Admission aux BRICS : quelques explications

l’Algérie BRICS
L'admission de l'Algérie aux BRICS n'est que partie remise. D. R.

Une contribution d’Amar Djerrad – Si l’Algérie n’a pas encore intégré les BRICS, ce n’est que partie remise ! En observant bien, l’Algérie est déjà dans les BRICS. Elle est même un allié d’une fidélité infaillible dont les principes et la résistance à l’adversité ne sont plus à démontrer. Son admission officielle ne sera que formelle.

Des analyses «à chaud» tendent à montrer que l’Algérie a subi ce «refus» suite à une sorte de «veto» de l’Inde pour «contrer» la Chine visant à l’empêcher d’avoir «plus de pouvoir» au sein des BRICS. Rien que ça ? C’est comme si la Chine et la Russie n’ont pas déjà cette force économique, politique et militaire pour craindre qui que ce soit dans le Monde. L’Inde également ! C’est trop simpliste comme argumentation. Spéculer ainsi veut dire qu’il y aurait de graves divergences au sein des BRICS et donc des BRICS faibles et sans avenir. Ce qui va dans le même sens que la propagande actuelle anti-BRICS des atlantistes.

D’autres commentateurs nombreux, surtout des réseaux sociaux, ont réagi avec une façon qui relève plus du sentiment (du pathos) qu’avec raison et réalisme. Ils vont jusqu’à mettre en doute le sérieux des «5» des BRICS qui, selon eux, ont admis des pays dont la «fidélité» serait douteuse, en argumentant par la citation de leurs faits et gestes passés, désavouant en quelque sorte les pays fidèles qui auraient subi un «échec».

On observe donc que chacun réagit selon «ses» critères et ses sentiments sans même savoir ce dont il s’agit, comment, pourquoi. Que dire avant de donner quelques bribes d’explications ? «La patience conduit au salut, la précipitation court au malheur.» (Proverbe turc.)

Quand il y a des amis (ou nouveaux amis) qui se bousculent au portillon pour se faire admettre, la première réaction est de dire aux amis sûrs et fiables d’ajourner leur demande. Les Algériens ont ce genre de comportement lors des fêtes, quand il y a beaucoup d’invités, ce sont les proches qui se servent en dernier.

L’Algérie à la fidélité indéfectible, dont le PIB est supérieur à celui de l’Ethiopie, peut donc attendre parce qu’elle ne pose pas de difficulté. C’est aussi le cas d’autres pays dont l’admission n’est ni discutable ni urgente. Les adversaires peuvent déblatérer autant qu’ils peuvent, le processus reste irréversiblement sur la même voie anti-impérialiste et anticolonialiste.

A notre sens, ce n’est ni un «refus» ni un «échec» pour les autres candidats. C’est un ajournement pour cause de priorité. En politique, il doit y avoir des raisons que notre raison ignore. Il doit y avoir des raisons géostratégiques et géopolitiques dans leurs calculs. Il doit y avoir aussi une «tactique», surtout avec ce qui se passe au Niger et les forces en présence. Il faut également tenir compte de la Grande Route (dite de la soie) qui passe par cinq pays intégrés en priorité.

Si l’on se fie aux critères généraux lancés par Lavrov, l’Algérie est éligible ainsi que d’autres : «[…] Le poids, l’autorité et la position du pays candidat sur la scène internationale, ceux qui partagent la même vision, qui croient en la multipolarité, en la nécessité de relations internationales plus démocratiques et plus équitables, qui insistent sur la croissance du rôle du Sud global dans les mécanismes de gouvernance mondiale.» (Selon Sputnik.)

L’admission de l’Iran dans la première priorité – après 12 ans d’attente pour être admis comme membre à part entière l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) – doit être analysée en relation étroite avec celle de l’Arabie Saoudite et les Emirats dans les efforts que la Chine (avec la Russie) a déployés pour les réconcilier et les sécuriser contre toute adversité, en particulier celle des Etats-Unis et d’Israël. Cette «réconciliation» et «sécurisation» sont absolument impérieuses et urgentes pour en faire un facteur de paix dans la région, loin de toute menace, et ce, en liaison avec la question cardinale palestinienne et la situation en Syrie. Stabilité que redoutent les Etats-Unis et Israël pour maintenir leur hégémonie.

