Une contribution de Bachir Medjahed – Les risques d’une impasse

Manifestation des étudiants à Alger
Manifestation des étudiants à Alger. PPAgency

Par Bachir Medjahed – Il y a de sérieux risques d’une impasse. Une élection clôture une phase de transition et ne l’inaugure pas. Dans notre cas, il y a une transition telle que la demande ou l’exige le peuple dans la rue et une autre telle qu’annoncée par le respect d’une Constitution déjà dépassée par le retard mis à appliquer l’article 102.

Poursuivre le cheminement défini par le par le chef d’état-major n’est pas «inscrire» le processus dans une transition. L’objectif recherché est de remplacer Bouteflika puis de confier les clés de la maison au nouvel élu et une équipe mise en place par le remplacement des responsables décriés. Pas de surprise dans le choix des hommes qui remplaceront les «B» ?

Le futur Pprésident «élu» sera choisi de la même façon que l’ont été les précédents avec un score de victoire au premier tour et un taux de participation électorale le plus bas depuis l’indépendance. Là, s’ouvrira la pire des crises car les populations ne sont plus inhibées. L’insoumission active une résistance proche de l’insurrection.

Deux grilles de lecture sont en confrontation, celle que cherchera à imposer la nouvelle équipe et celle plus légitime du peuple. On ne dit plus «populations» mais «peuple» avec toutes les implications que ce mot engage.

Sans nul doute qu’il sera mis en œuvre des stratégies de division du peuple par le retour des vieux démons de l’ethnicisation des relations entre communautés. Le danger est assez conjuré à Ghardaïa, par exemple, lorsque les populations locales ont marché en criant ensemble «Mozabites et Arabes khaoua khaoua». Des énergumènes comme Naïma Salhi n’en rateront pas l’occasion.

Le risque de généralisation de cette forme de passage induit la croyance selon laquelle il ne peut y avoir de changement du système sans passer par des conflits éventuellement durables car aucune partie n’est réellement prête à abandonner.

Il en est autant du passage de l’autoritarisme vers l’islamisme que vers la démocratie. Un constat est à faire. Aucune transition n’a encore abouti dans les pays arabes. Tous les pays arabes qui disaient s’être engagés dans un processus de démocratisation n’ont jamais pu faire aboutir celui-ci. Serait-ce faute de n’en avoir pas voulu ?

Pourquoi ce ratage ? D’abord, aucun pouvoir en place n’a admis d’accepter de s’appliquer le processus d’euthanasie politique. Il est prêt à élaborer lui-même les réformes politiques, selon sa propre conception, et à en conduire lui-même leur mise en œuvre. Bien entendu, il les conduira selon le rythme qu’il aura défini lui-même. Même le contenu du concept de démocratie sera défini par lui-même. Peut-on être juge et partie ? Apparemment non, en termes de stabilité et de sécurité, car aucun pays arabe engagé dans une transition n’a connu de période sereine. Nous disons bien aucun.

Durant cette phase de transition, les lois en vigueur ne changent pas à la même vitesse que les mutations politiques qui voudraient court-circuiter les différentes étapes indispensables à l’apprentissage des acteurs et des populations.

On dit que les phases de transition sont les plus dangereuses parce que rien ne correspond à rien en termes de planification. On ne peut planifier ce qui n’est pas que technique.

L’Algérie est passée par là. L’Egypte est dans un cheminement périlleux. La Tunisie n’en est pas sortie. La Syrie, la Libye, le Yémen sont en cours de chute dans la guerre civile. Les pays du Golfe n’en sont pas immunisés. Le Maroc non plus. D’ailleurs, l’offre des pays du Golfe à la Jordanie et au Maroc de rejoindre le CCG est un signe probant de l’immense peur que leurs populations réussissent à renverser le régime politique, ce qui équivaudrait à la disparition de la royauté comme système politique.

Quant à l’exemple égyptien, un général a chuté au profit d’un islamiste puis retour à un général. Et pas n’importe qui, puisqu’il s’agit du chef de l’armée. Le modèle égyptien sera-t-il généralisé aux pays arabes dont le pouvoir tombe dans les mains islamistes ? Qu’en sera-t-il si le pouvoir tombe dans les mains de l’opposition démocrate ?

