Un toit neuf pour une bâtisse en ruine ?

Benachenhou régime présidentiel
Le candidat Abdelmadjid Tebboune avec Saïd Bouteflika. PPAgency

Par Mourad Benachenhou – On a appris, tout récemment, et d’une source difficile à démentir, qu’en fait, depuis 2011 – c’est-à-dire depuis le tout début du troisième mandat de l’ex-Président, démissionné et non encore déchu –, le régime présidentiel, tel qu’il est défini par toutes les moutures qu’a subies la Constitution depuis l’indépendance, a été, clandestinement, remplacé par un gouvernement de fait, sans aucune assise légale, détenu par un petit groupe au sommet de l’Etat, et dirigé par un des frères de cet ex-Président.

L’usurpation du pouvoir présidentiel a commencé en 2011

Cela veut dire que, pendant les quelque neuf années qui ont séparé l’incapacité effective de cet ex-chef d’Etat d’assumer ses fonctions, pourtant centrales dans le système politique algérien, de la reconnaissance officielle de cette incapacité en avril 2019, toutes les décisions de son ressort, depuis la promulgation des lois votées par les deux Parlements, en passant par les promotions aux grades supérieurs des officiers de l’ANP, sans compter la ratification des conventions et traités internationaux, et sans oublier les nominations aux fonctions supérieures et les interventions publiques lues par des hauts fonctionnaires au nom du chef de l’Etat, la désignation des magistrats, comme celle du président de la Cour suprême, comme celui du Conseil constitutionnel, comme celles des présidents de l’APN et du Conseil de la nation, la nomination du tiers présidentiel dans cette instance législative, toutes ces décisions et bien d’autres – car rien de ce qui bouge ou de ce qui est immobile sur le territoire national n’échappe à la longue main présidentielle – ont été prises en violation de la Constitution – et sans que la population en ait jamais, sous une forme ou une autre, pris connaissance officiellement – par un homme, entouré d’un groupe de complices et comparses, qui a tout simplement décidé qu’il pouvait se substituer à son frère, gouverner et mettre le sceau de l’Etat et falsifier sa signature sur toutes les décisions qui ressortissent directement et sans conteste des attributions présidentielles ou exigent l’accord du Président élu ou son intervention directe.

Cette situation n’a pas duré quelques jours ou quelques mois, mais près de neuf années. Elle n’a eu rien d’accidentel ou de temporaire. Elle ne pouvait pas se justifier par l’impératif d’Etat, exigeant que des décisions soient prises, en dehors de toutes règles, au sommet de l’Etat et au nom du chef de l’Etat défaillant temporairement, pour répondre à des situations d’urgence qui ne pouvaient pas attendre le rétablissement des pleines capacités de ce chef d’Etat.

Complicité silencieuse ou active des plus hautes instances du pouvoir

Cette situation que, sans aucun doute, connaissaient tous ceux qui, du fait de leurs titres et responsabilités, avaient affaire de manière routinière au chef d’Etat officiellement élu, n’a pu durer aussi longtemps qu’avec leur silence et leur complicité totale. Ils ne peuvent pas plaider l’ignorance de cette entreprise de captation du pouvoir suprême à laquelle ils participaient de manière officielle, et sans avoir jamais exprimé en public leur désaccord ou attiré l’attention des instances judiciaires habilitées à traiter des cas d’usurpation de fonction, ou même du Conseil constitutionnel.

Les décisions prises depuis 2011 frappées de nullité ?

De ce développement, qui tire son fondement de la reconnaissance officielle qu’Abdelaziz Bouteflika, le Président élu, était dans l’incapacité d’exercer ses fonctions depuis 2011 et que ses compétences constitutionnelles ont été usurpées par son frère, avec la complicité d’un groupe au plus haut sommet de la hiérarchie politico-militaire du pays, on peut tirer plusieurs conclusions légales et constitutionnelles.

