Quelle protection pour l’Algérie pour assurer sa sécurité et sa paix sociale ?

Hirak efficacité économique
La cohésion et la paix sociale ont un prix. D. R.

Une contribution du Dr Abderrahmane Mebtoul – Du fait qu’il existe un lien dialectique entre sécurité et développement, l’objectif de tout gouvernement est de concilier, exercice difficile, l’efficacité économique et la nécessaire cohésion sociale. Dans ce cadre, la loi de finances 2022 a alloué une enveloppe de plus de 1.941 milliards de dinars, soit près de 17 milliards de dollars américains pour la subvention sociale au profit de toutes les franges de la société algérienne, sans exclusive, et le projet de loi de finances 2023 prévoit 5 000 milliards de dinars pour la totalité des transferts sociaux. Cette présente analyse tient compte des importants travaux de Denis Kessler sur l’avenir de la protection sociale. Les expériences historiques, tenant compte des spécificités sociales, peuvent être un enseignement pour l’Algérie dont le fondement est une économie reposant essentiellement sur la rente des hydrocarbures, et ce afin d‘éviter les dérives, une nation ne pouvant distribuer plus que ce qu’elle ne produit.

Nous avons plusieurs risques sociaux : traditionnels, accidents du travail, maladie, retraite ; il y a les risques sociaux nouveaux : chômage, exclusion qui donnent naissance à une nouvelle génération de droits sociaux. Il y a aussi les risques naturels, climatiques et environnementaux qui prennent une importance toujours plus considérable. Sans parler des risques liés à une société technique avancée : accidents de la vie, accidents de voiture, catastrophes techniques, alimentaires ou sanitaires. Tous ces événements se mesurent en dommages corporels et susceptibles d’avoir une conséquence patrimoniale.

D’une manière générale, l’ensemble des risques qui menacent le citoyen des sociétés contemporaines se diversifient, s’accentuent, se multiplient, se déplacent, se transforment. Ils font naître de nouveaux besoins de protection qui remettent en question les formes héritées de leur couverture et obligent à repenser les institutions et les techniques qu’elles mettent en œuvre. Cela pose d’ailleurs la problématique de la crise de l’Etat providence dans la plupart des pays et des objectifs poursuivis, justice dans les redistributions opérées entre les individus, entre les générations. Denis Kessler distingue quatre formes de protection sociale d’une manière à la fois concurrente, complémentaire et solidaire : la famille, l’entreprise, les marchés et l’Etat.

La famille peut être considérée, d’un point de vue économique, comme une «petite société d’assurance», où l’on mutualise les risques. Beaucoup plus de risques qu’on ne le pense généralement peuvent être mutualisés au sein d’une famille élargie. Mais la contraction de la famille élargie, le développement de l’instabilité familiale ont en quelque sorte appelé de nouvelles formes d’interventions de l’Etat. Lorsque le risque de devenir malade, invalide, ou celui de perdre son emploi ne sont plus mutualisés au sein de la famille, ils sont, pour ainsi dire, externalisés vers l’entreprise, vers l’Etat ou vers les marchés. Inversement, les évolutions de la famille ont généré des risques nouveaux. L’instabilité familiale est à l’origine de risques qui sont pris en charge ensuite par l’Etat, comme en témoignent les allocations destinées aux familles monoparentales. Bref, il y a une relation entre la famille et l’Etat-providence à tel point que certains prétendent qu’il y aurait «substituabilité» entre solidarité familiale et solidarité nationale. L’essor de la seconde aurait en partie contribué à affaiblir la première.

L’entreprise est appelée à l’avenir à jouer comme facteur de gestion des risques de l’existence. Encore que la stratégie future des entreprises contrairement au XXe siècle, où la ré-internalisation était prépondérante, s’orientent vers l’externalité avec la création de fonds de pension et des assurances maladie gérés dans un univers plus concurrentiel, comme une entreprise. Troisièmement, les marchés : le grand historien de l’économie Fernand Braudel, dans sa description du capitalisme par exemple, a bien montré le rôle décisif des marchés dans la couverture des risques. Quatrièmement, nous avons l’Etat : c’est entre ces trois ensembles d’institutions, famille, entreprise, marchés que s’est distribué son rôle en plusieurs étapes.

