Train «transmaghrébin» : manœuvre pour exiger la réouverture des frontières

Maroc transmaghrébin
Le train transmaghrébin verra-t-il le jour ? D. R.

Par R. Mahmoudi – Le secrétariat général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), dont le siège est à Rabat, vient de lancer un avis d’appel d’offres international pour ressusciter son projet du train transmaghrébin, qui devrait relier les trois principaux pays de la région, l’Algérie et le Maroc.

Dans un communiqué diffusé, jeudi, sur son site officiel, le secrétariat général de l’UMA affirme avoir reçu une «subvention» de la Banque africaine de développement, dont il ne précise pas la valeur, pour «financer les coûts des travaux préparatoires de la revalorisation et de la modernisation des chemins de fer transmaghrébins reliant le Maroc à l’Algérie et à la Tunisie». Le communiqué annonce l’organisation d’une table ronde des donateurs, fin mars prochain, «en vue de mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation du projet».

Il s’agit, en résumé, de revaloriser et de moderniser une ligne de quelque 363 km de chemins de fer, qui existait déjà entre le Maroc et l’Algérie, et une autre ligne de 503 km  entre l’Algérie et la Tunisie. Or, la relance d’un tel projet suppose automatiquement la réouverture des frontières terrestres entre, notamment, le royaume du Maroc et l’Algérie, qui restent fermées, comme tout le monde le sait, depuis 1994. Alors, la question que l’on ne peut s’empêcher de poser, ici, est de savoir pourquoi les dirigeants de l’UMA ont choisi ce moment précis pour relancer un projet dont ils savent qu’il est tributaire d’une décision politique aussi importante, qui ne peut émaner que des hautes autorités politiques algériennes. Tout porte à croire que la direction de l’UMA a été actionnée par le Makhzen sur ce sujet pour tenter de forcer l’Algérie à souscrire à un tel projet qui exige, au préalable, la réouverture des frontières, obsession du régime marocain.

Cette annonce ne peut, en effet, que s’inscrire dans le cadre des manœuvres tous azimuts lancées par Rabat pour amener Alger à accepter un dialogue «franc et direct» sur toutes les questions litigieuses. La dernière en date a été l’appel vicié adressé aux Algériens par le roi Mohammed VI sous couvert de relance des relations bilatérales.

R. M.   

Comment (95)

    ZABANA 31
    6 février 2019 - 22 h 41 min

    Vous ne trouvez pas bizarre que le secrétaire général de l’U.M.A très proche du makhzen pour ne pas écrire aux ordres du makhzen annoncé juste après la pseudo mains tendu du roi, un don de la part de la banque africaine sans que le makhzen ne soit derrière ceci. Le but de la relance du projet pour le trans-maghrébin n’est mis en avant que d’obligé les autorités algérienne à ouvrir ses frontières avec le Maroc sans conditions ni discussions. Pire encore, au moment ou il y à l’annonce de la relance du projet du trans-maghrébin sorti des oubliettes de l’Histoire, le bipolaire makhzen paye un pseudo député danois européen à poussé la commission européen à prendre parti pour le Maroc et sanctionner l’Algérie. Bien leurs à pris et le danois à été remis directement à sa place par cette même commission européen. Nous ne comprenons pas le comportement de ce makhzen qui une chose et en même temps sont contraire. Avec un tel comportement bipolaire de la part du makhzen, le projet du trans-maghrébin retournera aussi vite et définitivement dans les profondeurs des oubliettes de l’Histoire. Nous algériens pour la plus part et non la minorité d’incrédules, nous nous méfions non pas du peuple marocain, mais de leur roi et de leur makhzen qui n’ont que de la haine, de la rancœur, le fantasme du grand Maroc, le délire de déstabiliser l’Algérie, l’envie maladive hégémonie et de domination du Maghreb et des régions voisines à l’image de ses seigneurs et maîtres sionistes.

    Hamid
    3 février 2019 - 7 h 30 min

    Opening boarders soap opera is the only argument left to the Makhzen .None of this thing bears any relation to the reality on the ground .This explains why they are out making habitual noise but they are on the losing side in the argument .At the heart of their delusions at the current time is to prioritise economics over politics but this is just a debilitating effort to look into the real issues .The sooner they understand things , the better they come to resolutions of their present dilemma rather than the fantasy land they live in .They have to stop playing insane games and comply with the UN ruling : referendum .That’s what you call desperation if they carry on like this .Hell with this brotherly union .An emphatic no a very close one .We are better off without it .A Brexit is a good lesson .That’s my opinion , take care and tahia ElDzair as always !

    Ramdam
    2 février 2019 - 23 h 31 min

    Déjà l’Algérie à commis une très grande erreur en 1988 alors quelle n’était pas prete et surtout avec une douane avec 98% de corrompus et d’incompétents du simple agent jusqu’au DG qui se sont succédé excepté GUENIFED qui est venu pour nettoyer cette boite pourrie et il voulait s’attaquer à des personnes bien placées qui étaient derrière tous les trafics au sein des douanes et surtout qu’il a occupé un bon poste au sein de la DGSN donc il avait des dossiers de certains malheureusement BELKHADEM et BELKEIR l’ont éloigner pour nommer DJEBARA à sa place.
    Donc l’Algérie est la plus grande perdante avec l’ouverture de ses frontières, dejà avec la fermeture des tonnes de drogues transitent du Maroc jusqu’aux frontières est et du sud avec la complicité des douanes, de la police il n’y a que la gendarmerie qui fait son travail mais il faut citer qu’il y des hautes personnalités qui sont derrière tous ces trafic et corruption de tous genre.

    Anonyme
    2 février 2019 - 15 h 00 min

    Pourquoi vous utiliser la photo de nôtre koutoubia dans les salons internationaux de tourisme bizarre ça

    Nasser Nasro
    2 février 2019 - 10 h 52 min

    critiquer un régime politique , est une pratique de part le monde , mais ne jamais insulter un peuple cela ramène le niveau au ras de la pâquerette et dans certaines conditions, cela peut provoquer des guerres. L’histoire dans ce domaine est remplie d’exemple. Même les peuples Koufar comme on aime à le dire, Dieu nous interdit de les insulter à travers le verset suivant. وَلاَ تَسُبُّوا الَّذِينَ يَدْعُونَ مِنْ دُونِ اللَّهِ فَيَسُبُّوا اللَّهَ عَدْوًا بِغَيْرِ عِلْمٍ كَذَٰلِكَ زَيَّنَّا لِكُلِّ
    أُمَّةٍ عَمَلَهُمْ ثُمَّ إِلَىٰ رَبِّهِمْ مَرْجِعُهُمْ فَيُنَبِّئُهُمْ بِمَا كَانُوا يَعْمَلُونَ
    [6:108] N’insultez pas ceux qu’ils invoquent en dehors de Dieu, car ils insulteraient Dieu par représailles, dans leur ignorance. C’est ainsi que Nous avons embelli aux yeux de chaque communauté ses actions. Ensuite, vers leur Seigneur est leur retour. Ils les informera de ce qu’ils faisaient.
    Une grande partie du peuple algérien insulte les gens du livre que nous confondons avec les juifs et nazaréens, et même ces derniers, dieu nous interdit de les insulter.

    INTOX
    2 février 2019 - 10 h 28 min

    Ce nest que du FAKE NEWS .

    firmus
    2 février 2019 - 3 h 38 min

    Ça a été une très bonne chose les 7000 ouvrages que vous avez offert aux Sahraouis Occidentaux, car en plus du fait de leur droit inaliénable à recouvrir de leur indépendance, ça leur a donné plus de conviction, plus de confiance, plus de légitimité, plus de dévouement, de dénouement, plus de fierté, plus de connaissance d’ eux même, plus de grandeur, plus d’ appartenance, plus d’ amour et plus de détermination, car ces livres, ils les lisent et ils en ont lu.

