Abdelmadjid Attar : «Chakib Khelil m’a sanctionné en 2001 à cause d’un article»

Attar Khelil
Abdelmadjid Attar. PPAgency

Par Mohamed K. – Le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, a révélé que Chakib Khelil l’a sanctionné pour avoir critiqué la feuille de route qu’il avait élaborée lorsqu’il était à la tête du département. «Chakib Khelil m’a sanctionné en 2001 parce que j’ai critiqué, dans un article de presse, la politique énergétique qu’il voulait mettre en place et qui livrait les richesses du pays aux étrangers», a-t-il déclaré dans un entretien accordé au Soir d’Algérie. «Heureusement que Bouteflika a modifié la loi en 2005», a-t-il ajouté, en précisant que «malgré cela, elle est restée très négative» et «n’a, d’ailleurs, rien rapporté» au pays.

«Je n’étais pas d’accord pour que la nouvelle loi (la loi actuelle, ndlr) fût votée, elle n’est pas négative mais elle est à améliorer, nous allons essayer de rattraper cela avec les textes d’application et l’action sur le terrain», a souligné Abdelmadjid Attar, en estimant qu’«il faut lutter contre la bureaucratie» et «faire preuve de transparence vis-à-vis des partenaires».

Le ministre de l’Energie décrit un secteur «dégradé du point de vue de l’efficacité et des réserves» et relève que «la pression sur le secteur a augmenté», en soulignant que le fait qu’il «fasse vivre le pays est un problème». «Dans les années 1990 et avant, c’était toujours 90 à 95% de rente pétrolière ; en 2020, c’est toujours pareil, si ce n’est pas pire», a-t-il fait remarquer. Il a précisé que le baril est autour de 46 dollars, «ce qui est une bonne performance par rapport au mois passé et à la conjoncture mondiale». «Nous avons gagné pratiquement 2,5 dollars au cours du mois de juillet, grâce aux efforts de l’Opep, il faut le reconnaître, dont celui plus particulièrement de l’Arabie Saoudite et de la Russie qui ont fait un effort extraordinaire en réduisant la plus grosse part», a confié Abdelmadjid Attar.

«Si le prix actuel se maintient, a-t-il dit, on terminera l’année avec une moyenne supérieure à 42 ou 43 dollars le baril, cela va permettre d’équilibrer le budget qui a été prévu à 30 dollars le baril.» «Mais, a-t-il indiqué, en réalité, l’Algérie a besoin d’un baril à 60 dollars au minimum sur une période de deux ans au moins, avec tous les efforts qui doivent être faits, par ailleurs, dans les domaines de l’agriculture, de l’investissement et de l’énergie pour la production de valeur, la création d’emploi, etc.», a précisé le ministre, selon lequel «la rente doit baisser de 20%» pour «sauver le pays».

Abdelmadjid Attar a également révélé que la loi sur les hydrocarbures a été votée il y a plusieurs mois, mais les 43 textes d’application ne sont toujours pas prêts. «Ce retard est une tare, puisqu’au moins les grandes lignes de ces textes doivent être préparées en même temps que la loi pour pouvoir les mettre à jour dans les deux mois au maximum qui suivent l’adoption de ladite loi. Or, cela fait dix mois que la loi est passée et aucun texte n’est prêt», a-t-il déploré, en affirmant qu’«une quinzaine de textes seront prêts ce début de septembre, quinze autres au courant du mois d’octobre et le reste d’ici la fin de l’année».

Abordant la question des énergies non conventionnelles, le ministre de l’Energie a estimé qu’«on fabule trop sur le gaz de schiste», expliquant que «la sécurité énergétique est la préoccupation principale de tous les pays» et que celle-ci «consiste à disposer de l’énergie nécessaire au développement». «L’Algérie dispose de 2,7 milliards de tonnes d’hydrocarbures liquides et de 2 500 milliards de mètres cubes de gaz, mais ce n’est pas suffisant», a-t-il fait savoir, en notant que le gaz de schiste «n’est pas une rente mais un appoint pour la sécurité énergétique au-delà de dix ans».

Au sujet des stations de dessalement, Abdelmadjid Attar a révélé qu’en 2002, alors qu’il était ministre des Ressources en eau, il avait demandé que le projet lui soit rattaché, mais qu’il lui a été répondu que son département ne disposait pas d’assez de cadres et d’argent pour pouvoir en avoir la charge et qu’il fallait donc le confier à Sonatrach. Il n’en dira pas plus.

M. K.

Comment (48)

    bac
    3 septembre 2020 - 14 h 04 min

    Il devrait laisser la placeàson prédécesseur sinon c’est le renouvellement dans la continuité.

    Souk-Ahras
    3 septembre 2020 - 5 h 32 min

    @Argentroi
    Bonjour cher ami et merci pour la peine que tu t’es donnée à répondre à mes commentaires. Je ne suis pas supporter indéfectible de Desertec, j’adore son idée de production et de distribution d’électricité solaire.
    Tu campes sur tes positions, c’est louable, j’espère sincèrement que tu ne te sois pas trompé dans tes analyses. Je campe sur les miennes en réitérant que tu as limité ces analyses au seul côté financier alors que le problème du leadership technologique, énergétique et géostratégique s’est posé dès le départ en bloquant la réalisation du projet Desertec. Peut-être t’appredrais-je que la France est leader dans la technologie du solaire thermodynamique et que la Chine et l’Espagne en sont très intéressés. La centrale Noor de Ouarzazate est la marque de ce savoir faire.
    1/ Tu poses la question de savoir pourquoi les US ne se sont pas emballés pour un tel projet ? Ignore-tu à ce point que la production et la distribution électrique n’y est pas un monopole étatique mais une entreprise strictement d’ordre privé basée sur l’utilisation de combustibles fossiles à hauteur d’environ 65 % ? D’où leur gros intérêt pour le gaz de schiste. Cela ne t’interpelle-t-il pas sur le lobbying des majors pétroliers et leur désintéressement de l’électricité solaire ?
    2/ Je te cite : « De plus, je ne savais pas que la puissance électrique avait les mêmes propriétés que la pression, je vais alors bachoter la question. » Je suis réellement déçu par le fait que tu n’aies pas saisi l’analogie destinée à montrer la complexité de calculs que tu traites par simple règle de trois.
    3/ Je te cite encore : » Que le débit augmente double ou triple, c’est toujours la même quantité d’eau qu’on recevra à la fin, voilà ce que je comprends, le volume ce n’est pas le débit ! » Là, je reste sans commentaires !
    4/ Je te cite encore pour le principe : «  Par contre, le plus court chemin, c’est en ligne droite, ce n’est qu’un axiome de la géométrie euclidienne  En géométrie riemannienne, le plus court chemin est en arc de cercle, car la représentation de la droite dans les géométries non-euclidienne est autre… » À qui le dis-tu ? Il est mathématiquement prouvé que le chemin le plus court ne peut pas être la ligne droite sur toutes les surfaces et dans tous les milieux. Cf les solides développables et les solides non développables. La lumière du soleil n’arrive pas jusqu’à nous en ligne droite.
    Cordialement et merci pour l’échange.

    Krimo
    2 septembre 2020 - 18 h 46 min

    Souk Ahras,

    Bon retour mon bon ami et toujours plaisir de te lire.
    Tricity, ni comme-ci ni comme-ça, reste pour moi un désert d’ignorance tout autant théorique que pratique.

    Tu dis : (je raccorde) « Le solaire est incontestablement le seul viatique énergétique de demain …… 50 milliards à investir pour l’Algérie à une époque où les caisses étaient excédentaires. Mais, malheureusement, on a préféré le tout import-import »

    Au préalable si j’aurais compris les uns et les autres, d’où ma question : S’agirait-il, en terme d’Energie, selon ceci ou cela, de satisfaire seulement la simple demande nationale aujourd’hui et demain ou de prétendre a la première ( e solaire) et produire plus en exportant l’excédentaire et générer ce que tu imagines …… sous l’égide de la boulitik, la richesse nationale (min echaab ila echaab) ou la notion « Beylik » revisité selon des standards qui prévalent ailleurs ʔʔʔ

    Les 20 dernières années je ne te le ferai pas dire, les 20 précédentes y ont aussi leur part et les 20 premières c’étaient la charrue avant les bœufs. Voila sur la table la donne qu’il faudrait d’abord assumer (en bien ou en mal) avant de prétendre. En 62 nous clamions «sebaa snine barakat» puis la sieste …….. et aujourd’hui cette merveilleuse jeunesse le clame différemment ….avec en sus tout un « arsenal  » le nombre, le savoir et un passif propre de 58 ans ou toutes les conneries du possible ont été commises. Alors une réflexion algérienne et seulement algérienne doit être de mise, même égoïste en s’en foutant de ce que pourrait penser l’autre. Utopie, me dira-t-on ʔ Peut-être, mais je m’affranchirais du défaitisme latent et je passerai outre en puisant dans mes seules ressources. Si je regarderais ailleurs autant l’anglaise (Cromwell), l’américaine, la française ou plus récent Octobre 17…. finalement je suis mieux loti pour tenter la mienne pacifiquement.

    Quelle que soit la perception de l’avenir, le postulat est simple : c’est Hier qui a fait Aujourd’hui comme Aujourd’hui fera Demain.

    Je reviens a l’Energie, les chiffres actuels disent 2030, on pourrait a peine suffire a se suffire et de plus nous avons des engagements a respecter. Je vais m’en tenir a deux sources El bitroule (hydrocarbures, el mahroukate) en premier et le Solaire par la suite. Au premier dit conventionnel vient se greffer le non conventionnel dit a tort « gaz de schiste ». Le conventionnel n’est pas une inconnue mais le non conventionnel en terme d’informations « palpables » nous ne disposons de rien et a contrario nous ne pouvons en ignorer le potentiel, qu’impérativement il faudrait jauger pour en parler concrètement et alors des voix s’élèvent sur fond de tout import-import sous couvert ecolo projetant ce qui se passe dans un environnement totalement diffèrent du notre qui pour certains leur est totalement inconnu et l’on entend : la nappe phreatique (ya h’lil loukane kanet fa sahra) l’albien, la frac hydraulique assimilee a un seisme ou une explosion atomique sous-terraine, la nocivité de la boue de forage, la quantité d’eau requise pour une frac, le gaz dans l’eau …… Ya bouguelb le Texas avant d’être un champs de pétrole c’était un Ranch ou un succédané de dits ranch a perte de vue accolés les uns autres, viabilises puis urbanises depuis. Pareil pour tout l’ouest américain et pour faire court une image le gisement de gaz de schiste américain se trouve sous un jardin ou un potager. Nos propres gisements de « gaz de schiste » se trouvent a l’extrême Sud du pays, ou aujourd’hui ni potager, ni jardin, ni nappe phréatique, ni albien n’existent. Les Oasis les doigts de la main les compteraient et bien a l’abri de tout viol technologique La frac nécessite un fluide pour ce faire, dont l’eau, et elle ne se soucie pas de sa qualité douce ou saumâtre. Les entrailles de sa Majesté le Sahara regorgent d’eau, mais impropre a la consommation ou a tout usage domestique.