L’Etat est d’abord intervenu en matière de protection sociale comme employeur pour aménager le statut des fonctionnaires: la retraite, par exemple, fait, depuis fort longtemps, partie intégrante du statut du fonctionnaire. L’Etat a ensuite encouragé les formes de protection sociale mises en œuvre dans le cadre de la famille, de l’entreprise ou des marchés par toute une série de mesures d’incitation ou de soutien. Cependant, dans la pratique, concernant les quatre différentes institutions qui concourent à la protection sociale, il y a complémentarité dans la couverture des risques.

A l’avenir, il devrait y avoir une évolution fonction à la fois des rapports sociaux internes et de l’évolution des nouvelles mutations mondiales de chacune de ces institutions, ou d’autres à naître qui relèveraient du droit privé (comme les fonds de pension, ou les réseaux de soins). Or, cela dépend des évolutions qui marquent l’univers des risques à couvrir. Les tendances qui se dessinent permettent d’entrevoir plusieurs scénarios.

Premièrement, avec les nouvelles mutations marquées par la transition numérique et énergétique, la compétitivité sera au cœur de ce système. Deuxièmement, le principe de responsabilité : en raison même de la dissociation progressive de la protection sociale et du travail, de la fiscalisation progressive, de l’oubli de l’opposition fondatrice entre valide et invalide, nous sommes arrivés à une situation dans laquelle on distribue des droits sans devoirs en contrepartie. A l’origine de l’Etat providence, en face des droits, il y avait le devoir de cotisation et ce devoir de cotisation maintenait l’équilibre entre ceux qui financent et ceux qui perçoivent, entre les cotisants et les prestataires.

Nous sommes entrés dans une ère complexe, en partie d’assistanat, parce qu’il y a dissociation entre les cotisations et les prestations. Troisièmement, le principe de justice : l’analyse des redistributions est rendue particulièrement ardue en raison également de la grande variété des transferts sociaux qu’un ménage peut recevoir, certains en nature d’autres en espèces, sans que l’on puisse comprendre les effets de la combinaison de toutes ces allocations multiples perçues au titre du chômage, du nombre d’enfants, du logement, etc. Quatrièmement, l’efficacité : l’analyse du système social algérien est coûteux et ses performances réelles mitigées.

Le principe d’efficacité, à l’instar du principe de compétitivité, exprime le choix, en matière de protection sociale, de solutions plus pragmatiques qu’idéologiques, le choix de se doter des instruments les plus adéquats aux fins poursuivis même s’ils doivent remettre en cause la pérennité des solutions héritées du passé. Pour restaurer l’efficacité du système, il faudra sans aucun doute redéfinir les frontières entre ce qui relève de la responsabilité des individus et des familles, de l’entreprise, des partenaires. Pour une solution durable de la protection sociale, il faut prendre en compte le taux de croissance économique, la maîtrise du cadre macroéconomique, l’inflation et la pression démographique. Pour l’Algérie, la loi de finances prévisionnelle 2023 prévoit des recettes prévisionnelles pour 2013 de 7 901,9 milliards de dinars (+4), des dépenses de 13 786,8 milliards de dinars, dont 9 767 milliards de dinars de dépenses de fonctionnement, soit un déficit budgétaire important, source d’inflation, de 4 092,3 milliards de dinars (-15,9% du PIB).

La nécessaire cohésion sociale suppose la maîtrise du processus inflationniste, un taux d’inflation rarement égalé entre 50 et 100% en 2022 pour les produits non subventionnés, remettant en cause la fiabilité de l’indice officiel de l’ONS qui n’a pas été réactualisé depuis de longues années alors que le besoin est historiquement daté, accélérant la détérioration du pouvoir d’achat. L’inflation réalise une épargne forcée au détriment des revenus fixes où la politique de nivellement par le bas, pour assurer une paix sociale éphémère, a pour effet qu’une grande fraction des couches moyennes, pivot de tout processus de développement, rejoint les couches pauvres, accentuant d’ailleurs l’exode des cerveaux.

Pourtant, l’Algérie, du fait du cours élevé des hydrocarbures en 2022, ne devant pas vivre sur l’illusion suicidaire de la rente éternelle, possède des marges de manœuvre à court terme ayant un endettement extérieur relativement faible qui a été, selon le FMI, de 2.4% en 2020, de 6.5% en 2021 et une projection de 7.7% en 2022, mais avec un accroissement de la dette publique ayant représenté 50.7% du PIB en 2020, 59.2% en 2021 et une projection de 65.4% en 2022.

