Restés à la marge du mouvement : les intellectuels proposent leur «initiative»

Zaoui élites
L'écrivain Amine Zaoui. New Press

Par R. Mahmoudi Depuis l’appel lancé par le chef d’état-major de l’ANP exhortant les «élites nationales» à s’exprimer sur la situation qui prévaut dans le pays, les initiatives se multiplient. Après les théologiens, les intellectuels se mobilisent pour apporter leur contribution aux efforts déployés par divers segments de la société civile et de la classe politique pour imaginer des solutions à la crise politique qui étreint le pays.

Ainsi, une vingtaine d’écrivains et d’auteurs, pour la plupart arabisants, ont rendu public un manifeste appelant essentiellement au respect de la volonté populaire par la mise en place d’un plan de sortie de crise, soit par l’élection d’un candidat de consensus ou la mise en place d’une instance présidentielle, d’un gouvernement transitoire et d’une commission indépendante d’organisation des élections jouissant de toutes les prérogatives lui permettant de réviser la loi électorale.

Dans leur manifeste intitulé «Initiative pour un Etat de citoyenneté et des libertés», les signataires appellent à l’instauration d’un Etat civil et démocratique, respectueux des droits citoyens et des libertés individuelles et collectives, tout en rejetant «tous les symboles du système de corruption».

Par ailleurs, les signataires exhortent les citoyens à s’éloigner des controverses sur des questions secondaires, comme l’identité, l’histoire ou l’idéologie, et à se concentrer sur les préoccupations essentielles qui font le consensus et garantissent le vivre-ensemble. A ce titre, ils rejettent toute forme de ségrégation raciale, ethnique ou confessionnelle entre les Algériens.

Entre autres propositions formulées par les auteurs du manifeste : organisation d’une conférence nationale regroupant les élites culturelles, scientifiques et médiatiques.

Parmi les signataires, on peut citer des noms connus tels que la romancière Fadhila Farouk, l’écrivain Amine Zaoui et son épouse, Rabia Djalti, le poète Achour Fenni, le traducteur Saïd Boutadjine ou encore l’histiorien Mohamed-Arezki Ferrad.

R. M.

Comment (31)

    Amiral
    5 juin 2019 - 12 h 12 min

    le rôle des intellectuels algériens a toujours été problématique. A l’heure des choix décisifs on ne les voit presque jamais. Saha aidkoum

