Hadjar «innove» : «Que gagnerait notre université à avoir un prix Nobel ?»

Université Hadjar
Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur, pour qui le prix Nobel n’a aucun sens. New Press

Par Hani Abdi Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur, ne semble visiblement pas connaître la valeur et l’importance d’un prix Nobel, qui récompense le meilleur travail de recherche.

S’exprimant lors de la présentation des inscriptions des nouveaux bacheliers, le ministre de l’Enseignement supérieur ne voit aucun intérêt pour l’Université algérienne d’avoir un prix Nobel, ni des récompenses pour ce qu’elle arrive à accomplir en matière de recherche et d’innovation. «Les grandes universités s’appuient sur les prix Nobel, les centres de recherche et les récompenses. En quoi est bénéfique pour l’université d’avoir un prix Nobel ? Quel est son impact sur l’enseignement ? Même si on a dix Nobel, qu’est-ce cela va changer pour nous ?» a-t-il répondu à une question sur le classement de l’Université algérienne parmi les dernières au monde.

Pour Tahar Hadjar, longtemps recteur de l’Université d’Alger, les universités algériennes peuvent être parmi les premières. «Si nous voulons, nous pouvons ramener l’Université d’Alger parmi les 100 premières au monde. Elle a eu trois Nobel à l’époque coloniale qu’on peut toujours comptabiliser», affirme-t-il, toute honte bue.

Tahar Hadjar est-il vraiment au courant de l’état catastrophique de l’Université algérienne, à tout point de vue ? Au lieu d’organiser des assises nationales pour ausculter l’Université algérienne, diagnostiquer le mal et lui prodiguer un traitement adapté, Tahar Hadjar s’enfonce dans le déni de la réalité. Pourtant, nombreux sont les cris de détresse d’enseignants responsables qui ont tenté d’attirer l’attention du ministre et de ses prédécesseurs sur la situation chaotique qui prévaut à l’université.

La meilleure université algérienne est classée à la 2 341e place dans le monde. Il s’agit de l’université de Sidi Bel-Abbès.

H. A.

Comment (99)

    Anonyme
    6 novembre 2018 - 2 h 40 min

    Pourquoi la mauvaise foi ? POURQUOI l’acharnement ?
    Comment peut-on faire pareil procès à M. le Ministre ? Justement parce qu’il a été recteur…
    Comment ne sait-on plus lire ?
    Qu’a-t-il dit ? Je cite : « «Les grandes universités s’appuient sur les prix Nobel, les centres de recherche et les récompenses. En quoi est bénéfique pour l’université d’avoir un prix Nobel ? Quel est son impact sur l’enseignement ? Même si on a dix Nobel, qu’est-ce cela va changer pour nous ?» »
    Si tous ses contempteurs savaient entendre (et entendre RAISON), ils répondraient eux-mêmes à ÇA :
    Qu’est-ce qui fait une grande université : les prix et récompenses (Nobel ou…Boualem… c’est du pareil au même !) ou la QUALITÉ SUPÉRIEURE DES ENSEIGNEMENTS qui y sont élaborés et tenus ?!
    Ne nous voilons par la face : l’université souffre à mort du problème de la qualité de ses enseignements (et de ses formations). Ouvrez, lisez les thèses (de doctorat !) des vingt dernières années (depuis 1990 même) et regardez la qualité de la recherche !
    Et… ça rêve d’avoir des prix Nobel… ?!
    C’est bien ce que dit le Ministre : … un prix Nobel ? Quel est son impact sur l’enseignement ? Même si on a dix Nobel, qu’est-ce cela va changer pour nous ?»
    Eh bien il a raison. L’université n’est-ce pas d’abord des enseignements avant et de loin des prix… Nobel ?
    Par conséquent, est-il besoin de rappeler que l’enseignement universitaire est de l’absolue responsabilité des docteurs de l’université et non du rôle du ministre ? Est-il besoin de rappeler que « ministre » est un poste politique et non de PEDAGOGIE ?
    Enfin, je n’aurais jamais revendiqué les prix reçus du temps de la présence française en Algérie au compte des Algériens. L’université de l’État algérien n’a pas à être confondue avec…. Ni en bien ni en mal. L’Algérie en est indépendante, définitivement !
    À bon entendeur… ssss… !
    Toute cette polémique est si étrange !!!
    À mes Confrères cordialement.