Les réserves internationales devraient se situer, selon le ministre des Finances, à 54,6 milliards de dollars fin 2022 contre 46,7 milliards de dollars fin 2021, avec une croissance du PIB projetée par le FMI, dans son rapport du 21 novembre 2022, à 2,9% en 2023. Pour une trajectoire durable conciliant l’efficacité économique et la justice sociale à laquelle je suis profondément attaché, n’étant pas antinomique avec l’efficacité permettant la cohésion sociale, doit entamer en urgence les véritables réformes afin d’accroître son PIB (estimé 180 milliards de dollars en 2022, avec 98% des recettes en devises provenant des hydrocarbures inclus les dérivés comptabilisés dans la rubrique hors hydrocarbures pour plus de 60%) et rejoindre les BRICS qui est un objectif stratégique pour le pays.

A. M.

Professeur des universités, expert international

Comment (16)

    Ou est le Nord ?
    28 novembre 2022 - 23 h 37 min

    Personnellement, je suis fatigué des
    “IL FAUT ..”
    “ON DEVRAIT …”
    Tout le Monde sait QUOI FAIRE…pour l’ALGERIE…
    Les QUESTIONS qu’il faut se poser c’est :
    COMMENT FAIRE ?
    QUAND ?
    QUI ?

    Il n’y a aucun VENT FAVORABLE pour ceux qui n’ont pas de CAP .
    En Mer , Sur un BATEAU , Personne ne Voit la DESTINATION mais… NAVIGUER cela ne suffit pas…

    Anonyme
    28 novembre 2022 - 8 h 16 min

    Et comment faire des économies :

    1)
    Tout bénéficiaire de l’aide sociale d’État, doit consacré deux jours par semaine, de son temps, à des tâches d’intérêts collectifs. Entretien et nettoyage de la voie publique, entretien des forêts contre le risque d’incendie, l’aide aux personnes âgées. Service de la protection civile contre le feu.

    ( Réduction du travail au noir )
    ( Exclusion des récalcitrants de l’aide sociale d’État )

    La solidarité, c’est un donné pour un rendu.

    2)
    Les bourses d’études doivent être remboursables intégralements.
    Et, non plus payé à fond perdu par l’état.
    Études terminées, diplôme en main, le candidat doit rembourser dans les 3, 5, ou 7 ans, selon les montants, moyennant un intérêt frais de gestion de 2 % .
    Et cela dès le décrochage du premier emploi.

    In fine, le système boursier s’autofinance.
    Les sortants payent, pour les rentrants.
    Par le fait du remboursement.
    Principe de la solidarité. En amont et en avale. Service perpétuel garantie.

    En Creusant il y a un bien d’autres idées…

    [email protected]
    27 novembre 2022 - 19 h 52 min

    Bachir Mohamed Lahsen
    Les marocains arrivent en fuyant la misère, la dictature et le manque de libertés. La Belgique les accueille, leur donne ce qu’ils n’ont jamais rêvé d’avoir chez eux. Quand leur pays gagne au football, ils le célèbrent ainsi en détruisant la maison qui les abritait.
    ——————–
    https://twitter.com/ml_bachir/status/1596928634027397120

    Belveder
    27 novembre 2022 - 18 h 28 min

    les assurances les mutuelles la protéction sociale le sociale en Général TOUT LE monde en demande en ALGERIE sans cotiser sauf a la source pour les salariés
    tout le monde a droit a TOUT EN ALGERIE
    on a élévé des generations entieres en leur expliquant que le pétrole c est pour ECHAABBBB
    la seul activité c est de surveilller les cours du BRENT et meme éspérer des conflits mondiaux et des crises
    Tous les soulevements d Ocotobre 88 jusquau HIRAK c etait a cause de la redistribution de LA RENTE

    Yamina
    27 novembre 2022 - 16 h 23 min

    Un pays sans peuple ne pourra pas resister 24 heures contre toute attaque exterieure.

