Attaques contre le DRS : la CGEA désavoue Saïdani

La Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) réagit aux propos d’Amar Saïdani contre les services de sécurité en estimant, dans un communiqué, qu’«il est temps que ces discours, ce genre de passes d’armes, cesse et soit banni de notre langage. Les joutes de précampagne ne doivent comporter que des propos destinés à consolider la nation algérienne et contribuer à promouvoir le débat d’idées, tout en évitant de déconsidérer nos cadres et nos institutions, afin de préserver notre souveraineté et notre dignité, pour lesquelles de nombreux martyrs ont sacrifié leur vie, pour que les Algériennes et Algériens puissent contribuer à l’édification d’une nation forte et vivre avec honneur et dans la paix». Dans le communiqué parvenu à notre rédaction, la vice-présidente de la CGEA, Saïda Neghza, souligne que les déclarations rapportées, récemment, par la presse algérienne, «d’un responsable d’une structure partisane concernant un département chargé de la sécurité et relevant de l’ANP, digne héritière de l’ALN, ne peuvent, en aucun cas, nous laisser indifférents. En tant que membre de la société civile, citoyenne algérienne et responsable d’une structure patronale à caractère syndical à qui il importe d’exprimer son opinion par son indignation et sa réaction à l’égard des propos tenus contre une institution et ses responsables qui ont assumé et assument pleinement leur rôle en assurant une paix constante à travers le pays, et en veillant à la sécurité de nos frontières est, ouest et sud, et ce, dans un contexte extrêmement difficile». Elle estime que «les graves accusations portées contre une institution sécuritaire non seulement décrédibilisent notre pays – fait grave au regard des Etats avec lesquels l’Algérie a eu beaucoup de peine à tisser d’excellentes relations après la décennie noire – mais aussi mettent en doute notre volonté de construire une démocratie permettant de faire évoluer la nation algérienne sur la base d’une économie de marché dont l’aspect social doit figurer comme un élément fondamental». La responsable de la CGEA appelle le Président à intervenir en vue de tranquilliser l’opinion publique : «A l’orée du futur, et de l’élection présidentielle, beaucoup de citoyens s’interrogent sur l’avenir du pays, je souhaite, à cet égard, que Monsieur le président de la République puisse s’exprimer afin de rassurer le peuple algérien et mettre fin à une incertitude pesante.»
M. Sassi
 

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