    firmus
    2 février 2019 - 3 h 27 min

    Il faut tout bonnement dire non pour l’ instant et soulever les raisons de ce non. Le maroc est un pays producteur et exportateur de cannabis au monopole mondial, ce n’ est pas tout les pays du monde qui ont un voisin comme nous, cela devrait être compréhensif pour le reste du monde, même avec nos frontières fermées, le cannabis rentre chez nous par tonnes. Nous avons en réalité que trop dormi ! Je m’ explique : La drogue étant un fléau mondial il faut demander à faire brûler tout le cannabis qui est dans le Rif mais ils ne le ferons pas car ils diront que le cannabis est aujourd’ hui usité à des fins médicales. Qu’ à cela ne tienne il faut donc mettre en place un contrôle accrue au niveau des zones productrices de cannabis sous l’ égide de l’ ONU.Il faut que l’ ONU mette la pression sur le maroc pour trouver une solution afin d’ éradiquer le cannabis qu’ il y a sur son territoire mais comme le maroc trouvera un prétexte de l’ utilité médical il faut que l’ ONU profite de cette occasion pour les aider à développer cette voie médicale et ainsi elle sera sous le contrôle international. C’ est quand même assez dingue de savoir que la région prolifératrice de cannabis par excellence dans le monde échappe à tout contrôle. Quand on y réfléchi bien, c’ est fou. Nous sommes le voisin d’ un pays pas très normal, nous la seul véritable exception dans le monde à avoir un voisin dont le cannabis et Etatique. Ce n’ est quand même pas rien. Il faut rester sur ça, si le maroc ne trouve pas de solution afin d’ enrayer le cannabis de son territoire, nos frontières ne s’ ouvrirons jamais. Nous avons vu ce que les ravages de la drogue ont provoqué dans le pays de Duterte aux philipines. Vous n’ avez jamais fait de votre politique, concernant les frontières fermées, l’ élément essentiel de la sécurisation de notre population contre le cannabis et à cela tous les pays du monde seront avec nous et nous comprendrons, tous !! Donnez les chiffres affolant et le pourcentage incroyable des consommateurs de cannabis en Algérie, le taux de toxicomane est effarant, il a grimpé de façon vertigineuse, ils sont véritablement en train de tuer notre jeunesse si énergique non plus à petit feu mais de façon ultra rapide. Il faut que le cannabis au maroc soit contrôlé sous instance Onusienne, ils sont en train de tuer notre jeunesse merde !!!! Par le fait que ce trafique et cette culture du cannabis reste sous l’ illégalité la plus total expose le monde entier à de gros gros risques !! Affligeons les ainsi !! Le maroc exporte des terroristes, la plupart des Maghrébins de daesh en syrie sont tous marocains et ils sont même capable de mettre des bombes comme ils ont fait en Espagne à la gare. Nous avons vu comment les deux norvégiennes ont été lâchement assassinées. Le fléau du terrorisme au maroc n’ est plus à cacher. Prenez très au sérieux ce que je vous ai dis, il faut attaquer le maroc concernant le cannabis et déposer une plainte à l’ ONU pour le bien être de la planète entière. Il faut en faire un véritable combat et lutter contre cela pour le bien de nos enfants et le biens des enfants du monde entier. Il faut dénoncer les ravages que provoque le cannabis dans le monde et les centaines et centaines de milliers de morts chaque années dans le monde à cause de ce cannabis, les morts,les accidents de la route, les troubles de la personnalité, les règlements de comptes entre bandes rivales etc etc etc etc. Ce sera un combat noble qui nous anoblira et qui nous fera bien voir sur la scène international. Il faut leur imposer deux solutions, soit ils brûlent tout leurs champs de cannabis, soit ils s’ en servent comme moyen médicamenteux sous contrôle Onusien. Faire du combat contre la drogue une véritable marque politique Algérienne et se servir des centaines de kg de cocaïne qui sont arrivés sur nos côtes pour plus encore être au devant de ce combat. C’ est un combat noble je vous le répètes, combat qui se doit d’ être constant et durable et porté toujours à l’ ONU ! Il y en a assez !!!! Tant que le maroc n’ aura pas pris une décision, nos frontières resterons fermées pour cause sécuritaire du bien être de notre peuple, de sa santé moral psychique etc etc. Le cannabis accentue le désespoir et les idées extrêmes. Le maroc nous mènent une véritable guerre à travers le cannabis, boumediene en avait conscience déja en son époque, il allé faire ce je vous dis en ce moment puis, il est mort. Nous ne pouvons pas parler d’ UGM tant que le problème du cannabis au maroc n’est pas réglé !!! L’ UGM ( Union du Grand Maghreb) pourra se faire quand le Sahara Occidental sera indépendant inshallah car la condition synéquanone à la création de l’ UGM est une vue sur l’ océan atlantique et nous l’ aura avec le Sahara Occidental inshallah et nous aurons plus besoin du maroc. Si le maroc tient tant au Sahara Occidental aussi c’ est qu’ il sait qu’ il ne servira plus a rien si le Sahara Occidental recouvre de son indépendance et donc un acces à l’ océan atlantique, le maroc veut avoir un monopole total sur l’ accès à l’ océan atlantique sinon il sait qu’ il ne servira plus à rien. Il faut que l’ ONU s’ accapare sérieusement du problème du cannabis au maroc et qu’ il soit sous contrôle Onusien. De quoi mettre réellement unko technique a mimi six, azoulay et tous leurs sbires et assainir les peuples du monde entier. Je peux vous garantir que tous les services de sécurités du monde entier ont une haine profonde envers le maroc qui leur donne beaucoup de travail et de mal a toujours combattre le cannabis sur leur territoire. Ca il faut le faire vite, très vite et ainsi à chaque fois qu’ on nous parlera d’ ouverture de frontières nous leur répondront que mimi six n’ a pas encore donné sa décision concernant le cannabis qu ‘il entretien. Il faut le faire, tout le monde nous suivra et ils comprendront ainsi que ce n’ est pas par rapport au Sahara Occidental que nous avons nos frontières fermées mais bel et bien à cause de cet Etat mafiocrate dealeur de cannabis qui se réjoui d’ envahir tout les peuples du monde afin d’ en faire des zombies. Jusqu’ à présent nous avons dénoncé à petite mesures maintenant il faut aller devant l’ ONU et vraiment vraiment faire grossir l’ affaire. Faite leur n’ ayez aucune craintes, il en va du bien de la planète entière. Déposez un recours auprés de l’ ONU avant que la réunion de ce train transmaghrébin n’ ai lieu.

      Anonyme
      2 février 2019 - 14 h 48 min

      on se l ebranle …le maroc peut continuer a empoisonner le monde….nous Algeriens on detruira toute quantite de canabis qui traverse nos frontieres ….et nous resterons intraitable sur l independance de la RASD…tot ou tard les sahraouis seront libres dans leur Patrie…

      Anonyme
      2 février 2019 - 19 h 17 min

      C’est terrible d’écrire un texte aussi sans faire de paragraphes, sans jamais revenir à la ligne. Malheureusement, si génial qu’il puisse être, je ne l’ai pas lu, je ne suis pas maso.

    firmus
    2 février 2019 - 2 h 23 min

    Pour être plus explicite, le fait de reconnaître le Sahara Occitant comme partie intégrante de l’ UM, ce train, s’ il partirait du maroc, serait donc obligé de passer par le Sahara Occidental et donc de fait, de descendre vers le Sud et ensuite du Sahara Occidental vers chez nous pour aller ensuite vers la tunisie et la lybie. Mais j’ ai lu l’ article trop vite, il me semblait que c’ était des trains de marchandises et je n’ avait pas pris compte que ces lignes ferroviaires existaient déjà. désolé. je vais essayer de réfléchir pour contourner leur tmeskhir.

    firmus
    2 février 2019 - 2 h 01 min

    Salam Azoul fellawen. Une question me taraude, comment se fait il nous n’ avons jamais intégré le Sahara Occidental dans l’ UM, union du Grand Maghreb ?? Pourquoi ?? Une vraie erreur ! Faites en la demande vite, très vite et le projet dece train tombera à l’ eau car mimi six menacerai même de sortir de l’ UM si les pays du Maghreb ( Algérie, Tunisie, Libye et mauritanie) venais à reconnaître le Sahara Occidental comme parti intégrante du Maghreb. Faites en la demande vite, très très vite en imposant et en planifiant les voies du trajet de ce chemin de fer partant du maroc puis vers le Sahara Occidental puis remontant chez nous puis allant en tunisie puis en Lybie et pour le retour, de la Lybie, puis la tunisie, l’ Algérie, le Sahara Occidental et remontant au maroc et ainsi notre pays sera contourné et il n’ y aura pas de trajet direct du maroc vers l’ Algérie. Salam.

    Anonyme
    2 février 2019 - 1 h 19 min

    VUE QUE CERTAIN PAYS AFRIQUE DE L OUEST NE VEULLE PAS DES MAROCOCOS AU SEINT DE LA CEDAO.IL SE RETOURNE VER LE MAGHREB L UMA.LEUR ROITELET 6 A BIEN DIT QUE L UMA ÉTÉ MORT.QU’IL SOIT AINSI.PAS DE RELATION AVEC CES TRAITRES DE L OUEST.L ALGÉRIE A TOUT A Y PERDRE.