      L'Algérie n'a jamais crut que le monde était un long fleuve tranquille.
      27 novembre 2022 - 20 h 49 min

      @ YAMINA
      Non seulement l’Algérie à un peuple et pas n’importe lequel de peuple.
      Savez-vous à quel moment les algériens sont redoutables et font des exploits époustouflant.
      Et bien je vous le donne dans le mille. FACE À L’ADVERSITÉ.
      Nous mettons nos querelles de côtés, pour faires faces à nos problèmes communs.
      Si nous n’avions pas un peuple UNIS, ça se saurait à l’étranger et nous aurions depuis longtemps étés agressés par nos ennemis qui attendent de nous que nous soyons divisées et donc vulnérables.
      Je vais vous décrire l’Algérie.
      Imaginez-vous un lion endormi devant un gros gigot et une meute de hyènes observent le topo, avec une immense envies de s’accaparer du festin, mais le danger qu’est le lion, les dissuades de ne pas prendre ce gros risques.
      Mais ils réfléchissent à des moyens pour y arriver.
      Finiront-ils par y arriver !!
      Tout cela dépendra du lion, s’il à tenue compte de cette équation, que les loups sont susceptibles un jour de trouver.

    Luca
    27 novembre 2022 - 16 h 10 min

    Dieu , son immense histoire , le FLN e l’ANP, et son peuple à l’intérieur et à l’extérieur

      Anonyme
      27 novembre 2022 - 19 h 51 min

      Si il y a besoin un jour , comme la Russie nous sommes prêt au combat à la guerre pour l’Algérie, et aussi à la bataille intellectuelle et de progrès.

    Nous Algeriens
    27 novembre 2022 - 15 h 43 min

    Sommes trop dans le discours mais très peu orientés actions, résultats et toujours dans les droits aux détriments des devoirs. On a tout les atouts en main pour faire de l’Algerie un leader-geant politique, économique, culturel-artistique-spirtif, technologique et industrielle, un pays où il ferait bon vivre. Un pays où les Algeriens ne rêveraient pas de s’exiler mais qui attirerait la diaspora et les talents du monde entier . Donnez nous des rêves, on a envie d’y croire mais on a besoin de voir se transformer les paroles en actes et resultats. Alors Mr Le President, vous avez fait un bon début, vous nous avez fait des annonces dans beaucoup de domaines nous attendons les résultats et vous nous annoncer des bonnes surprises pour 2023, alors nous prenons rendez-vous avec vous pour un premier bilan. Vive l’Algerie et Gloire à nos Martyrs et espérons qu’un avenir radieux nous attend, nous avons été déçu par le passé tellement de fois! Alors cette fois sera t elle la bonne et un nouveau départ?

    Anonyme
    27 novembre 2022 - 14 h 31 min

    ICBM à têtes nucléaires multiples dépassant 1000 fois Nagasaki ou Hiroshima en puissance. 23 milliards de dollars c est ça que j aurais fait en priorité c est mieux que d acheté des armes conventionnelles à des milliers d euros ou millions d euros qu on peut détruire avec un simple drone à 200 dollars . On le voit en Ukraine ou ailleurs.faut revoir la copie des achats d Armes en Algérie et faire ces armes conventionnelles par nous même avec des pays où états qui savent et connaissent ces armements , des usines d armements qui gênerait emploi et fait partie de la diversification économique hors hydrocarbures. Intelligence artificielle et la science idem même une priorité. Enfin pour moi le renseignement de pointe et le renseignement militaire doit être capable de connaître ttes les parades ou techniques de l ennemis ou de l adversaire. L homme oui est au centre de cet ensemble. Il doit s ‘avoir anticiper s organiser planifier des attaques ou des défenses mais surtt connaître les intentions de son ou ces ennemis et c’est bien ça qu il faut develloper et moderniser . Je vois rarement des exercices de simulation de grdes ampleurs d attaques terroristes bactériologiques ou ttes sortes de menaces en Algérie par les secours ou autres ds une grde ville un plan blanc ou autres comme on voit ds ces grd pays civilisés et modernes. Si on était pris au dépourvu on paniquerait tous et nos forces et pompiers hôpitaux aide d urgence ect seront dépassé par les évènements et le manque d organisation sera flagrant et juste une grde ville, j encourage nos autorités à initier nos populations à ce genre de menace en faisant des exercices de temps en temps avec ttes les forces vives les hôpitaux cliniques et populations. On peut le faire aussi pour les incendies de forêts initier la population à la vigilance et aux premiers actes à faire , j encourage nos autorités algériennes compétentes à des campagnes d informations ds nos collègues nos écoles primaires sur ttes les démarches à prendre en cas d une catastrophe naturelle ou autres menaces . Il y a tellement de choses à faire ds notre pays. L Algerie doit savoir se préparer à ttes menaces naturelles ou humaines voir la guerre aussi . On en est où à ce niveau là ? La guerre c est pas seulement notre armée ctre un ennemi mais d un peuple et son armée ctre un ou des ennemis sinon l ANP sera défaite ctre plus fort ds une guerre d usure et de forte intensité pour x raisons la première logistique et prise en charge de tt nos soldats vêtements nourriture armes pharmacie modèle soviétique ou russes à ne pas suivre sur ça alors les 40 Millions d algériens doivent être complémentaire et pour cela il faut commencer à faire les choses chez nous pour nous et ensemble sinon je crains que nous résisteront pas à plus fort.C est juste mon avis après hé connais pas les capacités de l ANP je parle pas d Arles on a ce qu il faut en conventionnel mais de tt le reste ?? J en sais rien je suis juste un citoyen lambda qui m interroge ? …