Les décisions de toute nature, prises au nom du chef de l’Etat, et elles couvrent une bonne partie de la Constitution et des activités politico-administratives tombant dans les compétences du chef d’Etat, ont été prises illégalement et peuvent être considérées comme frappées par un vice de forme rédhibitoire, que ce soit les nominations aux emplois civils et militaires, la ratification des accords internationaux, la nomination des ambassadeurs, l’adoption de la loi des finances, ou les proclamations et correspondances faites sous le sceau présidentiel. L’Algérie vit donc une situation de non-Etat, non depuis la démission de l’ex-Président en avril dernier, mais bien depuis 2011, et ceux qui gouvernent actuellement le pays ne peuvent se réclamer d’un autre principe que de celui du fait accompli, car leur accès à leurs responsabilités s’est fait en violation de la Constitution. C’est un pouvoir de fait qui règne en Algérie et non un pouvoir de droit.

Cela met en question même leur droit d’organiser des élections présidentielles, qu’elles soient transparentes ou pas. En mettant l’accent sur les procédures de choix du futur chef d’Etat, ces autorités tentent de cacher le fait que leur pouvoir même est légalement et constitutionnellement contestable, car il émane d’une entreprise d’usurpation du pouvoir suprême qui dure depuis plus d’une décennie.

Ceux qui font référence au retour à la légalité constitutionnelle pour justifier le recours à une élection présidentielle «transparente» se réfèrent à un texte qui est devenu obsolète depuis quelque dix années et qui a été violé dans ses clauses les plus importantes, à savoir les attributions du chef de l’Etat. La Constitution, on ne le répétera jamais assez, n’est pas un menu au choix et la substitution au pouvoir présidentiel d’un pouvoir occulte pendant une si longue période donne la preuve d’une volonté délibérée de gouverner en dehors de tout cadre constitutionnel.

On peut se demander, donc, en toute rationalité, si l’organisation de ces élections présidentielles par un gouvernement sans assises légales, car nommé dans des conditions opaques par d’autres que le chef de l’Etat «officiel», n’est pas frappée de nullité ab initio.

L’usurpation de la fonction présidentielle rend nulles toutes les décisions prises au nom du chef de l’Etat depuis qu’il a été constaté par ses proches qu’il était incapable d’assumer ses responsabilités politiques.

De même que sont nulles les décisions prises par celui qui usurpe les droits de propriété détenus par autrui, ou qui, prenant l’uniforme d’un officier de police, dresse un procès-verbal contre un contrevenant.

La publication sur le Journal officiel des actes prétendument signés par le chef de l’Etat au cours des quelque dix ans qu’a duré cette usurpation de fonction ne saurait donc faire foi.

Une opération «mani pulite» pour détourner l’attention ?

Tout en reconnaissant que les preuves de malversation contre les personnes citées ne sauraient être que solidement établies pour justifier leur poursuite devant les instances habilitées, on peut, tout de même, se demander si, globalement, cette opération «mani pulite» ne ressort pas d’une volonté affirmée de mettre fin à l’idéologie de corruption d’Etat qui a servi de «programme présidentiel» pendant une décennie, mais n’aurait essentiellement pour objectif que de cacher la réalité de l’assise légale frêle des gouvernants actuels, plutôt que de remettre le pays sur le droit chemin, d’autant plus que cette campagne apparaît comme gérée et ciblée, beaucoup plus que comme un premier pas vers l’indépendance réelle du pouvoir judiciaire.

Il n’y a pas un des prédateurs milliardaires, créés ab nihilo pour servir de bouclier au système politique de fait, dont la source de sa fortune ne soit pas suspecte. Pourquoi certains et pas tous ?

Acheter la neutralité étrangère en abandonnant le pays au pillage étranger ?

Reste la question de l’éventuelle intervention étrangère. C’était, certes, une possibilité, mais elle est totalement écartée, car les autorités en place ont lancé un signal fort, non seulement à travers les mouvements d’ambassadeurs, mais également à travers des déclarations officielles, que la politique des «capitulations» par laquelle sont gérées les relations économiques et financières de notre pays, à travers l’Accord d’association avec l’Union européenne, l’accession à l’OMC et la liberté d’installation donnée, sans contrepartie, à des banques et sociétés d’assurances étrangères, ne serait pas appelée à changer tant que l’équipe gouvernante actuelle est au pouvoir.