B. M.

Comment (20)

    Sidani
    20 avril 2019 - 22 h 54 min

     » le risque d’une impasse « selon B.Medjahed sauf si le futur President , et son equipe politique reconnue, proposent clairement des projets a caractere economique, au niveau agricole et technologie ,et de relancer ce Produit Interieur Brut en Algerie, et de limiter le chomage des jeunes. Le reste ,c’est du pipot !

    Anonyme
    19 avril 2019 - 19 h 11 min

    @Elephant Man,Vous parlez toujours du sionisme,de la France et de l occident comme étant la source de nos malheurs.En tant que nord-africain qui veut du bien à sa région,je vous dis que c est les gens comme vous qui sont à l origine de notre égarement et de nos souffrances.Le sionisme est une idéologie qui cherche une place sur Terre.Le panarabisme,lui,est expansionniste.Il est atteint de boulimie territoriale et cherche à engloutir terre après terre.L orient a empoisonné les esprits en mon Afrique du Nord.Il nous a inculqué dans le crâne que le sionisme est quelque chose de gravissime qui a atteint les musulmans alors que c est l histoire qui se rétablit.Cette région a toujours appartenu au plus fort.Quand les arabes étaient forts,les romains leur ont cédé la Palestine.Aujourd hui les descendants des romains en l occurrence l occident,veut récupérer ce qu il avait donné!Vous et tous les arabes,vous voulez arrêter l Histoire là où ça vous arrange:la Palestine est arabe.De grâce dites-moi qu est ce que mon Afrique du Nord est allé faire dans cette galère?!Elle attaque son voisinage(occident)pour les beaux yeux de la Palestine.Quelle est cette Palestne?La première direction de la prière et le troisième lieu saint de l islam,nous dit-on!Oui,mais est qu on adore Dieu qui est au dessus de nous ou on adore les murs et les lieux de culte,les tombes et les ossements?! Ce lieu saint est aussi le premier lieu saint des juifs et des chrétiens!Les musulmans s occuperont des lieux saints judéo-chrétiens,nous disent-tils cyniquement!Mais est ce que le judéo-chrétien est mineur pour que les hachémites s occupent de ses lieux saint ?!Vous êtes dans l égarement total et vous sacrifiez mon Afrique du Nord pour des futilités à des milliers de kilomètres de chez nous

    Droits Humains
    19 avril 2019 - 18 h 26 min

    Monsieur Medjahed,
    Je dois vous avouer que dès la lecture du premier paragraphe, j’ai compris votre orientation politique. C’est dans ce sens que j’aimerais bien, vous qui êtes voyant, de nous préciser ce que vous écrivez:
     » Dans notre cas, il y a une transition telle que la demande ou l’exige le peuple dans la rue .. ».
    Vous devez certainement être plus au courant que nous tous de l’exigence du peuple dans la rue.

    Anonyme
    19 avril 2019 - 17 h 59 min

    force restea la loi .le.sandouk fait la difference

    Elephant Man
    19 avril 2019 - 16 h 35 min

    Vous comparez l’incomparable.
    Quant au Yémen la Syrie…osez prétendre à une guerre civile ?!!! En lieu et place d’une guerre terroriste sioniste par procuration !!!
    Quant à la Libye, on a vu le résultat CALAMITEUX de la transition à la SARKO/ BHL et de la démocratie occidentale à coups de missiles d’assassinats ciblés le Guide le Colonel Kadhafi Allah Yarhmou et sa famille les libyens….QUELLE MAGNIFIQUE DÉMOCRATIE !!!
    Quant au makhNazi SIONISTE il ne risque pas de printemps arabes.
    Quant à la Tunisie, révolution de jasmin zerma : quel résultat un pays infesté par le mossad le sionisme nombreux sont les tunisiens qui pleurent Ben Ali.
    Ah au fait si vous trouvez la démocratie en occident faites moi signe !