L’admission de l’Egypte et de l’Ethiopie, en priorité, est à voir surtout sur la question de l’exploitation du Nil afin que ces deux pays ne tombent pas dans une guerre destructrice et inutile, profitant aux Occidentaux qui ne souhaitent que ces situations afin de se présenter comme «réconciliateurs» et «porteurs de paix», dont le monde connaît les conséquences fatales. Les BRICS est le moyen inespéré, en antidote, d’empêcher ce néocolonialisme prédateur, par la mise à leur disposition de moyens financiers et humains importants, en parallèle avec son expertise dans sa gestion et son exploitation. Dans ce cadre, les pays des BRICS sont de «bons partenaires» pour l’Afrique, a affirmé Dilma Rousseff, présidente de la Nouvelle Banque de développement (NBD) des BRICS, ajoutant que «la banque financerait des projets d’infrastructures physiques et numériques en Afrique, ainsi que des projets éducatifs… La Nouvelle Banque de développement a le potentiel d’être le chef de file de projets qui répondent aux défis les plus urgents des pays africains».

L’Argentine (comme l’Egypte) – en priorité – est un pays important dans son continent qui peut, avec le Brésil, constituer une véritable force pour contrer les provocations des Etats-Unis. L’Argentine a été, de tout temps, la cible des Etats-Unis (et du Royaume-Uni). Son choix d’adhésion aux BRICS consolidera son indépendance, d’autant qu’elle est déjà membre du G20 (avec l’Arabie Saoudite), ce qui renforcera aussi la position des BRICS dans ce forum de coopération économique internationale.

Reste l’Indonésie, l’Algérie, le Bahreïn, deux pays d’Afrique de l’Est et de l’Ouest (non nommés), le Mexique – pays amis des BRICS – peut-être le Nigeria et la Thaïlande, la Turquie… Comme on dit, «chaque chose en son temps».

Les BRICS semblent vouloir que les régions qui lui sont favorables soient sécurisées en priorité pour ne pas passer sous les fourches caudines d’un Occident toujours prédateur et amateur de chaos, de guerres et d’injustices.

L’urgence, avec ces nouvelles admissions, a sans doute déterminé les stratégies et les tactiques, sans influer sur la finalité et les objectifs.

A. D.

Comment (15)

    Anonyme
    28 août 2023 - 7 h 03 min

    La décision d’élargissement n’a pas été prise au sommet des BRICS, elle a été prise bien avant.

    Regardez une carte des BRICS anciens et nouveaux.
    Une mappemonde.

    Actuellement les BRICS ont des objectifs MONÉTAIRES et financier c’est tout.
    Ils sont en train de créer une monnaie d’échange, de reserve et de financement international qui va s’insérer dans une architecture financière concurrente des institution de Bretton Woods.

    Mais il ne veulent pas que les BRICS soit perçus comme un flingue sur la tempe de l’empire américain.

    Ceci a dicté ce qu’il faut faire et ne pas faire.

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    CE QUE LES BRICS NE VEULENT PAS FAIRE:
    1) Ils évitent de se rapprocher géographiquement des USA, de l’Europe et de l’OTAN, de AUKUS.

    Tous les pays qui sont proches géographiquement de ces alliances de sécurité ont été mis de côté en utilisant la carotte et le baton, et leur candidature a été ajournée ou annulée.

    Mexique: voisin direct des USA, leur président a dit se retirer de la course en août, juste avant le sommet

    Indonésie: voisin direct de l’Australie/AUKUS, candidats jusqu’à la dernière minute, ont signé un accord militaire à la veille du sommet avec les USA et se sont retirés

    Algérie: voisin direct de l’UE/NATO, quelques semaines avant le sommet le MAE était aux USA, et avant cela le Président Tebboune avait tempéré le calendrier d’adhésion

    Donc les pays trop proches de l’OTAN, des USA, de l’UE, on oublie au moins pour l’instant.
    C’est trop ostentatoire.

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    CE QUE LES BRICS VEULENT FAIRE:
    2) La priorité des BRICS c’est un agenda MONÉTAIRE.
    C’est un dé-tricotage de l’ordre financier américain créé en 1945.