Une toute dernière déclaration d’un membre de cette équipe, qui protestait contre une tentative d’ouvrir un débat au niveau d’une instance représentative européenne sur la situation politique de l’Algérie, vient confirmer que nos gouvernants sont prêts à ruiner notre pays pour garder le soutien extérieur garantissant la survie du régime actuel.

Voici ce qu’a déclaré, «à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la violence à l’égard de la femme», précise le quotidien national El-Moudjahid qui donne cette information (http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/144985), cette autorité politique et culturelle : «Je souhaite, tout d’abord, relever le fait que les relations de l’Algérie avec l’UE sont des relations stratégiques et très importantes qui couvrent tous les secteurs d’activités. Autant l’UE que l’Algérie sont conscientes de ce caractère stratégique et ne permettraient pas à qui que ce soit de remettre en cause cette qualification stratégique par de simples parlementaires qui se caractérisent par une myopie et qui ne mesurent pas l’importance de ces relations».

Il est cocasse que cette autorité ait fait cette déclaration dans une occasion qui n’a rien à voir avec le sujet traité. On aurait préféré qu’elle l’ait faite à l’occasion de la Journée, s’il y en a une, de lutte contre les violences faites à l’économie des pays pauvres, dont fait partie l’Algérie, auxquels sont imposées des politiques économiques portant préjudice à leurs intérêts et au profit exclusif des pays les plus riches.

Ce porte-parole officiel des autorités publiques actuelles aurait pu se contenter, et on ne peut que l’appuyer, de souligner que le peuple algérien n’a eu besoin d’aucune assistance étrangère pour faire valoir ses revendications politiques et qu’il n’attend pas, pour continuer son combat légitime pour un Etat de droit transparent, les paroles mielleuses d’eurodéputés manipulés par des lobbies mal intentionnés tant envers l’Algérie qu’envers les peuples arabo-musulmans de manière générale.

Au lieu de faire valoir aux Européens les relations de «subordination stratégique» de l’Algérie aux intérêts économiques et financiers des riches pays européens, il aurait pu glisser un petit mot demandant aux eurodéputés de revoir les accords d’association qui lient ce continent aux pays du Sud et de les rendre plus conformes aux intérêts économiques de ces pays pauvres. Il aurait pu, également, en passant, pour prouver l’indépendance dont jouirait l’Algérie dans ses prises de décisions, mentionner que son gouvernement désirerait se libérer de ces accords ruineux et retirer aux banques et sociétés d’assurances étrangères leurs licences d’exploitation, tant que les banques et sociétés d’assurances algériennes ne pourraient pas installer des filiales dans les pays européens.

Sa déclaration, en fait, dit exactement le contraire du message qu’il entendait faire passer. Ce qu’il affirme, c’est que l’Algérie est suffisamment subordonnée aux diktats des pays en cause pour ne pas avoir à subir encore ceux de leurs députés. «L’Algérie est docile et accepte la prééminence des intérêts économiques de ces pays ; pourquoi faudrait-il que leur Parlement en demande plus à notre pays ?» Telle est l’interprétation à donner à ce message !

En conclusion

On sait maintenant, d’une source bien informée qui l’a déclaré devant des instances judiciaires, que l’incapacité d’exercer effectivement ses fonctions par l’ex-chef de l’Etat date de 2011, bien avant qu’elle ait été officiellement reconnue au moment de sa démission en avril 2019.

Cela veut dire que la fonction présidentielle a été usurpée depuis presque une décennie sans que le peuple algérien en ait jamais été informé.

De cette réalité politique découlent des conséquences sérieuses qui jettent le doute sur la légalité de toutes les décisions prises au nom et pour le compte d’un chef d’Etat incapable d’exercer ses fonctions.