      Anonyme
      27 novembre 2022 - 17 h 19 min

      Merci pour cette vérité. Quand j’ai osé dire la même chose il y’a quelques années suite a l’achat faramineux de la quincaillerie russes pour presque 16 milliars de dollars cette année là, plusieurs commentateurs me sont tombés dessus à bras raccourcis. Pourtant je n’avais que dire ce que vous dites dans votre commentaire. J’ai parlé aussi d’armes tel que les drones au lieu de chars lourds qui en fait ne servent qu’à “labourer” les campagnes ou des avions de chasses “ultra modernes” dont les modèles précédents sont en train de rouiller dans les hangars.

        Anonyme
        29 novembre 2022 - 20 h 12 min

        Je dis qu il y a des dépenses utiles et d autres inutiles mais j ai jamais dit que la Russie avait du mauvais matos et surtout le dernier cri et bizarrement qu on vend à l extérieur et qu on utilise pas pour le moment car surement les choses sérieuses n ont pas encore commencées je reprend ce qu a dit Poutine. Il faut diversifier nos armes et même mieux les faire par nous même. Enfin les USA avec qui ont il fait la guerre à l armement, la Russie. La course à l espace, la Russie. La guerre froide la Russie et à qui ont fait la guerre à plusieurs indirectement actuellement, Russie donc ne dis pas ce que je n’ ai pas dit. Les missiles hypersoniques russes sont bien là en Russie et ont été utilisés qd à la Chine et les USA en sont au prototype et des essais non concluant. Non la Russie sait détruire et n importe qui ds ce monde mais on va dire que c’est une puissance pauvre face aux deux autres grdes USA et Chine mais militairement elle reste bien la deuxième puissance et faut pas écouter ce qu on dit ds les plateaux. À elle seule elle a de quoi annihiler 5 fois la planète entière donc à partir de là elle ne peut pas perdre malgré que ça été écarté et que Poutine continuera avec eux juste en arme conventionnelles lais prépare le plus gros et je meilleur pour la suite et ouur des adversaires bcps plus puissant que l Ukraine, pt être su on verra marcher les soldats russes sur Paris Berlin ect à ka longue et c’est bien de ça qu ils ont peur les soutiens européens de l Ukraine, L OTAN avec . Les USA c est bcps plus compliqué et c’est plus loin donc c est les européens qui morfleront d abord si ça continue et l escalade du conflit et l usure peut en venir à une invasion et une mobilisation de guerre de l armée russe et de son peuple. Dans ce cas nous serons ds ce cas de figure de 3 ème guerre mondiale, elle a commencé timidement et indirectement mais ils vont nous emmener tous à ça si ce conflit ukrainien ne trouve pas de sortie ou solution de paix . Poutine l a dit par la négociation ou par la force, j invente rien et lui fait tjrs ce qu il dit et va jusqu au bout car ce serait une humiliation pour lui et la Russie et ça il en pas question.
        Bonne continuation à toi mais je te rejoins sur des points.

    Raïna
    27 novembre 2022 - 13 h 04 min

    La protection réside dans la bonne gouvernance,le bon fonctionnement des institutions,l’instauration d’un état de droit,l’application des lois,les droits et les devoirs du citoyen envers son pays et sa patrie,la lutte implacable contre la corruption et
    l’incompétence…
    Comment pouvons nous assurer notre quotidien et notre lendemain sachant que nous vivons exclusivement de la rente des hydrocarbures?

