Saïd Bouteflika, Tartag et Toufik devant le juge d’instruction le 17 juin

SB Saïd
Saïd Bouteflika. PPAgency

Par Mounir Serraï – Le conseiller et frère de l’ex-président de la République, Saïd Bouteflika, et les deux anciens responsables des services secrets, à savoir les généraux à la retraite Mohamed Médiène, dit Toufik, et Athmane Tartag, dit Bachir, seront présentés devant le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida. Ces trois anciens hauts responsables dans l’appareil de l’Etat sont poursuivis pour «atteinte à l’autorité de l’armée» et «complot contre l’autorité de l’Etat».

Le procureur de la République près le tribunal de Blida a mis sous mandat de dépôt ces trois prévenus le 5 mai dernier. «Pour les besoins de l’enquête, le procureur militaire de la République près le Tribunal militaire de Blida a chargé un juge d’instruction militaire d’entamer la procédure d’instruction et, après mise en inculpation, ce dernier a rendu des mandats de placement en détention provisoire à l’encontre des trois prévenus», avait affirmé le parquet du Tribunal militaire de Blida dans un communiqué.

«Conformément aux dispositions de l’article 11, alinéa 3 du code de procédure pénale, et dans le cadre du strict respect de ses dispositions, le procureur général militaire près la cour d’appel militaire de Blida porte à la connaissance de l’opinion publique qu’une poursuite judiciaire a été ouverte ce jour, 5 mai 2019, à l’encontre des nommés Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Saïd Bouteflika ainsi qu’à l’encontre de toute personne dont l’implication est établie par l’enquête, pour les chefs d’inculpation d’atteinte à l’autorité de l’armée et complot contre l’autorité de l’Etat», avait-on ajouté dans le même communiqué, précisant que «ces chefs d’inculpation sont prévus dans les articles 284 du code de justice militaire et 77 et 78 du code pénal».

Leur demande de remise en liberté a été examinée et rejetée le 20 mai dernier par le juge d’instruction.

M. S.

Comment (15)

    Anonyme
    20 juin 2019 - 1 h 45 min

    Cet individu et à lui seul, auteur de détournement, de plusieurs milliards
    de dollars…
    Il faut lui faire cracher tout les numéros
    de comptes secrets…
    La peine de mort serait beaucoup
    trop douce…
    Il faut le garder , prison à perpétuité…
    Il faut en faire un exemple de
    condamnation…
    Si il venait à partir à l’étranger… cela
    serait un désastre politique… au
    conséquences… lourdes pour l’avenir
    de la crédibilité du pouvoir politique…

    Djazaïri
    11 juin 2019 - 15 h 13 min

    @Merguez. Il paraît qu’ils sont dans des chalets dans ce qui ressemble à une résidence surveillée. Rien à voir avec la prison d’El Harrach, ce n’est donc pas pareil…

    57
    11 juin 2019 - 11 h 10 min

    PERPÈTE a priori la seul peine a juste mérite, dans leurs cas la peine de mort serait une délivrance faut qu ils vivent pour qu ils ai le temps de se rendre compte de leurs crimes de leur inconscience qu ils ne sont pas des demi-dieux et que la loi des hommes existe

    Bof
    11 juin 2019 - 10 h 08 min

    Le populisme est l’ennemi de la Justice.
    Une justice spectacle pour calmer ou exciter les instincts bestiaux. il ne manque qu’à les pendre à une Grue, sous les applaudissements des moutons, pour compléter le tableau
    Une vraie Justice fait son travail dans la discrétion et communique ensuite sur son action pour expliquer et éduquer les citoyens à respecter la Loi.
    Chez nous on te balance 1 ou 2 articles du code pénal en guise d’accusation et débrouilles toi pour la suite.
    Place à la rumeur et à la justice de la rue.
    Ce n’est pas comme ça qu’on construit un Etat de Droit yal khawa.
    Aujourd’hui c’est eux, demain ça risque d’être un parmi nous.

      SAIDA
      12 juin 2019 - 13 h 17 min

      N EST CHAMPION DANS LE DENI ;LE POPULLISME ET LE MENSONGE VONT DE PAIRE;IMPLIQUER UN GENERAL ALA RETRAITE EST UNE MARQUE DE LACHETE!

    Anonimaoui
    11 juin 2019 - 7 h 59 min

    Que Saïd soit jugé pour complot contre Gaid Salah, là n’est pas le problème. Il y’a toutes ces affaires de corruption à grande échelle notamment les lourds dossiers de l’ANDI, de l’ONOU, du montage de véhicules, des crédits bancaires et des transferts illégaux de devises à l’étranger où Saïd Bouteflika est le donneur d’ordres principal sans qui aucun oligarque n’aurait bénéficié de quoique ce soit. Il est étrangement épargné dans toutes ces affaires qui sont nettement plus importantes pour le recouvrement des deniers du peuple. Pourquoi Saïd n’est pas cité dans les dossiers Tahkout, Haddad et Kouninef ? Est il protégé ou bien c’est pour éviter le grand déballage du siècle ? L’avenir nous le dira probablement .