    timour
    4 juin 2019 - 19 h 02 min

    Comment ça le Chef d’Etat Major demande aux élites intellectuelles de s’exprimer? Mais, élites ou non, des citoyens l’ont fait depuis longtemps. Il y en a même qui, découragés ou menacés, sont passés de l’autre côté de peur de se retrouver derrière les barreaux.
    Peut-on réellement donner son opinion en toute liberté en ce début de juin 2019 sans que cela nous amènent à être un suppôt du sionisme international, à appartenir au clan des francophiles, à être un traître, harki et autre antipatriote, à être ce fameux ennemi de l’intérieur qui devient aussi l’ennemi de l’extérieur suivant le cas, et suprême injure, à être taxé de marocco vicieux…?
    Il ne semble pas que cela soit possible.
    Pourquoi? Il aurait fallu pour cela que ce pays puisse fonctionner dans une culture démocratique. Or cela n’a jamais été réellement le cas depuis de longues années pour ne pas dire depuis l’Indépendance. Critiquer passait pour de la traitrise. La révolte de la jeunesse a dévoilé et prouvé que ce régime n’assurait sa perpétuation qu’en s’appuyant sur la peur des citoyens qui s’est transformée ensuite en résignation. Personne n’a manifesté en faveur de Bouteflika.
    Et pourtant des analyses sociologiques, économiques et politico-financières sur l’Algérie ne manquent pas. Ces études réalisées aussi bien par des purs algériens (pour reprendre les termes d’internautes) que par d’éminents spécialistes étrangers démontraient que tôt ou tard cette politique bouteflikaine était sans lendemain et se terminerait dans une impasse.
    L’impasse est là.
    Dans toute démocratie— représentative— en état de fonctionner, la gouvernance s’accompagne d’une opposition qui bénéficie aussi de pouvoirs législatifs et judiciaires inscrits dans la constitution et…respectés par tout les corps d’état pour faire part de ses revendications. Cette opposition porteuse d’un projet qui émane d’un parti et qui a été débattu par des citoyens devient en cas de victoire au cours d’élections honnêtes, la nouvelle gouvernance. De ce fait, cette alternance permet une « éducation à la démocratie » qui implique confrontation des idées, recherche des meilleures solutions, approfondissements des problèmes, justification en cas de prise de décisions, débats au sein d’une assemblée d’élus, surveillance du comportement des élus par rapport à la corruption, lutte contre l’injustice… Bref, cette alternance politique permet au pays de ne pas se retrouver figer dans une position d’attente et d’incertitude, il continue d’avancer, de se renouveler et de s’adapter aux changements de la société comme à l’évolution du Monde. Les citoyens se retrouvent à réfléchir et à s’impliquer dans la société. De ce fait ils s’obligent à devenir responsables et acteurs de leur destin
    C’est pourquoi il est permis de penser que les peuples syriens, égyptiens, libyens, soudanais, tunisiens dans une moindre mesure, qui ont abattu leurs dictatures qui les régissaient depuis de longues années se sont retrouvés devant un vide institutionnel et opérationnel, ne leur permettant pas de programmer une reconstruction de leur pays qui tienne compte de leurs aspiration de liberté et de dignité. Aucun de ces peuples courageux ne disposait ni des outils politiques ni des hommes prédisposés nécessaires pour instituer un régime basé sur la volonté du peuple et non sur la volonté d’un homme.
    Il en est de même pour notre peuple avec ce long règne de 20 ans qui nous a conditionnés. Si la volonté populaire est respectée, la mise en place d’un plan de sortie de crise illustré par les moyens éventuels énumérés par R.M. semble assez dérisoire. Est-ce seulement une crise de régime ? Une crise économique que les citoyens devinent ? Ou est-ce une crise existentielle de notre jeunesse face au monde en constante évolution qui les entoure et qu’ils désespèrent d’intégrer dans leur devenir ?
    Il aurait été nécessaire d’analyser les raisons profondes de cette révolte générale avant d’envisager une quelconque élection. Quitte à instaurer un Gouvernement provisoire de spécialistes le temps de consulter les citoyens puis d’élaborer une Constitution permettant à ce pays d’entrer dans la modernité et d’aborder les difficultés économiques en toute connaissance de cause. Ce qui veut dire que certains problèmes que rencontre notre nation ne doivent pas être oblitérés.
    Tout doit être débattu afin de repartir sur des bases saines et solides. La place de la religion dans la société, l’aspiration à certains groupes humains à une certaine autonomie, les réformes administratives, la réforme du système scolaire et universitaire, la question linguistique, la mise au point d’un programme de développement industriel, l’adaptation de notre agriculture au changement climatique et la question de notre dépendance alimentaire, le problème de l’eau, la démographie, le projet énergétique, la place de la Femme algérienne dans notre société devraient faire l’objet d’une information et de débats afin que chaque citoyenne et chaque citoyen ( et pas seulement les « élites ») soit informé et prenne conscience que la situation est sérieuse.
    Il est impérieux qu’il nous faut tous aller dans le même sens et unir nos efforts pour ce pays. Cette Révolution est une chance, il faut la saisir.