    Tout cela pour lever un certain voile. Il est supposé que nos gisements ont un potentiel, nous ne pouvons-nous suffire de cette simple idée, il faudrait ausculter ces gisements a hydrocarbures au sein de la Roche mère qui n’est pas homogène selon des critères et considérations géologiques et géochimiques, d’un point a un autre comme d’un gisement a un autre. Ce qu’il en couterait par exemple a In Salah pourrait etre supérieur ou inferieur a Illizi. Dans le domaine pétrolier il n’y a pas de fabulations, des hypothèses certes, savantes ou scabreuses selon une certaine expérience ou autres considérations, mais faudrait les infirmer ou les confirmer. L’information et le fruit se trouvent dans le sous-sol, on spécule en surface mais pour rendre tangible tout raisonnement faudrait d’abord aller les chercher, procéder a toute une batterie d’analyses, sur la roche, sur la nature et la composition du gaz ……. et après parler de production, de productivité, de couts d’exploitation, de rentabilite et autres et surtout ne pas se suffire de ce qui se fait ailleurs dans un tout autre « univers » s’il nous faudrait considérer chez-nous.

    Les hydrocarbures conventionnels a l’agonie, on a le solaire. Tu l’as bien indique les poches étaient pleines y a pas long. Aujourd’hui la réalité est autre, tu dis X milliards de dollars pour la partie algérienne, autofinancement ou obligation de prêt. Pour la deuxième, solliciter une banque pour un projet nouveau nécessiterait hypothèque viable comme garantie.
    Le Solaire et tu me corrigeras. La zone propice au Sahara serait-elle le Reg ou l’Erg ? Dans le deuxième cas, et tu me vois venir, un vent de sable deconfigurerait toute la morphologie du relief de la veille alors une tempête de sable cyclique (c’est Dame Nature qui décide) n’épargnerait ni Erg ni Reg d’autant que les panneaux solaires seraient installes a même le sol sur de grandes étendues pour capter ce qu’il faudrait. Y aurait des techniques pour y pallier, je n’en doute pas, mais flouss et aussi technique de là-bas. Excuse, comme certains font intervenir la protection de l’environnement, penserait-on au mode de vie de cet « immense peuple targui » ? Juste par cet aspect anodin, faudrait pas que les panneaux solaires entravent ses piste séculaires, ce n’est pas un sédentaire. Je t’assure et rassure pour l’avoir un peu connu ce merveilleux peuple, il donnera tout mais ne badinera jamais avec ses valeurs.

    Nous pourrions disserter a l’envie, dans un cas comme dans l’autre, seuls des projets pilotes réalisés permettraient de jauger de l’opportunité et de leur faisabilité. Faisons et après que facile sera la décision ?

    Bien des choses ….. et désolé de te soumettre a cette litanie.

      Souk-Ahras
      3 septembre 2020 - 6 h 33 min

      @Krimo

      Bonjour cher ami, ton plaidoyer est réaliste, tu ne perds pas le « cap » de l’expertise bitroulière. Rassure toi, je ne suis pas foncièrement contre l’exploitation du gaz de schiste, je remarque simplement que nous n’avons pas les moyens technologiques, matériels et financiers pour se lancer dans cette aventure à hauts risques. Et si on y va, obligation pour nous de faire appel aux majors es matière et leur confier le chantier de A à Z. Majors voraces en ces temps de diète mondialisée qui ne nous laisseront que des miettes en guise de « benefits » avant de retourner chez eux en rembarquant leur savoir faire.

      Je te cite : «  Il est supposé que nos gisements ont un potentiel, nous ne pouvons-nous suffire de cette simple idée ». Supposé ! Le mot qui tue est prononcé. À partir de là, il n’y avait plus besoin que tu développes plus loin. Tout y es inscrit et décrypté.
      Supposé dis-tu ? Alors supposons que cela se fasse. Quelle garantie crédible donneront les décisionnaires quant à l’utilisation de cette nouvelle rente (ragda we’tmangi) ? Sera-t-elle affectée à l’unique essor social, économique et technologique du bled ? Tu cites à raison : « un passif propre de 58 ans ou toutes les conneries du possible ont été commises. » Then, what else ?

      P.s : Erg ou reg demandes-tu ? Le reg bien sûr conviendrait aux installations solaires. Les panneaux solaires sont à prescrire, leur fragilité en ces milieux est avérée et leur durée de vie en serait plus écourtée. Les centrales thermodynamiques (miroir concave hémicylindrique focalisant et irradiant) supportent haut la main les tempêtes de sable, et les importantes différences de température le jour et la nuit, de maintenance non coûteuse, et, importantissime, offrent la possibilité de stockage de l’énergie produite. Je pourrais aisément développer ici la technologie et le fonctionnement de ce genre de centrale, mais l’internet te renseignera sûrement mieux dans les détails. La centrale Noor de Ouarzazate au Maroc en est une.

      Il est bien entendu, cher ami, ceci entre indigènes que nous sommes, que ce n’est ni le verre ni l’eau qui sont importants dans un verre d’eau. C’est le vide formé par la forme du verre et qui lui permet de contenir un liquide. Sans ce vide, pas de contenant ni de contenu.

      À un de ces quat’ cher ami.

        Krimo
        3 septembre 2020 - 11 h 56 min

        Souk Ahras,
        Tu me cites : « Supposé ! Le mot qui tue est prononcé. À partir de là, il n’y avait plus besoin que tu développes plus loin. Tout y es inscrit et décrypté »
        Mon bon ami, la c’est le matheux qui reagit, les Sciences de la Terre dont la principale, la Geologie ne rentre pas dans le domaine des Sciences Exactes, au debut tout est hypothese. Alors j’ai prefere le terme suppose au terme hypothetique, ce dernier dans un sens second ou tierce peut amener aussi a comprendre rare, inexistant.

        Generalement cette etude se deroule en trois phase :
        1. localisation et etude de la roche-mere
        2. evaluation : acquisition de donnees relles du gisement (contenant et contenu)
        3. estimation de la rentabilite

        En ce moment, a ma connaissance on est dans la phase une, malgre un premier sondage a In salah dont les resultats sont encore sous le sceau de la confidentialite. Le potentiel algerien interesse sept gisements dont In Salah.

        Dans ce business, major ou junior ne peuvent s’affranchir de societes de services au puits qui ont vocation de ne realiser qu’un certain nombre d’operations assez specifiques. A ce niveau c’est la disponibilite de financer qui prime.

        Bien a toi

    Bouabsa Hocine-Nasser
    1 septembre 2020 - 9 h 49 min

    @Krimo

    1. Petite explication simplifiée concernant la production d’électricité solaire :

    Le critère basique pour une centrale solaire c’est sa puissance en Wp (on dit Wattpeak). Si vous installiez une centrale solaire d’une puissance de 1.000 kWp en Allemagne, où l’irradiation solaire moyenne est de 1.000 kWh/an. Votre production d’électricité annuelle serait d’environ 1.000.000 kWh.

    Si vous démontiez la même centrale et vous l’installiez à Ghardaia où l’irradiation solaire est environ 2.500 kWh/an, vous récolteriez théoriquement une production annuelle d’électricité de 2.500.000 kWh.
    Si vous démonter encore cette centrale et vous l’installez au pole nord, votre production d’électrécité entre Septembre et Mars sera négligeable puisque le soleil rayonne très peu.

    2. Hydrocarbures de schiste :

    – Vous écrivez « Avec Chesapeke vous démontrez qu´a partir de la faillite de l’epicier du coin c’est la faillite de tout un pays. » Celui que appelez l’épicier du coin était un certain temps le plus grand producteur du GAZ de schiste (je ne parle pas du pétrole de schiste). Cette société a brûlé plus de 12 milliards US $. Si ce chiffre pour vous c’est du peanuts, je vous rappelle qu’il représente la moitié des recettes de SONATRACH en 2020.

    – Votre argument concernant l’avantage comparatif du coût du foncier pour SONATRACH est impertinent, puisque relativement le cout du foncier (max. 30.000 US $ / hectare) dans le montant global E&P d’un puits est dérisoire. C’est quoi 30.000 US $ en face de 18 millions US $ pour le coût d’un puits du gaz de schiste dans la région de Reggane ou Echnechen.

    3. Personne ne doute pas de votre longue expérience dans le secteur pétrolier. Donc, Allah yarham waldik, faites alors profiter les profanes de cette expertise en la validant par des chiffres. Les lecteurs et moi vous serions reconnaissant. Faites le pour votre amour envers l’Algérie et son peuple.

      Krimo
      1 septembre 2020 - 17 h 27 min

      H.N. Bouabsa,
      Tricity, genèse ou production comme ci ou comme-ça, reste du mandarin pour moi. Votre ecrit :
      « il est probable que la PRODUCTION ELECTRIQUE de ses deux centrales pourraient s’approcher de 2000 MWh/MW » selon les unités MWh/MW j’en déduis heure. Si subtilite ou langage d’initie je laisse a plus sagace dans le domaine de l’expliquer.