    Donc on a décidé d’adjoindre
    a) les plus grosses machines à cash de la planète (Saouds/EAU/Iran)
    b) les pays du Sud les plus endettés (Argentine/Egypte) qui vont être soustraits au FMI (Bretton Woods)
    c) l’Éthiopie qui a une immense valeur symbolique car unique membre fondateur africain des institution de Bretton Woods en 1945, un état associé de Pékin économiquement et aussi c’est un pays ouvert sur le monde

    CAS DE L’ALGERIE
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    Et nous alors?

    L’Algérie ne sert à rien aux BRICS dans cette étape monétaire et financière.

    a) Notre système financier est nul, triple zéro. Carnaval fel dechra. Mazelhoum bel werqa oul qlam.
    b) Nous n’avons pas de dettes à restructurer contrairement à Argentine et Egypt.
    c) Nos réserves sont microscopiques contrairement à Saouds/EAU/Iran, grands argentiers.

    Dans ces conditions pourquoi nous admettre dans un club dans lequel on ne sert à rien?

    Si encore nous avions une personnalité agréable, aisée ou attractive, avenante, souriante….
    Si faire du commerce avec nous était une perspective attrayante.
    C’est exactement l’inverse.
    Nous sommes repoussants sur les plans financier, monétaire, commercial.

    Nos échanges commerciaux hors hydrocarbures sont moins que microscopiques …. et en plus ils sont entravés par la loi contrairement à tous les BRICS, qui ont une économie ouverte sur le monde.

    L’Ethiopie a une économie plus petite que nous, mais elle est plus libre et plus avenante que l’Algérie et elle a un commerce plus fluide que nous avec les BRICS.
    C’est très facile de faire du business en Ethiopie, elle n’interdit pas les importations et les flux monétaires.

    Celui qui fait du business en Algérie, c’est un cauchemar pour envoyer des devises et un enfer pour les récupérer.
    C’est un cauchemar pour utiliser une carte de crédit et sortir de l’argent à un distributeur.
    Chez nous les hommes d’affaires étrangers sont perçus comme des escrocs potentiels et des vampires.
    Ailleurs ils sont accueillis avec le sourire pas avec du soupçon.

    Aucun autre pays des BRICS ne fonctionne comme nous, avec cette mentalité rétrograde de peuplades claniques, de méfiants et sourcilleux, qui considèrent l’entreprise comme un mal nécessaire, le manager comme un voyou en sursis, le businessman comme un escroc patenté et le financier comme un diable en chair et en os.

    La décision des BRICS est sensée et compréhensible pour peu qu’on ne soit pas aveuglé par son propre nombril et qu’on ait le courage de se regarder dans la glace.

    Estimez vous heureux s’ils acceptent de prendre notre argent à la Banque des Brics!

    Brahms
    28 août 2023 - 6 h 21 min

    BRICS (mauvais choix)

    – Brésil : Il y a plein de favelas à Rio de Janeiro (Favela veut dire « bidonville » en portugais du Brésil. Ce sont des quartiers pauvres, dont les maisons ont été construites illégalement, sans permis de construire).

    – L’Inde est également connue pour sa prévalence de maladies infectieuses telles que la dengue, la fièvre typhoïde, la tuberculose, la méningite et l’hépatite A.

    En Inde, la misère est héréditaire

    Connaissez-vous le nombre d’esclaves qui demeurent en Inde ? Pour un salaire mensuel de quelques dizaines d’euros, ils sont plus de 18 millions à s’éreinter dans des champs, sur des chantiers ou dans des industries plus de quinze heures par jour. C’est le pays le plus violemment frappé par l’esclavage.

    Les esclaves, de véritables captifs, perdent leur vie auprès de leur propriétaires qui les maltraitent et les battent, parfois jusqu’à la mort. Le soir, en rentrant chez eux, que leur reste-t-il comme force pour s’occuper de leurs enfants ? Aucune, c’est évident.

    Les enfants des esclaves, trop pauvres pour aller à l’école, ne recevront jamais l’ombre d’une éducation. Comme leur parents, ils resteront esclaves toute leur existence. Et leurs enfants subiront le même sort. C’est un cercle vicieux auquel nous voulons mettre un terme.

