Un grand diplomate chez Bouteflika pour donner du crédit au cinquième mandat

Campagne Ramtane
Ramtane Lamamra. PPAgency

Par R. Mahmoudi La désignation par le président de la République de l’ex-chef de la diplomatie Ramtane Lamamra pour conduire sa campagne électorale à l’étranger, notamment en Europe et en Amérique du Nord, est susceptible de donner davantage de crédit à un processus électoral qui commence plutôt difficilement pour les partisans du chef de l’Etat, avec la montée d’une campagne d’hostilité enclenchée par les opposants au «cinquième mandat» et qui fait craindre des dérapages sérieux.

La nomination à ce poste d’un grand diplomate reconnu et respecté, qu’on croyait tombé en disgrâce, peut ainsi être un atout majeur pour le chef de l’Etat, dans un sens où il saura convaincre les capitales occidentales et la communauté algérienne à l’étranger, à l’heure où les médias occidentaux ont plutôt tendance à railler la candidature du président Bouteflika pour un nouveau mandat et, partant, à écorner l’image de l’Algérie. Ce sera donc, pour Lamamra, une tâche à la fois politique et diplomatique.

Diplomate chevronné et ayant laissé globalement une bonne image à la tête du ministère des Affaires étrangères de 2015 à 2017, Ramtane Lamamra s’était néanmoins très peu impliqué dans le la vie politique, dans son sens partisan, et n’a jamais activé, du moins publiquement, dans les rangs d’un parti politique, contrairement aux autres membres de la direction de campagne qui, eux, représentent, selon un dosage étudié, les formations composant l’alliance présidentielle.

Actuellement envoyé spécial de l’Union africaine à Madagascar, le diplomate algérien devrait se réunir dans les prochains jours avec les membres du directoire de la campagne à Alger pour recevoir officiellement sa nouvelle mission.

On ne sait, par ailleurs, pas s’il doit se détacher conjoncturellement de sa mission de médiation africaine dans l’île de Madagascar.

R. M.

Comment (98)

    Anonyme
    18 février 2019 - 8 h 45 min

    C est comme pour les artistes chez nous, ils leur font appel pour pendant les journées commémoratives pour jouer de la snitra de la derbouka du tbal et du bendaiar puis plus rien on les oubli jusqu aux prochaines fêtes nationales.Un véritable cirque national. ERHAL YA FAKHAMATOUHOUM.

    Rachid
    14 février 2019 - 14 h 51 min

    Meme les bons ne doivent pas echapper. Ils doivent tous etre dans la meme sauce. C’est ainsi qu’ils ont pris tout le monde en otage.

    Moi
    14 février 2019 - 13 h 43 min

    C’est honteux vraiment

    nacer
    14 février 2019 - 9 h 45 min

    j’avais beaucoup d’estime pour M Lamamra et je le voyais bien notre président, mais là il me déçoit beaucoup

    Aissa
    14 février 2019 - 9 h 42 min

    Ces enfants du systeme sont aussi pourris que lui .
    Ce Monsieur que beaucoup ont mis sur un pedestal vient de se fracasser parterre . en soutenant l insoutenable il rentre dans la liste de ceux qui meprisent le peuple Algerien avec une arrogance pharaonienne.

    Anonyme
    14 février 2019 - 9 h 26 min

    LA PREUVE PAR NEUF QUE CETTE VOYOUCRATIE ET CLUB DE CHACALS N’A AUCUNE INTELLIGENCE. S’ils savaient qu’ils tenaient Lamamra, ou qu’ils leur été acquis, pourquoi ils l’ont pas présenté comme candidat du consensus. Ils auraient dupé le peuple et auraient continué à manœuvrer dans l’ombre et pérenniser leur règne sans humilier la nation et sans prendre le risque de se faire balayer le 19 avril, tenter le coup de force et provoquer l’explosion.