      « Bitroule  » : En langage pétrolier pour un puits on parle de sondage et non de forage. Le forage n’en est qu’une composante comprenant le DTM (Démontage Montage Transport) de l’appareil d’un point vers un autre, puis la réalisation du trou. Au préalable il y a la partie génie civile, réalisation de voies d’accès (piste route) et de la plateforme pour accueillir l’appareil de forage, ce qui dans certains cas n’est pas négligeable pour la comptabilité. Tous ces couts sont comptabilisés en amont du forage proprement dit qui lui s’exprime en location journalière de l’appareil soit X dollars / jour que ce soit a l’arrêt ou en activité. L’appareil se trouve par exemple a Hassi Messaoud et l’implantation idoine du futur sondage (selon les études y afférentes) se trouverait dans une zone lointaine du Sahara sous un couvert dunaire, vierge de tout sondage pétrolier ou autre, et l’on ne disposerait que de supputations ou hypothèses sur la nature des terrains a forer (a traverser). Le cout du premier sondage échapperait a toute prévision. Vous donnez le chiffre de 18 millions de dollars. Serait-ce une estimation ou le cout réel du sondage d’In Salah? Prenons 18 millions et ce serait bien pour le premier sondage. Après analyse et étude conséquente de ce premier sondage et tous les problèmes rencontres cernes et résolus, le deuxième sondage vous couteriez moins cher et ainsi de suite, l’expérience aidant vous réduirez de facto tous les couts. C’est a partir de la que vous pourriez établir concrètement le prix moyen du sondage comprenant le forage et l’information objet du sondage. Les techniques de forage ne sont pas a l’identique a Messaoud et a In Amenas. Elles varient d’un point a un autre, en fonction de la nature (contenant et contenu) des formations sédimentaires a traverser.

      L’objet du sondage pour un gisement conventionnel (roche réservoir/piège) diffère complètement de celui dit non conventionnel ou le « fruit recherché » est confiné dans la roche mère.

      Souk-Ahras
      1 septembre 2020 - 18 h 24 min

      @H.N. Bouabsa
      Il me semble qu’il ne faut pas dire « irradiation solaire ». L’expression à utiliser qui convienne le mieux au dossier en cours – production d’énergie électrique solaire – est « rayonnement solaire ». La nuance est de taille.
      Idem pour son expression énergétique puisqu’il s’agit de W/m2/an.
      Ce n’est pas le rayonnement solaire qui est à prendre en compte pour ce genre de production mais plutôt l’ensoleillement à réel et effectif à la surface du globe.
      Quelques chiffres à considérer :
      La surface du globe est environ égale à 5x10exp14 m².
      Le rayonnement solaire au dessus de la zone atmosphérique terrestre est d’environ 170000 TW (térawatt), il est d’environ 50000 TW à la surface de notre planète, et seulement (heureusement pour nous) de 15000TW à la surface des continents.
      L’ensoleillement développe une quantité d’énergie exprimée en W/m2/an qui diffère d’une région du globe à une autre. À titre d’exemple : en moyenne elle est d’environ 130 W/m2/an, au Sahara elle dépasse 230 W/m2/an, en Allemagne elle avoisinerait, dans les conditions climatiques actuelles 160 W/m2/an.
      En fin de compte, c’est cette quantité W/m2/an qui sert de référence aux calcul des installations de production photovoltaïque ou thermo-solaire.

      Argentroi
      1 septembre 2020 - 20 h 00 min

      @ Bouabsa
      Si le débat sur Desertec est en relation direct avec le gaz de schiste ! Ils sont antinomiques, le choix pour l’un élimine l’autre ! Et ce n’est pas Desertec qui va imposer comment les algériens vont mener ce genre de débat. (…)
      C’est vrai que j’ai fais une erreur en croyant que la centrale solaire marocaine Noor produisait 1 600 MWh, prenons alors en compte qu’elle produit ce que vous avancez, soit 3.200.000 MWh . En sachant que la production brute d’électricité de toute l’Europe est de 3 255 TWh dont 20% représente 651 TWh soit 651 000 000 MWh. En divisant ce dernier nombre par 3.200.000 MWh, on aura le nbre ce centrales qu’il faut pour couvrir les 20% des besoins de l’Europe en électricité et on obtient 203 centrales. Et puisque chaque centrale telle que Noor coûte 4,3 milliards de dollars US, alors l’Algérie doit investir la colossale somme de 872 milliards de dollars au-delà des 500 milliards que Desertec a avancé et que vous contestez en écrivant qu’ils ont été gonflés par 100, c’est-à-dire rien que 5 milliards de dollars pour alimenter toute l’Europe en 20% de ses besoins, ce qui implique qu’il faut investir que pour deux centrales solaires. Reconnaissez votre erreur comme j’ai reconnu la mienne !
      D’ailleurs quand on réfléchit pour quelle raison Desertec a avancé le chiffre de 500 milliards d’investissement, on découvre qu’elle a choisi Adrar comme site pour l’installation des centrales solaires car Adrar est l’une des régions du globe qui a un taux d’ensoleillement des plus élevés comme le désert de Yuma aux USA — Je cite les USA pour attirer l’attention sur le fait pourquoi les américains, r’boubats le profit, l’argent, la technologie et l’investissement, ne se sont pas lancés dans l’aventure comme nous la présente Desertec — et qu’on évalue à 3 500 heures/an. Et quand refait les calculs sur cette base, c’est-à-dire qu’une centrale solaire de 1 600 MW de puissance produirait alors en une année 1 600 x 3500 MWh ce qui exigerait pour le même objectif 116 centrales solaires à 4,3 milliards l’une et ce qui signifie que l’Algérie doit investir 499,875 milliards de dollars US. On comprend donc pourquoi Desertec a avancé le chiffre de 500 milliards d’investissements.
      Je ne parlerais pas des 3% de perte par effet joule pour chaque 1000 km de ligne performante HVDC, c’est-à-dire que pour arriver en Allemagne, disons d’Adrar à Aix la Chapelle en passant par Gibraltar, les pertes seront au minimum de 10 % puisque je n’ai pas pris en compte la distribution HT dans les réseaux respectifs des autres pays. Je ne parlerais pas de l’investissement renouvelé chaque 3-4 ans pour changer les millions de batteries solaires dont les rebuts vont polluer toute la région d’Adrar.
      Et pour clore le tout, on fera une autre fois le calcul combien vont nous rapporter l‘an ces 651 TWh qu’on va vendre à l’Europe. A titre d’exemple, le Maroc a vendu à l’Espagne 20 588 GWh, c’est-à-dire 20,588 TWh pour 158 millions de dirhams marocains ce qui nous donne pour nos 651TWh, 5 000 millions de dirhams et ce qui fait en dollars 550 millions ou 0,5 milliard de dollars. Mais je n’y crois pas à ce prix, c’est sidérant alors de vouloir investir 500 milliards pour rapporter un revenu de 0,5 milliards par an !

        Souk-Ahras
        2 septembre 2020 - 7 h 48 min

        @Argentroi bonjour,
        De passage curieux hier sur AP, j’ai pris connaissance de ce débat fort à propos, d’actualité et très instructif. J’ai donc pris la permission de donner quelques avis que je crois utiles.
        Mon cher ami, je suis sincèrement désolé de t’apprendre que tu t’égares dans tes calculs de puissance. Ce n’est pas en utilisant la méthode simple et confortable de la règle de trois que l’on arrivera à des résultats avérés. Ce n’est pas non plus en construisant N centrales et en les inter-connectant sur un réseau en « parallèle » que l’on arrivera à obtenir X puissance qui réponde à Y utilisation. Le coût de cette opération et celui de sa maintenance est multiplié par N. Monstrueux. Le calcul en question est un peu plus ardu à effectuer.
        Pour illustrer ce que j’écris : Un point d’eau au débit (puissance de la centrale) de 10 L/mn, vitesse d’écoulement (distribution) de 1 m/s sous 1 bar de pression (N centrales). Si la pression (N centrales) est doublée, donc portée à 2 bars, la vitesse d’écoulement (distribution) passe à 1,4 l/mn et le débit (puissance passe à 14 L/mn. Pour multiplier le débit initial (puissance) de 10 L/mn par 2, il faut multiplier la pression initiale (N centrales) par 4. Cet exemple simple montre que le calcul en question ne peut être exécuté via une simple règle de trois.
        Concernant le transport en HDVC, cette technique ne fait pas appel aux « batteries » que tu cites. Cette technique nécessite un convertisseur en entrée AC/DC qui élimine la puissance réactive (néfaste pour le transport), et un autre en sortie DC/AC qui restitue cette puissance réactive utilisée judicieusement par certaines applications et utilisations. Certes, ces convertisseurs sont coûteux, mais le gain en capacité de transmission de puissance est par 4, voire 5. À titre d’exemple, la HDVC peut transporter 5000 MW sur 1000 km en affichant des pertes infimes alors que le transport de 4000 MW en courant alternatif s’affaisse gravement au bout de 300 km. Les trois plus gros avantages de la distribution en HVDC sont qu’elle se fait sur un seul câble, la référence zéro étant la terre, qu’elle est moins sujette à l’effet capacitif, et qu’elle ne nécessite pas de synchronisation lors de son interconnexion avec les réseaux alternatifs existants et ce, grâce à son convertisseur de sortie (onduleur). L’interconnexion des réseaux alternatifs entre-eux pose en effet les problèmes de synchronisation.
        Le solaire est incontestablement le seul viatique énergétique de demain.
        Bonne suite à toutes et tous.

          Souk-Ahras
          2 septembre 2020 - 8 h 55 min

          Lire : mais le gain en capacité de transmission de puissance est multiplié par 4, voire 5.

          Argentroi
          2 septembre 2020 - 9 h 58 min

          @ Souk-Ahras
          Cher ami, pourquoi se perdre en conjectures à ne pas en finir ! Simplifions le débat en nous posant la question si l’Algérie peut récolter les 500 milliards de dollars d’investissement que Desertec elle-même a évalué et calculons ce que peut nous rapporter chaque année cet investissement en prenant comme référence le Maroc qui vend déjà une partie de son électricité solaire à l’Espagne ou à combien les grands distributeurs français comme EDF ou allemands comme RWE achètent le KWh. Et le viatique pour demain, c’est demain !
          Quand je pose la question, pourquoi les allemands eux-mêmes n’investissent pas leur argent ou pourquoi les américains ne suivent pas la même démarche, eux qui ont le désert de Yuma qui a les mêmes caractéristiques qu’Adrar et qu’en plus n’ont pas le problème de transport ou de connexion au réseau, on me répond avec les considérations idéologiques d’un autre âge avec c’est la France qui s’oppose ou le lobby américain du pétrole qui ne veut être concurrencé par le solaire. Mais tout le monde semble oublier que tout cela est une affaire de sous !