L’ampleur de ses attributions, qui couvre tous les aspects du gouvernement du pays, amène à poser la question de la validité des décisions prises par ceux censés avoir été nommés par lui, quelles que soient les fonctions qu’ils ont occupées ou qu’ils occupent maintenant.

L’Algérie a été et continue à être gouvernée par des autorités de fait dont les bases légales de leur pouvoir sont rendues ténues par l’usurpation du pouvoir présidentiel qui, seul, peut constitutionnellement valider les nominations à tous les postes de l’administration algérienne.

On peut légitimement, dans ce contexte, se demander si les autorités actuelles ont le pouvoir de mandater des élections présidentielles, alors que la source de leur pouvoir est quelque peu floue.

Les Algériennes et Algériens, n’ayant jamais été tenus informés de cette vacance du pouvoir au sommet, ont toutes les raisons de contester la tenue de ces élections présidentielles, si transparentes soient-elles, car leur transparence est oblitérée par la longue usurpation du pouvoir présidentiel qui rend le gouvernement actuel un gouvernement de fait, non de droit, qui ne peut même pas se prévaloir de sa constitutionnalité.

Les Algériennes et Algériens n’ont pas eu besoin des analyses, commentaires et recommandations d’observateurs ou acteurs politiques étrangers pour lancer leur mouvement de revendication d’un Etat de droit transparent, et elles et ils n’ont nullement besoin d’encouragements ou de manifestations de soutien provenant de quelque source étrangère que ce soit pour persévérer dans leurs revendications légitimes, confortées qu’elles sont par la fourberie du pouvoir en place qui a été jusqu’à cacher, pendant près de dix années, la vacance du pouvoir au sommet.

Le paradoxe, comme le prouve une récente déclaration d’un haut responsable politique actuel, c’est que ce sont ces autorités qui, se référant à la stratégie de subordination des intérêts économiques, commerciaux et financiers de l’Algérie à ceux de la «communauté internationale» qui demandent l’appui de cette «communauté».

Les autorités politiques actuelles jouent sur la corde patriotique des Algériennes et Algériens, tout en n’hésitant pas à appeler à l’appui étranger en faisant valoir qu’elles sont décidées à continuer à mettre les intérêts économiques de leurs «partenaires étrangers» au-dessus des intérêts économiques du peuple algérien.

Dans ce contexte de gouvernement de fait et non de droit, l’imposition par la force armée d’élections présidentielles, si transparentes soient-elles, est une ultime humiliation imposée au peuple algérien.

Il est regrettable que s’associent à cette humiliation des hommes «politiques» très au fait des réalités du système actuel, car ils en faisaient partie, en connaissaient les arcanes et étaient au fait de l’usurpation du pouvoir présidentiel dès ses prémisses.

Vont-ils persévérer dans cette voie qui ne peut mener qu’à une impasse politique ? Ou vont-ils accepter de prendre acte de l’environnement actuel et se retirer pour s’éviter l’humiliation ultime de n’être que des pions au service d’une stratégie de sortie de crise déjà frappée de nullité ? Vont-ils être à la hauteur de leurs responsabilités politiques ? Ou vont-ils céder aux mauvais conseils d’une ambition personnelle égoïste et aller jusqu’au bout de l’impasse qu’ils ont décidé d’emprunter ?

Finalement, n’est-ce pas une démarche absurde que de vouloir à tout prix remettre à neuf le toit de la bâtisse du système politique algérien, alors qu’elle est fissurée et menace de s’effondrer ?

M. B.

Mourad Benachenhou a été ministre de l’Economie dans le gouvernement de Rédha Malek.

Comment (23)

    Brahms
    1 décembre 2019 - 3 h 20 min

    Il a passé sa vie à faire des bisous. Il n’a jamais payé d’impôts, aucune contribution pour l’Etat. C’est l’Etat qui l’a enrichi. Que faire de lui, qu’il vend déjà son appartement à Paris et rapatrie les euros issus de la vente pour payer les pauvres en Algérie, comme cela la gronde sociale diminuera. Créateur de problèmes sociaux et après, il fait semblant de trouver des solutions.

      minimome
      1 décembre 2019 - 12 h 59 min

      Erreur! l auteur de l article n est pas Saadani ancien president du Fonds National du Developpement agricole, ancien President du FLN, ancien président de l APN, Au lieu d insulter , il faut prouver que le gouvernement, tous corps inclus, n est pas une association de malfaiteurs, dont les uns ont mis les autres en taule!