    Mme CH
    2 février 2019 - 0 h 12 min

    Hé mon petit gars de secrétaire, l’Algérie n’est pas une propriété du Maroc, décidez uniquement pour vous..! Il n’y aura pas de train transmaghrébin parce que les frontières sont fermées et le resteront tant que c’est Azoulay via mom6 qui gouverne le Maroche. Il ne manquait plus que ça, ainsi les sionistes, les terros, les prostitués, les pédophiles, les barons du Haschisch…..vont circuler librement dans le train trans…..et l’Algérie deviendra par conséquent la poubelle du Maroche ! Non merci, on vous connaît assez bien pour ne pas faire cette folie…! Faites un appel d’offre pour un train qui va en Espagne puis en France, ce serait plus bénéfique surtout pour les pauvres femmes mulets..et les migrants..!
    Allez circulez, il n’y a rien à voir!

    Nasser Nasro
    1 février 2019 - 23 h 36 min

    à partir du moment que les transports par bateaux et par avion sont ouverts, pourquoi pas le train. Dans le cas ou les voies maritimes et aériennes étaient fermées, cela peut justifier le refus.
    Par ailleurs, le fret maritime est le moins chère par rapport aux autres moyens de transport. La France ou autres pays installé au Maroc avec un minimum de taux d’intégration, n’ont aucun souci d’envoyer leur marchandise en Algérie par la voie maritime et entrant dans le cadre de la ZALE ( zone arabe de libre échange) . Toutefois, les avantages douaniers ont été suspendu unilatéralement par l’Algérie en 2016 mais cela n’empêche pas les produits fabriqué au Maroc d’être expédié en Algérie. L’Algérie continue d’exporter vers le Maroc, l’énergie Electrique, produits pétroliers, ammoniac et biens d’autres produits à ce jour. Alors en quoi le train de marchandises pose problème? Quant à la drogue, elle passe par des endroits ou la frontière est plus ou moins poreuse ou accessible et très souvent avec des mulets , des ânes entraînés sans accompagnateurs mais surveillés de loin de part et d’autres de la frontière. Phénomène universel, chacun son petit génie qui demeure difficile à combattre. Le fléau de la drogue est avant tout, une affaire de parents, ils sont les seuls à se rendre compte de l’état de leurs enfants, à défaut du cannabis, l’industrie pharmaceutique leur fourni des substitues. L’état et ses institutions peuvent limiter les dégâts sans plus. La démission des parents est plus grave qu’une défaillance du système sécuritaire.

    rayane
    1 février 2019 - 21 h 35 min

    Tout le monde sait que le roi homo est un gay malade du sida, il a transmit le virus à son épouse c’est pour cela qu’elle s’est barrée, mais cela est le problèmes des sujets esclave.. Moi je reviens sur les clandestins du du merveilleux pays de la drogue de la prostitution des chmetas etc etc… Les clando mokoko ne veule pas le bien de l Algerie, COMBIEN SONT IL ?? ENTRE 500 000 et 1.5millions. le gouvernement doit prendre les devants, Boutef doit se lever de son fauteuil et demander l’arrestation la punition sévère et l’évacuation de tout mokoko clandestin…c’est une honte que l’on renvoie des subsahariens travailleur et laisser des 100 de milliers de mokokos anti(algérien se promener en toute liberté.. ORAN DEVIENT LA PLAQUE TOURNANTE POUR TOUT TRAFIQUANT MOKOKO.. MANIFESTANT TOUS CONTRE L’INVASION EN CAMOUFLAGE DU MAKHZEN

      Anonyme
      2 février 2019 - 6 h 35 min

      L’Algérie devrait renvoyer tous les clandestins subsahariens ou autres pas la peine de préciser qu’ils sont travailleurs.

    Djaffar
    1 février 2019 - 20 h 07 min

    Derrière cet acharnement pour imposer l’UMA a l’Algérie se trouve la France qui depuis quelque années délocalise ses entreprises en Tunisie et au Maroc avec des arrières pensées pour créer un marché pour ses produits et transformer l’espace de l’UMA en salle a ciel ouvert de consommation pour ses produits qui seront considérés comme produits locaux made in UMA ne payant pas un centime de taxes et impôts.

    Moskodz
    1 février 2019 - 19 h 47 min

    Comme le Maroc a soutenu le coup d’état au Venezuela,s’en est réjouit de la mort de Kadhafi ainsi que de la destruction de la Libye,il en magouillera de même contre l’Algérie,non et non à la réouverture de cette maudite frontière,au contraire surveillons de près ces traîtres.

      hocine hocham
      1 février 2019 - 22 h 42 min

      Maroc,un royaume en déclin

      **Les dérives du roi Mohamed VI

      **vidéo: documentaire de France 3

      *un portrait très peu flatteur du royaume marocain

      *la fortune du roi Mohamed VI ne cesse d’augmenter tandis que la population du pays ne cesse de s’appauvrir

      *Le roi exige l’obéissance aveugle de ses sujets, qui l’élèvent au rang de dieu parmi les Hommes

      Capture

      Le documentaire « Roi du Maroc, le règne secret » diffusé jeudi soir sur la chaîne françaiseFrance 3, dresse un portrait très peu flatteur du royaume marocain ainsi que de son souverain, Mohammed VI.Derrière le masque d’un roi progressiste et tourné vers la modernité, se cacherait, selon le documentaire, un homme tourné vers les affaires et qui exige l’obéissance aveugle de ses sujets, qui l’élèvent au rang de dieu parmi les Hommes en se prosternant devant lui chaque année telle une divinité lors du rituel de la Bay’a.

      Le documentaire parle de ce qu’il décrit comme « l’appétit pour les affaires » de Mohamed VI. Le développement de la Holding Royale, espérée par le peuple comme pouvant servir de locomotive à l’économie nationale, a laissé place à la « dérive affairiste ».

      Des sujets devenus clients

      « À la fin des années 2000, les sujets de sa Majesté sont devenus ses clients », explique le documentaire. « Le sucre que vous mettez dans votre café c’est le roi (cosumar), le lait que vous mettez dans votre café c’est la Centrale laitière où le roi était associé à Danone, la voiture que vous prenez vous l’avez probablement achetée à Autoaule qui appartient à la famille royale. Vous avez financé votre voiture en prenant un prêt à Tijara Wafa Bank, vous l’avez assurée à Tijari Wafa Assurance… Vous pouvez vivre pratiquement en consommant des produits qui sont vendus par les entreprises du roi », détaille Aboubakr Jamaï, journaliste en exil en France.

      Un conflit d’intérêts « manifeste ». « Quand on est le roi et qu’on possède autant d’intérêts économiques il peut y avoir une très grande tentation d’utiliser les leviers du pouvoir pour favoriser ses affaires », explique dans le documentaire Ahmed Benchemsi, journaliste marocain en exil à Washington. Le documentaire met notamment le doigt sur le secteur de l’agriculture, où l’entreprise royale est le premier producteur et le premier exportateur du Maroc. Curieusement, le secteur de l’agriculture est totalement exonéré d’impôts.

      Libertés en recul, les militaires achetés

      Le roi Mohamed VI fera également machine arrière concernant la liberté d’expression de la presse dans son pays, décidant de revenir aux préceptes de son défunt père, raconte le documentaire. Plusieurs journalistes auront ainsi été dans l’obligation de prendre le chemin de l’exil. Alors que « Hassan II faisait des choses à la manière du XXe siècle, c’est-à-dire brutale avec des assassinats, Mohamed VI le fait à la manière du XXIe siècle. Au lieu de te séquestrer, Mohamed VI va ordonner aux tribunaux une interdiction d’exercer comme dans mon cas pendant dix ans la profession de journaliste », explique Ali Lemrabet, journaliste en exil à Barcelone.

      Le documentaire s’attarde également sur l’accord entre le roi Hassan II et les chefs militaires marocains, où Hassan II propose explicitement à ces derniers de « faire de l’argent et oublier la politique ». Un « pacte de corruption » qui va entraîner de nombreuses dérives observées au sein des Forces armées royales.