    Anonyme
    9 août 2018 - 22 h 39 min

    Je pense que la promotion de la médiocrité et la banalisation de l’excellence sont délibérément voulus pour empêcher l’émergence d’une véritable élite qui remettrait en cause la suprématie occidentale et sioniste sur le monde…Les parrains de nos dirigeants ne toléreraient pas cela

    Chaoui Ou Zien
    9 août 2018 - 20 h 21 min

    Que peut on esperer de la bouche d’un individu dont le crane semble aussi dur que le nom qu’il porte. C’est le parfais cas de « essmouhou yedoulou aaleyhi. »

    Anonyme
    9 août 2018 - 12 h 56 min

    J’ai appris, avec une grande consternation, par la presse étrangère et par la presse nationale au même moment, les élucubrations de ce monsieur qui fait office de ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans mon cher pays.
    Où êtes vous passés Mohammed Seddik Benyahia, Abdelhak Brerhi, Djilali liabes (Allah yerhamkoum), Abdeslem Ali Rached et Ahmed Djebbar ?

    RIRE
    9 août 2018 - 9 h 59 min

    tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur, ne semble visiblement pas connaître la valeur et l’importance d’un prix Nobel, qui récompense le meilleur travail de recherche. Vous savez qu est ce qu il aime si tahar Hadjar voir sortir de l’université algérienne c’est les cas comme KAMEL EL BOUCHI ;CHEB KHALED. LAOUER. CHEIKHA EL DJENIA….

      Anonyme
      9 août 2018 - 17 h 17 min

      du respect pour cheikha djenia bent saida ! moi j ai passe de bon moment a le couter et a reprendre ses refrains  » kaiine rabi  » ! c est une fille issue du monde rural et grace a son courage et ses efforts a réussi a construire son image de star du rai ! elle est dix mille Foix plus honnête que ce hadjar et milles fois plus sincères !elle aimait les pauvres et chantait leur difficile quotidien sociales ! cette grande dame n a jamais ete invite par le ministère de la culture tout comme cheikha rimitti , et habbiba el abbassia allah yerhamhoum allah yermek y DJENIA oua CHEIKH ZOUAOUI !

    Anonyme
    9 août 2018 - 8 h 28 min

    Il se dit que ces dernieres annees dans les jurys de doctorat à l’Université d’Alger en sciences humaines, il etait de bon ton,voire condition sine qua non, pour le candidat d’offrir un costume voire une caisse de whisky au président du jury… Voilà où en est l’Université algerienne…

    Kp10Je
    9 août 2018 - 6 h 45 min

    Wahouh.
    J ai du mal à croire qu’un ministre puisse dire ceci.
    Saurait-été plus facile pour lui d’inciter les chercheurs à mieux chercher.
    ou comme tout responsable à rejeter la faute sur les autres. C’est une façon mal habile de dire « nous sommes incapable ».
    Plus c’est gros, plus ça passe.

    Neva
    9 août 2018 - 2 h 20 min

    NO COMMENT !!!

      Neva
      9 août 2018 - 10 h 14 min

      C’est tellement absurde qu’on ne peut rien y ajouter !!!

    malik
    9 août 2018 - 2 h 16 min

    ya qu’à voir sa tête… un non bachelier qui est roussoub madrassi wazir !!!!!!!!! ça en dit long ! mais bien sûr que la science ce n’est pas son domaine !!!! il a mis à genoux l’université, sa jalousie des plurilingues et des gens racés le font vomir ce qui le terrasse malgré leflouss wicloub di pins …

    Louisa
    9 août 2018 - 1 h 55 min

    ça m’étonnerais fort que son doctorat est un vrais si ce n’est pas un torchon que l’état leur offre sans user leur culottes sur les bancs de l’université. Depuis 1962 une grande partie des hommes politiques et des gouvernements qui se sont succéder leur diplomes sont des cadeaux « faux diplomes » et le meilleur d’entre n’est pas capables d’aligner 4 lignes d’une correspondance dans la journée sans l’aide d’autre personnes ou conseillers.
    …c’est la honte du siècle. Devant nos voisins Tunisiens et Marocains nous sommes de vrais nullards et il ose dire que le prix nobel ne sert à rien car il sait très bien les cadres de grandes qualités ont fuit le pays et ceux qui sont rester dans le pays ils sont marginalisés ….