    Zaafene
    4 juin 2019 - 12 h 15 min

    -Louche !
    On voudrait des Economistes, des Scientifiques, des Juristes, des Chefs d’entreprises, des Docteurs (toutes disciplines)…qui affirment que la religion n’a pas sa place en politique et constitution.
    Le diable peut se cacher partout même derrière une belle calligraphie.
    Moi les artistes et semblables me paraissent trops perméables aux manipulations de nos ennemis et utilisent comme l’Occident le troyen « droits de l’homme » pour tout chambouler dans un pays .
    Je préfère être parano que traitre.
    C’est comme les gens médiatisés qui se servent de cela pour des projets pas net (heni lievy par exemple…) car ils peuvent rameuter du monde.
    Les moutons suivent plus les conseils de l’idole de l’équipe de foot même illétré ou de la chanson que celui du chercheur en biologie par exemple.
    Puis on connait les dégâts encore visibles pour plusieurs générations de l’arabisation généralisée.
    C’est comme si une armée aurait préféré pour plaire à ses amis, acheter des épées au lieu de fusil moderne à caméra infrarouge etc…
    Regardons l’état du pays: Démographie, overdose d’islamisation, insuffisance alimentaire, AADL, barrages, corruption… c’est tout !
    Montage ne veut pas dire « made in » digne de ce nom. On ne sait qu’ACHETER ! et DEMAIN ?

    Yes
    4 juin 2019 - 4 h 00 min

    Les intellectuels ainsi que les partis de l’opposition et les personnalités ont été dénigrés,disqualifiés par les propagandistes du système en mettant en garde le hirak de rejeter c parties au motif qu’ils surferaient sur ce .mouvement. Et de ce fait ce hirak s’est retrouvé sans leader,sans structure sans porte voix pour le représenter. Sans pouvoir formuler une quelconque proposition politique pour sortie de crise ce mouvement patauge de marche en marche sans rien obtenir sinon pire qu’avant : des citoyens sont mis en prison pour avoir exprimé leur opinion et sont toujours en prison sans jugement. C exactement ce vide que voulait le système afin d’imposer sa feuille de route.
    Qu’avons nous gagné depuis le 22 février,rien du tout,bensalah a remplacé son maître bouteflika,et met des gens en prison provisoire pour délit d’opinion…..les saadani ould Abbas louh belaiz and co sont libres.

    ZORO
    3 juin 2019 - 20 h 00 min

    SI LES JUIFS n avaient quitter L ALGERIE comme le souhaite AMINE ZAOUI dans son post du 28 mai 2018 ,les juifs n auraient donc pas quitter les villas qu ils occupaient a ORAN et l enfant AMINE serait resteé a BAB ELASSA pour connaitre un autre sort que celui dont il jouit grace au depart des juifs qui sans hesiter ont suivi leur maitre du moment a savoir le colon.
    SIGNEZORO….Z…

    AKSIL IMANSOUREN
    3 juin 2019 - 18 h 43 min

    Ce mec m’intrigue énormément. C’est un faux… qui pue la KHADÁ à mille lieux à la ronde… c’est un faux ALGÉRIEN qui travaille dans l’ombre pour israël. Il a d’ailleurs fait son ALIYA en israël, son pays de coeur, qu’il sert corps et âme… Relisez ses « écrits » puants à deux sous, vous serez édifiés. Constatez par vous-mêmes :

    Amin Zaoui
    Posté le 01/06/2019
    Comment est né l’islam bedouin en Europe ?

    Amin Zaoui
    Posté le 23/05/2019
    Quelle est la différence entre le look d’un islamiste d’hier et celui d’aujourd’hui ?

    Amin Zaoui
    Posté le 18/05/2019
    Plaidoyer pour un musée du terrorisme islamiste à Alger !

    Amin Zaoui
    Posté le 11/05/2019
    Quand les femmes algériennes sont noyées dans des marmites ramadanesques

    Que des textes anti-Algériens !

    Et comme bouquet final, son dernier « ouvrage » si on peut l’appeler ainsi :

    « LE DERNIER JUIF DE TAMENTIT »…. (!?).

    Pourquoi un tel titre insultant et provocateur à souhait ? Il faut bien le lui demander…..

      Précision
      4 juin 2019 - 0 h 41 min

      Vous n’êtes pas le seul.