    Sincèrement, l’Algérie n’a rien à faire dans les BRICS, si on y rentre, on va régresser.

    Anonyme
    27 août 2023 - 18 h 11 min

    Des explications farfelues et je vais vous démontrer ce que je dis l auteur, qd nos dirigeants pdt 20 ans pillaient le pays par des dizaines de milliards de dollars pour eux et d autres pays tiers avec une vacance du pouvoir et un pouvoir corrompu et laxiste et vous voudrez nous faire croire qu en deux ou trois ans de mandat de TEBBOUNE sommes capable d appartenir à un groupe économique quelqu il soit ? C est de prendre le peuple algérien pour des enfants et même les enfants ne sont pas dupes à l ère du net qu ils connaissent bien en 2023 . Ils vont avec des tablettes à l écoles aujourd’hui et savent tres bien ce qui se passe chez les autres pays leurs progrès leurs modernités ect donc même un enfant algérien du fin fond d un douar en Algérie ne croirait pas vos salades sans vouloir vous manquer de respect, le BRICS est un panier de crabes avant tout mais leurs dirigeants font le job pour leurs pays justement et pourtant tt ces pays dont corrompus mais je crois qu il avait peur de faire rentrer bcps plus corrompus qu eux et en plus n offre rien à son propre peuple, que peut il offrir aux autres ds ce cas ? Je trouve ça logique, pas vous ?
    Je vous fais partager une vidéo pour vous prouver que ils ont des bien des plans d hégémonie déjà entre et surtt avec ces nouveaux membres arabes mais si ils leurs permis de les rejoindre tt les deux , c’est justement pour ça pour leur éviter la guéguerre entre eux et sacrifier l’ Algérie et la leur livré ds un futur proche peut être même avt notre adhésion qui n est pt être que diversion pour nous occuper et les naïfs et corrompus pourris incompétents sont bien nos dirigeants algériens ds l ensemble , l Algerie n a pas besoin de ce BRICS pour avancer comme a dit un lecteur d AP sur son com , le monde est vaste mais le problème en Algérie il est humain avt tout et surtt ce qui sont en responsabilité de le gérer de le gouverner pour avancer et ne pas vouloir s accaparé du pouvoir coûte que coûte même en étant nuls , oui c est plutôt ça qui nous empêche d avancer et de voir les choses ,regardez cette vidéo et comment ces gens travaillent pour leurs pays avt tout même si je les méprise par leurs arrogances et leurs manières mais ils savent travailler pour ke bien de leurs pays et peuples : https://youtu.be/n2ZHxNgzJVQ?si=nHnCpBHB6BKJwoC5

    Anonyme
    27 août 2023 - 18 h 07 min

    « l’algerie est deja dans les brics » le citoyen lambda comprend que l’algerie a ete admise moralement,avec un siege virtuel ! et donc , seule la contribution d »1 milliard et demi,si c est confirmée,est réelle ! par ailleurs d »apres les observateurs,un seul menbre ,peut exercer son veto a l »entrée d’un pays,pensez vous que certains nouveaux entrants,ceux du golfe qui ne portent pas dans leur coeur l »algerie vont etre d’accord !

    Anonyme
    27 août 2023 - 17 h 34 min

    Il faut regarder l avenir…vivement 2024 et la rencontre des BRICS a Moscou…On ne peut pas forcer les portes…les raisons sont multiples et l entree de l Algerie aux BRICS n est pas une urgence..et cela a ete bien pris en compte par les 5 des BRICS…Il y a l utile et le plus urgent…

    Objectifs des BRICS et du .. G7 ?
    27 août 2023 - 17 h 30 min

    De mon côté, je souhaite juste dire un petite mot rapide concernant .les BRICS. Je constate çà et là dans la presse du pouvoir ou chez certains journalistes, intellectuels, politologues algériens aussi bien en Algérie qu’à l’étranger, beaucoup qui veulent minimiser ou relativiser le refus d’intégration pour l’instant de l’Algérie dans les BRICS ! Certains disent même que c’est tant mieux pour l’Algérie de ne pas en faire partie, remettent même en question l’utilité et l’efficacité d’une telle organisation mais dans le même temps ils ne disent rien contre le G7, bizarrement.