    Blakel
    29 novembre 2019 - 23 h 10 min

    Depuis 2011 ??? On aimerait bien en savoir plus.
    Par contre depuis 2013, année du sérieux AVC de fakhamatouhou, c’est plus évident, que les décisions aient pu échapper à la volonté de fakhamatouhou.
    De toute façon, 2011 ou 2013, cela ne change pas grand chose. Il y a eu plus ou moins usurpation d’autorité et de fonction, et des décisions à priori illégales ont été prises, avec la complicité de nombreuses personnes au sommet de l’Etat.
    Cependant on aurait bien aimé que les langues se soient déliées plus tôt.

    Momo
    29 novembre 2019 - 21 h 26 min

    Les meilleurs projets sont toujours ceux qu’on commence par la fin. On part du produit final que l’on a en tête et on remonte, au fur et à mesure, vers le point de départ .
    Si je veux construire ma maison. Il faut d’abord que je la situe dans l’espace. Ensuite il faut que je l’imagine. Ensuite, il faut que je la dessine, puis compte tenu de l’espace habitable, je commencerai à imaginer, les pièces et les parties communes. Et ainsi de suite jusqu’à ce que j’arrive au plan technique et au devis financier. Bien sûr tout cela en tenant compte de mon budget.
    Un pays, c’est la même chose. Si on veut une démocratie, ce n’est pas avec ces chenapans, ni avec ces institutions. Vous pouvez écrire les constitutions les plus démocratiques qui soient et mettre le personnel le plus intelligent qui puisse exister, ça donnera toujours des crottes, in fine, avec un système pareil, des institutions pareilles et des hommes pareils.
    Il faut absolument balayer toute cette canaille, toutes ces institutions et repartir from scratch. Sinon, on continuera de se lamenter pour les 3500 ans qui viennent.

      Zaatar
      30 novembre 2019 - 7 h 26 min

      En d’autre Termes se mettre exactement comme a l’initiation de leur grandes démocraties des pays qui ont réussi tels les US et la France pour ne citer que ces deux pays. Autrement dit, revenir à l’état où était la France par exemple en 1792 ou 1793 et faire le même travail ou l’équivalent qu’avait fair Napoléon Bonaparte pour ériger sa première république. On voit alors tout le chemin qui nous reste à parcourir. Certes il ne sera pas le même, mais ce n’est pas demain la veille quand même.

    TNT
    29 novembre 2019 - 16 h 45 min

    Regarder bien ce portrait, celui qui voulait devenir président pour un pays comme l’Algérie, se mettait à genoux devant une crapule, un ordure, un traître ingrat, est il possible dans l’histoire de ce pays et les autres candidats ont fait pire que ce vieil homme sans dignité ni honneur, sinon il aurait pu rester propre

    Lghoul
    29 novembre 2019 - 16 h 21 min

    Apparemment tous les gens qui ont parlé avec said son en tôle sauf lui, tebboune le candidat de la fraude. Comment a t-il fait ? Il a convaincu peut être le pharaon que la photo est fausse, de même que l’enregistrement de son « iqssimou billah » sur son allégeance a son fakhamatouh est aussi faux. Donc le pharaon se laisse convaincre par des mensonges mais ordonne d’arrêter des citoyens qui brandissent l’emblème Amazigh ou surtout si votre T-Shirt a une image qui ressemble a une fourchette. C’est comme le taureau de la corrida quand il voit des étoffes rouges. Je ne sais pas pourquoi il a tant peur de la fourchette … Evidemment on ne s’assoit pas dessus.