          Souk-Ahras
          2 septembre 2020 - 11 h 19 min

          @Argentroi
          Je connais, depuis de longues années de forum, ta perspicacité, fort louable ; mais je connais aussi ton entêtement, qui l’est beaucoup moins. Ne le prend pas mal, c’est un constat amical. Ce n’est, venant de toi, ni un défaut ni une vertu. C’est de la pugnacité mal gérée.
          Un intervenant, Anonyme 1 septembre 2020 – 8 h 46 min, a dit, je le cite, « Allo New-York, passez-moi Hassi Messaoud ! La ligne droite n’est pas toujours le plus court chemin. » Je suis convaincu qu’il faisait allusion à ce côté de toi qui te mène quelques fois à aller fouiller sur Neptune dans l’espoir de découvrir ce qui est sous tes yeux. D’ailleurs, ce qu’il dit à propos des agissements de l’État Français via Areva et des Us via les majors pétroliers est exact.
          Tu persistes à croire que Desertec demande à l’Algérie de fournir un investissement équivalent à 500 milliards d’US$. Ce n’est pas exact. Je rappelle que le projet Desertec concerne plusieurs pays, à savoir : Mauritanie, Niger, Mali, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Arabie Saoudite et EAU. Ce qui signifie autant de pays devant participer à cet investissement. Ce qui représentait 50 millards à investir pour l’Algérie à une époque où les caisses étaient excédentaires. Mais, malheureusement, on a préféré le tout import-import. Au détriment de l’avancée technologique créatrice de richesses. Les Marocains, beaucoup moins riches que nous, se sont montrés plus intelligents que nous en s’attelant à la production d’électricité solaire. Ils réussissent et avancent résolument dans sa maîtrise technologique avec l’aide française principalement, et espagnole. Le fait que le Maroc vende une partie de sa production à l’Espagne fait partie d’une stratégie que les « européens » entendent à effet domino. Dans les faits, le projet Desertec n’est pas un problème de gros sous, mais plutôt de leadership : les français n’ont jamais accepté le sigle Dii GMBH. Stratégique au plus haut point. La carte « énergétique » mondiale a changé de nature et d’apparence depuis le « Club de Rome » et le TREC en 2003.

          Argentroi
          2 septembre 2020 - 18 h 23 min

          @ Souk-Ahras
          L’anonyme qui débuta son post par Allo New York..voulait ma taquiner peut-être, je dis bien peut-être car en lisant New York, ma tête a mis à la place Wall Street et à la place de Hassi Messaoud, c’est pétrole, Sonatrach et donc que je suis quelqu’un de Sonatrach vendu aux américains qui défend leurs intérêts. Cette idée n’a fait que m’effleurer puisque je n’ai pas voulu prendre une attitude agressive du fait que moi-même, je lui ai dit que ce qu’il disait sur Desertec au Maroc et en Tunisie est faux et il peut comprendre par cela que je l’ai traité de menteur ou du moins qu’il répète un fake news et donc qu’il manque de vigilance.
          Cher ami, n’as-tu pas remarqué qu’on ne répète plus les insanités sur ce forum telles laisser ce gaz de schiste aux générations futures, le Sahara va s’écrouler sous nos pieds, l’eau qui sera saturée de gaz, de pollution de l’albien par un accident de forage ou par une remontée des produits toxiques utilisés dans le fracturation de la roche, de pollution de l’environnement du désert des déserts par le rejet des produits toxiques et j’en oublie.
          Tout cela, et je le dis en toute modestie, c’est grâce à mon entêtement et à celui d’autres qu’on ose plus en parler ! Si ce n’était pas cet entêtement, j’aurais cru que l’avenir de l’Algérie était dans l’islamisme et le terrorisme quand tout le monde y croyait. J’aurais cru au laser du stade du 5 juillet. J’aurais cru aux diverses mystifications des officines qui croient qu’on est des attardés et qu’il suffit de nous raconter des bobards pour nous manipuler et nous mener en bateau.
          Desertec est un grand bobard et j’ai maintes fois entrepris de faire apparaître ce qui se cache derrière, les preuves sont là. Soukh Ahras dis-moi franchement, est-ce que tu crois qu’il y a une association écologique en Algérie qui puisse descendre à Aïn Salah et mobiliser toute une ville en un tour de main pour manifester contre le gaz de schiste sans qu’il y est une réaction des services de sécurité.
          Pardon, j’avais oublié qu’on parle de Desertec. C’est vrai que les sujets Desertec et gaz de schiste sont fortement imbriqués dans ma tête car au long de toutes ces années, j’ai remarqué que celui qui est contre le gaz de schiste, il est en même temps un ardent défenseur de Desertec. Je comprendrais alors Bouabsa qui est un ultra écolo d’obédience allemande parce qu’il a vécu et vit en Allemagne donc milite contre les énergies fossiles et pour les énergies renouvelables mais pour un algérien qui vit en Algérie, d’où et comment peut-il être influencé par la littérature et les idées écolo? Il n’a jamais connu de pollution de cheminée ou de haut-fourneau ou de rejet de matières industrielles ou toxiques dans les rivières. Il n’ y a ni haut-fourneau ni usines ni rivières, il n’ y a que des sachets pleins d’ordures qui jonchent le sol ou vides accrochés à des ronces ou à des épines d’acacias. L’algérien pense baba, travail, se marier, se loger, éduquer ses deux enfants, que son pays se développe et devienne moderne et un tas d’autres petites choses. Donc si Desertec va rapporter quelque chose de concret, il sera pour Desertec sinon il s’en fiche éperdument. Le think tank de Desertec aidé par des officines lui ont fait croire qu’il va gagner des milliards, il y croit et c’est le dernier de ses soucis cette histoire de  » l’avenir, c’est les énergies renouvelables » tout ça c’est du tintamarre qu’on pourrait contrer facilement mais Allah ghaleb ! Moi j’écris tout simplement et je le répète: combien on va gagner avec Desertec qu’on investisse 500 milliards ou 50 milliards ou un millime. C’est simple, les bases de calcul sont à la disposition de tout le monde comme le prix du KWh à la vente comme le fait le Maroc quand il vend son électricité solaire à l’Espagne ou une autre méthode de calcul que chacun choisira à sa guise.
          De plus, je ne savais pas que la puissance électrique avait les mêmes propriétés que la pression, je vais alors bachoter la question. Que le débit augmente double ou triple, c’est toujours la même quantité d’eau qu’on recevra à la fin, voilà ce que je comprends, le volume ce n’est pas le débit ! Par contre, le plus court chemin, c’est en ligne droite, ce n’est qu’un axiome de la géométrie euclidienne. En géométrie riemannienne, le plus court chemin est en arc de cercle, car la représentation de la droite dans les géométries non-euclidienne est autre que celle qu’on imagine et qu’on nous a inculquée.Et je voudrais comprendre comment le Mali, le Niger, la Mauritanie, le Maroc, la Tunisie vont pouvoir contribuer à Desertec et comment l’électricité solaire produite en Arabie saoudite va arriver en Europe ? Et je ne savais pas qu’il y avait un différent allemand, du moins officiellement, entre l’Allemagne et la France et si c’est pour le sigle DII Gmbh, je trouve que la France a raison car Gmbh signifie Sarl en allemand et c’est une Sarl de droit allemand en plus de la connotation germanique ou teutonique du sigle que leurs cousins francs n’en veulent pas. Soukh Ahras, tu crois que des états tels la France et l’Allemagne puissent délaisser un intérêt commun pour une affaire de sigle, tu y crois vraiment que les états sont guidés par de tels enfantillages ?

    Anonyme
    1 septembre 2020 - 8 h 46 min

    @Argentroi

    Allo New-York, passez-moi Hassi Messaoud ! La ligne droite n’est pas toujours le plus court chemin.
    Tu t’entêtes à croire que le problème Desertec est d’ordre financier, que c’est une arnaque allemande… Attar lui-même vient de le susurrer il y a quelques heures en guise de couleuvre à avaler pour faire aboutir l’exploitation du gaz de schiste. Ce n’est pas sérieux !
    Je te cite : « … si Desertec était vraiment faisable et rentable qu’attendent les états européens et les banques européennes pour investir dans ce projet ? »
    Ma réponse va être succincte car l’analyse rétrospective du projet Desertec, « foireux » d’après tes dires, nécessite l’écriture d’ouvrages fort volumineux. Je m’en tiendrais à deux axes principaux :
    D’un côté l’hyper puissante Aréva et sa tout aussi puissante production d’électricité nucléaire qui ne supporte pas l’idée de démantèlement de quelques unes, et non des moindres, de ses centrales et surtout de surseoir à sa technologie de pointe de centrales EPR.
    De l’autre, les puissants groupes producteurs US d’hydrocarbures conventionnels et non conventionnels, lobbyistes, ont déployés des moyens considérables pour bloquer ce projet dans un but évident : ainsi assistons-nous, depuis 2015, à la naissance des US gros producteurs et exportateurs d’hydrocarbures. Leur production actuelle dépasse celle de la Russie dont le Nord Stream 2 dérange bien leurs stratégies énergétiques expansionnistes.
    Il faut donc s’abstenir de raisonner en monnaie rentière, Desertec a ébranlé la vision énergétique et géostratégique mondiale. Il n’est pas enterré, il est seulement en veilleuse. Il réapparaîtra à coup sûr sous une autre forme parce que son idée est propre et géniale.
    Desertec Maroc est bien réel et actif, de même que Desertec Tunisie.
    Pour terminer, je dirais que le projet en lui même qui consiste à utiliser l’énergie solaire non polluante et intarissable est une idée salvatrice pour les générations futures. L’entité Desertec en elle même, je m’en fiche.

    Anonyme
    31 août 2020 - 12 h 19 min

    Confession tardive, il fallait la faire en 2001, il y a de cela 19 ans ! Et on aurait applaudi cette bravade.
    Les écrits restent, les vidéos aussi, la mémoire aussi quand elle ne nous fait pas défaut.
    En 1999, si mes souvenirs sont bons, Mr Attar alors PDG de Sonatrach a bien accepté d’accompagner Abdekka dans sa comédie de mauvais goût qui consistait à nous faire avaler qu’il n’y avait presque plus de pétrole en Algérie et qu’il ne fallait plus parler de pétrole. Un verre vide à la main le bonimenteur Abdekka disait qu’il y avait moins de pétrole qu’en Syrie, et Mr Attar pris à témoin, en sueur, acquiesçait, en répétant ; ‘ oui monsieur le président, merci monsieur le président’.
    Aujourd’hui Mr Attar n’a plus rien à nous proposer à part des mots sans consistance et l’exploitation sans avenir et calamiteuse du gaz de schiste.

