées, qui ont été convaincus que ce drap létal est un signe de piété et une affiliation qui leur ouvre droit à des comptes courants constamment alimentés et des possibilités d’accès à des postes supérieurs à moindre effort avec des primes conséquentes à la mesure des malheurs qu’ils occasionneraient aux autres. Qui doit les dissuader ? la fermeté. Comment arrêter leur foisonnement ? l’école.
    5- Pour terminer, je rappellerai que nul n’est à l’abri de la peur de quelque chose, que ces peur doivent être perçues à leur juste mesure et que seule l’école peut inculquer aux générations futures les moyens rationnels nécessaires à une évaluation adéquate de ce qui les entoure. Ceci ne sera cependant possible que quand on ne leur apprends que la vérité, cette vérité qui, en ce qui « me » concerne, est entre mes mains. Je n’ai pas besoin de l’importer.

    Budget Opaque
    25 janvier 2019 - 13 h 50 min

    Mauvaise gestion, conflits d’intérêts, corruption et aucun contrôle des dépenses. C’est pas moi qui le dit mais l’actualité qui a fait que des Généraux ont ont été emprisonné puis relâchés mais on a bien noté les chefs d’inculpations !!! Dans les années 80, j’ai fait mon armée au sein de la 5 ème Région au poste de commandement de N’Gaous, la corruption je l’ai vu de l’intérieur: détournement des bons de carburants, détournement des approvisionnement, … Les Djounouds mangeaient que de la « langue d’oiseau » et du pain durant leurs 2 années d’incorporation, rarement de la viande, du fromage, un dessert,…. Ils étaient obligés de sortir au village pour se faire un repas normal en le payant sur leur solde. On connaît tous un haut gradé qui a des biens mal acquis, une affaire tenu par un membre de sa famille,… au sein de nos villes ou nos villages. alors oui, il a certainement un gros gaspillage, mais aussi une grande corruption et des conflits d’intérêts. Même l’ancien DRS mangeait à tout les rateliers, ils ne sont pas mieux, c’est juste qui va manger le plus. Les Algériens ne sont pas dupes. Bien sûr les troupes, la base, les opérationnelles sont sains et honnêtes mais à la tête il y a des pommes pourris, un peu trop!!!

    Chibl
    25 janvier 2019 - 13 h 42 min

    j ai jamais vu une armée qui fait des manœuvres chaque semaine, a ce train en une année nous allons avoir 52 manœuvres par an (celon l’ENTV) un record mondial et Gaid Salah sur son fauteuil marron a regarder les exercices avec tous les militaires qui tremblent a coté de lui, YAKHI HALA YAKHI. ajouté a cela les terroristes qui se rendent a Adrar et TAmanarasset, sans parler des casemates, il y en a des milliers, bref, ils nous prennent pour des attardés mentaux.

    Intarissable !
    25 janvier 2019 - 12 h 58 min

    Le « stock réserve » qui peut alimenter à tout moment le terrorisme islamiste est toujours là, présent ! Il est alimenté d’abord par l’Ecole de la République qui enseigne légalement un islam de la « régression féconde » et ensuite par le chômage endémique des jeunes qui n’ont plus que la mosquée pour occuper leur temps (ou pour tuer leur temps), avec leur imam comme penseur, philosophe, sociologue, conseiller et comme diffuseur du « savoir » de premier plan !

    Anonyme
    25 janvier 2019 - 12 h 15 min

    Faut vraiment être naïf pour réduire la menace terroriste aux seuls barbus perdus dans les maquis et non à leurs géniteurs qui eux, sont bien dans une tentative d’encerclement du pays et d’introduction de nouveaux djihadistes ou de créations de soulèvements à travers le pays.
    La menace est réelle est n’est pas une simple vue de l’esprit comme on tente de nous le faire croire ici.
    Il faut bien au contraire sécuriser davantage nos frontières et se préparer à toute éventualité d’interventionnisme militaire pour des raisons dites humanitaires ou autres. Les récentes indignations occidentales quant aux refoulement des migrants au sud ainsi que l’installation au Niger d’organisation humanitaire dont tout le monde sait qu’elle ne sont que le prolongement de services occidentaux doit nous interpeller.
    Il faut également renforcer la zone d’exclusion aérienne et la surveillance par satellite. Je pense que c’est le but de la visite d’hier de Lavrov

    Anonyme
    25 janvier 2019 - 12 h 08 min

    on ne sais pas combien coûte un soldat et quel est le budget de l armé et même pas si la cour des comptes le savait ?
    Y a gaspillage qu au delà des dépenses nécessaire ou mauvaises gérance

