Batna : des protestataires tentent de brûler vif un P/APC

Par Mounir Serraï  La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre à travers le pays. Des protestataires contre une liste de bénéficiaires d’aide à l’habitat rural ont failli assassiner le président de l’Assemblée populaire communale (APC) de Sefiane, dans la wilaya de Batna. Après s’être regroupés devant le siège de l’APC, ces protestataires ont fait preuve d’une rare violence en s’en prenant physiquement au P/APC qu’ils ont aspergé d’un produit hautement inflammable dans son bureau, avant de lui jeter une flamme. La scène est digne d’un film d’horreur. Le P/APC, qui a eu de graves brûlures, a été transféré en urgence à l’hôpital de N’gaous où il se trouve aux soins intensifs, a-t-on appris de sources locales.

Cette tentative d’assassinat constitue un grave dérapage que rien ne pourrait justifier. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur choc, leur indignation et leur colère face à un tel comportement collectif de gens qui s’estiment être lésés. Nul n’a le droit de toucher à l’intégrité physique d’une personne, quel que soit le motif, relèvent certains internautes qui craignent aussi le pire pour l’avenir.

Cette rare violence exprimée par des protestataires n’augure rien de bon pour l’avenir du pays. Avec la dégradation de la situation socio-économique du pays, il est à craindre que de tels comportements se multiplient. L’Etat est ainsi vivement interpellé pour faire preuve de fermeté afin d’éviter la propagation d’un tel fléau.

M. S.

Comment (15)

    Anonyme
    1 janvier 2021 - 16 h 06 min

    il ne faut pas trop delirer….seul la justice saisie doit gerer ces cas de depassement…on vit dans un Etat de droit et nos juges sont affrontes a des comportements inadmissibles herites des systeme qui ont gere le pays par le passe…Aujourd hui notre pays est engage dans un changement radical ..et cela demande du temps pour refaire le chemin perdu…

    Thifran
    31 décembre 2020 - 22 h 36 min

    L’injustice , les mauvaises pratiques récurrentes de l’administration peuvent malheureusement engendrer parfois des réactions très violentes des citoyens qui attendent l’attribution d’un logement social,,pour certains depuis vingt ans.

      Belveder
      1 janvier 2021 - 11 h 14 min

      oui tu es comprehensif a partir du Moment que ca ne touche pas a ta «  »petite personne  » ou tes proches
      c est un crime passible de Pénal ..

    Cela est intolérable inadmissible.
    31 décembre 2020 - 21 h 42 min

    Les coupables doivent être arrêter, juger et lourdement condamnés.
    Leurs procès doit-être médiatisé, afin de faire prendre conscience à tous et à toutes que l’Algérie est d’abord et avant tout un état de droit.
    Personne Personne ne se fait justice soit même.
    Il y à une justice, des commissariats de police, des gendarmeries pour plaintes, des avocats pour vous faire entendre et obtenir préjudices des associations et comités quartiers.
    Dès journalistes pour exposer des affaires anormale.
    Je sais que en Algérie, Bouteflica Saïd à museler et rendus à l’état d’impuissance tout ces moyens, et services, toutes ces institutions, normalement sensés agir pour le peuple, et les honnête gens ayant subit des préjudices.
    Je sais que les avocats, Moyennant finances, ne sont pas à la portée des bourses de tous les citoyens.
    Je sais que le piston que Saïd Bouteflica à instaurer dans tous les rouages de la société, à gangrènée, et métastasés le bon fonctionnement des conscience professionnelle, qu’aurait du imprégnées chacun d’entre nous, dans toutes nos corporations respectifs.
    Je sais, que rien ne fonctionne normalement et honnêtement en Algérie.
    Mais, l’un n’empêche pas l’autre, aucun d’entre nous ne doit se faire justice soit même.
    Faute de quoi, nous revivrons une nouvelle décennies noire et sanglante.
    Chacun réglera ces comptes, et les cadavres se rammasseront dans les rues tout les matins.
    Ce sera le Far West des Cowboys et des indiens.
    Un état bananier.
    Faisons confiance à notre président Abdelmadjid Tebboune.
    Ils va tous les faire arrêter et les jeter en prison sans distinction de statut de niveaux où de rang dans la société .

