Résistance

Grande poste pouvoir
Les Algériens décidés à mener leur combat jusqu'au bout. D. R.

Par Mohamed K. Face au forcing du pouvoir en place pour faire passer ses élections, «quels qu’en soient les obstacles et les sacrifices» (dixit Gaïd-Salah), les manifestants n’ont plus d’autre choix que de maintenir la mobilisation, ou de l’intensifier, pour créer le rapport de forces susceptible de contrebalancer les choses et de faire, ainsi, échec à ce plan diabolique qui menace de précipiter le pays dans le gouffre.

Certes, la tâche n’est pas facile, lorsqu’on mesure les périls quotidiens et multiformes qu’endurent les militants du Hirak, dont l’emprisonnement n’est pas des moindres. Mais, ceux-là savent que c’est le prix à payer pour faire barrage au projet du pouvoir. Résister à la répression méthodique qui s’abat sur eux, tout en se gardant de tomber dans le piège de la violence vers lequel les stratèges du pire cherchent inlassablement de les entrainer, tel est l’enjeu principal de la phase actuelle.

Si pour le pouvoir, l’objectif est d’affaiblir graduellement le mouvement citoyen, par la politique de la division et de la terreur, avant l’entame de la campagne électorale prévue dans un mois, la mobilisation populaire doit se concentrer désormais sur le rejet de cette énième mascarade électorale promise aux Algériens, en imaginant dès à présent les moyens et les méthodes à mettre en œuvre pour disqualifier politiquement mais, aussi, légalement ce scrutin, en restant toujours, bien sûr, sur la voie pacifique. Car certains thuriféraires du régime commencent déjà à agiter l’épouvantail des émeutes et d’un glissement dangereux le jour du vote, notamment dans certaines régions où la contestation semble indestructible. C’est pourquoi, les partisans du Hirak sont plus que jamais appelés à raffermir leur unité et leur détermination en ces moments décisifs de la vie de la nation.

M. K.  

Comment (7)

    Momo
    5 octobre 2019 - 13 h 57 min

    Ce peuple, sorti comme un seul homme pour crier son besoin de liberté, est invincible.
    Gaid Salah doit se rendre à cette évidence et jeter l’éponge. C’est dans son intérêt personnel et celui de la nation de le faire. Sinon, il sera jugé pour forfaiture.
    Ce système doit partir. Les voleurs, les chapardeurs, les bonimenteurs ne sont pas nos frères. Ce sont nos ennemis. Ils nous ont appauvris, ignorés , humiliés, volés. Ils doivent partir. On n’acceptera rien de moins. s’il faut mourrir et bien ! Nous sommes déjà un peu morts. Et si nous mourrons un peu plus , ce n’est pas si grave car nous aurions au moins pensé à nos enfants.
    la raison pour laquelle le peuple quand il est décidé devient invincible. Et il le sera Insha Allah!

    lhadi
    4 octobre 2019 - 18 h 36 min

    Une nation, c’est une famille. Ce lien qui nous unit est notre bien le plus précieux. Il nous rassemble. Il nous protège. Il nous permet d’aller de l’avant. Il nous donne les forces nécessaires pour imprimer notre marque dans le monde d’aujourd’hui. Restons toujours unis et solidaires

    Bien sur, il peut y avoir de différences de conceptions, des divergences de vues, mais nous devons, dans le dialogue, dans la concorde, nous retrouver sur l’essentiel. C’est comme cela que nous continuerons à avancer.

    Dans l’union, dans le respect de notre diversité et de nos valeurs, dans le rassemblement, nous pourrons nourrir toutes les ambitions.

    fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Anonyme
      6 octobre 2019 - 3 h 44 min

      Sacré Ilhadi
      S’il existait un royaume de l’hypocrisie, vous seriez sans doute le roi.
      Ce même Ilhadi qui après de nombreux détours pseudo humainiste, invitait dans une récente contribution Gaïd Salah a faire preuve d’encore plus d’autorité (comme si la répression actuelle des liberté n’était pas suffisante), se permet de se faire passer pour le chantre de la tolérance et de la fraternité.
      Nous n’avons pas la mémoire courte, malgré le caractère indigeste de vos écrits.