      Le documentaire dresse enfin le portrait d’un développement économique au Maroc trompeur, où la fortune du roi Mohamed VI ne cesse d’augmenter tandis que la population du pays ne cesse de s’appauvrir. Le documentaire montre en outre que les réformes entreprises par le roi Mohamed VI en réponse au Printemps arabe marocain ne sont en fait qu’un trompe-l’œil, où l’illusion de démocratie a continué de permettre au roi marocain de poursuivre sa dérive affairiste vers de nouveaux secteurs, tels que les énergies renouvelables.

      Les bénéfices de la Holding royale n’ont dans les faits jamais cessé d’augmenter, affirme le documentaire. La nouvelle constitution annoncée par Mohamed VI ne sera elle aussi qu’un « leurre », le roi marocain conservant jusqu’à ce jour tous les pouvoirs réunis autour de sa personne. Mohamed VI reste « l’arbitre suprême » du pays, tandis que sa fortune est estimée par Forbes à 5,7 milliards de dollars, conclut le documentaire.*médias divers/ samedi 28 mai 2016 | Par Yacine Babouche |

      **autre vidéo: Le Maroc La Face Cachée Du Paradis Documentaire 2016

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      *Le Maroc classé deuxième pays arabe où il existe le plus d’homicides volontaires

      Le royaume du Maroc figure parmi les pays arabe où le taux d’homicides volontaires est le plus élevé, selon un rapport de l’ONU. Le Maroc est, après l’Égypte, le pays arabe où il existe le plus d’homicides volontaires, selon le dernier rapport 2013 de l’Office des Nations-unies contre la drogue et le crime (ONUDC). La palme revient à la capitale économique, Casablanca, qui arrive en tête des villes les plus dangereuses du pays. Le rapport onusien arrive à contre courant des déclarations des autorités marocaines qui affirment que la situation sécuritaire dans le pays est rassurante. Il révèle que le taux est resté stable entre 2004 et 2011, avant de connaître une augmentation significative. Le nombre d’homicides est passé de 44 cas en 2004 à 30 en 2005, avant d’atteindre 41 cas en 2007, 36 en 2008 et 52 en 2009. Toutefois, selon Patsy Richardson, de l’agence ISPOS Mori, la fiabilité des donnéEs concernant les homicides peut varier selon les pays et leur définition de ce qu’est l’homicide volontaire. Certains pays incluent l’euthanasie, l’infanticide ou les violences ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. Certains définissent ce genre de crimes comme «une estimation des délits d’homicide commis volontairement suite à des querelles de ménage, des violences sur autrui, des conflits violents liés aux ressources foncières, des violences inter-gangs, des violences contre les personnes et des meurtres perpétrés par des groupes armés», alors que d’autres n’incluent pas tous les cas de meurtre volontaire. De plus, il n’y a pas que cette problématique de définition qui suscite débat, d’autres paramètres rendent la validité de ces statistiques plus équivoque. C’est le cas du niveau général de médicalisation et d’efficacité des services hospitaliers d’urgence, rapporte Libe.ma. «Les victimes meurent moins et le nombre d’homicides décroit, mais le taux de coups et blessures augmente. Dès lors, le taux d’homicide volontaire ne reflète pas forcément le niveau de violence dans un pays», explique le sociologue Anthony R. Harris. Il est à noter que les données analysées par l’ONUDC proviennent généralement des services de police. Mais ces chiffres peuvent être revus à la baisse par certains pays pour des raisons politiques ou autres.*Le Courrier d’Algérie-19 avril 2014***Après avoir été classé comme étant le plus grand producteur de drogue dans le monde, voilà qu’il décroche une autre palme: celle d’être le pays le plus dangereux en Afrique du Nord. Selon une information rapportée par le site «demainoneline», citant le» dernier rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) publié récemment, le Royaume chérifien figure parmi les pays de la région Mena où le taux d’homicides volontaires est le plus élevé, selon un rapport de l’ONU. Il est classé derrière l’Egypte et devance l’Algérie.
      Le même site note que Casablanca arrive en tête des villes les plus dangereuses du pays et les plus touchées par ce genre de crime. L’analyse statistique des données pour les dix dernières années fait ressortir que le royaume occupe la tête du classement et détrône même l’Egypte dans le classement des pays les plus dangereux de toute la région Mena, relever le même site. Sur la décennie, la criminalité est en hausse constante, révèle le rapport annuel de l’organisation qui met en exergue le fait que le Maroc a un taux d’homicide plus important que tous les autres pays de la région. L’organisation onusienne a comparé les taux d’homicides du royaume avec ceux de deux autres pays d’Afrique du Nord, à savoir l’Algérie et l’Egypte. Au Maroc, de 2000 à 2012, ce nombre est passé de 461 meurtres à 704, soit une augmentation de 52%.
      Les statistiques montrent aussi qu’entre 2004 et 2009, les taux d’homicide marocains étaient plus hauts que celui des deux autres pays de la région. Seule l’Egypte dépasse le Maroc en 2010 et 2011, avec trois homicides pour 10.000 habitants, une statistique qui peut s’expliquer par les événements liés au printemps arabe. En 2012, le royaume compte deux homicides pour 10.000 habitants.
      Le rapport précise aussi que les hommes sont responsables de cet homicide dans une proportion de 87,8%. Casablanca est la ville la plus concernée par ces crimes, avec un bond du nombre d’homicides de 1,2/100.000 en 2005 à 1,4/100.000 en 2009. Elle arrive en tête des villes les plus dangereuses du pays. Le rapport onusien, à contre-courant des déclarations des autorités marocaines qui affirment que la situation sécuritaire dans le pays est «rassurante», révèle que le taux est resté stable entre 2004 et 2011, avant de connaître une augmentation significative. Un sociologue marocain, dans un entretien à un journal local, estime que «ces crimes sont devenus de plus en plus importants au sein de la société (marocaine) en raison, entre autres, du recul de la sécurité dans certaines zones, du laxisme de la justice, en plus de facteurs sociaux comme le chômage et la pauvreté, et leur prolongement naturel dans la consommation de stupéfiants». Rappelons que l’Office des Nations unies pour la drogue et le crime (Onudc) a indiqué, récemment dans un rapport que le Maroc restait le principal producteur et fournisseur mondial de haschich (résine de cannabis) et qu’il est le pourvoyeur de la majorité de cette drogue saisie en Europe. L’Onudc a établi ce nouveau rapport pour le soumettre à la 48e session de sa commission chargée de la question du trafic de drogue dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, qui se réunira le 25 novembre de l’année en cours à Vienne (siège de l’Onudc). »Le Maroc reste le plus grand producteur mondial de résine de cannabis», affirme le rapport de cette organisation de l’ONU.Concernant les superficies cultivées de cannabis, l’Onudc fait savoir que malgré la politique d’éradication engagée, depuis quelques années, par les autorités marocaines sous la pression des pays européens, la surface des champs réservés au cannabis au Maroc reste la plus importante mondialement avec 47.500 hectares spécifiques à cette culture illicite (contre 12.000 ha en Afghanistan). *L’Expression-eudi 24 Avril 2014

      LibroRey1

      **Mohamed VI, pire qu’ElKaddafi

      *derrière les masques, une concentration extrême du pouvoir et un appétit vorace pour l’argent et le luxe

      *un portrait du roi dans un livre signé par un journaliste marocain, Omar Brouksy

      Une fois de plus le roi du Maroc Mohamed VI va faire face à un livre détonnant qui le cible personnellement. Non encore «remis», du «Roi prédateur» qui décrit avec force détails l’appétit vorace du monarque pour l’argent et le luxe, ou encore «Marrakech», qui scanne cette capitale de la prostitution, le journaliste marocain, Omar Brouksy, lui inflige un autre supplice éditorial.

      Directement inspiré du retentissant «Notre ami le roi» de Gilles Perrault qui avait bouleversé le palais et le Makhzen en 1990, «Mohammed VI derrière les masques» (éditions Nouveau monde) est une autre bombe qui passe au scanner les 15 années de règne de Mohamed VI. Au delà des détails croustillons contenus dans ce livre, il présente la particularité d’avoir été écrit par un journaliste marocain, à qui le roi avait refusé l’accréditation en qualité de correspondant e l’AFP en octobre 2012.

      Le roi ne peut donc pas évoquer un coup monté par la France puisque le livre est signé par l’un de ses brillants sujets qui refuse d’être un simple objet d’une monarchie absolue.

      Cet opus contient se décline sous forme de portrait serré du roi où l’on aperçoit quelques détails presque intimes du roi comme sa timidité et sa santé.

      L’auteur ne manque pas cependant de croquer la gouvernance de M6 caractérisée par une «concentration extrême du pouvoir» selon les extraits rapportés par l’APS.