    Un peuple et un pays ne pourront jamais se développer à coup d’assistanat,de perfusion sociale,de subventions,de pensions de faux chahids et de faux moujaheds sans parler des barons de l’importation et de la surfacturarion…

    Nous devons produire,pouvoir atteindre l’autosuffisance et par la suite exporter,pour cela
    l’Algérie doit mener de profondes réformes pour sortir de ce coma profond en mettant en place des mécanismes macro-économiques et réduire drastiquement les importations et développer la production nationale créatrice d’emplois et de richesses facteurs de stabilité,de paix et de sécurité.

    C’est choquant de voir qu’en 2022 la préoccupation majeure des ménages Algériens repose sur le prix du kg de la pomme de terre et du litre d’huile d’autant plus nous savons parfaitement que toute pénurie alimentaire entraînerait révoltes et déstabilisation.

    lhadi
    27 novembre 2022 - 12 h 45 min

    Une société où la plupart de ses concitoyennes et de ses concitoyens sont hors de mesures et mal accordés, esclaves du désir et de l’imagination, de l’habilité et du préjugé ; cette société ne peut se libérer des entraves du sous développement et des sarcomes inhérents.

    Appelons un chat un chat !

    Nous sommes devenus notre propre ennemi, notre propre censeur, parce qu’on est bloqué en nous-mêmes et bloqué sous la tutelle d’un système d’un autre temps que la constitution lui a beau tracé la voie ; il marche dans la sienne.

    On doit donc, à mon sens, exorciser nos propres démons et mettre à nu nos propres fantasmes pour être en capacité à faire disparaitre l’obésité du médiocre ; cette norme d’incapacité, créative, orpheline des vertus de discernement ou intellectuelles et des vertus de caractère ou morales.

    C’est dans la compréhension du sens de cette analyse que nous devons puiser la volonté et la capacité d’infléchir le cours du système d’un autre âge en butte au projet de rousseau qui a inspiré la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

    Fraternellement lhadi

    ([email protected])

    Aller vers la democratie, la modernité et d'émergence !
    27 novembre 2022 - 11 h 41 min

    Aller vers la democratie, la modernité et l’émergence afin de créer les conditions pour optimiser la création de richesses et de la valeur ajoutée sont les conditions préalables. L’Algerie doit federer sa population sur sa vision/stratégie à court/ moyen et long terme à travers un mode de gouvernance/gestion irréprochable, transparent et moderne. L’Algerie a le devoir envers les Algeriens de leurs assurer prospérité, bonheur, sécurité en leurs donnant une education nationale d’excellence, une securite interne et externe sans faille, un écosystème sanitaire moderne, des infrastructures innovantes permettant la mobilite des citoyens et un urbanisme de haut standing sans oublier des lieux culturelles, artistiques et sportifs permettant aux Algeriens de s’épanouir. Nos atouts sont les ressources naturelles, notre jeunesse/nos talents, la diversité de notre pays, le soleil (qui est aussi un risque), la nappe phréatique, notre agriculteur méditerranéenne, … Nos challenges sont de gerer: la transition énergétique et écologique, le stress hydrique, lutter contre l »urbanisme anarchique ( et laid!), le risque sismique, la désertification, d’assurer un tissu économique performant créatrice de richesses et de valeur ajoutée tout cela en étant au maximum auto suffisant dans tout les domaines, la transition digitale,…. Nos risques sont notre dependance aux hydrocarbures, notre modèle de gestion / financier obsolètes, le manque d’ambition/ de vision, notre model de subventions inégalitaires, un Etat trop présent dans l’économie qui brident les créateurs de richesses potentielles et les entrepreneurs (la bureaucratie), notre dependance dans tout les domaines, les risques sécuritaires internes et externes, les extremistes (islamistes, berberistres et l’ultra gauche), une démographie non maîtrisée versus les besoins, le réchauffement climatique et ses conséquences, la fuite « des cervaux »,… Il serait bon à nos dirigeants de faire ce SWOT analysis Algerie et une ROADMAP à 10 ans afin de partager cette stratégie/vision aux Algerie avec son mode opératoire. Notre pays peut atteindre les 100 milliards d’exportations hors hydrocarbures si on procède à une approche rigoureuse, organisée, structurée avec un plan d’actions versus resultats et plan correctives et tout ceci de façon micro et macro!!!

      Luca
      27 novembre 2022 - 19 h 54 min

      Nous sommes prêt pour la guerre pour l’Algérie, et bien évidemment aussi pour la bataille intellectuelle et de progrès si celle ci à besoin d et nous . Ce n’est pas les petits gluksman ahahahah qui feront le poids … Nous il nous faudra en face toute l’assemblée sioniste

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.