    Anonyme
    29 novembre 2019 - 13 h 18 min

    le chef des armées,fidèle a la tradition,d’un systeme autiste,aveugle, défiant toute logique,soutient dans son dernier discours que les marches qui se déroulent pratiquement nuits et jours, sont un soutien pour l’election du 12 DEC ! stupéfiant !! le plus grave c’est qu’ aucune personne présente dans l’assistance n’ose l’informer sur l’etat réel du pays; ! ça rappelle cette fable suedoise du moyen age ou «  » » » le roi se pavane nu, au milieu de ses sujets qui lui lancent des compléments sur son costume » »
    !

    Karamazov
    29 novembre 2019 - 12 h 34 min

    Si j’ai bien compris tout à commencé en 2011. Donc au moment où il était ministre on nageait dans le bonheur? Yek ? Isk il peut nous dire pourquoi Zeroual a démissionné ? Ou alors il n’y a pas de lézard ?

      Terraterre
      29 novembre 2019 - 15 h 14 min

      ce ministre a quitté le gouvernement algerien en septembre 1996 cad il y a un prés d un quart de siècle de celá. il n a été associé ni de prés, ni de loin, avec l équipe Boutef et les usurpateurs . …

    Che Guevara
    29 novembre 2019 - 12 h 23 min

    Mr M. Benachenhou, ce n’est pas un toit neuf pour une bâtisse en ruine, pire ! c’est une tente de nomades bédouins en plein désert, qu’on veut aménager d’un téléviseur, réfrigérateur, ordinateur … alors qu’ils n’ont jamais eut et n’auront jamais l’électricité.

    Quand le sous développement intellectuel côtoie le modernise !!!

      Anonyme
      29 novembre 2019 - 23 h 30 min

      Lorsque A. Benachenhou avait déclaré, en public, « que les banques publiques étaient un danger pour la sécurité nationale », il savait de quoi il parlait, comme ministre des finances… Résultat des courses, il a été liquidé sans ménagement !
      Et aujourd’hui nous sommes dans la panade jusqu’au cou pour ne pas l’avoir écouté.
      C’est ainsi, que l’on a découvert que tel oligarque possède le quasi-monopole du transport, un autre celui des travaux publics, un troisième de l’agroalimentaire… avec pour tous deux traits communs ; L’émargement à la demande publique et le financement à travers les banques publiques .
      Et c’est grâce aux « protections politiques », nécessaires à leur expansion, en marge des lois et des règlements, qu’ils ont prospéré.
      Un système parfait pour mettre l’économie d’un pays hors service…à la Venezuela.
      Le sous développement intellectuel n’est pas là où tu le crois.

        At Dahman
        30 novembre 2019 - 6 h 57 min

        Vous confondez Mourad Benachenhou, signataire de ce remarquable article, qui fut Ministre du Gouvernement Redha Malek, avec son cousin Abelatif Benachenhou, qui fut, successivement, Ministre des Finances des Gouvernements Benbitour et Benflis.

    Lghoul
    29 novembre 2019 - 11 h 44 min

    Les langues commencent a se délier. Tous les citoyens qui ont encore un chromosome algérien pas encore muté par le mercenariat, le bédouinisme et la trahison vont tout faire pour aider leur pays et leur peuple. Cette dictature corrompue qui ne fait que ruser, tricher et decevoir n’a absolument rien d’algérien puisqu’elle est ouvertement contre le peuple algérien et surtout que depuis le 22 février 2019, ne s’est jamais arrêtée de comploter contre lui qui-t-a faire appelle a l’aide étrangére. Personellement je ne vois absolument aucune différence entre le colonialisme et cette dictature. Nous sommes toujours colonisés d’ou une necessité urgente de se libérer du joug coloniale avant que l’on devienne des esclaves des étrangers dont cette diactature s’est alliée depuis longtemps. Depuis le 22 février, ils ne font que lutter contre le peuple, l’oppresser et l’emprisonner. En ce qui me concerne, je n’ai rien de commun avec ces sadiques corrompus et malades dont le seul objectif et de se maintenir au pouvoir pour dominer et faire mal. L’Algérie n’appartient pas a des groupes de gangsters et des corrompus.