    Anonyme
    9 août 2018 - 0 h 37 min

    Ce que déclare ce ministre de l’enseignement supérieur est la preuve vivante que fakhamatouhou n’a plus les capacités de gouverner !
    N’est-ce pas lui qui désigne et nomme ses ministres ?

    Kichiduoduma
    8 août 2018 - 22 h 29 min

    Vraiment étonnant et ahurissant lorsqu’on sait que Mr Tahar Hadjar est titulaire d’un doctorat d’état en sciences humaines de l’Université Paris-Sorbonne. A-t-on authentifié son diplôme ?

      Anonyme
      9 août 2018 - 3 h 32 min

      La sorbonne du FLN.
      Un docteur d’ÉTAT qui n’a aucune publication c’est louche.

    Hamid
    8 août 2018 - 22 h 11 min

    In teaching , there are no good teachers but effective teachers.Effectiveness lies in the ability of the teacher to engage all his /her students in learning regardless of their different learning abilities .This thinking also applies to universities .Who are best to judge universities ? In my opinion , universities should not be in competition with each other .Nowadays , there are people who are obsessed with rankings such as politics, football, happiness …etc .The way I look at them , they make no sense , nothing more than an annual compilation of a list of universities for perhaps reading purposes only or again for entertainment. Universities are places for knowledge , can’t be likened to sporting events .As always, tahia ElDzair !

    PATRIOTE
    8 août 2018 - 22 h 06 min

    NOBEL : Quand on a une Ferda à la place du cerveau on peut tenir des propos pareils …. »Binatna » comme aimait le répéter le soit-disant ministre Hadjar lors de son speech ridicule …il dit ne pas avoir besoin de Nobel en Algérie .. Nous n’avons donc besoin que de la « science » de Hadjar et son Bla Bla et du Kab Kab qui loge dans sa tete .. Avec ce genre d’individus tout droit sortis du service d’ordre du BaathoFLN durant les années 80 , on est très loin des Rahal , des Brerhi , des Benyahia et des Djebbar … l’Algérie sombre dans la bêtise après avoir sombré dans le crime ,la corruption ,le terrorisme et la saleté ….Hadjar : prix Nobel de la Médiocrité et de la Régression

    Abougkkale
    8 août 2018 - 21 h 57 min

    Rien monsieur le Ssinistre, on a rien à gagner missiou le SSSinistre. On peut cammime gagner en formant des illettrés multilingues et des gens qui ne réfléchissent pas avec un crane qui raisonne comme un tbale et je ne montre personne du doigt.

    Abdelhak
    8 août 2018 - 21 h 31 min

    Je suis sidéré ( … à peine, en fait) par de telles déclarations. Un ministre (les minuscules sont délibérées !), de l’enseignement supérieur etc … ne peut-il donc pas comprendre que, mis à part la littérature (hum, hum) et la Paix (dont un Algérien est récipiendaire, comme ses confrères du GIEC, je tiens à le rappeler et dont la contribution aux causes qu’il défendait, Allah irahmou, sont inégalables), tous les autres prix Nobel ne sont que la consécration de toute une organisation pyramidale d’excellence, l’aboutissement d’un effort collectif et organisé (ce dont tous les Nobel témoignent) qui a permis d’atteindre ces sommets ?

    En fait, non, notre ministre, pardon : ce ministre, ne peut pas comprendre !

    Anonyme
    8 août 2018 - 21 h 04 min

    Pour Tahar Hadjar les universités algériennes peuvent être parmi les premières. «Si nous voulons, nous pouvons ramener l’Université d’Alger parmi les 100 premières au monde. Elle a eu trois Nobel à l’époque coloniale qu’on peut toujours comptabiliser»
    Qui sont ces 3 Nobel obtenus à l’époque coloniale par la fac d’Alger et qu’elle peut mettre à son compte ? Qu’il nous donne des noms et on verra s’il y a un Algérien dans cette liste présumée.
    Jamais un Algérien n’a décroché un Nobel., fût-il celui de « la paix  » , ou de vente de zlabia !
    A ma connaissance seuls 2 Français nés en Algérie ont été nobélisés :
    1) Albert Camus, Français né en Algérie a eu son prix Nobel de littérature en 1957.
    2) Claude Cohen Tannoudji, Français né en Algérie a eu son prix Nobel de physique en 1997.