    ANONYME
    25 janvier 2019 - 11 h 17 min

    Les navires, les chars, les missiles de DCA, le matériel de brouillage électronique, les sous marins etc….ne sont pas acquis dans le cadre de la lutte antiterroriste. Les événements internationaux de ces 30 dernières années nous confirment jours après jours que nous ne sommes pas à l’abri de velléités nourries par des entités extérieures à raison d’agendas géopolitiques et géostratégiques tendant à une reconfiguration du paysage politique et économique de certaines régions du monde. Cela est une réalité qui doit impérativement être prise en considération concconcomitamment au terrorisme car ce dernier n’est qu’un moyen usité par les entités en question dans le cadre de leur stratégie de déstabilisation. La Libye, L’Irak, la Syrie, le Yémen sont autant d’exemple qui justifient que manifestement, il est impératif d’intégrer les navires, les chars, les avions de chasse etc…dans le calcul de l’évaluation des forces en présence, car ce matériel est approprié dans le cadre d’une lutte globale initiée tant contre le terrorisme version GIA, GSPC, AQMI, DAECH que contre d’éventuelles formes d’atteintes à la souveraineté nationale plus conventionnelles telles que connues par les pays cités plus haut. L’Algérie ne peut être à l’abri de devenir un Irak, une Syrie, une Lybie ou un Yémen sans intégrer la nécessité de faire comprendre qu’elle a parfaitement assimilé les desseins des politiques interventionnistes de certaines entités officielles ou officieuses ( parfois les deux associés ). Ce message que l’Algérie adresse ne peut être inclus dans les plans de ces entités sans être accompagné d’une démonstration des instruments de dissuasion aujourd’hui acquis et ceux à venir. Aujourd’hui, l’Algérie est encerclée par des « bourbiers » initiés par des puissances occidentales la mettant directement en danger. Par ailleurs, l’entité sioniste, déjà présente au Maroc, avance ses pions ( hier le Tchad, demain le Mali…).
    Ces menaces sont stratégiques.
    Le terrorisme peut prendre plusieurs formes. Il est créateur de déstabilisation. La forme armée est là plus connue. Il existe également le terrorisme de manipulation véhiculé souvent à travers les réseaux sociaux appelant à des pseudo « révolutions démocratiques » dont le résultat est aujourd’hui connu ( exemple du printemps arabe). Ces moyens de terrorisme, lorsqu’ils n’aboutissent pas au résultat escompté par ses initiateurs par des changements de régimes ( exemple de la Lybie et de la Syrie ) conduit les puissances et entités initiatrices à l’emploi de la force conventionnelle (aviation, bombardements) en édulcorant leurs intervention par une notion vague de  » droit d’ingérence pour sauver la population des mains des régimes autoritaires « . Qu’ont ils sauvé en Lybie, au Yémen, en Syrie, en Irak….C’est pourquoi, l’approche de l’Algérie est une approche globale qui intègre non seulement le terrorisme tel que connu et pratiqué par les GIA , AQMI, EL QAIDA, DAECH) mais elle intègre également les risques d’attaques conventionnelles, en général décidées du fait de la mise en échec des tentatives de déstabilisation par le terrorisme quelle que soit sa forme ( armée ou de manipulation ).
    Le combat est encore long et de longue haleine, les moyens et instruments de dissuasion ne sont pas réunis de la manière la plus complète qu’il soit. Toutefois, les capacités d’une défense soutenue existent. En sus des moyens matériels, il y’a les moyens humains ainsi cette fibre patriotique particulière aux algeriens née des différents combats qu’ils ont eu à mener pour l’indépendance (130 ans) contre le terrorisme (plus de 10 ans).

    Apache
    25 janvier 2019 - 10 h 58 min

    Ce que consomme notre armée pour sa préparation n’est nullement du gaspillage de l’usage stratégique. Sans cette préparation, nous aurions été envahi depuis longtemps par nos ennemis financés par les gros moyens des pays du Moyen Orient qui ne nous ont jamais portés dans leurs coeurs, particulièrement l’Arabie Tayhoudite, le Khratar et le bordel à ciel ouvert qu’est le Maroc. Le Président Boumédiène (Allah yarhmou) ne les a jamais respectés en tant qu’états mais les appelait simplement « barils de pétrole ». Rappelenons aussi de l’agression marocaine en 1963. Cette petite monarchie de Hassan II voulait profiter denotre faiblesse militaire après 7 ans et demi de guerre pour nous envahir. Avec le peu de moyens militaires que nous avions et l’espris de sacrifice de notre peuple, nous avions quand même réussi à faire face à cette agression. Avec l’arrivée de Boumédiène, notre armée a commencé à s’équiper en armement moderne auprès de l’URSS de l’époque avec une formation adéquate de jeunes algériens dans les Grandes Ecoles de guerre des pays socialistes et même occidentales, que le Maroc n’a plus osé refaire son coup. L’affaire de Tiguentourine a permis de montrer à tous nos ennemis que l’Algérie est desormais prête à toute action qui menacerait le pays. La sécurité du pays n’a pas de prix.

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