    Zombretto
    29 novembre 2019 - 11 h 35 min

    En 2011 dites-vous ? L’ignorant que je suis croyait que la gangrène avait commencé et bouffait presque tout le corps bien avant : 1962-1963, ou même avant.

      Zaatar
      29 novembre 2019 - 13 h 13 min

      Salut zombretto,
      C’est comme les envahisseurs, ces êtres étranges venus d’une autre planète. Leur destination la terre, leur but en faire leur univers. David Vincent lui les a vus. Cela a commencé par une auberge le long d’une route abandonnée. C’est la qu’on a emmené Abane Ramdane pour l’étrangler. Depuis, David Vincent sait que les envahisseurs sont la, qu’ils ont pris une forme humaine algérienne, il sait que le cauchemar a déjà commencé.

    benchikh
    29 novembre 2019 - 10 h 56 min

    qu’il me permet M Benachenhou pour les gens qu’ils ne vous connaissent pas, votre combat dans la guerre de libération dont vous étiez un maquisard dans les montagnes entre 5 et 6 e région comme poste important de renseignement(officier à l’ANP) vous avez sacrer votre jeunesse pour que l’Algérie retrouve son indépendance. Après avoir obtenu des diplômes de hauts niveaux( économique et politique) après l’indépendance vous avez occuper l’Institut d’agriculture à Harrach,puis dans la décennie noire Ministre(finance) je dirais plutôt » le temps des maquisards » vous étiez ici pour l’Algérie .Mais une révolution de libération n’était pas parfaite et sainte ,c’est normal en face d’ un colonisateur féroce qu’il ne lui échappe rien .Les accords d’Evian était une corde aux mains du plus fort, qui va en profité bien sûr ,c’était bien le colonisateur avec ses savants et ses penseurs comment gérer un pays paralysé par les conflits idéologiques et la pauvreté et l’ignorance .On doit se comporter avec sagesse aujourd’hui (silmia,silmia) on a besoin de la paix entre nous pour mieux réfléchir et faire tomber les masques .Ces gens ont peurs de leurs ombres .

    Zaim II
    29 novembre 2019 - 10 h 31 min

    Regarder ce chi… affamé qui était y’a par si longtemps le chef suprême d’une nation de quarante deux millions d’habitants, et ni nos généraux, ni nos héros malgré eux n’est s’inquiéter de la situation du pays, ils avaient le ventre plein et les yeux fermés par les cadeaux empoisonnés

    Abou Stroff
    29 novembre 2019 - 10 h 12 min

    tout le monde sait que gaïd salah est un membre super-actif (à travers ses rejetons, en particulier) de la marabunta qui nous gouverne et qu’il ne décida de remettre en cause le règne virtuel de son bienaimé fakhamatouhou que lorsqu’il découvrit que le frangin chéri de son bienaimé fakhamatouhou allait le pousser vers la porte de sortie.
    tout le monde sait que les 5 larrons qui briguent le poste de président de la ripou-blik ont été (ils le sont toujours, jusqu’à preuve du contraire), sans exception, des « fonctionnaires » zélés du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation que boutef a hissé au rang de caricature remarquable.
    moralité de l’histoire: toutes les actions de gaïd et de la clique de prédateurs qui l’entourent n’ont qu’un objectif et un seul: pérenniser le système qui leur permet de dominer la formation sociale algérienne. le reste, tout le reste n’est que littérature creuse pour niais confirmés.
    PS: quant à remettre à neuf le toit de la bâtisse du système politique algérien, alors qu’elle est fissurée et menace de s’effondrer, je pense que tant que la rente tirée de l’exportation des hydrocarbures est conséquente, le colmatage des brèches est tout à fait réalisable et le système dont le rapport social dominant est la rente a encore de « beaux jours » devant lui.