    Anonyme
    14 février 2019 - 7 h 42 min

    On est parmi ceux qui avaient un grand estime et beaucoup de respect pour cet homme mais la non y a diplomate.Cautionner le mal c’est faire le mal.Le mal a été fait et continue et continuera si jamais,alors une démarcation s’impose pour un homme sage y a diplomate

    Kenza
    14 février 2019 - 7 h 21 min

    Certes, ça donne du crédit au 5ième mandat mais ça enlève de son propre crédit….

    Dz213
    14 février 2019 - 3 h 47 min

    Il ne peut pas refuser,sinon il quittera club des riches avec seulement sa valise et son balto sans son passeport diplomatique et il perdra même sa residence elhihe.

    Ayweel
    14 février 2019 - 2 h 51 min

    Quand on est grand diplomate on se tient à l’écart du bâtiment des pirates. On ne peut défendre l’indéfendable comme on ne peut vendre l’invendable. Les politiciens étrangers ne sont pas dupes. ….

      benchikh
      14 février 2019 - 7 h 44 min

      Ayweel @
      c’est exact ,dans le but ,on a pas encore la logique d’un Etat .Plutôt un regroupement autour d’une tarte bien sucré ,ils ressemblent à des mouches .

    Orphelins
    14 février 2019 - 1 h 56 min

    Il a été nommé ministre d’État conseiller diplomatique auprès du président de la république. Quel est ce deal qui lie désormais Lamara au aux alliés? Quelle déception de la part d’un homme aussi brillant. Tout le monde tourne le dos au peuple. Même le grand schroumpf!? On dirait que les hommes de ce pays sont tous sous l’emprise d’un envoûtement incurable. Le peuple, cet orphelin de tous les temps. Le damné impuissant de ce pays.

    Anonyme
    14 février 2019 - 0 h 58 min

    c’est malheureux qu’un homme aussi integre et honnete puisse rester parmis les loups apres s’etre expulser du groupe, hchoumma @lik.

    Larnaque
    13 février 2019 - 22 h 43 min

    A l’impossible nul n’est tenu, n’est-ce pas? Mr Lamamra n’en a cure. Comment fera-t-il pour convaincre les capitales occidentales et les Algériens de l’étranger de la pertinence de ce cinquième mandat? C’est indéfendable quel que soit l’argument qui sera avancé. Après 20 ans de règne absolu voilà qu’on parle, zaâma, de conférence nationale. Pour se dire quoi? Il paraît même que la mouture de la nouvelle constitution est déjà prête. On va donc faire semblant de dialoguer mais en réalité ne prendre en considération aucune des recommandations qui seraient éventuellement faites par les dindons de la farce. Quant à Mr Lamamra, il est à l’image de tous les courtisans de Bouteflika. Il espère, peut-être, le poste de Vice-président qu’il n’aura pas. Accepter la mission infamante de défendre le cinquième mandat: quelle déchéance de ces soi-disant diplomates chevronnés. Le sont-ils vraiment? Permettez-moi d’en douter.

    Djamel AIT HAMOUDI
    13 février 2019 - 21 h 53 min

    Présentez-vous à sa place monsieur Lamamra, vous honorerez le peuple Algérien.

    Hélas c’est en ces moments difficile que nous le peuples on aurais aimer voir nos élites nous soutenir contre une telle hérésie d’un 5eme mandat ou au moins une absence de caution.