      Anonyme
      1 janvier 2021 - 11 h 55 min

      À la différence prés, que ce n’est pas au président de la république de jouer au shérif. Que ce soit Mr A.Tebboune ou un autre. Dans un Etat de droit, la justice s’autosaisie dans tous les cas prévus par la loi.

    sifa
    31 décembre 2020 - 20 h 45 min

    Il faut arrêter ces aides qui sont au fait rien que pour acheter le silence de la peuplade de bras cassés
    Arrêtez ce massacre

    RÉTABLIR UNE RELATION DE CONFIANCE
    31 décembre 2020 - 11 h 38 min

    Il n’y a qu’une solution pour calmer tout les esprits en ébullition .
    C’est montrer concrètement au peuple algériens, que tous les responsables de l’état de délabrement et de déliquescence dans lequel se trouve notre pays, seront pourchasser par la justice, jugées, et emprisonnés.
    Les algériens viven un sérieux traumatisme psychologique qui fait qu’ils ne sont dans un états de souffrance graves.
    À tel point, qu’ils ne font plus confiance à personne au niveau étatiques et administratifs.
    D’où l’urgence et la nécessité de leurs montrer que ceux et celles qui les ont plongées de cette vie de ZOMBIES seront arrêtées et mis hors d’état de nuire définitivement.
    Et que dorénavant l’état est la pour veiller que plus JAMAIS cela se reproduira.
    Un virage à 180° doit-être perçu par le peuple, pour rétablir une relation de confiance entre le peuple et l’état.

      Anonyme
      31 décembre 2020 - 15 h 57 min

      {
      RÉTABLIR UNE RELATION DE CONFIANCE
      31 décembre 2020 – 11 h 38 min
      }

      l’état de « zombie » dans le quel on a tenté de mettre le peuple Algérien, le fut durant les années 90 et encore aujourd’hui on tente ici et là de nous plonger dans ce traumatisme !
      C’est la raison pour laquelle l’Etat Algérien, en voyant le peuple sortir en masse pour prendre possession du pays fut accueilli avec avec beaucoup de soulagement, car ceci indiquait que la population Algérienne avait entrepris le chemin de la construction du pays, c’est un signe indiquant, dans le même temps, que le peuple est présent et il est sorti de sa léthargie dans laquelle avait tenté les groupes terroriste de le plonger et dans le même temps, cette sortie en masse devait être un exemple de référendum qui devait et qui a été reçu par l’Etat avec optimisme, c’est la raison pour laquelle, les autorités sécuritaires avaient accompagnés le Hirak, sans débordement, c’est ce qui fait dire que la population Algérienne avait été remarquable tout au long de ses sorties, je parle du hirak du 22 février et les quelques semaines suivant, pas celui qui a été « facebooké » (torpillé) par les professionnels de soulèvement des masses !
      Seulement, ici, l’Etat, ce qu’on lui demande, c’est d’avoir un plan ou deux(plusieurs, si possible) devançant les débordements, ou du moins, nous démontrer sa présence, à l’image de l’institution militaire !

      Ce qui c’était passé dernièrement est l’exacte reproduction de ce qui c’était passé en région de Kabylie, ou la population d’un village avait surpris un voleur et l’avait pendu par les pieds et tentait de le brûler vif, sans l’intervention de la police, c’était le drame !

      J’ai une lecture positive de ce qui se passe entre les deux partie, que sont d’un coté le gouvernement Algérien et la population, ce qui manque, c’est un lien entre les deux, qui peut les lier, les acteurs sociaux locaux, par exemple (ceci est juste une remarque, qui sait !) Il manque pas grand chose.. . un p’tit chwiya ici et la bas, de volonté !

      Tout les ingrédients de superpuissance sont là !