    Pour une fois, le Peuple...
    19 avril 2019 - 16 h 23 min

    …semble unit pour l’instant ! Mais, attention aux oiseaux de mauvaise augure qui font tout pour semer la division. Il faut refuser de jouer leur jeu. L’identité algérienne est composée de plusieurs strates qui ne s’opposent pas entre elles mais qui se complètent. L’algérien est à l’origine amazigh (arabophone ou francophone) et sans doute aussi des anglophones et pourquoi pas d’autres apports d’autres langues. Nous sommes preneurs. On est autant d’hommes que nous maîtrisons de langues. Donc, gardons-nous des faux clivages qui nous sont proposés. Les clans au pouvoir qui nous étouffent ne parlent qu’une seule langue (la mafieuse) alors qu’ils proviennent tous des différentes régions d’Algérie et ils forment une famille avec comme dénominateur commun « l’argent ». Ils sont prêt à tuer père et mère pour ça !
    En 57 ans, ils n’ont rien inventé si ce n’est de perpétuer la méthode coloniale du diviser pour régner, autrement dit, le régionalisme qu’ils montent en épingle en ce moment pour nous diviser. Finalement on le voit bien les harkis d’hier étaient des agneaux à côté de ceux d’aujourd’hui.
    Regardez, encore une preuve flagrante ; même notre histoire récente est dénaturée et considérée comme le dernier de leurs soucis. L’identité algérienne et notre histoire s’écriront « In châ Allah » par nos jeunes chercheurs qui restitueront notre histoire et notre identité dans la transparence et la vérité. Nous devons nous assumer tels que nous sommes sans complexes. Il faut barrer la routes à tous les charognards vendus pour un plat de lentilles.

    Ni Abou Metreg ni Abou Marto
    19 avril 2019 - 11 h 10 min

    Seul mot d’ordre: Vous dégagez avec votre modèle importé / imposé. L’opposition démocrate est désormais le peuple. Y’en a marre des False Flag.

    Nord-Africain
    19 avril 2019 - 11 h 09 min

    Les pays du tiers-monde sont des pays »mineurs « qui n ont pas encore atteint l âge de la maturité.La pauvreté,l analphabétisme,l ignorance les obnubilent et les empêchent de faire le bon choix quant à la gestion de leurs affaires.Ils sont facilement influençables et pourraient vendre leurs voix contre des sous!Certains d entre eux ne savent même pas que leur destin dépend de la bonne ou mauvaise gouvernance du pays.Les plus éveillés d entre eux épousent l autre extrémité:c est à l Etat de faire tout à leur place(Etat providence) et et ne ménage aucun effort.Nous sommes là devant des peuples divisés en deux,ceux qui s en remettent à Dieu et voteront volontiers pour les islamistes démagogues qui caressent la bête au sens du poil et ceux qui veulent qu on se partage à égalité les richesses du pays(communisme).Ces deux idéologies sont rejetés dans notre monde actuelle quand on voit ce qu endurent les Kim,les Maduro,les Khaminey….Un peuple éveillé vraiment est celui qui qui a conscience de ce qui se passe non seulement dans son pays mais également dans le monde et prend en considération les conjonctures.Aux pays des arabes ou considérés comme tels des Sissi,des Hafter et des Gaid Salh s avèrent nécessaires pour au moins rassembler les peuples et leur fassent passer ces moments critiques que traverse la planète.La démocratie dans l ignorance est nuisible

    daho
    19 avril 2019 - 11 h 08 min

    Ben pour ne pas tomber dans l’islamisme, il faut pousser ces extrémistes à ne pas se présenter pour ne pas retomber dans les mains de militaires.. et il faut que la constitution le déclare d’une manière claire de façon à nationaliser l’islam et interdire l’utilisation de la religion pour la politique!!!… et si c’est peuple n’a pas ecompris le danger les islamistes et ben il mérite le retour des militaires.. et perso entre les islmistes et les militaires, je préfèrerai les militaires…c’est choix entre la peste et le choléra !!!!