      Jules Perrault persiste et signe

      «Le lecteur peu familier des réalités marocaines y découvrira non sans stupeur, que le pouvoir, plus que jamais concentré dans le Palais royal, hauts fonctionnaires et ministres eux-mêmes se trouvant réduits au rôle de figurants, est exercé en fait par le roi et une dizaine de ses amis», écrit Gilles Perrault dans sa préface.

      L’illustre pourfendeur de la monarchie dont le livre avait rudement secoué le Trône en son temps, pense que le livre de Omar Brouksy «sonne le glas des espérances que le nouveau règne avait fait naître, voilà déjà 15 ans».

      Autrement dit, c’est tel père tel fils sous la plume du journaliste qui regrette que Mohamed VI n’ait pas suivi l’exemple de Juan Carlos d’Espagne qui, après avoir hérité de tous les pouvoirs du général Franco, avait transformé son pays en une monarchie constitutionnelle.

      La mise à nue

      Aussi, regrette-t-il que le printemps arabe, qui atteignit le Maroc avec des manifestations d’une ampleur très inférieure à certains de ses voisins, ait accouché de simples «réformettes» sans réel impact sur le système politique du pays.

      Comme ces devanciers à cette mission de mise à nue de la monarchie alaouite, Omar Brouksy consacre de longues pages à la description de mécanismes par lesquels le roi a fait main basse sur la sphère économique marocaine.

      Pour autant, le journaliste souligne par probité intellectuelle qu’ «une large partie de la société marocaine» se satisfait du statu quo et n’aspire pas forcément à une évolution vers le modèle espagnol. Sans doute que ce livre va provoquer des vagues au Maroc où la personne du roi reste intouchable bien qu’il ait constitutionnellement perdu sa «sacralité»*algerie1.com-Par Rafik Benasseur | 17/09/2014 | 19:44

      **un livre qui fait scandale

      Une nouvelle fois la monarchie marocaine est secouée par un livre à charge. Une enquête fouillée, écrite par l’ancien correspondant de l’AFP à Rabat et qui dévoile la face cachée du roi Mohammed VI.

      Ainsi, plus de 20 ans après la sortie du livre Mon ami le roi de Gilles Perrault, qui a dévoilé au grand jour la face cachée du régime autoritaire du roi Hassan II, deux ans après la sortie du livre Le Roi prédateur de Catherine Graciet et Eric Laurent, qui dévoile comment le nouveau roi du Maroc Mohammed VI avait fait main basse sur les richesses de son pays et quelques mois après la sortie du livre Journal d’un prince banni, qui révèle le secret de la cour royale à travers l’unique témoignage d’un monarque marocain le prince Moulay Hichem, le Palais royal à Rabat est secoué une nouvelle fois par les révélations d’un nouveau opus Mohammed VI, derrière les masques.
      Cette fois c’est un journaliste marocain, Omar Brouksy, qui en remet une couche avec un livre très fouillé, dévoilant avec force détails et précisions, certaines clés du pouvoir de la monarchie marocaine. Ecrit dans le même style que Notre ami le roi, le premier livre qui avait osé révéler les pouvoirs autoritaires du Palais et du Makhzen dans les années 1990, ce nouveau livre Mohammed VI, derrière les masques publié aux éditions Nouveau monde, expose les mêmes critiques envers cette fois le règne de Mohammed VI, qui vient de boucler ses 15 ans de pouvoir sur le trône. A travers ses 230 pages, le livre de Omar Brouksy, décrypte avec beaucoup de précisions les années de pouvoir de Mohammed VI, allant de l’année de la mort de Hassan II en 1999 à aujourd’hui. Comme le titre l’indique, il fait tomber le masque de Mohammed VI, dévoilant le visage caché d’un roi à la fois timide et prudent qui a appris avec le temps à maintenir son pouvoir presque absolu. Dans sa présentation du livre, l’auteur est sans détours: «15 ans après son accession au pouvoir, le roi du Maroc reste un inconnu et un intouchable. Derrière les masques du roi moderne, proche de son peuple, seul dirigeant du monde musulman ayant su libéraliser son régime en douceur, se cache un personnage plus ambigu. Commandeur des croyants (mais premier vendeur d’alcool du pays), chef des armées (dont il craint les généraux), marionnettiste de la vie politique (dont il méprise les ténors), M6 » tient à ses pouvoirs quasi absolus sur la justice, la politique et l’économie. Au risque aussi de laisser le Palais royal et les grandes entreprises du pays, aux mains de quelques proches, fustigés par l’opinion sous le terme «la monarchie des potes.» Soucieux de son image, très discret sur ses problèmes de santé qu’il fait traiter en France, Mohammed VI tolère mal la contradiction, que ce soit celle d’une presse de plus en plus muselée ou de sa famille. Même si le livre évite de s’attaquer à la personne du roi, il contient un portrait serré où l’on aperçoit quelques détails presque intimes du roi comme sa timidité et sa santé. Dans un chapitre intitulé Le roi muet », il décrit comment le nouveau roi a préféré l’action et le terrain aux discours que maîtrisait à la perfection son défunt père Hassan II. Mohammed VI était contrairement à son père, une personne peu communicative et n’aimait pas trop les journalistes. D’ailleurs, Omar Brouksy fait partie des victimes des atteintes aux libertés de la presse du régime de Mohammed VI, puisque son hebdomadaire Le Journal fut fermé pour avoir révéler un scoop sur l’implication de l’opposition dans un coup d’Etat contre Hassan II. L’auteur parle aussi des pressions et des intimidations commises contre Ali Lmrabet. Si le livre revient sur certaines affaires connues de la presse internationale et des spécialistes du dossier marocain, il révèle surtout certaines informations et coulisses du Palais, qui ne sont pas connues de tous. Le journaliste et auteur, parle surtout dans son livre du clan rapproché du roi, des personnages-clés qui ont été pour la plupart ses camarades de classe au Collège royal à Rabat: Fouad El Himma, conseiller personnel du roi depuis 2011, Mohammed Yacine Mansouri (patron du Dged, la sécurité intérieure), Mohammed Rochdi Chraïbi (directeur de cabinet du roi), Nourredine Bensouda (trésorier général du royaume), Fadel Benyaiech (ambassadeur du Maroc en Espagne). C’est un peu avec ce petit groupe, que le roi Mohammed VI maintient son pouvoir et son emprise politique, sociale et médiatique sur le royaume. D’ailleurs, l’auteur raconte avec force détails comment le roi Mohammed VI avait écarté plusieurs puissants vizirs du défunt roi Hassan II, à commencer par le puissant ministre de l’Intérieur Driss Basri, qui l’épiait sur les ordres de son père Hassan II. L’auteur raconte aussi comment «M6» s’est débarrassée du Premier ministre Youssoufi. Il détaille ce lâchage à travers la rencontre entre Mohammed VI et Abderrahmane El Youssoufi (Usfp), non-reconduit Premier ministre, malgré la majorité obtenue par son parti en 2002. L’auteur précise que la rencontre avec le roi n’a duré qu’une dizaine de minutes. Dans les secrets du Palais, seul André Azoulé, le conseiller économique a échappé à la purge du jeune roi. Le livre qui se lit d’un trait, ne s’attarde pas sur les détails et offre juste l’essentiel pour un lecteur curieux des coulisses du Palais. L’auteur ne s’attarde pas aussi sur la vie de la famille royale, il raconte seulement quelques anecdotes connues de la presse spécialisée. La corruption et les privilèges accordés à certains proches du Palais sont également évoqués dans ce livre bilan. Comme cette fois où le roi céda à l’athlète Hichem El Guerroudj deux grandes fermes d’Etat, d’une valeur de 27 millions d’euros pour la modique somme de 200.000 euros. Une affaire qui avait soulevé beaucoup de critiques à l’époque. Le journaliste Omar Brouksy ne s’attarde pas sur le commerce de la drogue au Maroc, qui rapporte plus de 10 milliards d’euros chaque année. Le livre qui sortira en France, pourrait faire scandale, quand il s’agit de décrypter les privilèges accordés à certains hauts responsables français comme le président Hollande, le Premier ministre Valls et encore Najet Valaud-Belkacem, qui a bénéficié d’un statut privilégié auprès du roi.
      Enfin, l’auteur évoque dans un chapitre très fouillé la déroute des diplomates marocains parlant même d’une «diplomatie maladroite». Il évoque dans un chapitre certaines bourdes fameuses, qui ont éclaboussé l’image du Maroc dans le monde. Qu’il s’agisse de la récente grâce royale accordée à un pédophile espagnol condamné à 30 ans de prison pour avoir violé plus de 11 enfants (août 2013), de la décision du Maroc (avril 2012) de retirer sa confiance à Christopher Ross, l’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, de l’affaire Aminatou Haïdar, cette militante sahraouie à qui les autorités marocaines ont refusé en novembre 2009 l’accès au Sahara occidental où elle vit; ou encore de l’affaire de l’île du Persil, au nord du royaume, que le Maroc a «occupée» par un après-midi de juillet 2002. Ces bourdes royales, l’auteur affirme qu’elle ont été parfois commises sous l’effet d’une colère mal contrôlée, montrent à quel point, au Maroc, le lien entre responsabilité politique et exercice du pouvoir est faible, voire inexistant. Autant de faits historiques connus, d’anecdotes royales et de jeux politiques malsains qui donneront une image romancée à un Palais royal jusque-là fermé à la presse et aux curieux.*L’Expression-Dimanche 21 Septembre 2014