      Argentroi
      4 juin 2019 - 5 h 04 min

      Un musée du terrorisme islamiste à Alger, mais c’est une idée magnifique à laquelle j’ajouterais un tribunal permanent des crimes du terrorisme islamiste ! Je rêve d’un procès bien sûr équitable avec les ténors du barreau où les accusés s’étaleront sur toutes leurs motivations idéologiques, politiques, psychologiques etc.. qui les ont poussés à commettre leurs crimes : on connaitra enfin la vérité, toutes les vérités. Qui veut-on protéger quand on se suffit de procès expéditifs où même la presse, et je ne sais pas pourquoi, ne publie aucun compte-rendu détaillé de ces rares procès traitant du terrorisme ? Quand on verra ce genre de procès, on peut dire que la justice est devenue indépendante !

        ZORO
        4 juin 2019 - 12 h 47 min

        SI SAID MEKBEL VENAIT A RESSUSCITER IL TE DIRA QUI AVAIT PROGRAMME SA MORT ET CELLES DE BON NOMBRE D INTELLECTUELS ET LES RAISONS DE TOUS CES MASSACRES .CONVOQUE LA MEMOIRE DE MEKBEL A TRAVERS SES CONFESSIONS FAITES A LA JOURNALISTE ALLEMANDE TU AURAS HONTE DE CITER LE MUSEE POUR LES ROBOTS TUEURS ET FERMER LES YEUX SUR LEURS PROGRAMMEURS.
        SIGNEZORO…Z….

          Argentroi
          4 juin 2019 - 22 h 58 min

          @ ZORO. Répète, répète ! J’aurais honte que tu dis de réclamer un musée qui nous rappellera les crimes des robots tueurs qui avaient assassinaient les enseignantes de Sfisef qui n’avaient pas programmées leurs mort comme Saïd Mekbel. Ne te fais pas de soucis ZORO, pour faire triompher la vérité, on mettra dans ce musée et devant les photos des victimes, les démentis du FIS ou des groupes armés qui se disculpaient à l’époque d’être les auteurs de ces crimes.
          Trente années presque sont passées et les stigmates de la terreur sont encore là : au lieu de désigner son assassin potentiel, la victime potentielle en désigne un autre ! Ce serait une belle thèse de doctorat pour étudier ce syndrome à l’instar du syndrome de Stockholm ou le syndrome de Lima !

          Argentroi
          5 juin 2019 - 21 h 46 min

          @ ZORO
          Je lisais chaque matin le billet Messmar D’jeha du regretté Saïd Mekbel où il étalait ses idées en toute limpidité et où il y livrait son combat contre les islamistes assassins. Il savait comme beaucoup de ses camarades qu’il était une cible de ces islamistes assassins et ne prenait pas les précautions nécessaires, alors le ressusciter comme tu le suggères ou convoquer sa mémoire à travers ses confessions dont je n’ai jamais entendues parler pour qu’il nous dise le contraire de ce qu’il écrivait est vraiment tendancieux.
          ZORO, si tu veux connaître Saïd Mekbel et ses assassins, lis quelque-uns de ses billets et adresse-toi à son fils Nazim Mekbel. Et n’oublie pas de te renseigner sur le FIDA, le front Islamique pour le djihad armé, tu seras édifié peut-être, peut-être ?

        NOUNOU EL BEROUAGUI
        4 juin 2019 - 13 h 50 min

        OK ! Mais à la seule condition de TOUT nous dire sur qui sont les VÉRITABLES MARIONNETISTES qui TIRENT LES FICELLES pour faire bouger les pauvres MARIONNETTES…. Yal kho ! Tu nous prends POUR QUI !? Des ignares ou des naïfs ?

          Argentroi
          4 juin 2019 - 19 h 26 min

          @ NOUNOU EL BEROUAGUI. Mais j’ai bien écris que la tenue de ce genre de procès contribuera à connaitre la vérité, toutes les vérités ! Tu es d’accord, toutes les vérités, n’est-ce pas ? On voit déjà que tu prends la défense des pauvres marionnettes qui assassinaient, ya el-kho !