    Felfel Har
    4 octobre 2019 - 15 h 31 min

    Nous devons être aussi trés vocaux pour barrer la route à tous ces candidats connus pour leurs courbettes pendant la période maudite du Bouteflikisme. Certains, comme Mihoubi poussaient le ridicule au point d’écrire poèmes et opérettes insipides à la gloire du zaïm. Cet hurluberlu, admirateur des monarchies moyenâgeuses du golfe, se sent pousser des ailes et se porte candidat à la magistrature suprême pour nous soumettre à leur idéologie. L’Algérie qui a combattu, les armes à la main pour s’émanciper du colonialisme, ne tombera pas dans l’escarcelle de ces pays qui ne doivent leur indépendance qu ‘à leur propension à ramper, à faire des courbettes et à se soumettre aux néo-impérialistes judéo-chrétiens. Nous sommes les héritiers de nombreux héros qui ne se sont jamais compromis avec nos ennemis.
    Un illustre amazigh clamait « L’Afrique aux Africains ». Ne serait-il pas temps de promouvoir ce slogan « L’Algérie aux Algériens »? Les vrais, ceux qui aiment et défendent LEUR pays, pas ceux qui promeuvent les intérêts des pays étrangers, occidentaux ou moyen-orientaux. Ceux qui veillent à défendre une République et un gouvernement civils, souverains et son peuple.

      Zaatar
      4 octobre 2019 - 17 h 15 min

      Le problème c’est qu’ils sont tous les mêmes, j’ai pas mal côtoyé pour le savoir. (…) Le gène « intérêt personnel avant tout » est prédominant chez tout le monde, chez la majorité du moins. Même ceux qui combattent ce système mafieux, le font dans une optique de lui succéder et pratiquer la même chose. J’aurais voulu qu’on écrive ici le comportement de notre société, de l’individu 57 ans durant. Je sais un livre infini de pages ne suffirait pas. Je vais quand même citer un événement qui s’est passé en 2015 chez nous et qui concerne Air Algerie dont tout le monde sait que pour se faire recruter dans cette boite il faut avoir le bras long. En 2015, si tout le monde s’en souvient il y a eu un communiqué sur le journal de la boite pour inviter des candidats à postuler pour un concours afin de recruter des élèves pilotes et les former à Oxford. On était tous étonnés de lire le communiqué. Sauf que pour s’inscrire il fallait déjà avoir le bras long, pour être sélectionné au concours il fallait avoir les deux bras longs et pour être retenu il fallait être longiligne avec les deux bras longs. Eh bien, il y a eu plus de 50000 inscrits, et un peu moins de 25000 ont paraît il passe le concours. Il n’ont retenu que 57. Par la suite on a su pourquoi il y a eu ce concours. Parce que l’école de formation anglaise a exigé des candidats ayant un niveau appréciable, et qu’à priori les fils de nos mafieux qui devaient aller étaient tous des bourriques et qu’il fallait renforcer le contingent par de la qualité qu’il fallait chercher ailleurs. Mais j’aurais retenu juste pour xa cas que plus de 50000 avaient le bras long. Ca se passe de la même façon partout ailleurs. Dire que ceux qui veulent dégommer ce pouvoir le font pour le bien du pays en premier est un leurre.

    Zaatar
    4 octobre 2019 - 10 h 42 min

    Pour ma part, il n y a qu’une seule alternative pour vaincre ce pouvoir mafieux. La seule façon de le faire tomber c’est de paralyser le pays. Un gel total et partout dans tous les secteurs. Et maintenir ce gel tant que ce pouvoir ne part pas. C’est très difficile certes, mais c’est la seule solution autre que celle violente. Car sinon, tant que le pays fonctionne, qu’il y a de la production, d’un semblant d’économie.. etc, le pouvoir ne s’en ira pas…et on aura beau manifester pacifiquement rien n’y fera.

    ABOU NOUASS
    4 octobre 2019 - 9 h 15 min

    On sait de quoi sontcapables Sardjane garcia et ses moucherons de m… !

    Soyons vigilants, évitons les provocations et restons unis , nous vaincrons ces vermines qui nous ont empoisonné la vie.

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