La politique d’abord

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Lors de la campagne électorale, la dimension politique l’emportera sur les préoccupations économiques. New Press

Par Kamel Moulfi  – L’année 2017 tire à sa fin dans un climat de morosité économique qui a de quoi inquiéter. Mais l’actualité reste dominée par le fait politique concentré dans les élections pour le renouvellement des Assemblées populaires communales (APC) et des Assemblées populaires de wilaya (APW), le 23 novembre prochain. Avec l’ouverture, demain, de la campagne électorale, c’est encore la dimension politique qui l’emportera sans aucun doute sur les préoccupations économiques, pourtant pressantes.

La compétition entre les formations engagées dans ce scrutin est d’abord politique et a en toile de fond la course déjà commencée à la présidentielle et qui amorcera son dernier virage en 2019. Si les candidats – qu’ils soient des partis qui composent la majorité parlementaire ou de l’opposition –  vont à l’assaut des APC et APW, ce n’est pas avec la motivation d’en faire des moteurs du développement économique et social local, pour riposter à la crise économique qui frappe le pays, mais pour en faire un appui pour la grande bataille électorale de 2019.

Du côté du gouvernement confronté à cette crise, l’insistance sur la révision de la loi sur les hydrocarbures montre que l’Algérie est encore loin de l’objectif de se libérer de l’emprise des recettes des exportations de pétrole et de gaz. Plus de trois ans après la chute des cours du brent, l’économie alternative basée sur les secteurs hors hydrocarbures peine à se mettre en place malgré tous les avantages offerts par les lois de finances successives aux investisseurs nationaux et étrangers.

L’espoir du gouvernement continue à être mis, de toute évidence, sur un rebond du cours du pétrole sur le marché international qui le positionnerait, sinon à un niveau permettant le retour au confort des années d’aisance financière, au moins au seuil fixé par les exigences budgétaires du pays. Mais ce n’est pas le cas. Les experts internationaux parlent tout juste de 56 dollars le baril en 2018. Il est vrai que la pointe actuelle vers les 60 dollars peut semer des illusions. Kamel Moulfi

 

Commentaires

    yebdri
    1 novembre 2017 - 9 h 25 min

    il y a un divorce entre le peuple et le pouvoir en place ! un desinteret total sur les élections des apc de la parts des algériens ;en dehors des abstentionnistes des dernières législatives ! autre question ?pourquoi les algériens ne fêtent plus le 1er novembre ou la fête de l indépendance de 62 ? Alors que dans les pays démocratiques ça se fête avec l esprit et la joie organisée spontanée? C est simple;il y usurpation dans la fonction et un OPA sur l histoire de la révolution et les algériens fakou bihoum !

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