      KAMEL
      8 août 2018 - 23 h 32 min

      Le docteur Laveran Alphonse Medecin Militaire en Algérie avait obtenu le prix Nobel de medecine en 1907 pour avoir découvert le parasite du paludisme en Algérie.

        Anonyme
        9 août 2018 - 12 h 00 min

        Oui le Docteur Charles Louis Alphonse Laveran fut le premier Français à qui fut attribué en 1907 le prix Nobel de physiologie et de médecine. Il n’en demeure pas moins que ce savant a reçu sa formation de médecin à l’école de santé militaire de Strasbourg, pas à l’université d’Alger, avant d’être affecté en 1878 à Constantine qu’il quitte en 1784 pour Paris.
        Son prix Nobel revient à la France, pas à l’Algérie.

          Tbib sqalli
          9 août 2018 - 18 h 52 min

          Ce docteur était un médecin-fficier de l’armée française en pleine « conquête » (comprenez « génocide ») de l’Algérie. Et ses recherches étaient gratuites puisqu’il avait à sa disposition des indigènes cobayes qui lui servaient à expérimenter ses mixtures. Il exerçait à Constantine qui porte encore une plaque de marbre rappelant son passage. Alors ceux qui tombent en adoration devant toute qui est français, ne sont rien d’autre que des harkis et des fils harkis. Pour s’en convaincre, il faut qu’ils aillent lire sur ce site patriotique l’article sur la lettre décrets que la France envisageait d’exterminer les populations algériennes. Ensuite qu’ils aillent au diable.

    Anonyme
    8 août 2018 - 20 h 51 min

    En vérité, nous pouvons, à notre tour, nous poser des questions :
    « A quoi sert ce ministre qui dit de telles stupidités? Qu’apporte-t-il au pays et surtout aux jeunes chercheurs? Quel est son impact sur l’Enseignement supérieur ? En quoi est bénéfique pour l’Université d’avoir à sa tête une personne si peu capable?
    Réponse :
    Même s’il est remplacé par dix autres ministres, rien ne changera pour nous car nous sommes au fond du trou de l’incompétence. Et nos politiques s’y sentent très à l’aise.
    P.S. Il est dit quelque part que « la barque éducation est trouée » mais là c’est bien plus grave car c’est le capitaine du paquebot qui n’a pas les capacités pour diriger le « Paquebot Enseignement supérieur ». Attention au naufrage !

    Anonyme
    8 août 2018 - 20 h 23 min

    quoi

    Anonyme
    8 août 2018 - 19 h 32 min

    Qu’avons nous fait pour mériter une telle malédiction !!

      Anonyme
      11 août 2018 - 17 h 51 min

      En fait, nous n’avons absolument rien faits lorsque la Constitution fixant deux mandats présidentielles a été violée !
      Et nous en subissons aujourd’hui les conséquences.

    Metek
    8 août 2018 - 18 h 29 min

    Un adage populaire dit  » quand on a atteind le fond du puits, le pire qui puisse nous arriver c’est de remonter », avec ce genre de MINISTRE du gouvernement, cet adage est surement dementi, comme le disait Fellag dans un de ces sketchs :  » en Algerie on a atteind le fond du puits mais on continue a creuser pour aller encore plus bas et mieux nous noyer »… bled  » avanci l’arriere yerhem waldikoum »

      Anonyme
      8 août 2018 - 23 h 18 min

      Le pire qui peut nous arriver maintenant que nous sommes au fond du puits c’est de creuser encore pour aller plus bas……Fellag a fait tout un spectacle sur le thème….

      Anonyme anonyme
      9 août 2018 - 0 h 32 min

      bled » avanci l’arriere yerhem waldikoum » matefhemouch el 3arbya?

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