    SIGUS de CIRTA
    31 août 2020 - 9 h 33 min

    Ce n’est pas ce qui nous intéresse le plus, môsieur le « ministre ». Le parcours privé de votre parcours professionnel est le dernier des soucis du pauvre citoyen algérien qui est englué jusqu’au cou par les problèmes de survie de sa vie quotidienne. Sortez de vos pleurnicheries professionnelles. Ce qui est le plus important pour le peuple c’est son quotidien et son devenir. C’est l’avenir de ses enfants dans ce pays et le développement de l’Algérie pour une vie meilleure et non pas une politique qui l’aliène par le développement et l’exploitation du gaz de schiste dont vous êtes vous êtes un ardent défenseur et qui va mener le pays à sa perte et c’est bien pour cela que vous avez été choisi à ce poste. Quand vous vous apprêtez à détruire la nappe d’eau albienne multi-séculaire… vous devez un véritable danger pour le pays. Comment faire pour améliorer les conditions de vie du citoyen algérien voilà ce qui nous intéresse le plus. Comment expliquez-vous cette flambée soudaine des prix dents produits maraîchers laissant sur le carreau les familles algériennes qui ne peuvent plus se nourrir alors que le gouvernement algérien préfère envoyer des vivres au Liban et au Niger pendant que ses propres citoyens crèvent la dalle. Et vous, vous vous apprêtez à tuer définitivement le développement de l’agriculture algérienne. OÙ EST L’ETAT QUI DOIT RÉGULER LA POLITIQUE DES PRIX POUR SAUVER LE SIMPLE CITOYEN ALGÉRIEN ? OÙ EST L’ETAT ALGÉRIEN…?

    Bouabsa Hocine-Nasser
    31 août 2020 - 9 h 21 min

    @Krimo,

    1. J’ai un bac TM et j’ai étudié l’informatique, les sciences économiques et la stratégie, dont oil & gas est une composante déterminante (on fait justement les guerres pour contrôler cette ressource). Pour que je puisse vous comprendre, essayez d’argumenter avec des chiffres. Merci.

    2. Oubliez Desertec lorsqu’on parle du gaz de schiste. Nous pouvons établir une corrélation comparative lorsque je présenterai le solaire comme alternative au gaz de schiste. Pour le moment nous ne sommes pas à ce stade.

    Quant à ma promesse, elle viendra. Parole d’homme.

    Bouabsa Hocine-Nasser
    31 août 2020 - 9 h 00 min

    @Argentroi,

    1. Vous mélangez les pommes avec les pommes de terre. Les sociétés américaines qui font des bénéfices avec le business des hydrocarbures de schiste sont celles qui ont surtout des assets de pétrole de schiste (comme dans le Premian, Eagle Ford et Bakken) et non seulement de gaz (comme dans le Marcellus, Barnett et Eagle Ford). Sachant que le potentiel algérien en hydrocarbures de schiste est 95 % dans le gaz de schiste et seulement 5 % dans le pétrole, il ne faut être mathématicien pour anticiper la débâcle financière en Algérie, si le gouvernement mettra en application réellement ses plans.

    2. Vous écrivez sans rougir, « on a bien fait le calcul pour que l’Algérie puisse produire 1% de la consommation électrique allemande par le biais du foireux Desertec, il lui faut investir plus 16 200 milliards de dollars ». Votre propagande antisolaire prend des allures goebbelsiennes. Arrêtez de parler du projet de Desertec pour défendre l’option du gaz de schiste en Algérie. Surtout que vos faux chiffres sont volontairement et outrageusement gonflés par le facteur de 40.

      Argentroi
      31 août 2020 - 15 h 29 min

      @ Bouabsa Hocine-Nasser
      Je reproduis ma démonstration, plutôt mon calcul d’épicier que j’ai déjà soumis dans un commentaire suite à l’article de AP paru le 12 août dernier sous le titre Baisse des exportations du gaz d’ici 2030 : Attar remet sur la table le gaz de schiste.
      En prenant comme référence le coût total de la nouvelle centrale solaire marocaine Noor Midlet qui est de plus de 4,3 milliards de US $ pour une production de 1 600 MWh. Et en nous basant sur le fait que la production brute électrique de l’Allemagne est de 605,6 TWh ( 1TWh équivaut à 1 000 000 de MWh) soit 605 600 000 MWh et ce qui donne que 1% de la production allemande sera de 6 056 000 MWh ce qui équivaut à 3 787 x 1600 MWh et tout cela nous dit qu’il faut 3 787 centrales solaires telles Noor Midlet pour produire 1% de la production allemande et donc investir 3 787 x 4,3 milliards US $ soit plus de 16 284 milliards US $ !
      Et j’ai continué mon commentaire par :
      Et l’arnaque Desertec qui prétendait fournir 20 % de l’énergie européenne avec un investissement de 500 milliards de US $ que monsieur Bouabsa jure qu’il a été gonflé par 100 fois. Comment se peut-il que pour 1% de la seule production allemande, il faut 16 284 milliards US $ et pour 20% de l’énergie européenne, il faut seulement 500 milliards milliards US $ (chiffre contesté par Bouabsa) avancé par Desertec qu’on doit diviser par 100 si l’on devait écouter notre expert Bouabsa. L’arnaque du siècle que les anti-gaz de schiste nous présentent comme l’alternative idoine en nous miroitant des milliards et des milliards à gagner si on vendait de l’électricité solaire à l’Europe.
      Convaincu Monsieur Bouabsa, sinon proposez-nous une autre méthode de calcul, un autre raisonnement et n’oubliez ce que vous avez écrit déjà quand vous avanciez que l’investissement de 500 milliards a été gonflé par 100, c’est écrit noir sur blanc ! Je me demande ce que vous faisiez comme calculs ou évaluations dans le staff de Desertec !
      Et pour répondre au premier volet de votre tendancieuse réponse, sachez qu’il y a des milliers de petits producteurs de gaz de schiste américains sans qu’ils produisent en même temps du pétrole de schiste ou des hydrocarbures conventionnels. Et les chinois, et
      les autres canadiens, anglais, est-ce qu’ils exploitent le gaz de schiste que parce que en même temps ils exploitent le pétrole de schiste rentable celui-là ? Mais bon sang, pourquoi voulez-vous que dans le panthéon du capitalisme, chez les r’boubas du profit et du superprofit, on s’occupe d’une industrie déficitaire selon vous comme l’extraction du gaz de schiste; cela dépasse mon entendement ! Et arrêtez de renverser les rôles, c’est vous qui êtes anti-gaz de schiste car vous êtes un ultra-écolo qui a vécu en Allemagne et influencé dès sa jeunesse par des idées qui n’ont aucune prise en Algérie sauf si vous nous miroitez, comme vous le faites, qu’on va gagner des milliard avec Desertec, cette arnaque pour les basanés comme nous !

        Bouabsa Hocine-Nasser
        31 août 2020 - 19 h 26 min

        @Argentroi
        1. Encore une fois, la discussion ne concerne pas le solaire, mais le gaz de schiste. Mais, comme je vous l’ai dit, vos chiffres sont gonflés. Non pas par le facteur 40 mais 2000. Lisez pourquoi. L’erreur dans votre calcul est que vous confondez la production électrique dont l’unité est MWh et la puissance électrique dont l’unité est MW. Les deux centrales solaires marocaines Noor Mielt I+II auront en effet une puissance de 1600 MW. Sachant que la radiation solaire au Maroc est de 2.600 kWh/m²/an, il est probable que la production électrique de ses deux centrales pourrait s’approcher de 2.000 MWh/MW. La production annuelle de ces deux centrales est donc de 1.600 x 2.000 = 3.200.000 MWh et non 1.600 MWh comme vous l’écrivez. Il faut donc diviser votre chiffre de 16.284 milliards US dollars par 2.000.

        2. Relativement aux sommes colossales investies pendant la période du boom, le gaz de schiste aux USA se vend depuis 2013 à perte pour les petits et les grands. Comme je l’ai écrit il y a quelques semaines, un exemple édifiant de ce business perdant est la société Cheasapeak, jadis, le plus grand producteur du gaz de schiste, qui a accumulé 8 milliards US $ de perte et qui s’est placé fin juin 2020, sous le chapitre 11 du droit de faillite américain. CNN Business estime que 30 % des sociétés activant dans le secteur des hydrocarbures (pétrole et gaz) de schiste aux USA sont légalement en faillite. C’est une raison pour les producteurs de gratter encore quelques sous pour réduire leurs pertes, tant que leurs puits donnent encore du gaz.

    Salim Samai
    31 août 2020 - 7 h 57 min

    L´entreprise DZienne est POLITIQUE! Il faut qu´elle soit AUSSI ECONOMIQUE!
    A Air Algerie, plus visible & refuge-clan familial, on voit ZERO gestion ni dans
    l´interet de l´entreprise ni du « client » ni de la nation!

    Sur SH, le Mouatan ordinaire NE SAIT RIEN sinon le BARATIN et les « statistiques » diffusés chaque mois.
    Les DZiens prient que SH ne soit PAS entre des MAINS comme celles d´Air Algerie!

    Triste
    30 août 2020 - 21 h 26 min

    C’est à cela qu’on les reconnaît, ils ne reculent devant rien, ils volent en escadrille comme le disait Audiard.
    L’ épicier en bas de chez moi gère sa boutique beaucoup mieux que ceux qui gèrent mon pays. La sonatrach est géré à la façon d’un bazar, celui qui à les rênes de sert, sert ses chikours et bien sûr ses amis.
    Triste à en pleurer.

    krimned
    30 août 2020 - 20 h 36 min

    malheureusement j’ai ete sanctionné par mon directeur general car n’ayant pas été d’accord avec certaines de ces decisions (le temps m’a donné raison beaucoup d’ex collègues en justice par sa cause), mais je n’ai pas eu cet honneur de revenir à mes fonctions par le  » fait du prince » et donc j’ai opté pour la retraite anticipée, ce qui n’est pas plus mal vu la tournure des choses

    Lazizi
    30 août 2020 - 20 h 23 min

    Il y a des pays qui ne veulent pas que leurs citoyens soient jugés ailleurs que dans leurs pays d’adoption.
    Chakib Khalil est américain.
    Larbi Zitout est anglais.
    C’est une caractéristique de leur  » démocratie « .
    PS ; du temps de Boumédiène le problème ne se posait pas.