    Allez-y mais sachez que la machine des hommes libres est en marche et il n’y aura pas de 5eme mandat. Le peuple se réveille, c’est fini pour vous tous, la naissance d’une nouvelle nation est proche.

    benchikh
    13 février 2019 - 21 h 26 min

    si vous me permettez de témoigner à travers une personnalité marginalisée à cause de ses principes et la logique de se trouver en face d’un état institutionnel .Mon père un ex. diplomate les années de l’indépendance jusqu’à l’époque du président M Chadli qui était en désaccord avec sa politique irresponsable .Mon père était 1980 consul général à Djeddah ,un jour la mère de M Ben Yahya a visitée Djeddah ,arabie-saudite l’ambassadeur avait fait parvenir mon père de se préparer pour accueillir la mère de Ben Yahya à l’aéroport de Djeddah ,mon père était contre cette idée ,la mère de Ben Yahya ne représente rien dans le cadre de son travaille et sa mission comme un consul de l’état Algérien ,il n’est pas parti pour l’accueillir ,au contraire l’ambassadeur n’a pas hésiter de le faire .Pourquoi je raconte cette histoire ,pour deux points: le premier mon père (ALLAH yrhamou) est un homme de droit, il avait affaire avec une constitution et non pas des amis, comme le cas de M Elamamra ,le deuxième point c’est qu’ en Algérie il y des hommes d’état et non pas des clans comme se trouvé et se trouve l’état algérien aujourd’hui ,il ne faut pas désespérer pour les jeunes, il faut qu’on apprend à respecter les lois .

    Chibl
    13 février 2019 - 21 h 19 min

    Lamamra,Messahel, Lakhdar Ibrahimi et toute cette smala est la juste pour son ventre, les gens sont naïfs il prennent Lamamra et cie pour des patriotes, en fin de compte ce ne sont que des KHOBZISTES, monsieur Lamamra,le peuple est en Algérie pas a l’étranger pauvre de vous.

    Ciroyen
    13 février 2019 - 21 h 07 min

    Dommage pour ce monssieur dont la qualité
    Ne manque pas.
    Il aurait pu s’abstenir de rentrer dans une campagne avec un candidat non valide.
    Lui ce grand diplomate dommage.
    tous complices.

    Anonyme
    13 février 2019 - 20 h 27 min

    LE FAIT D´ACCEPTER UN POSTE MINISTERIEL AVEC LE CLAN D´OUJDA DES MALS ELUS QUE CE MONSIEUR ET UN TEMA3 COMME BEAUCOUPS D´AUTRES JE COMMENCE A PERDRE ESPOIR DE MON PAYS ALLAH YESTORNA INCHALLAH AZUL SALAM.

    benchikh
    13 février 2019 - 20 h 08 min

    puisque son patron lui ordonne ,on exécute après on écrit des mémoires indiquant que ce n’était pas notre faute on était obligé ,comme chez notre M Mehri ,que du vide .

    Mahboul
    13 février 2019 - 19 h 43 min

    On aura tout vu. Tout a un prix dit t on

    Meskine Ramtane
    13 février 2019 - 19 h 26 min

    Le futur poste de vice-président attire beaucoup de mouche. Le virus machiavélique ‘Boutef’ a encore mouché un autre opportuniste-prétendant, et Lamamra n’est pas immunisé contre e’tmaâ ! Dommage. On avait une bonne dose d’estime pour ce monsieur. Tout ce qui touche à Fakhamatou n’en sort jamais indemne !

    RRR
    13 février 2019 - 18 h 42 min

    Moi qui le prenait pour un grand homme politique plein de verve pour son pays , très droit et juste , et patatras !!! le voila qui tombe dans tout le contraire , tout le respect que j’avais pour lui s’est évaporé en se ralliant ainsi au clan , s’il veut un tant soit peu garder l’estime des algériens il devrait refuser cette mission

    EL KHOU
    13 février 2019 - 18 h 24 min

    Questions: A t’il rencontré le président? S’est il entretenu avec lui? Bien regrettable pour ce fin diplomate d’accepter une telle mission. Il perdrait tout crédit et respect et commettrait indéniablement un acte irréparable que l’Histoire ne lui pardonnera pas.