      **Le roi du Maroc, un « roi cool » ?

      Beaucoup de fanfare mais peu de changement »

      Le roi du Maroc est habitué à la petite berceuse médiatique qui le présente tantôt comme un « roi cool », tantôt comme un »roi moderne », voire même un monarque « démocrate ». Et les médias français sont particulièrement friands à ce genre de panégyrique moyennant des séjours princiers dans les Riads cossus de Marrakech.

      Vue des Etats-Unis, l’image du jeune roi est moins brillante. Le New York Times vient de signer un article décapant sur la gouvernance de Mohamed VI, à l’ombre du printemps arabe.

      C’est un article incendiaire, qui ne va pas faire plaisir, que le journal américain a consacré à 15 ans de règne de M6. On y apprend ainsi que les changements politiques entrepris par le Roi Mohammed VI sont juste « cosmétiques » et que la « répression et les arrestations » contre les journalistes et les militants pro-démocratie se poursuivent.

      Sous la plume d’Aida Alami, le New York Times établit une comparaison ironique entre « l’image du Roi Cool en Tunisie »et « la tergiversation des réformes au Maroc ». Assurément, Mohamed VI qui s’apprête à fêter le 15e anniversaire de l’accession au trône est très mal servi cette fois.

      Derrière cette image du roi jeune et moderne se promenant en jean et t-shirt dans les rues de Tunis, se cache un monarque dur et autoritaire qui rappelle son père Hassan II, selon le journal.

      Le New York Times en veut pour preuve que « les tensions augmentent et que les militants et journalistes pro démocratie font face à de plus en plus de répression ». Il y également souligné la volonté du gouvernement « d’apprivoiser une opposition enhardie par les révolutions arabes de 2011″.

      Dans son dossier à charge contre M6, New York Times cite les cas du journaliste Ali Anouzla, qui risque jusqu’à 20 ans de prison, de Mustapha Hasnaoui qui purge une peine de quatre ans et qui a entamé une grève de la faim, du rappeur Mouad Belghouat alias El Haqed, ainsi que celui des détenus du 6 avril, des jeunes du mouvement 20-Février.

      Brocardant la nouvelle constitution proposée par le Roi, le journal estime que Mohamed VI « a eu recours au même stratagème que son père, le Roi Hassan II qui a amendé sept fois la Constitution pour faire face aux crises survenues lors de son règne de 38 ans ».

      Tel père, tel fils

      Et de noter en s’appuyant sur les avis d’experts que « beaucoup de gens estiment que les changements entrepris par le Roi Mohammed VI sont cosmétiques.

      La Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, a déclaré qu’ »il y a un manque de volonté politique pour mener à bien les réformes promises, en particulier sur le dossier des droits de l’Homme, lit-on encore dans un article incendiaire, peu commun dans la presse américaine.

      En conclusion, Le New York Times se fait la voix des militants des droits de l’Homme au Maroc selon lesquels « il y avait eu beaucoup de fanfare mais peu de changement ».

      Un constat confirmé par Eric Goldstein, directeur adjoint de Human Rights Watch pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord pour qui « les autorités continuent d’arrêter et d’emprisonner des manifestants et des dissidents sur des accusations forgées de toutes pièces et de disperser violemment des manifestations pacifiques ».

      Et pour saler encore la note de M6, Mounia Bennani-Chraïbi, professeur d’études internationales à l’Institut d’études politiques et internationales à l’Université de Lausanne en Suisse, donne le coup de grâce à sa Majesté: « le régime marocain utilise des crimes de droit commun ou de terrorisme, pour supprimer les opposants politiques et les empêcher de devenir des héros » *médias-juin 16th, 2014

      **Grande panique chez le roi et ses sujets

      Acculé à la défensive, le Maroc n’est désormais sûr de rien

      *campagne médiatique féroce contre l’Algérie considérée comme un pays « ennemi »

      Le roi du Maroc n’est plus sûr de rien s’agissant du Sahara occidental. De sa plaidoirie vendredi au Parlement transparaissait une peur panique de lendemains qui déchantent. Eclairage. Son discours, vendredi devant le Parlement, sonnait comme un aveu d’échec d’une stratégie basée sur une campagne médiatique féroce contre l’Algérie et ses responsables. Au plan international, sa politique répressive contre les militants sahraouis est tellement indéfendable qu’il s’est aliéné le soutien, jadis acquis, des Etats-Unis.

      Le fait est que les Américains furent à l’origine du fameux projet de résolution du Conseil de sécurité, en avril dernier, devant mandater la Minurso de surveiller le respect des droits de l’homme dans les territoires occupés. La proposition a certes été liftée de cette exigence à la dernière minute, grâce au travail payant (au propre et au figuré) de certains lobbies pro-Maroc à New York. Mais le mal est fait. Washington ne voit plus Rabat de la même manière. En brandissant l’arme des droits de l’homme, elle lui signifie que plus rien ne sera comme avant. Mohammed VI, qui s’est félicité devant ses députés de ce «défi majeur relevé», sait qu’il a plus perdu que gagné. Le projet de proposition des Etats-Unis prend valeur de retentissant avertissement. Et le roi le reconnaît à demi-mot : «La situation est difficile. Rien n’est encore tranché.

      Les manœuvres des adversaires de notre intégrité territoriale ne vont pas s’arrêter, ce qui pourrait placer notre cause devant des développements décisifs.» De manœuvres, il s’agit en réalité du travail de sensibilisation, de médiatisation et de mobilisation effectué par le Polisario aux quatre coins de la planète avec des pays qui le soutiennent, comme l’Algérie. Forcément, Mohammed VI a déversé son ire sur ce «duo» qui l’empêche visiblement de réprimer et de coloniser en rond… L’Algérie en a ainsi pris pour son rôle dans ce regain de prise de conscience mondiale sur les souffrances du peuple sahraoui et de son droit inaliénable. Sans la citer nommément, Mohammed VI a érigé l’Algérie au rang d’«adversaire de notre intégrité territoriale».

      Tant pis, si c’est le prix à «payer» pour apporter son soutien à une cause juste qui consiste à soutenir le droit du peuple à disposer de lui-même, conformément à la résolution 1514 du Conseil de sécurité. Mais au-delà de cet abcès de fixation qu’est devenue l’Algérie dans la bouche du monarque et de ses vaillants collaborateurs du makhzen, son propos tranche radicalement avec ses assurances d’avant. Il était aisé de saisir la panique du roi devant ses députés, qu’il a beaucoup secoué à l’occasion.

      Polisario-Algérie, un duo d’enfer… royal

      C’est que les certitudes de Mohammed VI ont rudement été ébranlées durant cette année 2013 et même avant. Après un rapport salé du reporter spécial de l’ONU, Juan Mendez, sur la pratique de la torture dans le royaume et dans les territoires occupés, M6 a dû accepter, la mort dans l’âme, d’accueillir à nouveau l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, auquel il avait pourtant retiré sa confiance. Un impair qui a dû peser lourd dans la balance des Etats-Unis avant de se décider à faire une proposition d’allonger le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme. Pour avoir poussé l’outrecuidance à ses limites, le roi a fini par se mettre dans la gueule du loup… américain. Son discours aux accents d’aveu de vendredi dernier se décline comme le cri de détresse d’un monarque pris à son propre piège.