    Syphax de Siga
    30 août 2020 - 17 h 24 min

    Ya Si Attar, on a pris note de votre aveu et de votre pseudo désolation. Il fallait faire tout ça en son temps et spontanément, tant la chose était grave. Maintenant, c’est la mode, tout le monde essuie le couteau sur tout le monde. C’est pas moi, c’est lui.

      IWEN
      31 août 2020 - 15 h 54 min

      Syphax De Siga
      30 août 2020 – 17 h 24 min

      j’ai posté un mot, un peu enflammé, mais avec ton poste j’admis que tu as tapé dans le mile !
      Je n’aurais pas mieux dit !

        Krimo
        1 septembre 2020 - 3 h 55 min

        Argentroi,

        Tricity c’est un peu carre pour moi mais yarham babak si d’aventure je serais ………..signifie le moi, rapport a cette phrase du sieur Bouabsa, je le cite in extenso : « il est probable que la PRODUCTION ELECTRIQUE des ses deux centrales pourraient s’approcher de 2000 MWh/MW » si je m’en tiens aux unites tel que formules, il s’agirait de 2000 heures donc l’unite de production electrique serait heure.
        D’ailleurs d’ou sort ce Chiffre de 2000 en suivant son laius ?

        H.N. Bouabsa,

        Je vous laisse avec tricity.
        Avec Chesapeke vous démontrez qu ´a partir de la faillite de l’epicier du coin c’est la faillite de tout un pays. C’est quoi Chesapeke dans le Petroleum Business ? Rien . C’est le troisieme producteur independant de gaz AUX ETATS UNIS et toute sa production va a trois etats limitrophes. Vous ne pouvez ignorerez qu’une loi aux etats unis dit qu’en acquerant un terrain vous le nouveau proprietaire devient propriétaire de droit du sol et du sous sol. Chesapeke payait des sommes faramineuses pour des locations de terrains a des prives . Frais de locations, lubies de son ex PDG et son non enrolement a un cartel dans un business sauvage ont fini par l’achever. Enron x fois plus gros et a vocation internationale a disparu des radars pour d’autres considerations en un tres court temps. De Chesapeke a SH, cette derniere via l’etat est proprietaire du sous sol et nos gisements de  « gaz de schiste » ne sont pas sous les terres d’un Ranch.

    Anonyme
    30 août 2020 - 16 h 00 min

    J’ai toujours su que chakib khelil et son petit patron étaient des canailles.

      Krimo
      31 août 2020 - 21 h 40 min

      H.N. Bouabsa,

      Votre bac TM , votre Phd et meme en sus un « rabborat » cela ne vous autorise point a parler de choses qui n’y sont pas lier sous l’aune de l’expert que vous n’etes pas. Exploitation petroliere tout simplement…… pour faire court votre demarche s’apparente a demander a un esquimau de monter un igloo au sahara et a un touareg de monter sa khaima au Pole Nord.

      En petrole il n’existe pas de parallelle seulement et si vous avez vos propres donnnes extraites du sous sol la ou il se trouve, pour pouvoir le comparer. Une orange est une orange, par exemple l’orange algerienne se distingue de l’orange californienne ……. j’espere que vous en saisissez la nuance. Le « gaz de schiste » d’un autre point du globe differe par certaines caracteristiques (determinantes parfois pour l’etude economique) d’un gisement algerien et idem de gisement a gisement. Avez vous idee du gaz sec et du gaz humide ?

      J’attends de vous lire

    SaidZ
    30 août 2020 - 14 h 11 min

    l’algérie vit à 95% de sa rente pétrolière, ce n’est pas de bonne augure, vraiment dangereux!
    J’en reviens pas comment même la pomme de terre et l’oignon ne sont pas à la portée de tous dans un pays comme le notre!
    et si on ouvre le fameux dossier de l’ansej, que s’est-il passé? au lieu de l’orienter vers le développement de l’économie nationale avec une feuille de route claire axée sur les secteurs de l’agriculture et du tourisme, ils ont plutôt distribué des camions, bus, voiture et autres à des jeunes qui n’avaient jusque là même pas 10 da dans leurs poches….c’était qassamen, les quotas

    Abou Stroff
    30 août 2020 - 13 h 56 min

    «Chakib Khelil m’a sanctionné en 2001 à cause d’un article» dixit attar.
    comme 99% des algérens carburent aux émotions et qu’ils détestent khellil, ils vont automatiquement aimer attar, n’est ce pas? bonne manière pour attar d’être dans les grâces de la populace!
    ceci étant dit, voilà que attar change de tactique pour nous faire avaler sa couleuvre (l’exploitation du gaz de schiste).
    en effet, il n’est plus question, pour attar, d’exploiter à fond le gaz de schiste pour remplir nos obligations vis à vis de nos partenaires étrangers! non! attar veut exploiter le gaz de schiste pour notre sécurité énergétique.
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part un constat indéniable: attar n’a rien à proposer parce que attar, géologue de formation, n’a pas les capacités intellectuelles requises pour comprendre les enjeux internes et externes de l’exploitation des hydrocarbures (le sang du capitalisme mondial) de toute autre activité.
    PS: j’attends, avec impatience, les interventions des experts es hydrocarbures.

      Krimo
      30 août 2020 - 17 h 36 min

      Oughoustous,

      Ce n’est quand meme la faute au geologue Attar si en fin de ton « teen age » t’aurais passe PAR DEFAUT ton bac philo en cette periode si particuliere ……. et l’age advenant impliquerait « revanche sur le sort », implicitement murmure « envers et malgre tout moi aussi je suis » . Post 68, Nanterre et l’aïeule de ParisVIII n’avaient rien a envier a l’Universite Patrice Lumumba.

        Abou Stroff
        31 août 2020 - 10 h 48 min

        désolé mister krimo, mais je n’ai que le niveau de « fin d’études » (c’est à dire BAC moins 7) et je n’ai jamais fréquenté le lycée.
        j’aurais, néanmoins pu accéder aux différentes écoles de boumerdès (iap et inh, entre autres) puisqu’ à l’époque, elles acceptaient tous ceux qui ne réussissaient pas leur études, en général ou qui échouaient à l’examen du bac, en particulier.
        ceci dit, je vous trouve lassant et j’espère que vous ferez, à l’avenir, preuve de retenue en me lâchant les baskets.

          Anonyme
          31 août 2020 - 16 h 57 min

          Oughoustous,

          D’abord merci pour l’usage a mon egard de « me lachant les baskets » au lieu d’expressions plus crues du genre puisees dans la la langue verte. Cela vous releve quelque peu mais ne vous affranchit pas, je n’irai pas fouiller dans les archives d’AP votre ecrit est sur ce fil ci-dessus (je vous disculpe sur Attar, les geologues, ou ces « broutis de petroliers) mais le terme populace et bien d’autres ……. si vous seriez un un franco-franchouille, alors au regret de vous faire des excuses, mais s’agissant d’un algerien ou d’un pretendu aux illusions perdues, alors……
          Attar aurait annonce la decouverte d’un gisement immense, un geant du genre Hassi Messaoud ou Hassi R’Mel, votre reaction aurait été plus mesuree.
          Vous etes contre la rente tributaire des hydrocarbures « ce sang du capitalisme » c’est votre droit le plus absolu, mais restez dans cette voie, il y a mille et une maniere de vous y oppser mais ne vous fourvoyez pas dans ce qui vous est autant etrange qu’etranger tel l’exploitation des hydrocarbures et principalement celles du dit « gaz de schiste » et finir par insulter l’intelligence.
          Vous avez poussez meme a l’outrecuidance le fait de vous tutoyer …… respectez et vous serez respectez, et ce n’est pas pas parce que ce Hirak n’a pas rendu la copie qui beatifierait vos souhaits.

          Maintenant je reviens a mon Oughoustous, bac moins sept ou bac plus 30 je m’en tape, il y a ton ecrit et rien que ton ecrit qui plaide …… Tu n’as pas tort au sujet des ecoles de Boumerdes, je vais t’en donner certaines raisons. Si Ben Bella, d’une pierre deux coups, sur air populiste et patriotisme exacerbe, tuez le mythe du Rocher Noir, siege concue au prealable pour recevoir le futur siege du Gouvernement General de madame la france coloniale et des institutions y afferantes, toutes regroupees en un meme endroit et c’est la qu’un certain 3 ou 5 Juillet fut hisse officielemen le drapeau Algerien. Ceci pour le premier coup, mais que faire de toutes ces infrastructures? Des marxisants de ton etoffe, pourquoi ne pas en faire un centre de formation a vocation industrielle, le grand ami soviétique est dispose a nous aider, ainsi fut cree le Centre Africain des Hydrocarbures et Textiles (CAHT), ancetre de l’INH et autres, avec un bail de 25 ans au profit des sovietes
          soit de 64 a 89. Les sovietes pour leur credit, et tout chaud, avaient envoye quand meme le premier homme dans l’espace. Nos amis sovietes n’ignoraient rien de la situation du pays en ce moment, au sortir d’une nuit noire d’un peuple. Le dilemne de taille, nous ne disposions pas d’etudiants au niveau requis pour cette formation, l’empressement et tete carree de si Ahmed el watani traduits « c’est un ordre ».8 Au cours de la signature du contrat de cooperation, le probleme fut mis sur la table et nos amis sovietes l’ecarterent arguant « on vous promet on se charge de tout meme a pallier a certaines deficiences et combler toutes les lacunes » Ainsi dit et ainsi fait : deux paliers de formation une ecole d’ingenieurs (bac soufaite a defaut niveau classe terminale des lycées) et une ecole pour techniciens superieurs ( BEPC requis sinon le niveau de la 3eme des lycees) le Feu Leu Neu d’alors se chargeant de trouver les candidats aupres des masses laborieuses de si Ahmed, ce fut a un certain degre un veritable foutoir de l’etudiant aux professeurs, avec en sus une formation que seule nos amis sovietes pouvaient « diligenter » Le CAHT explosa fin des annees 60, début 70, pour donner foultitude d’instituts, l’INH, l’INIL et d’autres dans les filieres electronique et mecaniques. Ce dernier a ete demenage dans l’Est, je crois a Annaba. L’INH continua, mais eu comme directeur dans les annees 70, un monsieur digne qui ravala pas mal de lacunes (je ne me rappelle de son nom, je sais que dans les annees 90 il etait membre de l’executif du FFS). Et ce n’est qu’en 1967, a l’instigation d’un membre du ministère ancien membre de l’Ugema, que la supercherie soviete de l’utopique Caht fut eventee,ne serait-ce que pour la partie formation hydrocarbures et ainsi fut cree l’IAP a l’image de l’IFP et de l’API.