          NOUNOU EL BEROUAGUI
          4 juin 2019 - 22 h 24 min

          @Argentroi – 4 juin 2019 – 19 h 26 min.
          Alors là, ça prouve que tu n’as absolument rien compris à ce que j’ai écrit car c’est tout à fait le CONTRAIRE ! Moi, non seulement je suis contre les marionnettes mais aussi et surtout contre les marionnetistes qui ont manipulé outrageusement et sans vergogne les bébêtes marionnettes… Alors, de quel côté je suis penses que je suis ? Il faut bien lire un texte (un écrit) et le comprendre surtout avant d’écrire des âneries.
          Mais j’ai bien compris que tu prends la défense des… marionnetistes. Ce qui est tout à fait normal pour toi.

          Argentroi
          5 juin 2019 - 10 h 50 min

          @ NOUNOU EL BEROUAGUI
          Pourquoi tu es si prompt à l’insulte, mais passons ! Moi, quand j’écris en premier que je veux bien un musée du terrorisme à Alger et un tribunal des crimes du terrorisme où se dégageront toutes vérités, j’espère que tu as bien cerné que je m’élève contre le terrorisme islamiste, que je suis un ennemi irréductible des assassins islamistes, tu l’as compris cela n’est-ce pas, je l’ai écris noir sur blanc ! Et toi quand tu me réponds :
          « Mais à la seule condition de TOUT nous dire sur qui sont les VÉRITABLES MARIONNETISTES qui TIRENT LES FICELLES pour faire bouger les pauvres MARIONNETTES ».
          Et tu me rajoutes avec réprobation : « Tu nous prends POUR QUI !? Des ignares ou des naïfs ? »
          Ainsi, pour moi, il est clair que tu viens de te positionner en face de moi, contre moi et au-delà de la fameuse ligne de démarcation qui ne s’est pas estompée et qui sépare les ennemis irréductibles du terrorisme islamiste et les autres !
          Donc pour toi quand tu sembles douter qui sont les marionnettistes, les commanditaires de ces crimes, puis quand les tueurs exécutants ne sont pour toi que des pauvres, je souligne pauvres, marionnettes, alors, que dois-je comprendre ?
          Je me suis dis voilà quelqu’un qui, comme beaucoup d’autres, veut disculper le FIS en semant le doute sur l’origine des commanditaires des crimes en insinuant qu’en vérité c’est l’armée ou le DRS qui assassinait pour en porter le chapeau au FIS et aux différents groupes armés de la nébuleuse islamiste qu’elle manipulait, tu me suis ! Et c’est quelqu’un qui réclame toute la vérité pour qu’à l’issue des procès, il apparaisse que c’est bien l’armée qui était derrière ces crimes et qu’il milite ainsi pour la réhabilitation du FIS.
          Si je me trompe, dis-moi alors le fond de ta pensée car on dirait que tu attends encore le moment propice, ou un signe, pour désigner explicitement les marionnettistes. Allez je t’aide un petit peu avant l’heure, c’est le FIS ou l’armée ? Pour les pauvres marionnettes, je crois qu’on est d’accord, ce sont bien des islamistes avec barbe et qamis et qui avec ton « pauvres marionnettes » ont déjà pour toi, il me semble, de grandes circonstances atténuantes.
          En tout cas, ce genre de débats, même virulents, donnent toujours l’occasion de montrer à la société algérienne, encore traumatisée par la terreur, qui sont ses ennemis qui hier s’enorgueillissaient de bien manier le couteau des égorgeurs et aujourd’hui, pour se réhabiliter, se posent en victimes voulant se mettre sous la protection du hirak !
          Je sais, tu vas dire que c’est encore des âneries que j’écris; ya hassr-arah, les vieilles méthodes d’intimidation.

    Djemel
    3 juin 2019 - 17 h 42 min

    Il serait bénéfique que les intellectuels prennent plus de place dans la nouvelle Algérie. Il reste cependant à s’entendre sur ce qu’intellectuel signifie. Est-ce qu’il suffit de se déclarer intellectuel pour l’être comme si le cas de l’homme politique? La réponse est définitivement non. On peut voir un intellectuel comme quelqu’un (homme ou femme) qui possède du savoir, qui s’est distingué dans son domaine d’expertise et qui agit dans la société avec des compétences autre que son domaine d’expertise.

