Pétrole : le panier de l’Opep à 67 dollars le baril

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L'Opep réduit sa production de pétrole. D. R.

Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a augmenté à 66,60 dollars le baril mercredi, contre 66,30 dollars mardi, a indiqué jeudi l’Organisation pétrolière sur son site web.

Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l’Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djeno (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée équatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export (Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie Saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).

Le même jour, les cours de l’or noir ont terminé en hausse, montant à leur plus haut niveau depuis mi-novembre alors que les stocks de brut aux Etats-Unis ont nettement reculé et que l’offre mondiale d’or noir semble s’amenuiser un peu.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai s’est apprécié de 88 cents pour clôturer à 67,55 dollars. A New York, le baril de WTI pour livraison en avril, la référence américaine, a gagné 1,37 dollar pour terminer à 58,26 dollars. Les cours ont profité de l’annonce d’une chute des stocks de brut américain de 3,9 millions de barils lors de la semaine achevée le 8 mars, là où les analystes interrogés par l’agence Bloomberg anticipaient une progression de 3 millions de barils. La panne électrique qui a paralysé pendant six jours le Venezuela, où le secteur pétrolier était déjà affecté par des sanctions américaines, a notamment pour effet d’entraver un peu plus les exportations de l’or noir.

D’autre part, des analystes s’inquiètent de voir les exportations iraniennes, sous le coup de sanctions de Washington, diminuer de nouveau. Ces éléments viennent s’ajouter aux efforts de limitation des exportations volontaires de l’Opep.

L’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, produit encore moins que l’objectif établi par Opep et ses partenaires en décembre, et un responsable du royaume a affirmé lundi que les exportations ne remonteraient pas en avril. L’Opep et ses partenaires appliquent un accord de limitation de leur production, renforcé depuis début janvier, qui a fait grimper les prix sur cette période. Une réunion des pays de l’Opep et ses partenaires, dont la Russie, est attendue pour les 17 et 18 avril à Vienne afin d’estimer si leur politique de réduction de la production engagée depuis début janvier doit être maintenue ou amendée. Elle sera précédée par la treizième réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord Opep/non-Opep (JMMC) à Bakou (Azerbaïdjan) le 18 mars prochain.

R. E.

Commentaires

    Le gaz et le pétrole nôtre malheur
    14 mars 2019 - 18 h 37 min

    Voilà le principal malheur de l’Algérie.
    Ce poison qu’est le pétrole et le gaz.
    Les voleurs au sommet de l’état et tout ceux et celles qui gravitent autour n’auraient eux rien à volé.
    Seul les pays qui n’ont pas de gaz et pétrole sans sorte bien.
    Mis à part la Norvège qui n’utilise pas les richesses de son Gaz et son pétrole.
    Elle épargne tout les recettes venant de ces matières premières fossiles.

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