          Je t’envoie ce premier jet, car ce n’est pas fini. Je t’y reviendrai sous peu sérénissime Oughoustous.

          Bahri Redouane
          31 août 2020 - 17 h 52 min

          M. Abou Stroff vous donnez une piètre image de l’INHC et l’IAP et cela n’a rien d’étonnant avec votre « Bac-7 » sachez que la majorité des cadres algériens de l’énergie sortent de ces 2 instituts et manque de pot pour vous la 1ere promotion avec « Bac+0 » a été lancée en 1970 à l’INHC.
          Alors un peu de respect même si vous êtes aigri de ces 2 instituts.

          [email protected]
          31 août 2020 - 18 h 16 min

          @Krimo à défaut Anonyme 31 août 2020 – 16 h 57 min

          C’est dans cette période critique, milieu des 60’s, que fut créée à la hâte une filière bâtarde destinée à fournir à la fameuse « industrie industrialisante », une main-d’oeuvre technique qualifiée dotée du diplôme (en réalité un bout de papier format A7 ou A8, j’en ai vu un, frappé du sceau de l’académie ascendante) Brevet de Maîtrise en suivant un cursus de 3 ans après le CAP. Seulement 3 spécialités étaient concernées : électrotechnique, mécanique et froid. L’idée de créer une filière de ce genre nouveau a été suggérée par le polit bureau du FLN alors sous influence directe soviétique. Le bac technique de l’époque était jugé trop théorique et généraliste par nos « amis » soviétiques qui s’empressaient de nous envoyer des « profs » et « médecins » par wagons surveillés de près par les agents du KGB.

          Krimo
          31 août 2020 - 21 h 01 min

          Oughoustous,

          Desole le precedent commentaire sous Anonyme et a ton intention est de Krimo.

          Je reviens a l’IAP, en 1968-69 cette ecole a vu le jour en tant qu’ecole d’ingenieurs cycle court basée a Dar el beida (maison blanche au cas ou t’aurais oublie) Le cycle court etait principalement dirigee pour les etudiants de la fac centrale detenteur de licence (le nombre de certificats je m’en rappelle plus mais en boni la Propedeutique) dans les filieres maths , physique et sciences nat.. leur cursus a l’IAP durait de 18 a 24 mois dans l’une des filieres Exploitation, Exploration et Petrochimie (principalement Raffinage) et parallement deux autres ecoles pour formation de techniciens superieurs, une a Oran (raffinage, petrochimie, geologie,…. ) et une autre a HMD destinee au Forage. La couvee des futurs bacheliers induite par le plan de Constantine etait en gestation. Cette couvee en 70-71 est sortie de son cocon au nombre de plusieurs milliers et c’est ainsi que fut cree l’ecole d’ingenieurs IAP dite cycle long bac + 5, pas de locaux ou de terrains disponible a Dar El Beida alors installee a Boumerdes en 1971, premiere promo, les prerequis Bac TM, Bac maths et apres Sciences Ex pour deux cents candidats dans les meme fileres que l’IAP cycle court. La creation de cette ecole mis a contribution un organe du ministere de l education francaise nommee la Quaternaire Education pour l’aspect pedagogique en etroite collaboration avec l’IFP et un autre institut americain (de je ne sais quel Etat) La formation n’etait pas du type cours magistral tel que connu, mais a l’eleve de preparer son cours, un condense de cours lui etant remis a l’avance par le prof sous forme de polycop, la seance de cours c avec le prof c’etait un genre question reponse qui durait 3heures et a charge de s’assurer que le cours etait assimiles par le biais d’un test avant la fin de chaque seance. La formation etait axee sur le controle continu et non au bachotage qui prevalait ailleurs sanctionné en fin d’anne par un examen. Et ce n’etait pas tout.
          Voila brosse l’IAP et a pareille date eclosion d’autres ecoles d’ingenieurs de haute volee, je citerai le CERI l’EPAU, l’ENV et bien d’autres qui delivraient des diplomes d’ingenieur d’etat pour les deux premieres et architecte et veterinaire pour les deux autres. L’ITA fin des annees 60, pire que l’X de Paris et bien sur deux fleurons plus anciens Polytech et l’INA. Fin des annees 70 tout cela a ete saborde pour faire place a Bab Ezzouar et autres universites dont le credo premier etait l’enseignement fondamental. Ce n’est pas un secret, Attar est laureat de l’IAP cycle court 70 ou 71, un autre ministre qui siege avec lui au gouvernement diplome de Polytech a aussi fait l’IAP cycle court pour se recycler dans les etudes petrolieres, de meme que beaucoup d’autres polytechniciens.
          L’INH que tu rabroues, a comble toutes ses lacunes par un enseignement de qualite des les annees 70 sous la houlette du directeur que j’ai prealablement evoque. Fini le centre de vacances pour les sovietes et tous les lavettes des aparatchiks de cette si « louable » URSS.
          J’ai eu plaisir et honneur de travailler avec des diplomes de l’INH et la qualite ne souffrait d’aucun qualificatif positif, par contre je n’en dirais pas tant pour d’autres collegues formes en URSS et meme aux Etats Unis.

          Tout cela pour ta harrangue gratuite. C’est fastidieux a lire tout autant pour l’écrire, presumant que toi aussi ca fait sakanta que tu t’es barre, je ne te le reproche pas, mais via tes brulots d’ecrit il est permis de supposer. C’etait la tambouille, le chaudron ou ce que tu veux mais la realite de l’epoque que tu denies.

          Ya si Oughoustous, jusqu’a 1962 trois indigenes ont fait Polytech Paris, un qui a porte le nom du blvd Telemly, Liassine ancien ministre et le troisieme inconnu pour moi. Qu’est ce que cette p…. de france a laisse une a deux poignees de medecins, quelques pharmaciens des avocats et notaires pour s’occuper pour la plupart d’entre eux, que des indigenes d’ici et du Maroc.
          Regarde un peu dans le retroviseur et t’auras element de reponse sur ces 58 ans ou toutes les connerie du possible ont ete commise et sorti de nulle part un mouvement populaire s’erige et la bien pensance voudrait qu ´il rende copie selon ses desirs. On va meme lui chercher un parainage ailleurs parce que cette « éminence » a succombe a une lecture, on lui formulerai des manque de similitude a ce qui c’est fait ailleurs, sous la teinte rouge ou blanche, meme jaune (les gilets, clin d’oeil a M.Khider) et l’ on suppute jusqu’a celle de la prise de la Bastille.
          Ce Hirak il est algerien et specifiquement algerien, qu’il soit comme ci ou comme ca, il a eu le merite de tout bousculer meme les mentalites. L’algerien lamda n’ a rien a envier a quiconque, il doit se faire sur ce qu’il est et non sur ce que l’on espererait qu’il soit. Merci Hirak reste, pense et raisonne algérien et seulement algérien, ce qu ´en pense le reste c’est bras d’honneur.

          P.S. je ne me relirai pas et si faute de ceci ou de cela. Excuses

    Hocine-Nasser Bouabsa
    30 août 2020 - 13 h 13 min

    Monsieur Attar fait de l’acrobatie. Maintenant, qu’on lui a démontré que l’exploitation du gaz de schiste ruinerait financièrement l’Algérie, il nous sort l’argument de la sécurité énergétique pour faire passer l’option du gaz de schiste. Mais, il nous dit pas comment il compte financer les déficit opérationnel et collatéral de cette activité. En réalité il sait que ce sera l’activité des hydrocarbures conventionnels qui payera.

    Monsieur Attar, l’Algérie n’a pas les moyens financiers des USA pour subventionner les hydrocarbures de schistes. Trouvez autre chose pour combler le déficit budgétaire de l’état mais n’optez pas pour une politique énergétique qui l’aggravera.

      Krimo
      30 août 2020 - 18 h 50 min

      H.N. Bouabsa,

      Je vous cite : « Maintenant qu’on lui a demontre….. » emanant d’un promoteur de l’illusoire et quittant un projet parce que plus ENTRISTE que soit y adhere …… autant ne pas pousser le bouchon sinon ce serait une offense a l’intelligence. Mieux quand a ses depens on sert de « roue de secours » en une certaine periode et par ignorance, croiyant étoffer sa carte de visite….. helas et par trois fois, la réalité amere ne pourrait etre qu’aux seules fins de la Cour des Miracles, d’ou l’on pourrait prétendre ….

      En attendant la promesse de votre future contribution, je vous donne un tuyau concernant les modalites qui servent a elaborer le prix du gaz, que vous avez precedemment évoqué, il est un detail capital tres important dans le calcul qui n’est enseigne nulle part a defaut d’etudes specifiques sur le sujet, alors seul le terrain comme  « essonda mon amour » vous permettrait de l’appréhender …… et c’est ainsi f’el bitroule.

      Ya si Attar faudrait leur dire aussi comment financer leurs miraculeux projets et que soit maudit a jamais ce
      bitroule.

      M. Bouabsa je porte a votre connaissance que feu le ministre Nabi s’est deja prete a l’exercice dans les annees 80 avec le HCR dont le commissaire a ete intronise depuis Mazouna.