      L’Algérie a alors bon dos pour lui imputer tous ses errements politiques et ses violations flagrantes des droits de l’homme. En invitant le Parlement à «bouger» à l’intérieur et à l’extérieur, les institutions, la société civile et les partis politiques à se mobiliser pour sauver «notre intégrité territoriale», Mohammed VI sait qu’il est sur la défensive vis-à-vis de la communauté internationale.

      «Mais on ne devrait pas se satisfaire de remporter cette bataille, ni céder à un optimisme béat», s’écrie en effet le roi face aux parlementaires, suggérant ainsi que le Maroc n’est désormais sûr de rien. D’où la nécessité, d’après lui, de lancer la riposte. «Au lieu d’attendre les attaques de nos adversaires pour y riposter, il faut plutôt les acculer à la défensive, en prenant les devants, en anticipant les événements et en y répondant de manière positive», leur a-t-il ordonné.

      Ayant compris que «sa cause» est de moins en moins partagée, y compris dans son royaume préoccupé par les dures conditions de vie et la main de fer du makhzen, le roi a tenté un appel pour une union «sacrée» dans l’espoir de contrebalancer la tendance au sein de l’ONU. «La cause n’est pas uniquement celle du roi, mais celle de tout le monde, à savoir les institutions de l’Etat, Parlement, Assemblées élues, et tous les acteurs politiques, économiques, syndicaux ainsi que les organisations de la société civile, les médias et les citoyens.» Pas sûr que les jeunes du M20 et les soutiens du journaliste Anzoula, emprisonné arbitrairement, et tous ces milliers de Marocains qui dénoncent la cherté de la vie puissent capter ce SOS royal.*El Watan-14.10.2013

      **Série noire pour la diplomatie marocaine

      Longtemps, Rabat caressait le rêve de supplanter l’Algérie sur le continent africain. Pour nourrir ce rêve, le Royaume a dépensé des fortunes, a soudoyé des journalistes et actionné un lobbying international sans qu’aucun résultats tangible ne soit venu assouvir la fantasme du royaume. Le roi constate à ses dépens un redéploiement diplomatique agressif sans précédent de l’Algérie au plan continental et international. Alger est devenu le point de ralliement de nombreuses puissances occidentales à commencer par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui viennent consulter l’Algérie sur l’une des questions les plus cruciales qui menacent la planète, à savoir la violence terroriste.
      Leur préoccupation majeure est comment arriver à contrer la menace de l’organisation terroriste Boko Haram qui sévit de manière terrible, notamment au Nigeria et mesurer la puissance de frappe de Daesh, une autre multinationale du crime qui s’adonne à des exécutions effroyables à même de provoquer l’émoi dans la planète entière. Aussi bien les Américains que les Britanniques ont dépêché leurs émissaires à Alger pour se concerter justement sur cette question sécuritaire. Ce redéploiement, cet intérêt porté à l’Algérie, cette reconnaissance par la communauté internationale du rôle de leadership de l’Algérie fait jaser évidemment le Maroc qui collectionne les échecs. Pour couronner ce flop royal, le Parlement européen vient d’installer en son sein un groupe parlementaire appelé «Intergroupe Paix au Sahara occidental». Issu de formations politiques diverses, il est composé de 119 eurodéputés et a été mis en place mardi dernier en présence du ministre sahraoui chargé des Relations avec l’Europe, Mohamed Sidati, «en dépit des obstacles et manoeuvres du Maroc et de ses relais au Parlement dans le vain espoir de torpiller» toute initiative allant dans le sens de l’affirmation du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination soulignent le président de l’Eucoco (Conférence européenne pour la coordination du soutien et de la solidarité avec le peuple sahraoui) et les élus qui ont pris part à la réunion constitutive de cet Intergroupe.
      Une réponse aux «manipulations grossières» exercées par le lobbying marocain sur le Parlement européen en vue de discréditer les réfugiés sahraouis et de les priver de l’aide humanitaire de l’UE qualifiée de «cuisant échec» pour la diplomatie marocaine et de «désaveu cinglant pour sa stratégie visant à étouffer toute forme d’expression de soutien à la cause du peuple sahraoui et à sa quête patiente et persévérante pour l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination» ont indiqué les initiateurs de ce «bloc» parlementaire. Au coeur de ces manoeuvres, se nichent des attaques d’une extrême violence contre l’Algérie et une tentative de mystification du conflit du Sahara occidental. La diplomatie marocaine qui a tenté de rebondir à travers la tenue sur son sol du dialogue parrainé par l’ONU pour tenter de trouver une solution au conflit en Libye a dû déchanter après que le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale ait décidé de suspendre (lundi) sa participation. D’un autre côté, le projet du Maroc d’accueillir le Forum de Crans Montana dans la ville de Dakhla occupée au mois de mars prochain pour imposer son plan d’autonomie aux Sahraouis et les mettre sous sa coupe a déjà commencé à battre de l’aile depuis que l’Algérie a proposé de boycotter ce «rendez-vous fantoche» à partir d’Addis-Abeba (Ethiopie) où s’est tenue la 24ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine. Un appel qui a eu un écho retentissant. «Nous, chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, lançons un appel aux Etats membres de l’UA, à la société civile et à toutes les organisations pour qu’ils ne participent pas à ce Forum prévu du 12 au 14 mars 2015 dans la ville occupée de Dakhla (Sahara occidental)», souligne la condamnation adoptée à l’unanimité par l’UA le 31janvier 2015. Le Royaume-Uni y a répondu favorablement. «Le sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères et auprès du Commonwealth, M.Tobias Ellwood, a déclaré lundi que son pays (le Royaume-Uni) n’a pas l’intention d’envoyer une délégation au Forum de Crans Montana…», rapporte une dépêche de l’agence de presse officielle sahraouie datée du 24 février. Un autre revers qui s’annonce cinglant pour Rabat alors que celui subi dans le règlement du conflit malien n’a pas encore été digéré.
      On cite également le 77e prix Albert Londres qui devait être remis le 9 mai prochain à Tanger. Vendredi dernier, le jury de ce prix a annoncé avoir renoncé à se rendre dans cette ville marocaine. La cause? L’arrestation, puis l’expulsion du Maroc, de deux journalistes français. Dans un communiqué, l’association explique ce renoncement: «Le Prix Albert Londres ne peut pas laisser planer le doute d’une quelconque indulgence pour des pratiques contraires à notre éthique, encore moins d’une connivence avec des autorités qui ordonnent ou laissent faire.» Sur un autre plan Mohammed VI a toujours tenté de faire du Mnla son bras armé pour saborder la médiation algérienne a fait chou blanc. Le secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad, qui a été reçu à deux reprises au Maroc a décidé de participer pleinement au succès du 2e round des pourparlers inter-maliens à l’issue d’une audience que lui a accordée le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra au mois de septembre 2014.
      Dans une déclaration à la presse M.Bilal Ag Chérif avait indiqué avoir écouté, lors de cette rencontre, le point de vue du groupe de médiation soulignant «l’optimisme de toutes les parties concernant la méthodologie», imprimée à ces pourparlers qui se déroulent sous l’égide de l’Algérie. Des pourparlers qui ont abouti à la signature d’un accord qui fera taire les armes au Mali et à la… déconfiture de l’intrigue de sa majesté.*Par Mohamed TOUATI – Jeudi 26 Fevrier 2015-L’Expression

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      **Le ministre marocain des AE humilié à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle

      Le diplomate du roi déshabillé

      Malgré son passeport diplomatique et son statut de ministre, Salah-Eddine Mezouar a été fouillé par la police française