    Abou Langi
    19 avril 2019 - 10 h 44 min

    Moua je crois qu’il faut sortir des extrapolations à partir de la théorie, et des similitudes. Si je devais analyser comme vous je comparerais plus l’Algérie, dans ses problèmes de transition à la démocratie, aux pays de l’Amérique du Sud.

    Pourquoi les Zzarabes ? Va savoir ya Mes3oud !

    Je dirais donc le risque d’un sur-place. On marche on marche sans avancer.

    Ou dit plus poétiquement: on patauge dans la m…

    Kenza
    19 avril 2019 - 10 h 09 min

    Alors que le peuple a ouvert un boulevard pour Gaïd Salah pour sortir de la crise, lui, en maintenant le clan mafieux au pouvoir, a choisi de nous mener vers une impasse.

    Ya Gaïd Salah, arrêtez de tergiverser et écoutez le peuple. On n’est pas sortis de la dictature de Boutef pour tomber sous la votre. Votre rôle c’est de faire ce que le peuple exige avant de retrouver votre caserne:
    Dégagez Bensalah, Bedoui, Bouchareb qui sont tous illégitimes pour que l’on puisse sortir de cette impasse et retrouver le chemin qui nous mènera vers une deuxième république !

    Ben Saleh, Bedoui, Bouchareb DÉ GA GEZ ! FOUTEZ-NOUS LA PAIX ! LES TRAÎTRES DEHORS !

    A BAS LE CLAN MAFIEUX ! POUVOIR AU PEUPLE !

    VIVE LE PEUPLE ! VIVE L’ANP ! VIVE L’ALGÉRIE !

    Debout et déterminer pour vaincre
    19 avril 2019 - 9 h 44 min

    L’algérie sera l’exception à la règle comme elle l’a toujours été.
    Elle tracera la route aux autres peuples en souffrance en lui prouvant qu’avec la volonté d’Allah tout est possible est porté de main.
    Nous les algériens nous avons la bénédiction de Dieu.
    Car l’armée est avec le peuple contre des mafieux conspirateurs avec l’étranger pour esclavagisés le peuple algérien.
    Le peuple algérien est mourant et à toucher le fond.
    Aujourd’hui le peuple algérien par un instinct de survie il ne peut que remonter du fond en allant de l’avant s’il ne veut pas disparaître dans la renonciation dans l’abandon de soit et des siens générations avenir.
    Ils livrera toutes sa volonté pour se sortir de ces cauchemar car il n’a pas d’autre choix.
    Avancer où disparaître en silence.
    Pacifiquement avec civisme il mène le combat et Bi idn illah il vaincra la pègre mafieuses qui veulent les anéantir.

    Anonyme
    19 avril 2019 - 9 h 36 min

    L IMPASSE A ETES VOULU SINON ILS AURAIT CHOISI DÉS LE DÉBUT DES PERSONNES AU MAINS PROPRES QUI N APPARTIENNE PAS AU CLAN ,,QUI SE RELAYENT POUR CAGNER DU TEMPS DANS L ESPOIR D AVOIR LA MANIF A L USURE ET A LA PROVOCATION LA SOLUTION RADICALE LA DISSOLUTION DU FLN ET DU RND UN BON COUP DE BALAI POUR NE PLUS TRAÎNER ET POUVOIR CONTINUER LA FEUILLE DE ROUTE
    JE COMMENCE A DOUTER DE GAID QUI S OCCUPE PLUS DE SA QUERELLE AVEC TOUFIK ET DES DISCOURS A LA TELE QUE DE SUIVRE LE PROGRAMME DES ELECTIONS ,,,DES ACTES DES ACTES ÇA URGE
    (les discours depuis 62 y a de quoi recouvrir le Sahara et y a toujours que du sable) maintenant j ai des clapets anti discours dans les oreilles)