      Argentroi
      30 août 2020 - 23 h 54 min

      Incorrigible Bouabsa ! Certes le gouvernement américain subventionne plus au moins l’industrie de l’extraction du gaz du schiste comme il en subventionne d’autres mais c’est les compagnies qui l’exploitent qui font des bénéfices énormes. Monsieur Bouabsa en ennemi du gaz de schiste cachera toujours ce genre de vérité. Et ce n’est pas l’Algérie qui va débourser les capitaux nécessaires à l’exploitation du gaz de schiste, aucun pays au monde n’a les moyens d’exploiter ces immenses réserves ! Ce sont les sociétés internationales qui investiront leur argent pour peu que les lois leur permettront de dégager des bénéfices. C’est en substance ce que préconisait Chekib Khalil et que pour des raisons purement idéologiques refusaient et refusent encore certains et lui montent des cabales sans queue ni tête et sans aucun tribunal ne l’ai condamné ni en Italie ni en Suisse ni au Liban ni aux Etats-Unis ni Algérie! Le seul tribunal qui l’a condamné est celui des officines qui font et défont les opinions de (…) qui n’ont pas vu comment des industriels algériens bien protégés ont acheté des usines à l’étranger avec l’argent du change parallèle et qui par cela engendrent une inflation qui se répercute sur le pouvoir d’achat des algériens.
      Bouabsa, on a bien fait le calcul pour que l’Algérie puisse produire 1% de la consommation électrique allemande par le biais du foireux Desertec, il lui faut investir plus 16 200 milliards de dollars. A cette arnaque, tu crois dur comme fer et pour le gaz de schiste dont les bénéfices sont immédiats et que certains pays sont prêts à faire des guerres pour avoir ce genre de richesse, tu te poses des questions de budget et de déficit. Si c’est une question de rentabilité, je serais le premier à être contre l’exploitation du gaz de schiste car cet argument est rationnel, logique donc recevable. Mais présenter l’argument risible qu’il faut le laisser aux générations futures ou que le Sahara va s’affaisser sous nos pieds ou que cela va renforcer le système rentier, c’est vraiment rigolo quand on sait que ceux qui sont contre l’exploitation du gaz de schiste sont en même temps les défenseurs du foireux Desertec dont il faut débourser plus de 1 200 milliards de dollars pour produire que 1% de la production électrique allemande actuelle; et Desertec qui se proposait de subvenir à 20%, tenez-vous bien, des besoins de toute l’Europe ! Bouabsa qui était dans le staff de Desertec nous a avoué que Desertec ne devait fournir que les 5 milliards de dollars du volet transport. C’est dire que le reste de l’investissement faramineux devait être fourni par l’état algérien; ce n’est pas l’arnaque du siècle, ni du millénaire, c’est l’arnaque pour (…)!

        Hourya
        31 août 2020 - 9 h 28 min

        Desertec ET le schiste sont foireux. Je cite : « Depuis 2007, l’industrie pétrolière et gazière a perdu 280 milliards de dollars en misant sur le boom de l’extraction de pétrole de Roche-mère, qui a été rendu possible par la fracturation hydraulique (fracking) et le financement de Wall Street. Ces sociétés empruntent toujours beaucoup. Mais même si l’industrie lutte pour réduire ses coûts – qui tailladent ses profits – en continuant d’emprunter et de forer, la grande promesse de la révolution du pétrole de Roche-mère est également menacée par un autre spectre : la baisse de production sur chaque puits. » et aussi « Les finances de l’industrie pétrolière et gazière sont si lamentables que les grandes banques qui ont financé, à perte, le boom de la fracturation envisagent maintenant de prendre la mesure inhabituelle de saisir les compagnies pétrolières qui n’ont pas les moyens de rembourser les prêts bancaires ».Il y a pléthore d’analyses sérieuses concernant la non rentabilité du gaz et pétrole de schiste (endettement et pollution faramineux) dont voici une liste d’articles traduits en français :
        https://lesakerfrancophone.fr/lindustrie-du-schiste-argileux-creuse-plus-de-dettes-que-de-benefices.

        Le Canada et les USA peuvent se permettre de saccager une partie de leur territoire habitable, ils ne manquent ni d’espace ni d’eau, pas l’Algérie. Dans un pays majoritairement désertique qui fait de sa souveraineté alimentaire un enjeu stratégique, ce qui est précieux c’est l’eau pas le gaz ou le pétrole de schiste. Y’en a marre de cette mentalité de dépendance à la rente.

          Argentroi
          31 août 2020 - 19 h 07 min

          Hourya, vous commencez votre post par une phrase que je n’arrive pas saisir à moins que ne soyez contre le gaz de schiste et Desertec en même temps mais pour l’eau de l’albien. Hourya, dans le site Le Saker francophone, dont il semble que vous lui faites de la publicité, et que je ne connaissais pas, on trouve une chose et son contraire et il y a même des écrits d’anciens membres de la CIA comme ce Philip Giraldi qui signe son article par officier retraité de la CIA ! Donc, pour vous ce blog est une référence en matière d’analyse impartiale et quand il vous emmène en bateau en débitant des insanités telles la baisse de production des puits ou que les grandes banques ont financé, à perte, le boom de la fracturation, vous le croyez ? Mais tout le monde sait, même ma grand-tante Nana, que la durée de vie d’un puits de gaz de schiste est assez limitée et ne dépasse pas 10 ans, c’est selon. Après, on prend ses cliques et ses claques et on fore de nouveau un peu plus loin. Hourya, savez-vous comment fonctionne une banque en Occident, c’est une armée de statisticiens, mathématiciens, analystes, économistes, financiers etc..pour l’étude des risques, des marchés, faisabilité, coûts etc..et ce n’est pas la banque Khalifa, ni la BDL qui ont un seul registre entrées sorties.
          Y a en marre de la rente, c’est pour les rentiers ! Et si on suivait ce slogan, il nous restera à manger des châtaignes, s’il y a a encore dans nos forêts, et des racines d’herbe. En croyant lutter contre le système rentier, vous allez nous affamez ! Du pur nihilisme !

        Anonyme
        31 août 2020 - 11 h 05 min

        @Argentroi
        Les chiffres que tu avances sont visiblement tirés de très mauvaises lectures référentielles. La réalité du terrain est tout autre.
        Sachant que les compagnies étrangères se font payer en barils de pétrole extrait, si la démarche de Chakib Kh’lil, que tu blanchis étrangement, avait abouti, on en serait aujourd’hui à importer notre consommation nationale en carburant à hauteur de 85% et ce, à coup de milliards de dollars US. Dans le même temps – il ne faut pas sortir de Harvard pour le comprendre – la conséquence première d’une telle option serait un assèchement accéléré prévisible des gisements existants pour cause de manque à gagner de notre système rentier.
        Le gaz de schiste, il faut l’oublier, nous ne possédons ni les moyens technologiques nécessaires à son exploitation, à la protection de l’environnement et de la nappe albienne (garantie aquifère pour les générations futures), ni les capacités hydriques nécessaires à son extraction, ni les moyens financiers faramineux à dégager pour ce faire. L’exploitation de cette matière extrêmement polluante impliquerait d’office que sa réalisation sot confiées à des compagnies étrangères spécialisées déjà en soucis financiers ailleurs qui feront preuve d’une voracité immodérée ! Dis nous le profit qu’en tirerait un pays comme le nôtre incapable d’alimenter correctement son peuple ou de construire dans les normes un trottoir ou un tout à l’égout ?
        Quant à DII, malgré la défection de certains de ses partenaires européens, il est toujours opérationnel, actif au Maroc et en Tunisie où il réalise des centrales thermo-solaires ou photovoltaïques, Sonelgaz s’est rapprochée de lui avec pour atteindre l’objectif de production solaire équivalent à 16000 MW d’ici à 2030. Le thermo-solaire et le photovoltaïque dans une certaine mesure (vu les tempêtes de sable sahariennes) est notre seul, unique, et créateur de richesses, avenir énergétique.
        Tu raisonnes en monnaie et non en stratégie ; c’est ce même raisonnement qui est tenu par nos « décisionnels » bureaucratiques rentiers qui pensent déjà à exporter, donc à vendre cette énergie électrique solaire.

          Argentroi
          31 août 2020 - 20 h 54 min

          Anonyme du 31 août 2020 – 11 h 05 min
          Il semble que tu arrives au milieu d’un débat qui dure depuis plusieurs années et qui a débuté quand le lobby anti-gaz de schiste, anti-sonatrach et pro Desertec a fait son apparition soudaine en Algérie. Je ne vais pas reprendre les étapes de ce débat où beaucoup de choses se trouvent maintenant dépassées comme Desertec est au Maroc, Desertec est en Tunisie, puisque c’est complètement faux. Les centrales solaires au Maroc n’ont rien à voir avec Desertec quoiqu’ il y a une participation allemande mais pas Desertec. Pas plus qu’en Tunisie, où il n’y a que la parlotte des mystificateurs recrutés par Desertec; alors Desertec opérationnel où ? Mais, que se passe t-il dans nos têtes, sommes-nous condamner à croire à des sottises : si Desertec était vraiment faisable et rentable qu’attendent les états européens et les banques européennes pour investir dans ce projet ? Ce n’est pas l’argent qui leur manque. C’est tout simplement une arnaque pour basanés et jette un coup d’œil en dessus comment on montre par un simple calcul d’épicier qu’il faut plus de 16 282 milliards de dollars pour arriver à produire seulement 1% de la seule production actuelle allemande d’électricité, alors tu peux imaginer combien il faut de milliards pour produire en électricité solaire 20% des besoins en électricité de toute l’Europe. Desertec nous dit qu’elle a besoin que de 500 milliards de dollars pour arriver à objectif horizons 2050; tu y crois, toi qui a de bonnes lectures référentielles?

    Anonyme
    30 août 2020 - 12 h 59 min

    Chakib Khellil a encore beaucoup d’amis dans le système, autrement cela fait longtemps qu’on aurait obtenu son extradition

      Syphax de Siga
      30 août 2020 - 17 h 16 min

      Chakib n’est pas bête. Comme tous les bandits, il met son intelligence au service de sa sécurité et de celle de ses milliards. Il est américain et il sait qu’il n’existe pas de convention d’extradition entre les USA et L’Algérie, et la meilleure c’est que convention ou pas, les USA ne livrent jamais leurs ressortissants à des pays tiers qui les ont condamnés. Jamais. Si une telle demande était mise en branle, il restera pénard dans les 48 Etats + Israël, ou voyagera prudemment, tranquille et heureux comme un bébé dans tous les Etats qui n’ont pas de convention d’extradition avec l’Algérie. Une fripouille, que je dis !

        Syphax de Siga
        31 août 2020 - 7 h 55 min

        Erreur : Les USA sont formés de 50 Etats, pas 48. Excuses.

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