    CHAOUI-BAHBOUH
    31 décembre 2020 - 10 h 58 min

    Toutes ces affaires, ce sont entre les mains de la Police et de la Justice, mais hélas,les concernes brillent par leur total absence, il y à des dessous d’affaire, mais, jusqu’à quand de faire perdurer et ne pas assumer leurs Responsabilités, la Corruption, quand elle rentre dans de tels problemes Adieu chaqu’un pour et ALLAH, pour tous. Rien n’est changé les annees passent et les hommes clonés de la Façon se permettent de piller, la vie àune fin en ENFER !!! Cordialement Un citoyen lambda en lambeaux !!!

    DZA
    31 décembre 2020 - 8 h 18 min

    Un acte intolérable et condamnable. Nul ne peut et ne doit faire sa loi et surtout attenter à la vie d’autrui. Quel que soit le tort du chef d’APC, la violence ne peut être la solution du problème.
    Les coupables doivent assumer la responsabilité de leur acte ignoble. Des réactions de ce genre ne doivent plus jamais inspirer quelqu’un.
    La balle est dans le camp des autorités. Que la justice fasse son devoir avec rigueur.

    Anonyme3.
    31 décembre 2020 - 1 h 36 min

    J’en suis sur que la majorité comme on dis chez ne sont pas ouled el bled ou leurs racines ne sont pas de Batna.le problème dans nôtre pays c’est non seulement certains citoyens ne respectent les lois ,ils font leurs propres lois de la dos d’âne devant leurs propriétés à la construction illicite des baraques avec toutes sortes de violences jusqu’à insulté et aujourd’hui brûlé dès citoyens. C’est grâce aux lois que les peuples ont modernisé leurs pays ou même lès animaux sont protégés par lès lois qui sont au dessus de tout le monde.les forces de l’ordre police ,gendarmerie et les procureurs et lès juges doivent être ferme pour nettoyer nôtre pays de ce microbe qui sont entrain de terroriser les honnêtes citoyens et ternir l’image de nôtre pays.

    IWEN
    30 décembre 2020 - 21 h 42 min

    {
    Batna : des protestataires tentent de brûler vif un P/APC
    décembre 30, 2020 – 8:57Rédaction 0 Commentaire
    }

    Il s’agit, ici, de faire en sorte que l’Etat se fasse entendre, par ses lois et ses hommes de lois, et le laxisme devrait être considérer aussi criminel que les actes criminels eux mêmes !

    Le laxisme laisse la place aux débordement, aux désordres, aux actes criminels car manque de réactions aux crimes !

    à défaut de faire des dégâts durant les rassemblements de manifestants (hirak), voici que maintenant ces derniers (criminels) se cachent derrière les crises locales pour accomplir au nom des crises socio-économiques leurs méfaits !

    Si eux, les criminels) font leurs actions dans le silence, on devrait être sans appel, devant leurs crimes !

    Anonyme
    30 décembre 2020 - 21 h 29 min

    Ça fait quelques mois que je dis qu’on est sur une poudrière. La génération actuelle qui a grandi dans la violence extrême des terroristes islamistes est incontrôlable. Quand on connaît l’entêtement du pouvoir il ne faut pas être un expert pour deviner que cela finira très mal.

      @ L'Anonyme
      31 décembre 2020 - 1 h 58 min

      Parceque tu penses que Tabou et lès pieds nickelés du PAD et du RCD qui vont mettre de la discipline et chaque Algérien aura un château.

    karimdz
    30 décembre 2020 - 21 h 27 min

    C’est un comportement bestial, il n y a pas d autre mot. On peut comprendre la frustration des personnes qui n ont pas été retenues, mais en aucun cas, on ne peut excuser et tolérer la réaction violente, c est un euphémisme, qui visait ni plus ni moins que de bruler un élu vivant ! Même sur le plan religieux, il est interdit de bruler une personne, nous avons affaire à personnes sans foi ni loi.

    Ces faits sont inadmissibles, ils avaient plusieurs moyens pour s exprimer, mais vouloir attenter à la vie d une personne, cela devient criminel et ces individus doivent être traités comme des hors la loi.

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