    Merguez
    11 juin 2019 - 1 h 52 min

    Moi je ne fais pas la fine bouche. Qu ‘ils soient juges a Blida par les militaires ou tataouine les bains par les civils pour moi c’est du kif kif au meme. Une fois, inchalah, on est dans la deuxieme republique les civils seront juges dans des tribunaux civils sauf en cas de trahison et les militaires dans les tribunaux militaires. Quand aux 30 ans suggeres par un commentaire moi je dis pas moins que la perpete dans le barrage vert. La peine de mort, c’est trop beau pour eux.

    Anonyme
    10 juin 2019 - 22 h 41 min

    Une question naïve me hante quand je songe à la fonction que s’est octroyée le frère de l’ex-président Bouteflika: conseiller du président. A-t-il obtenu ce poste sur la base du mérite? ce que j’en doute très fortement, ou s’agit-il d’un poste attribué selon les lois arbitraires du passe-droit, une thèse que je soutiens avec forte conviction. D’autres questions naissent dans mon esprit sur les qualifications du personnage mais surtout celle qui a trait au lien familial qui s’impose en Algérie comme dans toute la région méditerranéenne sud comme élément structurant et organique des États nouvellement constitués. La préséance familiale, que l’historien Ibn Khaldoun a haussé à la dignité de vecteur historique, devrait-elle ainsi primer sur celle du droit civique garantissant le droit de tous et l’égalité des chances dans un cadre étatique priorisant le bien commun. Il est évident que lorsqu’on sacrifie la règle du bien commun pour celui d’intérêts privés comme le montre le rôle joué par le frère-conseiller, on doit s’attendre à un disfonctionnement mortifère du système et la fin de l’État. D’où le rôle de la justice en vue de redresser la situation à l’avantage du bien commun. Mais tant que la société n’est pas consciente du danger qu’implique le jeu des liens familiaux au sein d’un État et par suite ne se dote pas de mécanismes de protection contre un tel fléau, d’autres Said Bouteflika apparaîtront pour jouer le même rôle prédateur.

    Aucune clémence pour ces HARKIS.
    10 juin 2019 - 19 h 57 min

    Un seul verdict s’impose.
    La PERPÉTUITÉ.

    MELLO
    10 juin 2019 - 18 h 02 min

    La photo est bien choisie, elle est tres expressive d’un individu qui vous dit : je vous jure que je n’ai rien fait.
    Effectivement Said n’ a rien fait de grave, il a seulement aide’ un malade a faire son travail, le Bon Dieu l’aidera et lui rendra la pareille. Quant a Tewfik et Tertag , ils n’ont fait que leur travail aussi, celui d’assurer la securite’ du president bouteflika.

      MELLO
      11 juin 2019 - 9 h 40 min

      Ironiquement , tu as raison .
      Pourtant , il fut un temps , rien ne lie ces personnges .

    statu quo
    10 juin 2019 - 17 h 57 min

    SI ON CONDAMNE —VRAIMENT— TOUT CES GENS-LA AVEC DE GROSSES PEINES ET REMBOURSEMENT, ALORS CHAPEAU A L’INTEGRITE DE NOTRE ARMEE ET CONFIANCE JUSQU’AU BOUT !
    Ensuite ça sera au tour de la séparation de la religion du domaine politique et du rattrapage des dégats causés par l’arabisation .
    Peuple et Armée : Même combat !
    Vigilance contre nos ennemis qui veulent mettre le peuple Algérien contre « tout » jusqu’à l’implosion fatale !

    DZAIR-LIBRE
    10 juin 2019 - 17 h 24 min

    Le traitre Marocain et ses deux complices devraient etres condamnés à la perpète;pour trahison comploté contre quarante millions de citoyens

    Vangelis
    10 juin 2019 - 16 h 10 min

    Il n’y a que dans les dictatures qu’il existe des tribunaux militaires.

    Le juge d’instruction ainsi que le parquet évoquent, à l’appui de leurs conclusions des articles du Code Pénal. Lequel ? Existe-t-il deux codes distincts, l’un militaire, l’autre civil ? Ou encore si ces magistrats parlent du Code Pénal civil, puisque par définition il ne peut qu’en être ainsi, pourquoi ne pas faire juger ces pontes par un tribunal civil ? A moins que la justice, aux yeux de l’armée n’est pas assez compétente, ou encore ne veut pas que des civils se mêlent d’affaires militaires ou encore que cette justice civile est considérée implicitement comme sous influence.

    Dans un pays de droit, il faut supprimer ces tribunaux militaires. En tous les cas, ces énergumènes doivent être condamnés lourdement et pas seulement pour le complot contre l’Etat et autre atteinte à l’armée. Il y a de nombreuses infractions et crimes commis par ces personnages. Par exemple, faux et usage de faux. Dilapidations de deniers publics, meurtres et assassinats, disparitions forcées ….. le tout par une peine incompressible de 30 ans.

      MELLO
      10 juin 2019 - 17 h 56 min

      Un tribunal , des tribunaux dans une republique bannaniere n’echappent pas au controle du pouvoir , mais du pouvoir militaire. Tous ceux qui , depuis le 22 Fevrier , ont ete entendus par la justice , l’ont ete sur ordre du Chef de l’Etat Major. Quelques uns se retrouvent soit a El Harrach et d’autres a Blida. Alors Blida et El Harrach sont elles kif kif ? Pourtant il y a 82 km entre les deux.
      Diable que la justice est compliquee en Algerie.
      Lorsque la loi fondamentale est baffouee qu’en est il des sous- lois .

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.