    Mais si on lit calmement et attentivement la dernière résolution des BRICS qui vient d’être publiée, il n’y a rien qui dit ou stipule que ces 5 membres sont contre l’Occident en tant que tel, contre l’ONU en tant que tel, contre le FMI en tant que tel, contre le dollar en tant que tel, ni même qu’il remettent en question l’existence les diverses organisations internationales actuelles connues pour être sous domination occidentale, mais qu’ils souhaitent seulement que les puissances occidentales (notamment les USA) revoient leur manière d’administrer d’une manière unilatérale et égoïste le monde, afin de tenir compte un tant soit peu des intérêts bien compris des nouvelles puissances émergentes, des pays pauvres, des pays sous développés, des pays en voie de développement en faisant l’effort de passer d’un unilatéralisme sauvage et égoïste, mené par les USA notamment, vers un monde multipolaire plus équilibré ! Point barre !

    Ce changement est , à mon avis, une nécessité évidente pour la paix dans le monde ! Maintenant si ces pays occidentaux refusent cette option, et bien les BRICS pensent légitimement qu’il est de leur intérêts vitaux d’organiser eux-mêmes, entre eux et sans violence, pas à pas, l’avenir et le devenir de leur propre pays et des pays adhérents tant sur le plan économique que géopolitique ! Il est légitime que chacun défende, comme il l’entend, ses intérêts stratégiques vitaux. Point barre

    NB : maintenant concernant les décisions des BRICS d’admettre tel pays ou tel autres, de reporter ou retarder momentanément l’adhésion de tel autre, là ce sont des stratégies, de l’instant, de la part des grandes puissances comme la Russie, la Chine et l’Inde qui décident de la tactique politique la plus à même de garantir le bon cheminement et la pérennité de leurs objectifs ultimes à moyen et long terme.

    Antisioniste
    27 août 2023 - 12 h 41 min

    Nous sommes en guerre, mais la majorité des citoyens ne le savent pas, et ne s’en soucient pas. Car pour eux la guerre c’est des armées qui s’affrontent, et le fait que nous avons une armée forte suffit à les conforter dans leur paisible insouciance qui leur permet de vaquer à leurs occupations dans l’espoir de jours meilleurs en comptant toujours « comme d’habitude » sur la distribution de la rente par l’état providence.

    Alors permettez-moi d’affirmer que le report (qui n’est ni un refus ni une exclusion) d’admission de l’Algérie au sein des BRICS lors du sommet de Johannesburg est un ECHEC très grave, auquel il faut y remédier rapidement, et de façon drastique.

    Apres la réussite du hirak qui a atteint ses objectifs principaux qui étaient le refus du cinquième mandat de la honte, et la mise hors d’état de nuire du noyau dur de la « issaba » ainsi que l’évitement évident des dangereux dérapages qui aurait pu donner lieu à une autre réalité que celle que nous connaissons aujourd’hui. L’Algérie a commencé à connaitre une stabilité relative et ascendante qui lui a permis de reprendre (plus ou moins) son destin en main, et de continuer d’avancer. Mais il faut admettre que cette victoire n’était qu’une bataille dans une guerre qui s’annonçait longue et périlleuse. C’est là que les erreurs qui on mener à cet ECHEC ont commencé.

    Nous n’avons pas de système d’éducation digne de ce nom qui reflète le civisme et la citoyenneté qui font de l’individu social algérien le maillon d’une chaine qui se meut dans un mouvement coordonné et cohérant pour atteindre un ou des objectifs donné préétablie qui mènent vers le progrès duquel tous en bénéficie. Le système d’éducation en vigueur depuis et actuellement a engendré avec une grande efficacité la médiocrité pur qui se reflète dans tous les secteurs, et notamment dans le domaine de « l’information » qui est l’outil/l’arme la plus puissante dans toute guerre de quelque nature qu’elle soit.