    Boubker
    19 avril 2019 - 9 h 00 min

    NI islamistes NI militaristes NI mafieux…Pour Les ALGERIEN-NE-S c’est NON!! BA-RA-KET!! 132 ans de colonialisme direct +57 ans de néocolonialisme…!!! Ce 22 Février 2019 le PEUPLE ALGÉRIEN ,prenant à témoin toute la planète, A DIT VOULOIR REPRENDRE SON DESTIN, S’AFFRANCHIR DE TOUTE TUTELLE INTERNE /EXTERNE, EN EXERÇANT SA PLEINE ET ENTIÈRE SOUVERAINETÉ sur SES CHOIX POLITIQUES, SOCIO-ÉCONOMIQUES ET CULTURELS et ÉLIRE LIBREMENT LES HOMMES ET FEMMES CAPABLES pour la MISE EN ŒUVRE de ce PROJET SOCIÉTAL…!!!
    تحية فخر اعتزاز و تقدير إلى كل الشعب الجزائري الحر

      oran
      19 avril 2019 - 15 h 34 min

      Sans oublier quand même l’occupation ottomane de 1515 à 1830 et la fuite ,la reddition 3 semaines après le débarquement français ,l ‘occupation turque était terrible les habitants à cette époque n’avaient aucun droit et devaient quitter Alger avant la tombée de la nuit après avoir travaillé pour quasiment rien toute la journée.

    karimdz
    19 avril 2019 - 9 h 00 min

    Le risque existe mais si nous, algériens, voulons la réussite de cette révolution, il faut également que le peuple fasse preuve de patience. On ne détruit pas un système qui a dirigé l Algérie depuis des dizaines d années en un jour. Il y a malgré ce système, des institutions certes pas celles qu’on voudrait, mais qui font que l Algérie est gouvernée et stable.

    Rien ne serait plus dangereux si on détruisait tout, chacun alors pourrait s incarner chef, président, et cela conduirait au chaos comme en Lybie.

    L’institution militaire a clairement déclarée qu’elle était aux cotés du peuple quel allié de choix pouvions nous espérer d autre. Cette institution à qui l on reproche tantot de ne pas intervenir, tantot d etre immobile, a tout de meme incité en coulisses, les présidents de la république et du conseil constitutionnel de démissionner. La Justice a désormais également les coudées franches, les medias étatiques s expriment, il y en a parfois qui s emballent.

    Ce n est pas tout de faire pression, mais il faut également au peuple, à défaut de réclamer la démission des deux autres B, de s organiser, de choisir ses représentants, encore que les prétendants de la première heure sont nombreux, le peuple doit faire preuve de discernement, et ne pas se faire duper par d autres opportunistes.

    Pacifisme, patience, organisation mais aussi détermination doivent être le leitmotiv du peuple. La dictature a duré 60 ans, on peut bien attendre quelques mois. Rien n est plus aggravant que l impatience qui mène à de mauvais choix, voir plus grave, à la confrontation, et le peuple aura tout perdu.

    Chercher là où c'est plus facile de trouver
    19 avril 2019 - 8 h 28 min

    L’impasse est dejà en tete: l’arabisation cloue le pays à l’impératif catégorique: l’Etat islamique. La question n’est pas si mais quand!

    ANONYME 1
    19 avril 2019 - 8 h 04 min

    Certains qui veulent faire enlever Gaid Salah donnent la nette impression de travailler ouvertement pour des intérêts étrangers.

    Zaatar
    19 avril 2019 - 8 h 04 min

    « Aucune transition n’a abouti dans les pays arabes » écrit Monsieur Medjahed. Justement, c’est dans les pays arabes que ça ne passe pas…c’est comme ça. Mais l’Algérie n’est pas un pays arabe à proprement dire, c’est pour cette raison que la transition va passer. Le tout est de redonner le pouvoir au peuple.

    Anonyme
    19 avril 2019 - 7 h 38 min

    Le peuple Algerien vomit le système actuel et le fait savoir. Il veut le départ des caciques du système car il veut reprendre son destin en main et c’est tout à son honneur. Il demande une nouvelle république avec l’instauration d’un état de droit, ceci ne peut se faire sans période de transition dirigée par une présidence collégiale composée de personnalités connues par leur honnêteté et leur intègrité afin de préparer l’avenir et donner le temps à la société civile de s’organiser pour des élections libres et démocratiques.
    تروحو قاع

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