    Dans l’article, il est écrit «ils rejettent toute forme de ségrégation raciale ». Je tiens à mentionner que la ségrégation raciale ne doit pas être utilisée avec légèreté. Les algériens sont tous des berbères.

    Bensmain
    3 juin 2019 - 14 h 04 min

    Et si tout ce beau monde rejoints le HIRAK sur le terrain avant de réfléchir de loin,pour le peuple après des mois et juste au moment où le système approche de sa fin.

    Anonyme
    3 juin 2019 - 13 h 25 min

    Il n’y a pas de relève politique. Les partis actuels soit-disant « officiels », sont surmédiatisés et sont inconsistants. il nous faut de nouveaux partis qui s’imposent au niveau de la scène médiatique et politique. Les écrivains ne sont pas nécessairement des intellectuels.

      @Anonyme (commt. 13h25mn)
      3 juin 2019 - 14 h 10 min

      C’est le régime qui a confisqué l’espace publique des libertés. En dehors de lui point de salut. Maintenant, pour que tout un chacun s’exprime pleinement il faut ouvrir portes et fenêtres pour faire rentrer de l’air pour cesser d’étouffer tout le monde. Chacun doit pouvoir prendre sa chance et le peuple jugera. C’est aussi simple que ça !

    Bof
    3 juin 2019 - 12 h 23 min

    ENFIN !! Il était temps ! les intellectuels doivent réoccuper leur place, qu’ils soient arabisants, francisants ou anglo ou berberisants, l’essentiel est qu’ils investissent le terrain du changement avec leurs idées et nourrissent le mouvement populaire pour avancer.
    Ça nous change enfin des pseudo-Oulemas et autres charlatans religieux qui nous tirent vers l’arrière.
    Le système Bouteflika a tout fait pour clochardiser la Société en bâillonnant toute forme d’expression intellectuelle et en gavant le peuple de cachir importé.

    Il faut arrêter de coller des ...
    3 juin 2019 - 12 h 20 min

    … étiquettes à tout le monde ! Avant même la présentation complètes de propositions ! Ces commentateurs z’aillés (ne peuvent être que des Dababates du régime). Le seul est unique qui trouve grâce à leurs yeux, c’est Gaïd et son armée. Il faudrait qu’AP régule un peu ces insulteurs professionnels sous peine de verser dans la surenchère aveugle. Le peuple élu ce n’est pas chez-nous. Les purs sang, c’était hier (chez les nazis).
    Et l’Algérie d’aujourd’hui est diverse et multicolore comme la démocratie. Et en démocratie, sachez-le, pour arracher le pouvoir, il faut convaincre !
    Moi, je suis d’avis que tous ceux qui insultent gratuitement, soient exclus de débats et renvoyés à leurs chères études.

    mohamed
    3 juin 2019 - 12 h 00 min

    LES CACHIRISTES CRITIQUENT TOUTES LES IDEES POUVANT AMENER UNE SOLUTION.
    Primo, les algériens s’interessent aux idées avancées et pas spécialement aux hommes qui, à la limite, peuvent subir des pressions pour changer de cap. Mais le peuple validera les idées et non les hommes. CE QU’AVANCENT CES INTELLECTUELS N’EST PAS NOUVEAU, Toutes les propositions vont dans le même sens, sauf Gaid qui rame à contre-courant.
    On notera dons qu’il y a un consensus de plus en plus grand d’aller à une transition avec des hommes intégres, compétents et sans aucun lien avec le sprédateurs.

    Kad
    3 juin 2019 - 11 h 20 min

    Il savoir faire abstraction de toutes les choses se rapportant à leur personnalité ou leur qualité. Ces gens sont un groupe d’intellectuelles algériens, ce qui nous intéressent c’est leur déclaration ou leurs propositions. Alors arrêtez de faire dans l’exclusion et la futilité. Pour le moment ils ne sont candidats à rien du tout.