    La déception des algériens suite au report de l’admission de leur pays au sein des BRICS reflète l’échec de notre système d’éducation représenté par ses multiples experts de plateau TV, journaleux, influenceurs sur youtube tik tok etc… qui sont tous les produits de ce système foireux d’éducation national, et c’est en grande partie à eux/elles que nous devons cette déception, qui n’est pas du a une erreur de communication fortuite, mais le fruit d’une stratégie presque subliminal qui vise la déstabilisation de notre pays, et qui commence par saper le moral collectif afin de leur rendre plus malléable aux autres attaques tel que les rumeurs de rupture de stock dans le sucre, le blé, ou les cure dents. Ce qui par réaction « pavlovienne » crée la ruée vers les magasins pour faire des stocks et amplifie les rumeurs de tout genre jusqu’à ce que la société soit prête à l’explosion. La suite est évidente les investisseurs qui allait venir seront obligé de revoir leur priorités et leurs intérêt ce qui est leurs droit, et de cette façon non seulement on ne sortira pas de l’économie rentière, mais on finira par devenir des moins que rien docile sous la coupe d’un des représentants du grand capital qui sera choisi démocratiquement, bien entendu.

    Donc, il y’a bien eu un ECHEC, mais c’est celui dont je viens de parler, et qui a donné lieu à cette déception exagérer qui ne doit plus se répéter par des prise de mesure drastique pour éliminer la médiocrité médiatique et informationnel évidente. Tout en revoyant les stratégies de nos « stratèges » de communication en haut lieu, sinon comme le dit toujours notre célèbre chroniqueur Hakim Laalam, je fume du thé et le cauchemar continu.

    madher
    27 août 2023 - 9 h 44 min

    L’économie algérienne, avec un système financier archaïque, une bureaucratie lourde, une insécurité juridique avec des lois et réglementations qui changent au gré des des improvisations ministérielles comme c’est le cas des importations, l’absence de bureaux de change, une inflation importante, une monnaie faible, un système internet avec un débit qui reste faible malgré les énorme progrès accomplis, n’est pas encore prête pour intégrer les BRICS.

    Merci au Brics pour la sonnerie
    27 août 2023 - 8 h 16 min

    Cinq membre à proposer un candidat, par contre l’Arabie Saudite a été sollicitée. Donc ni les critères économiques ni géostratégiques mais les intérêts des uns et des autres. Si l’Algérie avait un certain respect auprès de ses fournisseurs elle aura été imposée, après tout 5 nouveaux ou 6 ça ne fait aucune différence, d’où l’hypothèse du boycott, de l’Inde, sous pression de la France probable, mais aussi de l’Arabie Saoudite, qui ne veut pas être confuse avec les faux Arabes, ainsi elle appuiera l’Egypte.
    Quant à l’utilité de cette adhésion elle a servi en interne pour bilan politique du régime, qui croyait être au centre du monde mais en réalité est tout sauf. Elle sert à disqualifier cet impératif arabiseur, en fin de compte même si l’Arabie a une dent cariée contre l’Egypte, devant le choix entre vrai arabe et arabes en devenir, le choix est pour les siens. Donc bilan positif dans la mesure où il révèle la portée de cette Algerie sans son peuple qui vogue au gré du vent.

    Belveder
    27 août 2023 - 7 h 56 min

    Arrêtez avec Votre «  » » »PIB » » qui est Supérieur à l Ethiopie
    L Ethiopie de 2023 n’est pas L Ethiopie de la Famine des années 80
    Elle a une industrie militaire et civile Forte
    Des infrastructures de Bases récentes
    Un territoire Vaste et riche
    Et SURTOUT un PEUPLE qui Travaille

    Avoir Un PIB grâce à 98% d exportations d hydrocarbure Ne Veut rien dire

    L'Agérie arabe islamique doitdéguster son cocktail à la Cicuta
    27 août 2023 - 7 h 55 min

    …Il y a 5 membres et chacun d’eux pour ses propres raisons et hiérarchie d’interet à subventionné 1 membre, sinon on aurait intégré le 6 ème. La Russie et l’Inde avaient soutenu l’Iran, pour le corridor St Ptersbour Inde passant par l’Iran. Légitime pour les deux pays et surtout pour l’Iran qui subit l’embargo. La Chine a beaucoup d’Interets En Egypte et Ethiopie, là aussi on a pas à dire aux chinois qui doit elle choisir. Le Brésil a cautionnè la candidature de l’Argentine, pays qui ira aux élections au mois de Decembre et il y a de fortes chance que la droite gagne, une droite qui veut introduire le $Dollar. Donc il y a des choix de priorités de beaucoup de pays. Quant à l’Arabie saudite elle n’avait pas posé de candidature mais sollicitée,, comme l’Algérie risquait de lui faire de l’ombre je suis certain qu’elle a imposè ses conditions, celle de faire représenter les peuples arabes par de vrais arabes.