      Salah-Eddine Mezouar, ministre des Affaires étrangère marocain, s’exécute avec une facilité déconcertante. A la première injonction, il a ôté ses chaussettes, ses chaussures, sa ceinture en attendant le reste…le chef de la diplomatie marocaine a subi, mercredi dernier, la pire des humiliations lors d’un transit à l’aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle. Malgré son passeport diplomatique et son statut de ministre, Salah-Eddine Mezouar a été fouillé par la police française de fond en comble et soumis à un contrôle minutieux comme un vulgaire malfrat.
      Un manque d’égard envers un pays qui est loin d’être considéré comme un Etat souverain. Un fait qui vient de prouver pour ceux qui doutent encore que les mots respect et indépendance n’existent pas dans le lexique marocain. La police française ne doit certainement pas ignorer à ce point le règlement et les lois qui protègent les diplomates.
      Mais il est clair que cette humiliation, si elle n’est pas intentionnelle, elle est forcement l’expression d’un mépris envers un Royaume qui ne sait pas se faire respecter. Quand on a l’échine à ce point flexible, on peut tout accepter et tout faire….même se débarrasser de ses effets vestimentaires.
      Les relations entre le Royaume et l’Hexagone sont déjà tendues depuis un mois «à la suite des plaintes en France pour tortures à l’encontre du patron des services secrets marocains Abdellatif Hammouchi. Les autorités marocaines, courroucées, ont suspendu leur coopération judiciaire avec la France et en dépit de tentatives d’apaisement de Paris, la mesure n’a pas encore été levée», selon la presse française.
      Cet incident diplomatique ne pouvait pas mieux tomber pour renforcer l’écart entre Rabat et Paris, malgré les excuses du chef de la diplomatie française.
      Le Maroc qui n’a jamais manqué d’insulter l’intelligence des autres a chuté aussi bas. On lui reconnait ni indépendance, ni respect, encore moins une souveraineté, un lexique qui manque dans le langage des Marocains. Les autorités marocaines plutôt imbues de leur personne, éprouvent du plaisir à réduire le peuple sahraoui à l’esclavagisme en le privant de ses droits à la liberté et l’indépendance.
      Ce que vient de subir le diplomate marocain est encore loin de ce que son pays fait endurer à des milliers de Sahraouis chaque jour.
      C’est ce même pays qui ne cesse de jouer à la victime tout en provoquant des embarras, aussi bien sur le plan diplomatique que sécuritaire! C’est aussi ce pays qui entreprend sournoisement et souvent des incidents pour faire diversion, notamment quand il s’agit de l’Algérie relativement à sa position en faveur de l’indépendance du Sahara occidental. Aujourd’hui, le Maroc se trouve réellement dans le rôle de la victime et il ne l’a pas cherché.
      Cette gifle, le Royaume s’en souviendra longtemps, surtout qu’elle émane d’un pays avec lequel le Maroc entretenait d’excellentes relations jusqu’à il y a un mois et que la France n’a jamais cessé de considérer comme un acquis!
      Le diplomate marocain doit donc passer par les mêmes mesures de sécurité comme tout autre personne ordinaire, sans aucune considération. Le ministre devait donc enlever «sa veste, ses chaussures, ses chaussettes et sa ceinture», au vu et au su de tous, un châtiment, s’il n’est pas mérité, il est du moins une justice rendue à l’égard du Sahara occidental.
      La France se veut quand même rassurante, après que le mal eut été fait, contrairement à ce que rapporte la presse marocaine. «Nous travaillons avec les autorités marocaines pour pleinement rétablir la coopération bilatérale, notamment dans le domaine judiciaire», a déclaré Nadal, assurant que «les relations entre Paris et Rabat sont bonnes, confiantes, très amicales. La coopération bilatérale reste très forte et n’est pas affaiblie par les événements récents.»
      Par ailleurs, le président de l’UMP, Jean-François Copé, qui a fait part de son «incompréhension», vraisemblablement par compassion à la victime ou par amitié au Royaume, demande à Laurent Fabius et à Manuel Valls, ministre de l’Intérieur de «faire toute la lumière sur cet incident profondément regrettable qui intervient dans un contexte déjà lourd alors que le Maroc et la France sont unis par des liens d’amitié profonds et indéfectibles».
      En tout cas, le ministre marocain, Salah-Eddine Mezouar, n’oubliera pas de sitôt qu’il a été «la risée» dans l’histoire de la diplomatie marocaine.*L’Expression-30.03.2014

    Selecto
    1 février 2019 - 19 h 46 min

    Avis aux services compétents.

    Vérifiez sur internet les nouvelles « Associations Maghrébines » crées dernièrement en Tunisie avec des complicités politiques et des antennes en Algérie avec derrière se cache la diplomatie marocaine et vous serez étonner de leurs nombre et les moyens mis a leur disposition.

    Kader
    1 février 2019 - 19 h 13 min

    Un seul mot d’ordre : One Two Three Viva la RASD et la Palestine

    Zerobared
    1 février 2019 - 19 h 03 min

    En réponse à un des nombreux anonymes sur le sujet du haschisch.

    J’ai sciemment pris le parti de ne citer que les pays qui ont légalisé où dépénaliser le cannabis à usage récréatif (Le contrôle strict est à relativiser quand même les suisses tolère la possession de 10g. ce qui largement suffisant pour une consommation personnelle). Au Canada, même le président à déclarer qu’il lui arriver d’en consommer en soirée (ça doit être ça la destruction de la jeunesse et du « leadership » … Un jeune » Hashaishi » président de la 7ièm puissance économique mondiale :-)).
    Mais bon, ça reste un choix de leurs « sociétés civils », en Algérie on a juste fait le choix de légalisé l’Alcool, qui il est vrais, n’est pas mentionné dans les rapports de l’OMS comme étant la plus grande cause de mortalité liées à la consommation de drogues, ni même nocif, et encore moins dangereux pour « la fibre familiale »… Que de cohérence et d’intégrité

    C’est effectivement une stupide guéguerre, et cet auto-centrisme que quelques personnes ici manifestent (l’Algérie chevalière, luttant bravement contre les forces du mal qui veulent tous sa destruction, qui veulent tous pilier ses ressources naturelles et son patrimoine culturel, qui jalousent tous sa jeunesse dorée et chechent à l’inonder de drogues et de stupéfiants par peur de son essor inéluctable…etc. : les forces du mal représentant plus au moins…tout ce qui n’est pas algérien) ne fait que l’alimenter davantage.
    Réveiller vous les gars !! Tous le monde se fou de l’Algérie , du Maroc de la Tunisie.. tous aussi insignifiants dans l’échiquier mondial .. Quand un Pays de 40 millions d’habitant génère un PIB 5 fois inférieur à la valeur d’une seule societe américaine .. On se doit d’être humble!!

    Alors que c’est un pays regorge de ressources naturelles et humaines apte à en faire le Singapour de l’Afrique du nord, Il se dirige surement vers la réélection de son « Fakamatoh » de monarque new âge en fauteuil roulant qui n’a même plus la force de s’adresser à son propre peuple depuis 4 ans … (C’est à se demander ce qui est le plus humiliant : se prosterner devant un mortel comme le font les « Makoki » ou se laisser gouverner par un pantin, tout en ressassant à tue-tête qu’on est un modèle de démocratie, et de dignité humaine ) voilà l’image renvoyé au monde par la grande Algérie.
    Et pourtant certains continuer de pavoiser et donner des leçons dans tous les sens !
    الله يهدي ماخلق .. و تحيى الجزائر

    ZORO
    1 février 2019 - 18 h 29 min

    A l exception des Getham (gens des tribus haineux des arabes et des musulmans ) qui visent meme a creer des frontieres au sein de l Algerie , l ensemble des habitants du MAGHREB ARABE , qu ils soient arabes ou berberes attendent impatiemment l ouverture des frontieres pour revenir a l etat naturel du maghreb avant que França n arrive, LE MAGHREB APPARTIENT A SES PEUPLES QUI ONT TOUJOURS ETE UN.
    SIGNEZORO. …Z…..

    DZLander
    1 février 2019 - 18 h 28 min

    D’abord, il ne faut plus, à mon humble avis, dire train «transmaghrébin» mais plutot dire train «Transnord-africain». Pas besoin d’en donner les raisons, elles sont largement connues, voire notoirement connues. Ensuite, circonstances politiques actuelles obligent, il vaut mieux ètre seul que mal accompagné. Pour tout dire donc, Non au subreptice avis d’appel d’offres international en question, rédhibitoire de surcroit ! La frontière doit rester hermétiquement fermée et il n’est pas besoin de rappeler chaque fois pourquoi, dans la mesure bien simple où nos voisins de l’Ouest le savent déjà, pertinemment.

    RODEO
    1 février 2019 - 18 h 05 min

    ce train de Escobar 6 n’est qu’un cheval de Troie , donc SURTOUT PAS D’OUVERTURE DE FRONTIERE entre l’Algérie et le Maroc

    Zaouali dz
    1 février 2019 - 17 h 58 min

    Une ruse du makhnez , le but c est l ouverture des frontières . Pour la coupe du monde il a choisi de faire candidature avec l Espagne et le Portugal , refusant de la faire avec l Algerie et la Tunisie , aujourd hui il se rappelle des voisins ! L Algerie se contentera de ce qu elle a el hamdou li ellah nos trains nous suffisent , les frontières avec l aide de DIEU resteront fermées et nous éviteraient bien de problèmes .

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