Al-Kacim raille Lamamra : qu’attend-on pour refermer le bureau d’Al-Jazeera ?
Par Abdelkader S. – La secte des Frères musulmans n’a pas gobé le coup de pied donné par le président tunisien dans la nuisible fourmilière islamiste et le soutien apporté par l’Algérie à Kaïs Saïed. Parmi eux, l’employé syrien des Al-Thani à Al-Jazeera Fayçal Al-Kacim, qui a, comme à son habitude, poussé le bouchon trop loin. «Le ministre algérien des Affaires étrangères est préoccupé ces jours-ci par la médiation entre l’Egypte, le Soudan, d’un côté, et l’Ethiopie, de l’autre, pour assurer la quantité d’eau suffisante à l’Egypte et au Soudan après la construction du barrage éthiopien de la Renaissance, mais le respectable ministre a oublié que l’Algérie souffrait actuellement du pire stress hydrique de toute son histoire», a écrit l’animateur agité, en faisant suivre son commentaire d’un adage syrien qui signifie que l’épouse a laissé son mari grabataire pour aller soigner un autre homme. Le tout agrémenté d’un «rire» sardonique.
Ce commentaire insultant à l’égard de l’Algérie intervient quelques semaines après la décision du ministre de la Communication de rouvrir le bureau de l’outil de propagande qatari hostile à l’Algérie après sa longue fermeture pour les mêmes raisons qui appellent désormais une révision rapide de la position des autorités algériennes vis-à-vis de cette chaîne subversive à la solde de la mouvance intégriste. Autant Amar Belhimer a eu la gâchette rapide contre les chaînes française France 24 et saoudienne Al-Arabiya, autant il fait le mort devant une avanie inexcusable de la part d’un opposant syrien qui nourrit une haine viscérale envers l’Algérie et, plus particulièrement, contre l’armée algérienne.
Le commentaire insolent de Fayçal Al-Kacim a trouvé un écho favorable chez les partisans de Rachad et les moucherons marocains qui s’en sont donné à cœur joie, vidant leur rancœur contre l’Algérie et applaudissant des deux mains l’affront fait par le protégé de Tamim à Ramtane Lamamra, dont les activités intenses entamées dans l’heure qui a suivi sa prise de fonction dérangent ceux qui rêvaient de l’écroulement de la dernière forteresse inexpugnable face à l’expansionnisme israélien dans le Maghreb et en Afrique. Mais des internautes avisés ont traîné la «traînée politique», comme l’ont qualifié certains, dans la boue.
«Tous les pays souffrent du problème de l’eau et les guerres futures seront provoquées par le besoin de domination des ressources hydriques. Le ministre algérien des Affaires étrangères est complètement dans son rôle. Al-Kacim qui vit au Qatar et touche un salaire mirobolant n’a pas bougé le petit doigt pour venir en aide aux réfugiés syriens éparpillés à travers le monde», a signalé un internaute. Un autre a qualifié le Syrien de «copie arabe» de l’Israélien Eddie Cohen. «Ce qui est étrange dans ce tweet, c’est son niveau au ras des pâquerettes auquel sont arrivées certaines gens de l’information dans le traitement de celle-ci», note un autre intervenant qui rappelle au journaliste «chevronné» qu’«il existe un ministère des Ressources en eau qui jouit de toutes les prérogatives y afférentes» et que le ministre des Affaires étrangères a d’autres missions.
«Le manque d’eau signifie-t-il que nous ne fassions pas preuve d’altruisme et d’abnégation en aidant ceux qui souffrent», interroge un autre qui traite Fayçal Al-Kacim d’«oiseau de mauvais augure» et d’«individu qui aime nager en eaux troubles», qui «refoule une rancœur profondément enfouie» et dont les «pseudo-analyses confinent moins à l’analyse politique qu’au ragot de cafés».
Pendant que les Algériens défendent le pays contre ces assauts répétés des mercenaires de la plume et du micro, le ministre de la Communication s’éreinte à maintenir la chape de plomb qui les empêche par la censure de riposter efficacement.
A. S.
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