    Zaatar
    29 novembre 2019 - 10 h 10 min

    On en avait pas pris connaissance officiellement que tous ce qui a été entrepris au sommet de l’état n’était pas constitutionnel mais il y avait déjà beaucoup de monde qui le disait, l’écrivait et le dénonçait à l’époque, encore plus après l’AVC de bouteflika. Cependant on a bien pu faire passer et faire avaler à tout le monde que bouteflika était certes diminué physiquement mais avait toutes ses facultés mentales. On se rappelle bien des discours de fakakir, en ce moment en prison, qui louait les prouesses et les facultés mentales de fakhamatou et qu’on avait plus besoin de son cerveau. Cette dénonciation de l’usurpation de la fonction présidentielle y était déjà et en force depuis 2013.

    Amascha-Hô
    29 novembre 2019 - 9 h 45 min

    Le mois de juillet 2005 a eu pour concours de circonstances la décision du conseil de l’union européenne portant conclusion de l’accord colonial euro-méditerranéen CEE / Algérie d’un côté, et la déclassification du rapport confidentiel de Pierre Lacoste –DGSE 1982 à 1985- sur l’affaire du Rainbow Warrior, de l’autre.

    Le mois qui a suivi, Abdelaziz Bouteflika annonce la tenue pour le 29 septembre prochain, du référendum portant projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale, visant à éviter toute sanction judiciaire aux membres des forces de sécurité, soi-disant responsables de crimes dans l’exercice de leurs fonctions depuis 1992, sans qu’aucun débat public sérieux n’a eu lieu.

    La question posée aux Algériens était : êtes-vous pour la paix et la réconciliation nationale ?

    Entre temps, voilà que l’ami Jacques Chirac est victime d’un AVC et admis au Val-de-Grâce, ce qui offre l’opportunité une semaine plus tard à Nicolas Sarkozy d’adresser une lettre aux autorités libyennes pour un tête-à-tête avec Mouammar Kadhafi.

    Novembre qui a suivi à vu l’évacuation de Bouteflika vers l’hôpital militaire français du Val-de-Grâce -1er deal-, ce qui l’avait empêché de participer à ce sommet Euromed de Barcelone que les dirigeants arabes ont décidé de déserter, critiquant l’ingérence politique des Européens. Etait programmé lors de ce sommet un discret entretien entre Jacques Chirac et Abdelaziz Bouteflika pour une discussion sur le traité d’amitié supposé être signé avant la fin de l’année en cours.

    A suivre…

    ABOU NOUASS
    29 novembre 2019 - 7 h 59 min

    Cette révélation est gravissime à bien des égards.
    Il va donc falloir annuler cette constitution , toutes les nominations de complaisance , tous les décrets, et toutes ces promotions au haut grade militaire, y compris celui de ce gros patapouf , DEPUIS 2011.

    Cette annonce va annuler aussi ces élections et le fait accompli n’a donc pas lieu , ya El Gaid !

    Quelle honte à tous ces harkis qui veulent brader l’ALGERIE à leurs maîtres d’hier.!!!
    Quelle honte à ces nations voraces qui brandisent à chaque événement la carte de la souveraineté !!!
    Honte aux faux défenseurs novembristes de la badissiya !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Vous êtes nus maintenant devant le monde entier !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    FAR WEST REP
    29 novembre 2019 - 7 h 41 min

    L’union sacrée pour la destruction de la nation Algérienne, sinon comment et pourquoi avoir choisi ce traître de Bouteflika où il n’a rien d’Algerien sauf sa carte d’identité tachée de sang de nos glorieux Chahid, pourtant tout nos vrais combattants nous ont prévenus du passé de ce traître de Bouteflika et surtout ne pas lui confier de responsabilité, s’est produits le contraire et nous sommes entrain de payé ses trahisons, comment notre armée soit disant garante de l’intégritée de la nation puisse être complice et avoir aidée ce traître à la ruine de la nation, l’argent rend sourd et aveugle les traîtres, les opportunistes, les lâches, les soumis et les commis, et tout a coup les complices d’hier deviennent les garants d’aujourd’hui, drôle de revirement mais rien n’est impossible chez les traîtres Caméléons

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