    Alerte !
    3 juin 2019 - 9 h 53 min

    Zaoui est un intime de Said Bouteflika, cette initiative sent la manipulation de l’opinion publique par ces harkis.

      Massinissa
      3 juin 2019 - 14 h 50 min

      @ Alerte ! ,
      arrêtez de dénigrer les intellectuels.. ! , ZAOUI et sa respectable épouse, sont des grands écrivains reconnus mondialement, vos accusations et votre méchanceté gratuite reflète bien votre bas niveau , je mettrai ma main au feu que vous n’avez jamais lu un roman de Monsieur ZAOUI ou de son conjoint , mais pour insulter vous êtes champions .

        Anonyme
        3 juin 2019 - 22 h 33 min

        Moi, je jure que je n’ai jamais lu ses livres car il ne sait tout simplement pas écrire.
        En tout cas pas en français. Il tient une chronique au journal Liberté. On se demande comment Rebrab lui laisse cet espace car c’est un manque flagrant de respect du lecteur.
        Je le lui ai dit à Zaoui, à travers une série d’échanges acerbes qu’on a eus il y a 3 ans. A la fin, il m’a envoyé un mail de 2 lignes, il y avait 4 fautes grammaticales et une faute de syntaxe.
        Je me rappelle les lui avoir montrées. Du coup, il s’est mis à me répondre en arabe.
        Boudjedra lui aussi avait dit dans une fameuse vidéo que Zaoui ne savait pas écrire. La vidéo est toujours sur YouTube.
        Maintenant, si tu trouves que zaoui est un écrivain mondial, alors tu dois parler l’espéranto comme lui.

    lhadi
    3 juin 2019 - 9 h 37 min

    Il me parait utile et même salutaire, que le Peuple Algérien s’impose à lui-même un effort de lucidité sur les épreuves et les tourments , les erreurs et les échecs que l’Histoire avait imposé à notre pays.

    Plus encore que le passé, c’est l’avenir qu’on doit évoquer pour insister sur la nécessité de construire ensemble un Etat fort, une République solide, une Algérie apaisée, moderne, prête à s’affranchir de tout dogme idéologique, ethnique ou clanique et, à saisir, sans idée préconçue, les formidables opportunités que lui offre, dans tous les domaines, un monde qui n’a jamais paru aussi ouvert, prometteur, même s’il n’a jamais rien perdu en lui-même de sa complexité.

    Je reste plus que jamais convaincu que les grands problèmes auxquels l’Algérie est confrontée – à commencer par les derniers événements – ne peuvent être résolus sans une prise de conscience et une volonté d’entente collectives seules à même d’accompagner l’entrée de notre pays dans le troisième millénaire et d’y faire fructifier ses atouts. Ce millénaire s’annonce porteur de bouleversements gigantesques, qui seront probablement la source d’autant de progrès et d’innovations que de drames, de crises, de conflits et d’instabilité.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Santa Claus
      3 juin 2019 - 13 h 50 min

      si la production de platitudes pouvait aider à comprendre le monde qui nous entoure pour le transformer, lhadi pourrait postuler au prix nobel de la « parlote pour ne rien dire ».

    Précision
    3 juin 2019 - 9 h 36 min

    Fadhila Farouk, Zaoui et son épouse, Rabia Djalti sont des proches du Maroc et ses thèses colonialistes et la clique de Bouteflika, ils ont toute les facilités en Algérie et a l’institut du monde arabe a Paris.

    elyahia
    3 juin 2019 - 9 h 18 min

    pourquoi cette precision  » ARABISANTS « ,ne sont-ils pas ALGERIENS…..???? ou en tant que tels,ils n’ont pas deoit a la parole…?

    Bonne et belle initiative !
    3 juin 2019 - 7 h 16 min

    La représentation intellectuelle doit être la plus large possible représentant tout les secteurs tout les secteurs, régions quelques soit les convictions politiques et religieuses mettant en avant le seul intérêt du pays et rien d’autre.

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