«Les énergies renouvelables pour la promotion et le développement du Sud», thème du 2e Salon international de l’environnement

énergies
Puit alimenté à l'énergie solaire dans la région de Tanezrouft. D. R.

La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, en visite dans la wilaya de Tébessa, a révélé que «Les énergies renouvelables hors réseau pour la promotion et le développement du Sud» est le thème retenu pour la 2e édition du Salon international de l’environnement, rapporte l’agence de presse officielle APS.

Dans une déclaration à la presse au centre d’ornithologie de la commune de Bakaria, la ministre a indiqué que la prochaine édition de ce Salon international, dont la date n’a pas encore été arrêtée, mettra l’accent sur les régions intérieures du pays disposant de grandes potentialités dans la production des énergies renouvelables. Cette édition, a-t-elle indiqué, fait suite au succès de la première édition consacrée à la présentation de la stratégie algérienne dans le domaine des énergies renouvelables hors réseau. Rappelons que le 1er Salon de l’environnement (Siera 2018) s’était tenu du 26 au 28 mars dernier avec la participation d’une centaine d’exposants.

Mme Zerouati a également relevé qu’un programme de formation sera organisé au profit des cadres des directions de l’environnement du pays dans le domaine du développement et de la valorisation des énergies renouvelables afin, a-t-elle dit, «de leur permettre de mener à bien les tâches et les missions qui leur sont confiées pour développer le secteur». Rappelant les résultats du sondage organisé par son département relatif aux besoins de chaque wilaya du pays dans le domaine des énergies renouvelables, la ministre a indiqué que «60% de ces énergies seront dirigées vers le secteur agricole et les zones rurales».

En réponse aux questions des journalistes, Mme Zerouati a déclaré que les wilayas du Sud, à l’instar de Tébessa, auront «leur propre loi en matière de protection de l’environnement en rapport avec leurs spécificités et l’activité économique minière». La ministre a expliqué que cette loi est «le mécanisme approprié permettant de recenser les problèmes environnementaux de ces zones» et que «ce sera le meilleur moyen de faire face aux difficultés et aux problèmes environnementaux».

R. E.

Comment (9)

    Zaatar
    21 août 2018 - 15 h 35 min

    On devrait mettre toute l’Algérie au solaire. C’est ce que pensent pas mal d’entre nous. Ce n’est pas une mauvaise idée loin de là, Il faut juste dire que nos responsables n’y ont pas encore pensé. On économisera ainsi notre gaz et on preservera notre environnement tout en contribuant d’une manière significative à la lutte contre le réchauffement climatique. Mais il y a un gros hic. Combien ça coûterait de mettre tous nos besoins d’énergie au solaire ? Eh bien pour répondre ça au moins trois fois plus que ce que ça coûte en ce moment avec le gaz naturel et le gasoil.

    zaz
    21 août 2018 - 9 h 41 min

    l’Algérie devrez crée des parc solaire qui devrait rendre le pays 100% en électricité solaire y faut investir en masse dedans avant le gaz et le pétrole on a le soleil !!!

    Belaid Djamel
    19 août 2018 - 16 h 02 min

    Il serait intéressant de rendre disponible des kits solaires afin que les habitants du sud puissent produire une partie de leur énergie électrique et ainsi réduire leur facture d’électricité.
    Une telle politique crée également de l’emploi.

    anti khafafich
    19 août 2018 - 6 h 56 min

    en Italie, la nouvelle reglentation exige que les nouveaux batiments doivent utliser au moins 25% d’energie solaire, pays « nordiste ».
    des fois je ne comprend pas nos ministres, ils pensent détenir et déclarer avoir des solutions de génies vu leurs annonces, ne savent ils pas que le monde est devenu un coin de village où tout se sait et se vérifie par un simple clic !!!

    bedraham
    19 août 2018 - 0 h 26 min

    vous avez rater volentairement le projet DESERTEC, que nos voisins les marocains exploitent a merveille, et qui devait a l’epoque permettre a l’Algerie d’exporter de l’electricite au sud de l’europe et meme aux pays du sahel, malheureusement nos politique on en fait de la politique et maintenant on bricole…

    Zaatar
    18 août 2018 - 21 h 36 min

    Mme Zerouati aurait du être nommée Ministre des annonces. Depuis le temps qu’elle en fait, si tout se concrétisait l’Algérie serait leader Mondial dans le secteur de l’environnement et des énergies renouvelables. Mme Zerouati nous disait bien qu’il est question de produire 27% de notre électricité en renouvelables d’ici 2030, c’est à dire (on avait fait le calcul) cela représente pas moins d’une vingtaine à une trentaine de gigawatts, alors que le Ministre de l’énergie nous disait très récemment qu’il comptait mettre en service 150 MW d’ici 2021… faites le compte pour l’annonce de Mme Zerouati. Tiens en parlant de solaire pour le sud, je voudrais bien que Mme Zerouati nous dise ce que sont devenus les 20 villages solaires mis en place dans les années 90 à 2000…il parait que les cigognes et beaucoup d’autres oiseaux ont élus domiciles sur les poteaux électriques de ces stations solaires…peut être un rapport avec le centre d’ornithologie de Bakaria (un sujet d »études les ornithologues) d’où Mme Zerouati a fait ses annonces.

    mouatène
    18 août 2018 - 17 h 30 min

    à lire l’article on a l’impression que le ministère de l’environnement et des energies renouvelables ignore que le « solaire » a été mis en service dans le sud algérien depuis 1970. le gouvernement de l’époque a balisé toutes les routes (pistes) menant vers les villes de l’extreme sud du pays. la première année ça a fonctionné, mais par manque de maintenance le projet s’est éteint en fin de la deuxieme année. le problème dans le solaire n’est pas l’installation de l’équipement, mais sa maintenance. elle est périodique et couteuse. exemple sur une distance de 700 kms ( reggan – BBMokhtar) rien que la maintenance coutera les yeux de la tete . si vous ne prevoyez pas d’équipes de maintenance périodique avec sa logistique, vos équipements deviennent obsolètes. à moins que des centrales soient mises en service au niveau des villes du sud ou des équipes de maintenances seront présentes. encore une fois, le solaire est une solution uniquement dans les lieux isolés, meme dans le nord du pays.

      PREDATOR
      19 août 2018 - 0 h 54 min

      Bien vu il ne savent pas que le solaire coûte bcp car il demande une maintenance de tous les jours, sans compter que dans le sud il y a le vent de sable
      Occupez vous de l’environnement du pays qui est devenu une mezbala à ciel ouvert

    Mobencous
    18 août 2018 - 15 h 55 min

    Un symposium un colloque un salon ,des séminaires des rencontres… En 2030 on aura organisé 36000 Mw de colloques.
    Allez à ardis Mme zerouati,sur le parking vous allez trouver un stand de Pirelli entièrement couvert de panneaux solaires ,alimenté en énergie solaire,sans faire de bruit.
    A ghardaia,l’agence bancaire société générale est alimentée en énergie solaire!!
    Apprenez,Mme zerouati,prenez des leçons.

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