    Anonyme
    13 février 2019 - 17 h 08 min

    Grand diplomate certes mais cautionner un autre noeud au cou des Algériens est une trahison.Certes la période faste de la diplomatie de l’ère bouteflika et pouvant dissiper l’ombre on l’a tout simplement jeter et le voilà retenu pour donner un certain crédit a cette mascarade que le peuple ne veut pas

    Il y a aussi ... Lakhdar Brahimi
    13 février 2019 - 16 h 41 min

    Cher compatriote @Anonyme 13 février 2019 – 16 h 12 min , tu es déçu comme moi par ce Ramtane Lamara,
    mais je te rafraîchis un peu la mémoire en te disant qu’on a un autre spécimen tout aussi célèbre comme le laudateur, l’encenseur , l’admirateur et le glorificateur qu’est Lakhdar Brahimi ! Voilà aussi un bon diplomate algérien compétent reconnu par la communauté internationale qui s’est époumoné à chercher des solutions aux guerres civils des autres pays, qui a tout fait pour faire admettre la démocratie et la liberté dans les autres pays, mais jamais au grand jamais dans son propre pays (…)

      Anonyme
      13 février 2019 - 17 h 37 min

      L akhdher Brahimi n a jamais reussi une mission a l international…c est un piegre negociateur…rien a voir avec Lamamra..

        benchikh
        13 février 2019 - 19 h 59 min

        en face de ces grandes puissances(think tank) qui ont crée des théories en sciences politiques internationales ,M Lakdar n’est qu’un exécuteur de ces théories et qui ne se rende pas compte qui est un pion (échecs).

    Mini Analyse
    13 février 2019 - 16 h 16 min

    Ce 5eme mandat prend l’allure d’une formalité acquise bien a l’avance et sans le consentement du peuple, vu que plusieurs décisions sont déjà prises a son insu,dont cette fameuse conférence pour un consensus. Le but est de créer une
    n-ème opportunité pour triturer la constitution, et créer un poste de vice-président.
    Et c’est peut être à ce niveau là, qu’on demandera à monsieur Lamara d’intervenir, vu la grande estime et respectabilité que lui voue l’opinion publique algérienne, et internationale.
    Mais quelque soit X, le pays se retrouvera donc avec un vice-président qui s’acquittera des taches présidentielles à l’intérieur du pays, et à l’international, mais le hic constitutionnel résidera dans le fait que X ou Y vice-président n’aura pas été élu par le peuple, mais imposé. Dans ce cas,il est nécessaire de passer par un référendum ( élection référendaire), pour associer le peuple à ce choix, et à le faire adhérer pacifiquement à un tant soit peu de démocratie.
    C’est là une mini analyse très personnelle de la situation.

    Anonyme
    13 février 2019 - 16 h 13 min

    Mr.laamamra ..l allure d un vrai president president

    Anonyme
    13 février 2019 - 16 h 12 min

    Quelle déception ! Jusqu’ici, Mr. Ramdane Laamamra jouissait d’un immense respect de ma part. Les hommes ne cesseront jamais de m’étonner.

    Med
    13 février 2019 - 16 h 03 min

    La question que pose le peuple. Ou est FAKHAMATOUHOU. Pourquoi FAKHAMATOUHOU ne parle pas au peuple? Toute l’opposition devrait boycotter les elections inclus Benflis, Mokri et Ghediri. Pas de lievre pour le pouvoir.

    Anonyme
    13 février 2019 - 15 h 50 min

    JE NE LE CROIT PAS, MAIS SI C’EST VRAI IL FAUT QUE SES PROCHES L’EN DISSUADE. J’ai un gas de mon patelin qui était un haut responsable du mak, quand sa famille l’a appris ils l’ont tous pourfendu et sa mère lui a dit que s’il restait avec ses gens elle se suiciderait. Ça l’a rendu à la raison.

    elbio
    13 février 2019 - 15 h 46 min

    Pourquoi vice -président.peut etre president serait mieux indiqué.pourquoi inverser les chose.comment LAAMAMRA avec un cerveau lucides parmis les plus chevronnes seralt un adjoint.

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