    Anonyme
    27 août 2023 - 7 h 29 min

    … Si c’était vrai on aurait intégré l’Algérie, car entre 5 membres et 6 je ne vois pas de différence, preuve que le choix de la non admission soit lié au boycott et au moins à la hiérarchie des valeurs, du reste c’est Lavrov qui le dira » on a choisit comme critère le prestige » des candidats… ».

    Abou Stroff
    27 août 2023 - 7 h 19 min

    « Admission aux BRICS : quelques explications » titre A. D..

    Les explications de A. D. rejoignent les « analyses » du général français (voir article de Houari A.) pour expliquer qu’en définitive, le pouvoir algérien n’a pas reçu de camouflet de la part des BRICS, bien au contraire.
    A suivre ces deux analystes, on peut conclure que, c’est parce que l’Algérie « est …… un allié d’une fidélité infaillible dont les principes et la résistance à l’adversité ne sont plus à démontrer », qu’elle n’a pas été admise au sein de cet ensemble.
    je pense que cette « analyse » permet au pouvoir algérien de se tirer d’affaire et d’éviter le courroux d’une populace chauffée à blanc concernant l’inévitabilité de l’intégration de l’Algérie aux BRICS.

    En définitive, comme d’habitude, « on » nous sert le même plat depuis 1962:
    nos augustes dirigeants sont les meilleurs dirigeants que nous puissions avoir et quand il y a un quelconque couac, ce n’est jamais de la faute de nos augustes dirigeants.

    Moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part le constat incontournable que les BRICS ont besoin d’économies qui comptent au niveau international (l’arabie saoudite et les émirats en tant que puissances financières) et d’économie qui reposent sur le travail et la production (l’iran, l’argentine, l’égypte etl’éthiopie) pour faire contrepoids aux usa et à leurs vassaux.

    je pense que aucune personne sensée n’oserait placer l’Algérie dans l’une des catégories précitées.

    PS: je persiste et signe: nous avons une industrie toujours à l’état de gestation, c’est à dire non performante, une agriculture qui dépend fortement des « salawat el istisqa » au lieu de dépendre de la science et des techniques à mettre en oeuvre qu’elle indique, un système bancaire archaïque qui fonctionne comme un quelconque administration au lieu d’être le moteur de l’accumulation du capital, un système fiscal désuet qui fait perdre au trésor public des rentrées fiscales astronomiques, une économie souterraine ou informelle hors contrôle qui constitue une base pour une déstabilisation de l’économie nationale (je note, en passant, que l’économie informelle est quasi-monopolisée par la vermine islamiste).
    Et last but not least, nos augustes dirigeants n’ont aucune vision de moyen et de long terme sur le devenir de l’Algérie en tant qu’Etat et économie qui compte (grâce à une base matérielle diversifiée et non grâce à des slogans creux) dans le concert des Nations qui participent activement à l’écriture de l’histoire.

    Parlons peu parlons bien!
    27 août 2023 - 7 h 13 min

    Seul les résultats comptes, faire de la com pour faire les beaux et le buzz n’apporte rien à l’action. Le problème n’est pas d’avoir les BRICS, le problème est d’avoir eu la certitude d’y rentrer et d’avoir communiquer en interne et en externe sur le sujet. Nous n’avons donné à nous ennemis du grain à moudre pour ternir l’image du pays. Alors parlons peu mais bien et surtout avoir des résultats.

      Anonyme
      27 août 2023 - 15 h 08 min

      Merci à toi Parlons Peu Parlons Bien . L auteur de l article veut rendre un échec du pouvoir algérien en succès et penses qu on y connais rien ?

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